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June 1, 2013 1:09 PM
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Chrysomèle rayée du concombre et lutte intégrée

Chrysomèle rayée du concombre et lutte intégrée | EntomoNews | Scoop.it

 

Anatis Bioprotection : Actualités

 

15 mai 2013

 

« Nous avons commencé nos essais de BioCeres contre la chrysomèle rayée du concombre.

 

La chrysomèle rayée du concombre (Acalymma vittatum) est un important ravageur des cultures de cucurbitacées comme les courges, melons et concombres.»

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Anatis Bioprotection est partenaire du Pôle d'excellence en lutte intégrée du CLD des Jardins-de-Napierville (Québec) :

 

→ Centre Local de Développement des Jardins-de-Napierville

http://www.cld-jardinsdenapierville.com/

 

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Dernières nouvelles des insectes, collemboles, myriapodes et autres arthropodes...
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March 5, 6:38 PM
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Préservation de la biodiversité : les grands mammifères captent la majorité des financements, au détriment d'espèces parfois plus menacées, conclut une étude

Préservation de la biodiversité : les grands mammifères captent la majorité des financements, au détriment d'espèces parfois plus menacées, conclut une étude | EntomoNews | Scoop.it
L'étude a été menée par des chercheurs et des chercheuses des universités d'Hong Kong et de Florence, ils plaident pour une évolution du système de financement concernant la protection de la biodiversité.

 

franceinfo
Radio France
Publié le 28/02/2025 08:00
 
"Selon cette étude, les amphibiens sont les vertébrés les plus menacés depuis deux décennies, mais ils ne reçoivent qu'une infime partie des financements (2,8 %), un chiffre qui a en plus tendance à baisser. Les invertébrés, et notamment les insectes, reçoivent également peu de financements, malgré leur niveau de menace et leur rôle fondamental dans le fonctionnement des écosystèmes."
(...) 

 

------

NDÉ

L'étude

 

 

Benoit Guénard, Alice C. Hughes, Claudianne Lainé, ..., and Gray A. Williams

 

Image via Recherche Google

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Précédemment

 

  • Biodiversité : quand l’oiseau fait de l’ombre à l’insecte - De theconversation.com - 8 mai 2018, 22:43

 

[particulièrement l'étude "Taxonomic bias in biodiversity data and societal preferences" | Scientific Reports, 22.08.2017 https://www.nature.com/articles/s41598-017-09084-6]]

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July 9, 1:30 PM
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Anti-moustiques : ce “laser intelligent” tue les moustiques sans bruit ni produit chimique - Les Numériques

Anti-moustiques : ce “laser intelligent” tue les moustiques sans bruit ni produit chimique - Les Numériques | EntomoNews | Scoop.it
Un constructeur chinois a imaginé un appareil pour se protéger des moustiques sans produits chimiques et sans lever le petit doigt. Actuellement financé via une campagne de crowdfunding, le Photon Matrix promet de détruire les moustiques, y compris le fameux moustique tigre, à coups de laser.

 

Par Edward Back
Publié le 08/07/25 à 17h47
 
"Selon le constructeur, l’appareil intègre un Lidar pour détecter les moustiques. Il peut déterminer l’angle, la distance et leur taille en seulement trois millisecondes, puis leur tire dessus avec un petit laser."
(...)
 
Source : Worlds First Portable Mosquito Air Defense | Indiegogo
https://www.indiegogo.com/projects/worlds-first-portable-mosquito-air-defense#/
 
Bernadette Cassel's insight:

 

Précédemment
 
 
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July 7, 6:47 AM
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Le mystère des mouches qui imitent mal les guêpes

Le mystère des mouches qui imitent mal les guêpes | EntomoNews | Scoop.it
Dans une étude de «Nature», des biologistes britanniques débroussaillent la complexité des techniques de mimétisme chez les insectes. Pourquoi certains syrphes, ces mouches rayées en jaune et noir, imitent-elles si mal leurs modèles ?

 

par Camille Gévaudan
publié le 2 juillet 2025 à 17h21

 

Image : Des photographies d'insectes ont été utilisées pour produire des modélisations 3D de mouches et de guêpes, puis d'insectes intermédiaires qui possèdent des caractéristiques des deux. (Images Christopher Taylor, Nature 2025)

 

------

NDÉ

L'étude

 

 

Traduction

 

Dans un exemple classique d'adaptation, les mimétiques batesiens inoffensifs se protègent des prédateurs en ressemblant à un ou plusieurs modèles non comestibles. Les mimétiques varient considérablement en termes de précision, et expliquer la persistance des mimétiques imprécis reste un défi permanent pour les biologistes évolutionnistes.

 

Les tests empiriques des hypothèses existantes sont limités par la difficulté d'évaluer l'aptitude des phénotypes absents parmi les espèces existantes, laissant une grande partie du paysage adaptatif inexploré, un problème qui affecte l'étude de l'évolution de la plupart des traits complexes.

 

Pour remédier à cela, nous avons créé des phénotypes mimétiques qui occupent des zones hypothétiques de l'espace des traits en fusionnant des images 3D d'insectes réels (mouches et guêpes), et nous avons testé les réactions de prédateurs réels face à des reproductions 3D haute résolution et en couleur de ces phénotypes.

 

Nous avons constaté que les oiseaux [mésanges charbonnières, poules, ndé] ont une excellente capacité à apprendre à distinguer les insectes sur la base de différences subtiles d'apparence, mais que cette capacité est plus faible pour les motifs et les formes que pour les traits de couleur et de taille.

 

Nous avons constaté que les mimétiques ne bénéficiaient d'aucune protection particulière grâce à leur ressemblance intermédiaire avec plusieurs phénotypes modèles. Cependant, la capacité de discrimination était plus faible chez certains prédateurs invertébrés (en particulier les araignées-crabe et les mantes), ce qui souligne que la communauté des prédateurs est essentielle pour expliquer l'inexactitude apparente de nombreux mimétiques.

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

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July 5, 12:21 PM
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Une nouvelle étude révélant le secret des abeilles pour un apprentissage super efficace pourrait révolutionner l'IA et la robotique

Une nouvelle étude révélant le secret des abeilles pour un apprentissage super efficace pourrait révolutionner l'IA et la robotique | EntomoNews | Scoop.it
A new discovery of how bees use their flight movements to facilitate remarkably accurate learning & recognition of complex visual patterns could mark a major change in how next-generation AI is developed, according to a University of Sheffield study.

 

30 June 2025

Robert Langley

 

Image : "Even with just a small network of artificial neurons, the model successfully showed how bees can recognise human faces, underscoring the strength and flexibility of their visual processing."

 

------

NDÉ

Traduction

 

Une nouvelle étude révélant le secret des abeilles pour un apprentissage super efficace pourrait révolutionner l'IA et la robotique

 

Une nouvelle découverte sur la façon dont les abeilles utilisent leurs mouvements de vol pour apprendre à reconnaître de façon remarquablement précise des modèles visuels complexes pourrait marquer un changement majeur dans la façon dont l'IA de nouvelle génération est développée, selon une étude de l'Université de Sheffield.

 

Image : Même avec un petit réseau de neurones artificiels, le modèle a réussi à montrer comment les abeilles peuvent reconnaître des visages humains, soulignant ainsi la force et la flexibilité de leur traitement visuel.

 

 

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July 3, 1:46 PM
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La dermatose nodulaire contagieuse, une nouvelle maladie qui s’attaque aux bovins arrive en France

La dermatose nodulaire contagieuse, une nouvelle maladie qui s’attaque aux bovins arrive en France | EntomoNews | Scoop.it
Un foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), maladie des pays « chauds », a été confirmé le 29 juin, dans un élevage de Savoie. Les 52 animaux ont été abattus.

 

Ouest-France (abonnés)

Guillaume LE DU.

Publié le 03/07/2025 à 10h16

 

"... Des mesures de prévention ont également été mises en place dans un rayon de 50 km autour de l’élevage infecté, concernant les départements de Savoie, Haute-Savoie, Ain et Isère. Elles impliquent davantage de surveillance vétérinaire et des restrictions concernant le déplacement des bovins. « Les mesures sont très restrictives comme pour la fièvre aphteuse ou la peste porcine africaine. »..."

