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Scooped by Bernadette Cassel
October 9, 2024 1:59 PM
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Paludisme : les scientifiques étudient comment utiliser les bactéries intestinales pour éradiquer la maladie

Paludisme : les scientifiques étudient comment utiliser les bactéries intestinales pour éradiquer la maladie | EntomoNews | Scoop.it

"On peut considérer qu'un moustique transmetteur du paludisme est un moustique malade. C'est là que les bactéries peuvent jouer un rôle utile."

 

Publié: 8 octobre 2024, 14:52 CEST

Chia-Yu Chen et Shüné Oliver

 

[...]

Le pouvoir des bactéries

Les bactéries sont de minuscules organismes unicellulaires. Comme chez l'homme, l'intestin des moustiques contient de « bonnes » bactéries qui influencent leur survie et leur bien-être général. Ces bactéries sont également connues sous le nom de microbiote. Le microbiote intestinal d'un moustique est nécessaire pour que l'insecte puisse devenir adulte et digérer la nourriture. Ces bactéries peuvent également aider le moustique à survivre aux expositions aux insecticides en les décomposant en composés plus petits et moins toxiques.

 

Mieux, les bactéries intestinales des moustiques font partie intégrante de leur système immunitaire, car elles peuvent aider les insectes à lutter contre les infections, notamment le paludisme. Le parasite responsable du paludisme infecte le moustique lorsqu'une femelle adulte se nourrit de sanguin infecté provenant d'un humain. Les parasites du paludisme sont probablement nuisibles pour le moustique qui tente alors de combattre l'infection. La plupart des moustiques réussissent relativement à combattre l'infection.

 

Cependant, certaines espèces de moustiques ne peuvent pas combattre l'infection parasitaire. Ces moustiques deviennent malades au fur et à mesure que l'infection circule dans leur corps, puis transmettent le parasite à l'homme lorsqu'ils le piquent.

 

D'une certaine manière, un moustique transmettant le paludisme est donc un moustique malade. C'est là que les bactéries peuvent être utiles. Si le moustique possède le bon ensemble de bactéries intestinales, il sera en mesure de combattre le parasite du paludisme. Il ne sera donc pas infecté par le parasite du paludisme et ne pourra plus le transmettre à l'homme. Les scientifiques peuvent aider les moustiques à stopper les infections paludéennes en leur fournissant les bonnes bactéries. Il s'agit d'un type de biocontrôle appelé paratransgénèse.

 

Dans notre laboratoire, nous cherchons à trouver la bonne bactérie qui pourrait être utilisée pour arrêter la propagation du paludisme. Nous avons découvert que les différents types de moustiques ont des ensembles de bactéries différents. Nous avons également constaté qu'il existe plusieurs bactéries antiparasitaires chez les moustiques qui ne propagent pas beaucoup le paludisme. Comme ces bactéries peuvent renforcer le système immunitaire du moustique, elles pourraient contribuer à empêcher les moustiques de transmettre le parasite du paludisme.

 

Si nous comprenons exactement quelles bactéries sont impliquées, elles peuvent être utilisées comme un instrument de biocontrôle. Ces candidats pourraient être administrés à un moustique transmettant le paludisme soit lorsqu'ils se nourrissent de sang contenant les bactéries, soit par modification génétique.

 

La paratransgénèse a été réalisée avec succès pour la première fois dans les punaises triatomes il y a plus de 30 ans aux États-Unis pour contrôler la maladie de Chagas (trypanosomiase américaine). Ces travaux ont donné lieu à de nombreuses autres stratégies de paratransgénèse pour lutter contre d'autres insectes suceurs de sang, et pas seulement les moustiques.

 

Toutefois, il faudra encore du temps avant que la paratransgénèse ne soit appliquée aux moustiques. Comme pour la plupart des insectes, cette recherche en est encore à la phase de test en laboratoire. Ce type de biocontrôle pourrait ne pas être utilisé en Afrique du Sud dans les dix ou vingt prochaines années. Les progrès relativement lents s'expliquent par la nécessité de garantir la sécurité et de respecter les nombreuses réglementations strictes qui accompagnent ces technologies. Mais grâce à nos travaux, nous contribuons à ce que les programmes de contrôle des moustiques par paratransgénèse deviennent un jour une réalité en Afrique du Sud."

 

------

NDÉ

L'étude

 

  • Characterization of the Tissue and Strain-Specific Microbiota of Anopheles funestus Giles (Diptera: Culicidae) Tropical Medicine and Infectious Disease, 13.04.2024
    https://www.mdpi.com/2414-6366/9/4/84

 

Keywords:
mosquito; vector control; microbiota; midgut; ovaries; salivary glands; paratransgenesis; 16S rRNA
 
Image : This is the first time knock-down resistance has been detected in An. funestus. (Image credit: James Gathany)
 
 
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April 14, 2022 12:58 PM
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Journée mondiale de la maladie de Chagas 14 avril 2022

Journée mondiale de la maladie de Chagas 14 avril 2022 | EntomoNews | Scoop.it
Trouver et signaler chaque cas pour vaincre la maladie de Chagas

 

Campagnes mondiales de santé publique de l'OMS / Journée mondiale de la maladie de Chagas 2022

14 avril 2022

 

6 à 7 millions de personnes infectées dans le monde 

 Environ 10 000 décès liés à la maladie chaque année

30 000 à 40 000 nouveaux cas chaque année

 

La maladie de Chagas, connue également sous le nom de trypanosomiase américaine, est une maladie potentiellement mortelle provoquée par le protozoaire Trypanosoma cruzi.