 

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July 2, 5:23 AM
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Comment la lumière nocturne régule l'horloge circadienne chez le moucheron marin Clunio marinus

Comment la lumière nocturne régule l'horloge circadienne chez le moucheron marin Clunio marinus | EntomoNews | Scoop.it
How Light at Night Sets the Circalunar Clock in the Marine Midge Clunio marinus

 

Carolina M. Peralta, Eric Feunteun, Julien Guillaudeau, Dušica Briševac, Tobias S. Kaiser

 

Journal of Biological Rhythms, 06.11.2024

 

Figure 1. Moonlight intensity in the intertidal zone is modulated by the tides.

(a) Heatmap of light intensity detected at night with a submerged radiometer in the intertidal region of Dinard. Days of two consecutive lunar months from new moon to new moon (3 November 2013 and 2 January 2014) are shown on the x-axis and time of day on the y axis. Timing of low and high tides is shown as blue and red triangles, respectively. The maximum daily moonlight duration detected was of 4 h 30 min in days close to full moon. (b) Heatmap of relative moon intensity in-land for Dinard obtained from the R package “suncalc.” One month (from 3 November 2013 to 4 December 2013) is plotted and low tide is shown in blue inverted triangles. Night-time was defined as the time between sunset and sunrise, the times of which were also retrieved from the “suncalc” package and averaged for the given month. Moonlight duration in the absence of tides is over 14 h on full moon days. (c-e). Heatmaps of relative average moonlight intensity for three geographic sites, simulated by multiplying normalized water levels and relative moonlight intensity (see Methods). Timing of low tides is shown in blue inverted triangles, moon zenith is shown in a golden circle. (c) Dinard (France), (d) Vigo (Spain) and (e) Port-en-Bessin (France). Due to the effect of the water levels, the timing of moonlight visibility during the night varies greatly across geographical locations.

 

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NDÉ

Traduction

 

Résumé
De nombreux organismes vivant à la frontière entre la terre et la mer ont développé des horloges biologiques correspondant à la période du cycle semi-lunaire (14,77 jours) ou lunaire (29,53 jours). L'amplitude des marées variant au cours du cycle lunaire, ces horloges semi-lunaires ou lunaires permettent non seulement aux organismes de s'adapter au cycle lunaire, mais aussi à des situations de marée spécifiques. Les horloges biologiques sont synchronisées avec les cycles externes via des signaux environnementaux appelés zeitgebers.

 

Nous explorons ici comment la lumière nocturne règle les horloges circalunaires et circasemi-lunaires de Clunio marinus, un insecte marin qui dépend de ces horloges pour contrôler le moment de son émergence. Nous avons d'abord caractérisé la façon dont l'intensité du clair de lune est modulée par les marées en mesurant l'intensité lumineuse dans l'habitat naturel de C. marinus. Dans le cadre d'expériences en laboratoire, nous avons ensuite étudié comment différents traitements au clair de lune réglaient la phase des horloges de deux souches de C. marinus, l'une avec un rythme lunaire et l'autre avec un rythme semi-lunaire.

 

L'intensité lumineuse seule n'affecte pas la phase du rythme lunaire. La présentation du clair de lune pendant différentes fenêtres de 2 ou 4 heures au cours de la nuit montre que (1) la durée requise du clair de lune est spécifique à chaque souche, (2) il existe des fenêtres de sensibilité au clair de lune spécifiques à chaque souche et (3) le moment du clair de lune peut modifier la phase du rythme lunaire afin de rester synchronisé avec les marées les plus basses. Des expériences simulant les schémas naturels de clair de lune confirment que la phase est déterminée par le moment où la lumière lunaire est exposée. La simulation de la lumière lunaire naturelle à des intensités observées sur le terrain permet d'obtenir la meilleure synchronisation.

 

Dans l'ensemble, nous montrons qu'il existe une intégration complexe et spécifique à chaque souche de l'intensité, de la durée et du moment d'exposition à la lumière nocturne afin d'entraîner avec précision les rythmes lunaires et semi-lunaires. Le réglage fin observé des rythmes sous des régimes de clair de lune naturels jette les bases d'une meilleure dissection chronobiologique et génétique de l'horloge circa (semi) lunaire chez C. marinus.

 

------


Les mouvements célestes de la Terre et de la Lune entraînent des changements réguliers dans l'environnement, tels que le jour et la nuit, les saisons, le cycle lunaire et le cycle des marées. Les organismes ont développé des horloges biologiques correspondantes, c'est-à-dire des mécanismes endogènes de mesure du temps, qui sont hautement adaptatifs à chaque habitat particulier, car ils permettent aux espèces d'anticiper les changements réguliers et d'adapter leur comportement ou leur physiologie en conséquence. De plus, ils permettent aux populations d'individus de synchroniser des événements importants de leur cycle de vie, tels que la reproduction.

 

Il existe une horloge biologique correspondant à chacun des cycles géophysiques mentionnés ci-dessus. L'horloge circadienne (24 h) est la plus répandue dans le règne animal et de loin la mieux étudiée (Dunlap, 1999 ; Kaiser et Neumann, 2021). Cependant, de nombreux organismes vivant à l'interface entre la terre et la mer ont développé des horloges biologiques qui leur permettent de s'adapter aux marées. Il s'agit notamment de l'horloge circatidale (12,4 heures), de l'horloge circasémi-lunaire (14,77 jours) et de l'horloge circalunaire (29,53 jours) (revue dans Neumann, 2014). Les horloges circasémilunaires et circalunaires aident les organismes à s'adapter aux marées, car l'amplitude des marées est modulée tout au long du cycle lunaire, atteignant son maximum pendant les jours de marée de vive-eau juste après la pleine lune et la nouvelle lune.


Dans cette étude, nous nous intéressons aux horloges circasémilunaire et circalunaire de l'insecte marin Clunio marinus. Les larves et les pupes de C. marinus s'installent dans la zone intertidale inférieure, où elles sont presque constamment submergées (Neumann, 2014). Cependant, les adultes ont besoin que l'habitat larvaire soit exposé pour que la ponte soit réussie. L'exposition de l'habitat larvaire se produit de manière fiable chaque mois pendant les marées de printemps, lorsque l'amplitude des marées est la plus élevée. En conséquence, C. marinus a une courte durée de vie adulte de quelques heures, qui n'est utilisée que pour la reproduction et qui est synchronisée exactement avec les marées basses de printemps. Ceci est rendu possible grâce à une combinaison d'horloges circasemilunaires ou circalunaires et circadiennes.

 

L'horloge circalunaire ou circasemilunaire synchronise le développement et la maturation avec les jours de marée de vive-eau. Il existe notamment des souches de C. marinus dotées d'une horloge circalunaire qui n'émergent que pendant la pleine lune ou la nouvelle lune, et d'autres souches dotées d'une horloge circasemilunaire qui émergent à la fois pendant la pleine lune et la nouvelle lune (Kaiser et al., 2021). L'horloge circadienne synchronise l'émergence des adultes avec l'une des deux marées basses quotidiennes.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

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via Kaiser Lab, 23 juin 2025 à 10:46 : 

 

"#Moonstruck #Midges: Introducing Clunio marinus #Clunio is a midge and a truly #marine #insect. You can find it on the #European #Atlantic #coast in the #intertidal zone. This is the region between the low #tide and high tide, alternating between marine and terrestrial conditions. (1/5)" — Bluesky
https://bsky.app/profile/clocksevolution.bsky.social/post/3lsb6yu7bss25

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Comment la lumière nocturne régule l'horloge circadienne chez Clunio marinus, un moucheron marin vivant dans la zone intertidale, où l'intensité du clair de lune est modulée par les marées.

 

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June 29, 2:49 PM
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Une chenille carnivore, à Hawaï, se nourrit sur les toiles d'araignées et orne son corps de parties d'insectes non consommées

Une chenille carnivore, à Hawaï, se nourrit sur les toiles d'araignées et orne son corps de parties d'insectes non consommées | EntomoNews | Scoop.it
Régulièrement, les chercheurs découvrent de nouvelles espèces étonnantes aux quatre coins du globe. L’une des dernières en date est celle d’une chenille aux habitudes étonnantes, tant pour son cadre de vie que pour ses choix "vestimentaires".

 

Cette étrange chenille se couvre des restes de ses victimes, ce qui intrigue les chercheurs
Par Marine Cestes
Publié le 28 juin 2025 à 08h30.

 

"... Cette chenille minuscule vit sur des toiles d’araignée pour avoir plus facilement accès à des proies. Quand celles-ci sont affaiblies ou que l’araignée a terminé son repas, la chenille se nourrit de restes. Mais elle met de côté certaines parties des victimes de l’arachnide, comme les ailes, les antennes, les abdomens ou encore les têtes. Puis la chenille collectionneuse agence ces restes d’insectes sur son corps afin de créer un camouflage lui permettant d’échapper à l’araignée dont elle squatte la toile."

(...)

 

 

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NDÉ

Illustration

 

"The caterpillar has the ghoulish name of the “bone collector caterpillar”, and its species, not yet named, is in the genus Hyposmocoma, a genus endemic to Hawaii that has radiated into over 350 species on the archipelago."

 

via A rare carnivorous caterpillar in Hawaii gets its food from spider webs, adorns body with uneaten insect parts – Why Evolution Is True, 30.04.2025 https://whyevolutionistrue.com/2025/04/30/a-rare-carnivorous-caterpillar-in-hawaii-gets-its-food-from-spider-webs-adorns-body-with-uneaten-insect-parts/

 

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June 27, 11:30 AM
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Allergies croisées : Relation complexe entre acariens, crustacés et insectes comestibles

Allergies croisées : Relation complexe entre acariens, crustacés et insectes comestibles | EntomoNews | Scoop.it
Les allergies alimentaires affectent une part croissante de la population mondiale, devenant ainsi un problème majeur de santé publique.

 

Laboratoire d'Hygiène Local

26 avril 2025

par jcdadmin

Intersection des allergies : acariens, crustacés et insectes comestibles

Introduction aux allergies croisées

Les allergies alimentaires affectent une part croissante de la population mondiale, devenant ainsi un problème majeur de santé publique. Parmi elles, les réactions allergiques aux crustacés, aux acariens et, récemment, aux insectes comestibles attirent particulièrement l'attention des chercheurs et des allergologues. Ces allergies partagent des mécanismes moléculaires communs, principalement liés aux protéines d’allergènes, ce qui génère une réactivité croisée.

 

 

Abstract

Background: Edible insects (EIs) are increasingly recognized as a sustainable protein source, yet concerns persist regarding allergic reactions, even in individuals without prior known consumption. This study examines the immune response profile in patients from a subtropical area to improve understanding of mite-related cross-reactivity and emerging food sensitizations.
 
Methods: To assess sensitization to edible insects, we analyzed 634 patients from a tertiary care allergy institution with high perennial exposure to house dust mites and storage mites. Sensitization patterns were assessed using the ALEX²® MacroArray platform, a multiplex IgE diagnostic tool covering 282 allergens, including Locusta migratoria (Lm), Acheta domesticus (Ad), and Tenebrio molitor (Tm). Patients with IgE levels ≥0.3 kU/L were evaluated for cross-reactivity to both mite allergens and pan-allergens.
 
Results: Of the 634 patients, 138 (21.76%) exhibited IgE sensitization to at least one EI extract. Tropomyosin was the most prevalent pan-allergen (63.76%), followed by troponin-C (28.98%) and arginine kinase (26.81%). Notably, 95.66% of EI-sensitized individuals also reacted to mite allergens. However, 23.18% lacked reactivity to common pan-allergens, suggesting alternative sensitization mechanisms.
 
Conclusions: This investigation can highlight regional variations in EI sensitization, where high mite exposure in subtropical climates appears to influence IgE responses to insect proteins. The findings suggest that EI sensitization is not merely incidental but represents a distinct immunological phenomenon shaped by environmental factors and allergen cross-reactivity. Since the presence of food-specific IgE does not reliably indicate clinical allergy, and the lack of food challenge data constrains diagnostic certainty, acknowledging EI sensitization as a potential risk factor remains essential for ensuring food safety and protecting public health.
 
Keywords:
novel foods; food safety; edible insects; mites; pan-allergens; component-resolved diagnostics; cross-reactivity
 
------
NDÉ
Précédemment
 
 
À lire aussi
 
→ Novel Food : L'utilisation des insectes dans les produits alimentaires - Les insectes dans l’alimentation, l'impact pour les personnes allergiques https://www.afpral.fr/articles/171598-les-insectes-dans-lalimentation-l-impact-pour-les-personnes-allergiques
 
Le 20 janvier 2025, la Commission européenne a autorisé la mise sur le marché de poudre de larves entières de Tenebrio molitor (ver de farine jaune) traitée aux UV en tant que Novel Food. Dans quel cadre cette poudre pourra être utilisée ? Quels sont les risques pour les personnes qui en sont allergiques ?
 
Bernadette Cassel's insight:

 

En relation

 

  • Qu’est-ce que la « poudre de larves », cette farine d’insectes bientôt utilisée dans certains aliments ? - De www.sudouest.fr - 6 février, 16:21

 

  • Nouveaux aliments : la présence d'insectes obligatoirement mentionnée sur les étiquettes - De factuel.afp.com - 26 janvier 2023, 17:24

 

  • Pour l’Anses, l’entomophagie n’est pas sans risque - De www.journaldelenvironnement.net - 9 avril 2015, 19:00

 

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June 24, 6:43 AM
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Le Conseil d’État confirme le bien-fondé scientifique de l’interdiction de l’acétamipride, du sulfoxaflor et du flupyradifurone

Le Conseil d’État confirme le bien-fondé scientifique de l’interdiction de l’acétamipride, du sulfoxaflor et du flupyradifurone | EntomoNews | Scoop.it
L’UNAF a adressé à tous les parlementaires ce message sur la récente décision du Conseil d’Etat sur les néonicotinoïdes que la "loi Duplomb" souhaite réintroduire en France malgré les preuves scientifiques de leur dangerosité.

 

20 juin 2025

 

 

En ce qui concerne le sulfoxaflor :

 

... la circonstance que l'usage du sulfoxaflor reste autorisé, au niveau européen, sous serres permanentes n'est pas de nature, en tant que telle, à démentir l'existence des risques pour la santé humaine ou animale ou l'environnement établie par les données et études scientifiques ayant conduit les autorités françaises à adopter le décret du 16 décembre 2020. Il en va de même de la circonstance que l'EFSA n'ait pas été saisie par la Commission européenne d'une demande d'avis sur cette substance. Enfin, les circonstances que les autorisations de mise sur le marché des deux produits phytopharmaceutiques Transform et Closer contenant du sulfoxaflor, accordées le 27 septembre 2017, ont été suspendues puis annulées par la juridiction administrative, et qu'aucune autorisation de mise sur le marché n'a été délivrée à ce jour en France pour des semences traitées avec de tels produits, de sorte qu'aucune semence n'est actuellement susceptible d'être enrobée avec des produits contenant cette substance, ne sont pas de nature à établir que le maintien de l'interdiction en litige, pour assurer la protection de la santé humaine et animale et de l'environnement, serait entaché d'erreur manifeste d'appréciation.

 

En ce qui concerne la flupyradifurone et l'acétamipride :

 

... s'agissant de la flupyradifurone, [...], il résulte de celui-ci [avis rendu par l'EFSA le 24 janvier 2022] que cette autorité n'exclut pas l'existence d'un risque plus important pour les abeilles que ceux constatés lors de précédentes évaluations opérées par l'Union européenne, notamment pour l'espèce d'abeille sauvage solitaire dite " Megachile rotundata " à propos de laquelle est évoquée une possibilité de sensibilité disproportionnée à cette substance du fait notamment de son faible poids, et souligne la limite des données scientifiques disponibles sur le sujet. De plus, le ministre fait valoir, sans être contesté, que le rapport d'évaluation rendu en mai 2023 par la Grèce, désignée État membre rapporteur, relève l'impossibilité, en l'état des éléments de preuve disponibles, de dresser un tableau complet de l'acceptabilité du risque lié à l'utilisation de la flupyradifurone, conclut à ce stade que " le risque pour les abeilles ne peut être considéré comme acceptable que pour les utilisations de flupyradifurone qui entraînent une exposition négligeable des abeilles " et propose que soient menées des études complémentaires.

 

... S'agissant de l'acétamipride, le syndicat requérant se prévaut également d'un avis rendu par l'EFSA le 24 janvier 2022, faisant état de l'absence de preuve concluante d'une augmentation des risques causés par cette substance en ce qui concerne la santé humaine et l'environnement, par rapport à l'évaluation ayant conduit au renouvellement de l'approbation en 2018. Toutefois, il résulte des termes mêmes de cet avis qu'il relève également que la possibilité d'une sensibilité " inter-espèces " élevée des oiseaux et des abeilles à l'acétamipride pourrait nécessiter un examen plus approfondi et recommande l'étude de la sensibilité potentiellement plus élevée de la Megachile rotundata à cette substance par rapport à d'autres espèces d'abeilles. De plus, il ressort des pièces du dossier que, sur la base d'études scientifiques faisant état de la présence de métabolites de cette substance dans le liquide cérébrospinal de la grande majorité d'une cohorte d'enfants soignés pour un cancer lymphoïde, la Commission européenne a délivré un nouveau mandat à l'EFSA, le 29 juillet 2022, pour une assistance scientifique et technique sur le fondement de l'article 31 du règlement, et qu'il résulte de l'avis adopté par cette autorité le 15 mai 2024 que l'acétamipride est responsable d'effets moléculaires et cellulaires pouvant conduire à des effets néfastes au niveau de l'organisme et constitue dès lors une préoccupation de neurotoxicité développementale, de sorte que l'EFSA recommande de réduire la dose journalière admissible de 0,025 à 0,005 mg/kg de poids corporel et la limite maximale de résidus pour trente-huit produits agricoles pour lesquels un risque pour le consommateur a été identifié et souligne la nécessité de données supplémentaires pour aboutir à une évaluation appropriée des dangers et risques.

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June 19, 1:46 PM
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Le superpouvoir du papillon Bogong qui arrive à se guider grâce aux étoiles sur 1 000 km

Le superpouvoir du papillon Bogong qui arrive à se guider grâce aux étoiles sur 1 000 km | EntomoNews | Scoop.it
Selon une étude publiée dans la revue «Nature», la capacité de l’insecte australien d’utiliser le ciel comme boussole pour son périple reproductif n’avait jusqu’alors été observée que chez les humains et certains oiseaux.

 

 

[Bogong moth (Agrotis infusa)]

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June 18, 12:35 PM
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De nouvelles perspectives sur le vieillissement, la fertilité et les maladies grâce à la recherche sur la drosophile

De nouvelles perspectives sur le vieillissement, la fertilité et les maladies grâce à la recherche sur la drosophile | EntomoNews | Scoop.it
Celebrating Dros 2025, we highlight new Drosophila research in GENETICS, from aging and neurodegeneration to fertility and disease modeling.

 

New insights into aging, fertility, and disease from Drosophila research

 

By Ruchi Jhonsa on April 3, 2025

 

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NDÉ

Traduction

 

À l'occasion de Dros 2025, nous mettons en lumière les nouvelles recherches sur la drosophile dans GENETICS, du vieillissement et de la neurodégénérescence à la fertilité et à la modélisation des maladies.

 

Pour célébrer la 66e conférence annuelle sur la recherche sur la drosophile, nous mettons en lumière de nouvelles recherches passionnantes sur les mouches publiées dans GENETICS. Ces études explorent divers aspects de la biologie de la drosophile, depuis le vieillissement et les changements d'expression génétique dans le cerveau jusqu'aux nouvelles connaissances sur la fertilité et les troubles du stockage lysosomal.

 

Découvrez comment les gènes spécifiques au lignage influencent la fonction des spermatozoïdes, comment les mutations de Naglu affectent le développement neuronal et comment l'activité du pilote GAL4 évolue dans le temps. Déclin dépendant de l'âge de l'expression du pilote GAL4 dans le cerveau de la drosophile : Implications pour la recherche sur le vieillissement

 

 

Pour comprendre comment divers types de cellules se rassemblent pour former un cerveau fonctionnel, il faut pouvoir cibler spécifiquement ces cellules. Cela se fait souvent à l'aide d'outils génétiques tels que le système GAL4/UAS chez Drosophila melanogaster.

 

De façon surprenante, malgré son utilisation intensive dans les études sur le vieillissement du cerveau, la caractérisation spatio-temporelle détaillée des lignées de pilotes GAL4 chez les mouches adultes n'a pas été réalisée.

 

Ici, nous montrons que 3 drivers neuronaux couramment utilisés (elav[C155]-GAL4, nSyb[R57C10]-GAL4, et ChAT-GAL4) et le driver glial couramment utilisé repo-GAL4 montrent tous des diminutions rapides et prononcées de l'activité au cours des 1,5 premières semaines de la vie adulte, l'activité devenant indétectable dans certaines régions au bout de 30 jours (à 18°C).

 

En plus d'une diminution globale de l'activité GAL4 dans le temps, nous avons trouvé des différences notables dans les schémas spatiaux, principalement peu après l'éclosion.

 

Bien que toutes les lignées aient montré ces changements, la lignée nSyb-GAL4 a présenté les modèles d'expression les plus cohérents et les plus stables au cours du vieillissement.

 

Nos résultats suggèrent que la transcription des gènes des loci clés diminue dans le cerveau âgé, une constatation largement similaire aux travaux antérieurs sur les cerveaux de mammifères.

 

Nos résultats soulèvent également des questions sur les travaux antérieurs concernant l'expression à long terme de modèles de maladies dans le cerveau et soulignent la nécessité de trouver de meilleurs outils génétiques pour les études sur le vieillissement.

 

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June 16, 12:17 PM
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In studying the mating rituals of fruit flies, scientists may have learned something about how brains evolve

In studying the mating rituals of fruit flies, scientists may have learned something about how brains evolve | EntomoNews | Scoop.it
Male fruit flies have several tricks for finding a mate, from sensing pheromones in the dark to relying on visual cues in the light. Now, new research reveals that these tiny suitors are leveraging a flexible network of modular brain circuits to quickly adapt to different mating signals.

 

by Rockefeller University, 09.10.2024

 

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NDÉ

Traduction

 

En étudiant les rituels d'accouplement des drosophiles, les scientifiques ont peut-être appris quelque chose sur la façon dont les cerveaux évoluent.

 

Les drosophiles mâles ont plusieurs astuces pour trouver une partenaire, qu'il s'agisse de détecter des phéromones dans l'obscurité ou de s'appuyer sur des indices visuels à la lumière. L'étude, publiée dans Nature, est la première à décrire comment diverses espèces de drosopohiles connectent de nouvelles entrées sensorielles, telles que les phéromones, à un ensemble de circuits cérébraux de base sans avoir besoin de développer de nouvelles voies neuronales à partir de zéro. Les résultats offrent un cadre plus large pour comprendre comment le câblage du cerveau peut changer pour influencer l'évolution du comportement.

 

 

Extrait

 

Dans le genre Drosophila, les phéromones femelles se sont diversifiées à plusieurs reprises, à la fois dans leur composition chimique et dans la logique apparente de la façon dont elles contrôlent le choix du partenaire (Fig. 1a), offrant l'opportunité d'examiner comment la diversification rapide des systèmes de reconnaissance du partenaire est coordonnée. Chez certaines espèces, les femelles produisent des hydrocarbures cuticulaires uniques dont on pense qu'ils servent de médiateurs pour la reconnaissance du partenaire en déclenchant l'excitation d'un mâle conspécifique.

 

Les femelles de Drosophila melanogaster, par exemple, produisent du 7,11-heptacosadiène (7,11-HD), une phéromone qui diffère des indices chimiques véhiculés par les mâles conspécifiques et les femelles hétérospécifiques qui cohabitent dans le même environnement. Ainsi, la 7,11-HD signale à la fois le sexe et l'identité de l'espèce, ce qui lui permet de servir d'indice excitateur puissant pour promouvoir la parade nuptiale chez les mâles de D. melanogaster. Les phéromones sexuellement instructives telles que la 7,11-HD sont toutefois rares, car les femelles de la plupart des espèces de drosophiles ne portent pas de substances chimiques qui les distinguent de leurs congénères mâles (Fig. 1a).

 

Par exemple, Drosophila yakuba et Drosophila simulans, des espèces proches dont on pense qu'elles ont évolué en étant séparées géographiquement, ont perdu indépendamment les enzymes biosynthétiques nécessaires à la production de phéromones spécifiques aux femelles. Par conséquent, les femelles des deux espèces produisent du 7-tricosène (7-T) (Fig. 1a), le même composé cuticulaire que leurs mâles.

 

Image : Sexually ambiguous pheromones do not preclude courtship in the dark. [capture partielle]

 

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June 14, 1:28 PM
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Comment le maïs alerte les épis voisins de l’attaque d’une chenille ravageuse

Comment le maïs alerte les épis voisins de l’attaque d’une chenille ravageuse | EntomoNews | Scoop.it
CHRONIQUE. « La vie cachée des plantes ». Dévoré par l’insecte, le maïs émet des composés organiques volatils qui préviennent les plants avoisinants non touchés. Leurs racines libèrent alors des composés qui modifient la composition en bactéries du sol, favorisant la protection de la communauté.

 

 

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July 13, 11:39 AM
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Rendements, déclin des insectes… En ville comme en agriculture, les bénéfices des bandes florales

Rendements, déclin des insectes… En ville comme en agriculture, les bénéfices des bandes florales | EntomoNews | Scoop.it
Moindre usage de pesticides, enrayement de la disparition des insectes et compensations financières pour les agriculteurs : la généralisation de bandes florales, en ville comme en zones agricoles, pourrait avoir de multiples bénéfices liés, concluent les scientifiques rennais qui les étudient depuis trois ans.

 

Ouest-France

Virginie ENÉE.

Publié le 13/07/2025 à 15h28

 

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Précédemment

 

Préserver cultures et insectes, sans pesticides : en Bretagne, ces scientifiques l’ont fait, 11.09.2023 https://www.ouest-france.fr/environnement/biodiversite/preserver-cultures-et-insectes-sans-pesticides-en-bretagne-ces-scientifiques-lont-fait-80d0e832-f3ba-11ed-9265-70e26b518ec8

 

Depuis quinze ans, les scientifiques rennais du laboratoire Ecobio expérimentent la régulation des insectes ravageurs de cultures par d’autres insectes, sans user de pesticides et en replantant des bandes fleuries. Une biorégulation bénéfique pour les insectes, dont les populations s’effondrent, et la biodiversité.

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Image : Graphical Abstract

 

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July 8, 12:49 PM
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Pollution lumineuse : des scientifiques ont identifié des solutions pour la réduire et préserver la biodiversité

Pollution lumineuse : des scientifiques ont identifié des solutions pour la réduire et préserver la biodiversité | EntomoNews | Scoop.it
Peut-on concilier le respect de la biodiversité nocturne et l'urbanisation des villes ? C'est ce qu'a voulu mettre en avant une étude croisée de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae), l

 

[établissement d'un lien préformaté [46405] / utilisation du flux d'actualité]

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Léa Tardieu, Chloé Beaudet, Sarah Potin, Julie Chaurand, Léa Mariton, Vincent Delbar & Maia David

 

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via Réduction de l’éclairage urbain : concilier besoins de la biodiversité et des habitants | INRAE, 23.06.2025 https://www.inrae.fr/actualites/reduction-leclairage-urbain-concilier-besoins-biodiversite-habitants

 

Pour la première fois, INRAE, le MNHN, AgroParisTech et La TeleScop ont livré, à l’échelle d’une métropole, une analyse croisée des besoins de réduction lumineuse de 6 groupes d’espèces et de l’acceptabilité des habitants face aux changements d’éclairage public. Réalisée dans la métropole de Montpellier Méditerranée, l’étude a abouti à la production d’une carte croisant les besoins de la biodiversité et des habitants. Cette carte identifie différentes zones où les actions sur l’éclairage public sont mutuellement bénéfiques et celles où des compromis sont nécessaires.

 

Les résultats, publiés dans Nature cities, montrent qu’une politique d’éclairage nocturne adaptée spatialement à l’échelle de la rue voire du lampadaire permet de concilier les besoins de la biodiversité et les attentes des citoyens, notamment en termes de sécurité. Les scientifiques ont développé l’application web SustainLight qui compile les résultats sous forme de carte interactive pour aider les décideurs de la métropole dans leurs politiques locales d’éclairage.

 

Publié le 23 juin 2025

 

[...]

Cartographier les besoins de la biodiversité en lien avec les attentes des habitants

À partir d’images satellites à haute résolution, les scientifiques ont cartographié la pollution lumineuse de la métropole. Ils ont ensuite évalué les besoins de 6 groupes d’espèces (oiseaux, 2 groupes d’insectes, 2 groupes de chauves-souris, amphibiens) sur la connectivité du paysage nocturne à partir d’imagerie satellitaire, de savoirs locaux et des inventaires des naturalistes en lien avec 3 associations (la LPO, l’OPIE et le groupe des chiroptères du Languedoc-Roussillon)

 

Image : Jilin1 CGsatellite/La TeleScop

Bernadette Cassel's insight:

 

"... une politique d’éclairage nocturne adaptée spatialement à l’échelle de la rue voire du lampadaire permet de concilier les besoins de la biodiversité et les attentes des citoyens, notamment en termes de sécurité. Les scientifiques ont développé l’application web SustainLight qui compile les résultats sous forme de carte interactive pour aider les décideurs de la métropole dans leurs politiques locales d’éclairage."

COMMUNIQUÉ DE PRESSE INRAE, 23.06.2025

 

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July 6, 2:01 PM
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Alsace. Le scarabée japonais, menace pour la végétation, signalé en Alsace centrale et à Mulhouse

Alsace. Le scarabée japonais, menace pour la végétation, signalé en Alsace centrale et à Mulhouse | EntomoNews | Scoop.it

"C'est une première en France : le scarabée japonais vient d’être détecté dans des pièges à la gare de Mulhouse et sur l’aire d’autoroute du Haut-Koenigsbourg, à Orschwiller. Coléoptère invasif, déjà aperçu à Bâle en 2021, il est très redouté pour les dégâts qu’il commet sur la végétation."


Jean-François Ott - Hier à 17:30 | mis à jour aujourd'hui à 09:23

 

Image : Le scarabée japonais, ou Popillia japonica, peut être aisément confondu avec d’autres coléoptères présents chez nous et qui, eux, ne sont pas envahissants. De gauche à droite, hoplia Praticola (aspect plus mat ; forêts rhénanes, peu abondant), Phyllopertha horticola (brillant, silhouette parallèle ; commun), Popillia japonica (brillant, plus trapu et arrondi ; pilosité blanche sur les côtés de l’abdomen beaucoup plus contrastée que chez les autres espèces), Anomala dubia (brillant, mais plus grand et peu probable), Anisoplia villosa (moins brillant et avant de la tête en forme de groin ; secteurs rhénans chauds).  Photo Henri Callot

 

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NDÉ

Précédemment

 

 

Le scarabée japonais (Popillia japonica) s'attaque à 300 espèces de plantes alimentaires, forestières ou encore ornementales parmi lesquelles la vigne, les arbres fruitiers et les gazons. Du fait de sa nuisibilité importante pour les plantes hôtes et des impacts économiques potentiels, le scarabée japonais est classé comme organisme de quarantaine prioritaire au sein de l’Union européenne. Présent aux frontières de la France, il pourrait arriver prochainement sur le territoire.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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July 4, 11:39 AM
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Réchauffement climatique : la vanille menacée par la perte d’habitat des insectes pollinisateurs

Réchauffement climatique : la vanille menacée par la perte d’habitat des insectes pollinisateurs | EntomoNews | Scoop.it
Les habitats de la forme sauvage de l’espèce et des insectes qui la pollinisent devraient moins se chevaucher à l’avenir, à cause du changement climatique, révèle une étude scientifique. Ce qui menacerait la survie de ces plantes.
 
par Annabel Martinez-Canavy
publié le 3 juillet 2025 à 6h00
 
 
Image : Une fleur de vanille de Tahiti dans la province d'East Sepik, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. (Marc Dozier/Hemis.AFP)
 

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NDÉ

Traduction (extrait)

 

Les modèles de pollinisateurs ont prédit une diminution des habitats adaptés, avec des baisses plus importantes attendues pour les petites abeilles Euglossa que pour les grandes abeilles Eulaema. Les insectes pollinisateurs sont confrontés à un déclin mondial en raison du changement climatique et de l'évolution de l'utilisation des sols, avec une émergence plus précoce des espèces, un décalage phénologique avec les ressources florales ou une modification de la répartition des aires de répartition (Whipple et Bowser, 2023).

 

La plupart des études SDM [MaxEnt species Distribution Models] sur les abeilles – généralement considérées comme le groupe de pollinisateurs de plantes le plus important (Ollerton, 2021) – se sont concentrées sur les genres d'abeilles très répandus Bombus et Apis, et ont prévu une diminution de leur aire de répartition, à l'exception des espèces communes ayant des niches écologiques plus larges et de meilleures capacités de dispersion (par exemple, Casey et al., 2015 ; Kerr et al., 2015 ; Rasmont et al., 2015 ; Jacobson et al., 2018).

 

Les études sur d'autres genres d'abeilles sont rares et ont donné des résultats variables. Dans le domaine néotropical, par exemple, les recherches sur les abeilles à orchidées [ou abeilles euglossines] ont principalement été menées au Brésil, où plusieurs espèces devraient voir leur aire de répartition se réduire en raison du changement climatique (par exemple, Giannini et al., 2012, 2013, 2020 ; Faleiro et al., 2018), tandis que l'habitat approprié d'autres espèces devrait s'étendre (par exemple, Silva et al., 2015 ; Nemésio et al., 2016 ; Teixeira et al., 2018).

 

Dans l'ensemble, cependant, on s'attend à une diminution de l'abondance, de la distribution et de la diversité de la plupart des abeilles à orchidées (Faleiro et al., 2018), et ces changements sont susceptibles de perturber les interactions entre les plantes et les pollinisateurs, comme celles entre les espèces de vanille et leurs pollinisatrices Euglossini [abeilles à orchidées ou abeilles euglossines] connues.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

Figure 1. Predicted changes in suitable habitat by 2050 under the “middle of the road” (SSP2-4.5) and “regional rivalry” (SSP3-7.0) scenarios for the 11 modeled Vanilla species and seven pollinator species. Calculations were made considering the area encompassed by the convex hulls around the presence points of the modeled species (see 2.1.3).

 

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July 3, 12:15 PM
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Favoriser la nidification de la Bondrée apivore dans les plantations ibériques d'eucalyptus pour lutter contre le Frelon asiatique

Favoriser la nidification de la Bondrée apivore dans les plantations ibériques d'eucalyptus pour lutter contre le Frelon asiatique | EntomoNews | Scoop.it

"Une étude menée dans le nord-ouest de l'Espagne a montré que la densité des aires de Bondrées apivore avait augmenté dans les plantations d'eucalyptus depuis l'arrivée du Frelon asiatique en 2014."

 
12/06/2025
 
"... Dans un article publié en 2025 dans la revue Pest Management Science, des biologistes ont examiné les préférences de la Bondrée apivore en matière d’habitat de reproduction et ils ont proposé des mesures pour favoriser sa présence dans les plantations d’Eucalyptus communs (Eucalyptus globulus) dans la péninsule ibérique."

(...)

 

 

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NDÉ

Traduction (extrait)

 

Les plantations d'eucalyptus peuvent offrir des habitats de reproduction adéquats pour les bondrées apivores si elles sont gérées de manière appropriée. Cette découverte est cruciale pour orienter les décisions de gestion forestière visant à améliorer les habitats de reproduction de haute qualité pour les bondrées apivores et à encourager leurs services de régulation contre les frelons à pattes jaunes

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June 30, 7:22 AM
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Le lent réveil des économistes devant l’urgence écologique

Le lent réveil des économistes devant l’urgence écologique | EntomoNews | Scoop.it
Pendant longtemps, la science économique a ignoré la crise du climat et de la biodiversité, malgré les alertes répétées des scientifiques. Si un changement s’amorce, notamment sous la pression des étudiants, les résistances restent puissantes.

 

Par Pascal Riché

Publié hier à 06h00, modifié hier à 16h24

 

 

 

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June 28, 6:01 AM
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La mouche imite souvent les autres femelles pour trouver un partenaire de qualité. Et nul besoin de passer son temps à les épier : il lui suffit de détecter les phéromones laissées derrière elles.

La mouche imite souvent les autres femelles pour trouver un partenaire de qualité. Et nul besoin de passer son temps à les épier : il lui suffit de détecter les phéromones laissées derrière elles. | EntomoNews | Scoop.it
Abstract Mate choice is a critical decision, especially for females, that requires time and energy to assess potential partners’ genetic quality. Consequently, in many species, females have evolved the ability to utilize social information by copying the mate choices of others, usually based on visual cues. However, many species, especially invertebrates, primarily rely on chemical not visual cues. Using chemical rather than visual cues provides several advantages, such as not requiring active observation of copulations. Despite that, empirical evidence for the existence of chemical mate choice copying is scarce. Using Drosophila melanogaster, we provide the first demonstration of chemical mate choice copying. Females exposed to a recently mated female select the same male genotype that the demonstrator female mated with at a higher frequency than expected by chance. Chemical mate choice copying requires sensing both male and female cues, which might indicate that other females have chosen that male genotype. Our work suggests that females, in the presence of mated females, increase choosiness at the virgin stage, elevating sexual selection on male traits. This study provides novel evidence that exploiting social information is more prevalent in flies than previously assumed.

 

Chemical Mate Choice Copying in Drosophila melanogaster

 

The American Naturalist

Published online June 26, 2025

 

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NDÉ

Traduction

 

Le choix du partenaire est une décision cruciale, en particulier pour les femelles, qui nécessite du temps et de l'énergie pour évaluer la qualité génétique des partenaires potentiels. Par conséquent, chez de nombreuses espèces, les femelles ont acquis la capacité d'utiliser les informations sociales en copiant les choix des autres, généralement sur la base d'indices visuels.

 

Cependant, de nombreuses espèces, en particulier les invertébrés, s'appuient principalement sur des indices chimiques et non visuels. L'utilisation d'indices chimiques plutôt que visuels présente plusieurs avantages, notamment celui de ne pas nécessiter d'observation active des copulations. Malgré cela, les preuves empiriques de l'existence de la copie chimique du choix du partenaire sont rares.

 

En utilisant Drosophila melanogaster, nous fournissons la première démonstration de la copie chimique du choix du partenaire. Les femelles exposées à une femelle récemment accouplée choisissent le même génotype de mâle que celui avec lequel la femelle démonstratrice s'est accouplée à une fréquence plus élevée que celle attendue par hasard. La copie chimique du choix de l'accouplement nécessite la détection d'indices mâles et femelles, qui pourraient indiquer que d'autres femelles ont choisi ce génotype mâle.

 

Notre travail suggère que les femelles, en présence de femelles accouplées, augmentent le choix au stade vierge, augmentant ainsi la sélection sexuelle sur les traits masculins. Cette étude apporte de nouvelles preuves que l'exploitation de l'information sociale est plus répandue chez les mouches qu'on ne le pensait auparavant.

 

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via Bloo: "🪰 Big news! 🪰 My first paper is officially published in The American Naturalist! We found that female Drosophila melanogaster can copy mate choices using only chemical cues - no need to witness mating, just sniff out the pheromones left behind~ doi.org/10.1086/736329 #Drosophila #BehavioralEcology" — Bluesky
https://bsky.app/profile/bloomitchell.bsky.social/post/3lslvt4dezc2v

 

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June 26, 12:53 PM
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L’effet “beurk” aura-t-il raison des insectes comme substituts à la viande ?

L’effet “beurk” aura-t-il raison des insectes comme substituts à la viande ? | EntomoNews | Scoop.it
Le dégoût généralisé du public pourrait empêcher l’émergence d’une alimentation protéinée à base de grillons, sauterelles, fourmis et autres vers de farine

 

Courrier international
Publié le 25 juin 2025 à 16h02, mis à jour le 25 juin 2025 à 16h16

 

"Selon une étude scientifique, une large majorité de personnes sont d’accord pour essayer des substituts à la viande, mais seulement 20 % sont prêtes à manger des insectes."

(...)

 

La viande fait mal au climat

D’ici à 2030, la consommation de viande pourrait être responsable de 37 % des émissions de gaz à effet de serre dans l’hypothèse d’une limitation du relèvement des températures sous les 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels… et de 49 % dans le scénario à 1,5 °C, rappellent les auteurs d’une étude du journal en libre accès npj Sustainable Agriculture publiée dans Nature.

 
 

Image : Overview of factors required to switch from conventional meat to insect-based meat substitutes.

 
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June 22, 6:34 AM
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Cruciaux pour la santé des sols, les mille-pattes chilopodes menacés d'extinction en France

Cruciaux pour la santé des sols, les mille-pattes chilopodes menacés d'extinction en France | EntomoNews | Scoop.it

Ils maintiennent en bonne santé les sols de nos plages et de nos forêts mais subissent à leur tour la pression de l'humanité et du réchauffement climatique: une espèce sur cinq des chilopodes est menacée de disparition en France.

Paris (AFP)

Publié le : 17/06/2025 - 12:33

 

"Méconnus, ces prédateurs invertébrés de quelques centimètres, qui forment l'essentiel de la famille des mille-pattes avec leurs cousins diplopodes, constituent "d'excellents bioindicateurs de la qualité des habitats naturels", souligne l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

 

Mais ce collectif d'institutions scientifiques, connu pour sa liste rouge des espèces menacées, publie mardi un "bilan préoccupant", au terme d'une évaluation inédite: trente-et-une des 146 espèces de chilopodes recensées en France sont "en danger" ou "en danger critique" d'extinction.

 

Le constat vaut aussi pour un autre animal, décrit comme un excellent témoin de la pollution de l'environnement: les "perles", des insectes aquatiques au stade larvaire et ailés au stade adulte, surnommés aussi "mouches de pierre". Un tiers des espèces en France sont menacées de disparition, selon l'UICN.

 

Aucune de ces espèces ne bénéficient de "mesures de protection ou d'actions de conservation ciblées", déplore le collectif, qui a fait établir ce bilan par l'Office pour les insectes et leur environnement (Opie) et le groupe Myria-France, qui regroupe des experts des mille-pattes.

 

Chilopodes et perles sont tous des "témoins du réchauffement climatique", qui assèchent notamment leurs sols et leurs cours d'eau, résume l'UICN.

 

Pour les mille-pattes, le danger est redoublé, selon les cas, par les coupes rases de la sylviculture intensive, la surfréquentation touristique ou le nettoyage mécanique des plages.

 

Vivant dans le sol ou sous les pierres et les bois morts, ils "jouent un rôle important dans la régulation de la microfaune et la régénération des sols", rappelle l'UICN.

 

En leur absence, "les ravageurs du bois, dont les larves peuvent être leurs proies, vont avoir tendance à proliférer", illustre Etienne Iorio, expert co-auteur du rapport.

 

Surfréquentation touristique

Dans la réserve du lac de Rémoray (Doubs), raconte le scientifique, "il y a une hétraie-sapinière ancienne et très bien conservée, où on trouve deux espèces en danger d'extinction, dont l'Eupolybothre tridenté, une espèce assez grande qui peut avoisiner les 3 cm".

 

Le réchauffement climatique pourrait faire disparaître le hêtre de la plupart des régions françaises. Et "les chilopodes ne peuvent pas parcourir de grandes distances pour coloniser d'autres habitats favorables", souligne le spécialiste.

 

L'enjeu est aussi de taille car "quasiment une espèce sur deux est endémique ou subendémique", c'est-à-dire présente seulement en France ou aussi dans un pays voisin. "Si elles disparaissent ici, elles disparaissent du monde entier", avertit Etienne Iorio.

 

Parmi les menaces, "la sylviculture intensive incluant notamment la plantation d'arbres résineux aux dépens des feuillus (...) affecte plusieurs espèces", indique l'UICN.

 

Le bilan pointe encore "la surfréquentation touristique ou aussi l'urbanisation rampante". Ces pressions sont ainsi responsables, avec les incendies, de la mise en danger de la "Lithobie aux petites pattes", un chilopode de moins d'un centimètre qui survit dans les maquis d'arbousiers du relief littoral du massif des Maures, dans le Var et les Alpes-Maritimes.

 

Sur les plages, les banquettes salées formées par les posidonies, ces herbiers marins qui s'échouent sur le rivage, sont un autre trésor de microfaune dont trois espèces de chilopodes sont le prédateur en chef. Mais l'un deux, le "Géophile des algues méditerranéennes", a perdu 90% de son aire de répartition, à cause de l'artificialisation du sol et du nettoyage mécanique de la laisse de mer.

 

A l'inverse d'invertébrés populaires comme les papillons, les abeilles ou les libellules,"on a tendance à oublier les chilopodes", regrette Etienne Iorio, "alors qu'il est de plus en plus reconnu que le sol est une clé de voûte pour la bonne santé des habitats"."

 

Image : Photo diffusée par Etienne Iorio, le 20 mai 2025, d'un Lithobius à petites pattes ou mille-pattes (Lithobius micropodus), classé "en voie de disparition", à Ramatuelle en 2023, dans le Var © Etienne IORIO / Etienne Iorio/AFP

 

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NDÉ

Communiqué de presse – 17 juin 2025

 

→ La Liste rouge des espèces menacées révèle la situation préoccupante des mille-pattes et des perles de France métropolitaine https://uicn.fr/wp-content/uploads/2025/06/communique-presse-liste-rouge-mille-pattes-et-perles.pdf

 

 

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June 18, 12:54 PM
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Des paléontologues ont trouvé des écailles d'ailes de papillon datant du Trias dans une bouse fossilisée, la plus ancienne trace connue d'écailles d'hexapodes !

Des paléontologues ont trouvé des écailles d'ailes de papillon datant du Trias dans une bouse fossilisée, la plus ancienne trace connue d'écailles d'hexapodes ! | EntomoNews | Scoop.it
Tiny wing scales suggest the proboscis evolved 100 million years before flowers

 

Ancient poop yields world’s oldest butterfly fossils | Science | AAAS

2 Jun 20252:40 PM ETByMaría de los Ángeles Orfila

 

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NDÉ

Traduction

 

Les fossiles de papillons les plus anciens du monde proviennent d'une ancienne crotte De minuscules écailles d'ailes suggèrent que la trompe a évolué 100 millions d'années avant les fleurs

 

 

Après l'extinction massive de la fin du Permien, le Trias a été témoin d'une super-radiation des insectes modernes (c'est-à-dire les hyménoptères, les diptères et les lépidoptères)

 

Nous rapportons la plus ancienne trace connue d'écailles d'hexapodes, récupérées sur un coprolithe de dicynodonte méga-herbivore

 

Le coprolithe provient d'une latrine communautaire dans les dépôts du Carnien inférieur (∼236 Ma) de la formation de Chañares, dans le nord-ouest de l'Argentine

 

La combinaison unique de caractéristiques (par exemple, écailles creuses ornementées avec lumière interne) suggère des affinités avec les lépidoptères,

 

Les écailles de Chañares contribuent au décalage temporel entre les preuves phylogénomiques et fossiles des lépidoptères.

 

Image : Graphical abstract

 

Des paléontologues ont trouvé des écailles d'ailes de papillon datant du Trias dans une bouse fossilisée.

M. de los Ángeles Orfila/Science

 

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via Strange Stuff And Funky Things | Facebook, 12.06.2025
https://www.facebook.com/StrangeStuffAndFunkyThings/posts/pfbid0231nB94PXBRUTf6ab1HAcL7f4VbGeWJXYjtjVjxXeiL5qf8h2DKc89EzW6zVnKRLrl

 

Préservées dans une bouse fossilisée vieille de 236 millions d'années, ces écailles d'ailes microscopiques sont suffisamment distinctives pour que les paléontologues les utilisent pour nommer une espèce de papillon disparue.

 

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June 17, 12:48 PM
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Les populations américaines de demoiselles traditionnellement classées dans Calopteryx formeraient en réalité un genre distinct

Les populations américaines de demoiselles traditionnellement classées dans Calopteryx formeraient en réalité un genre distinct | EntomoNews | Scoop.it
Calopteryx splendens and relatives: taxonomy, biogeography, and phylogeny (Odonata: Calopterygidae)

 

Henri J. Dumont et al.

Odonatologica, 01.06.2025

 

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NDÉ

Traduction

 

Nous considérons les espèces, les sous-espèces et les genres comme des étapes mesurables d'un processus évolutif qui nécessite du temps. De nombreuses espèces semblent avoir besoin d'environ un million d'années pour devenir suffisamment différentes pour être considérées comme distinctes.

 

Nous testons cette hypothèse sur le genre de demoiselles Calopteryx Leach à Brewster, 1815, et en particulier sur le groupe Calopteryx splendens, en essayant de concilier la morphologie avec la biogéographie, y compris les glaciations, et la phylogénie moléculaire. Nous constatons que le groupe C. splendens se compose de quatre espèces, comme le confirment la distribution, la morphologie (taille des taches alaires), le COI et les ITS 1 et 2 (fragments d'ADN), à savoir C. exul Selys, 1853, C. samarcandica Bartenev, 1912, C. splendens (Harris, 1780) et C. xanthostoma (Charpentier, 1825). Seule la première répond à l'exigence d'un million d'années d'isolement, mais les quatre semblent résister à l'introgression.

 

Malgré d'énormes variations entre les populations, seules deux des quelque 25 sous-espèces nommées de C. splendens sont considérées comme valides : Calopteryx s. orientalis Selys, 1887, et C. s. syriaca Rambur, 1842. Elles ont commencé à développer des phénotypes distinctifs pendant la déglaciation du Würm III, il y a environ 20 000 ans, et n'ont pas encore atteint le statut d'espèce.

 

Les décisions taxonomiques prises dans cette étude incluent le placement de 17 sous-espèces nommées en synonymie avec C. splendens splendens. Le dernier maximum glaciaire a sans aucun doute entraîné une réduction dramatique des populations de libellules, qui n'ont survécu que dans des refuges. Le bassin méditerranéen était l'un d'entre eux, et l'Asie centrale un autre, plus complexe.

 

[...]

 

On pense que le dernier ancêtre commun des Calopteryx américains et eurasiatiques a vécu au Miocène et a migré entre les continents via la Béringie. Il faut lui donner un nom de genre.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

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via Opie-odonates - 𝐑𝐄𝐕𝐈𝐒𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐔 𝐆𝐑𝐎𝐔𝐏𝐄 𝐶𝑎𝑙𝑜𝑝𝑡𝑒𝑟𝑦𝑥 𝑠𝑝𝑙𝑒𝑛𝑑𝑒𝑛𝑠 ! Dumont... | Facebook, 14.06.2025 https://www.facebook.com/Opie.odonates/posts/pfbid03aepqHTr3zDfFG7jAoNVie4vq7Yt21753BMYU1EMhQ5yYC6dvW3U35oZ6qVVwfdel

 

"... Les analyses ADN (COI et ITS1/2) montrent que de nombreuses « sous-espèces » ne sont plus justifiées génétiquement. La morphologie des ailes, en particulier la taille des plages pigmentées, reste un critère central mais non suffisant.

𝐶. 𝑒𝑥𝑢𝑙 est la seule espèce du groupe ayant divergé depuis plus d’un million d’années, suggérant une spéciation ancienne.
Les populations américaines traditionnellement classées dans 𝐶𝑎𝑙𝑜𝑝𝑡𝑒𝑟𝑦𝑥 forment en réalité un genre distinct."
(...)
 
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Scooped by Bernadette Cassel
June 15, 6:42 AM
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Chikungunya à La Réunion : 3 décès supplémentaires confirmés et une épidémie toujours de faible intensité

Chikungunya à La Réunion : 3 décès supplémentaires confirmés et une épidémie toujours de faible intensité | EntomoNews | Scoop.it
Le nombre de nouveaux cas de chikungunya a baissé de moitié entre la dernière semaine du mois de mai 2025 et la suivante. Toutes les communes de La Réunion restent cependant concernées par cette épidémie de faible intensité, et 3 nouveaux décès ont été confirmés.
 
Stéphane Enilorac Publié le 11 juin 2025 à 16h13
 

Santé Publique France annonce, ce mercredi 11 juin 2025, trois nouveaux décès « indirectement » liés au chikungunya à La Réunion. Il s’agit de personnes âgées de 41 à 95 ans qui étaient déjà porteuses de maladies à risque.

 

Cela porte à 23 le nombre de Réunionnais qui ont succombé après avoir contracté la maladie depuis le début de l’épidémie en aout 2024. 27 autres décès sont en cours d’investigation afin de savoir si là aussi un lien avec le virus transmis par les moustiques est établi.

Près de 54 000 cas depuis le 1er janvier

Le nombre de nouveaux cas de chikungunya continue en revanche de baisser dans le département. 345 recensés du 2 au 8 juin 2025, contre 728 la semaine précédente. Soit 53 749 cas depuis le début de l’année."

(...)

 

 

Image : Courbe des cas biologiquement confirmés de chikungunya par semaine de début des signes, La Réunion, S01/2025 à S22/2025 (n= 53 749)

 

via La Réunion est en épidémie de chikungunya de faible intensité | MesVaccins, le 12/06/2025 (mis à jour le 14/06/2025) https://www.mesvaccins.net/web/news/23189-la-reunion-est-en-epidemie-de-chikungunya-de-faible-intensite

 

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June 13, 1:48 PM
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Comment les circuits cérébraux évoluent-ils ?

Comment les circuits cérébraux évoluent-ils ? | EntomoNews | Scoop.it
Cross-species comparative connectomics reveals the evolution of an olfactory circuit | bioRxiv

 

bioRxiv - the preprint server for biology, operated by Cold Spring Harbor Laboratory, a research and educational institution

 

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NDÉ

Traduction

 

La diversité comportementale des animaux découle en fin de compte de la variation des circuits neuronaux, mais la manière dont les circuits neuronaux centraux évoluent reste mal comprise.

 

Les études sur l'évolution des circuits neuronaux se concentrent souvent sur quelques éléments d'un réseau. Cependant, aborder des questions fondamentales en neurosciences évolutives, telles que la question de savoir si certains éléments sont plus évolutifs que d'autres, nécessite une approche plus globale et impartiale.

 

Ici, nous avons utilisé la connectomique comparative au niveau des synapses pour examiner l'évolution d'un circuit olfactif entier. Nous avons comparé le connectome complet du lobe antennaire des larves de deux espèces de drosophiles étroitement apparentées, Drosophila melanogaster et D. erecta, qui diffèrent par leurs niches écologiques et leurs comportements olfactifs.

 

Nous avons constaté que les changements évolutifs sont inégalement répartis dans le réseau. Certaines caractéristiques, notamment les types de neurones, le nombre de neurones et la connectivité entre interneurones, sont très conservées. Ces éléments conservés délimitent un circuit de base probablement nécessaire au traitement olfactif fondamental. Superposés à cet échafaudage, nous trouvons des changements de câblage qui reflètent les écologies de chaque espèce, y compris un changement systématique de l'équilibre entre excitation et inhibition dans les voies d'alimentation.

 

Nous montrons en outre que certains neurones ont changé plus que d'autres et que, même au sein des neurones individuels, certains éléments synaptiques restent conservés tandis que d'autres présentent des changements majeurs spécifiques à l'espèce, ce qui suggère des points chauds évolutifs au sein du circuit.

 

Nos résultats révèlent des éléments contraignants et adaptables au sein des réseaux olfactifs et établissent un cadre pour l'identification de principes généraux dans l'évolution des circuits neuronaux qui sous-tendent le comportement.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

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via Lucia Prieto Godino — Bluesky, 12.06.2025 

 

"How do brain circuits evolve? We started looking for some answers by using synapse-resolution cross-species comparative connectomics on an entire olfactory circuit 👇 bit.ly/44aVm9E"

 

https://bsky.app/profile/neuroluci.bsky.social/post/3lrfrmujevc2p

 

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