 

 

"... Il n’existe pas de vaccin permettant de prévenir la maladie de Chagas. T. cruzi peut infecter de nombreuses espèces de triatome, dont la grande majorité vit dans les Amériques. La lutte antivectorielle est la méthode la plus efficace pour prévenir la maladie de Chagas en Amérique latine. (...)

 

En fonction de la zone géographique, l’OMS recommande les stratégies de prévention et de lutte suivantes :

 

- la pulvérisation d’insecticides à effet rémanent dans les habitations et leurs environs ;

 

- l’amélioration des logements et le maintien de la propreté, afin de prévenir les infestations par les vecteurs ;

 

- des mesures de prévention individuelle, comme l’utilisation de moustiquaires de lit et l’application de bonnes pratiques d’hygiène lors de la préparation, du transport, du stockage et de la consommation d’aliments ;

 

- (...)

  

 

 

"Le vecteur de la maladie de Chagas est un insecte de l'ordre des hémiptères de la famille des Reduviidae et de la sous-famille des Triatominae (qui se nourrissent de sang à tous les stades de leur développement) et principalement des genres Triatoma, Panstrongylus et Rhodnius, mais aussi de 12 autres genres.

 

Dans la Région des Amériques, la maladie de Chagas est transmise par plusieurs espèces de punaises triatomes qui vivent généralement dans les fissures d'habitations mal construites dans les zones rurales et les bidonvilles de banlieue d'Amérique latine.

La nuit pour se nourrir de sang humain, généralement lorsque les gens dorment. D'autres espèces de punaises triatomes infectées peuvent être trouvées dans les zones entourant les maisons et dans les environnements sauvages. Un échange d'infection est donc possible dans un tel environnement."

Distribution des vecteurs

"La répartition des vecteurs et réservoirs sauvages de T. cruzi dans les Amériques s'étend des États-Unis d'Amérique à l'Argentine et au Chili (latitudes 46 ° N à 46 ° S). Des punaises triatomiques ont également été trouvées en dehors de la Région des Amériques, mais jusqu'à présent aucun d'entre eux n'a été trouvé infecté.

Plus de 150 espèces de punaises triatomes et plus de 100 espèces de mammifères, principalement des espèces sauvages, maintiennent l'infection à T. cruzi.

 

Avec un réservoir aussi large, la maladie de Chagas n'est pas éradicable.

 

Le vecteur a été décrit pour la première fois en 1773 par le scientifique suédois Charles De Geer, à travers l'observation d'un insecte capturé dans les anciennes soi-disant «Indes» (supposées désigner les Indes orientales, probablement l'Indonésie).

 

Des espèces de punaises triatomes capables de transmettre T. cruzi ont été identifiées depuis le XVIIIe siècle le long des routes maritimes vers certaines parties de l'Afrique, du Moyen-Orient, de l'Asie du Sud-Est et du Pacifique occidental.

 

La mobilité mondiale de la population a augmenté la possibilité d'établir la transmission du vecteur dans des zones où la maladie de Chagas était auparavant non endémique, en particulier en Asie, où le vecteur est naturellement abondant, et même infeste les maisons en grand nombre."

 

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April 15, 2021 12:11 PM
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Où trouve-t-on la maladie de Chagas ?

Où trouve-t-on la maladie de Chagas ? | EntomoNews | Scoop.it

La maladie tropicale de #Chagas est transmise par le parasite Triatoma aussi appelé « punaise qui embrasse ».

Elle est guérissable si elle est traitée peu de temps après l’infection.

En savoir plus via @WHO. https://t.co/1iocl13PlU #WorldChagasDay pic.twitter.com/TZvG2rLVrc

— Nations Unies (ONU) (@ONU_fr) April 14, 2021
 - Aujourd'hui
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June 30, 2020 1:49 PM
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La taxonomie, cette discipline essentielle à la compréhension des pathogènes (2/2)

La taxonomie, cette discipline essentielle à la compréhension des pathogènes (2/2) | EntomoNews | Scoop.it
Nous ne connaissons pas bien les écosystèmes et voulons les réguler à notre profit… sans même savoir ce qui les compose et comment ils fonctionnent.

 

Par Romain Garrouste, 29.06.2020

 

Les petites bêtes à l’ombre des grosses

"Mais lorsque les organismes décrits ne sont pas « extraordinaires », ce qui est très fréquent, publier des découvertes taxonomiques dans des revues de renom se révèle ardu. Celles-ci ne s’ouvrent qu’aux taxons remarquables : un nouvel oiseau ou un mammifère dans une île perdue fera certainement un bel article au sein d’une revue renommée. À l’inverse, un nouvel insecte, même sous nos pieds, ne fera l’objet que d’une petite description dans une revue d’amateurs ou de société savante, sauf s’il possède une caractéristique unique.

 

Leur intérêt biologique intrinsèque est pourtant le même : c’est pour cela qu’on l’on parle de « biais taxonomique ». Dans le cas des bactéries, ce biais semble s’exerce par rapport à la pathogénicité, c’est-à-dire à la capacité à provoquer une maladie : la découverte d’une bactérie non pathogène ou remarquable ne sera pas publiée dans une grande revue.

 

Il est pourtant essentiel de publier dès que possible une découverte, quelle qu’elle soit. Établir un taxon, trouver ses relations de parenté (ce qu’on appelle la « position phylogénétique »), le placer dans l’arbre du vivant, constitue l’acte fondateur pour l’étudier et appréhender sa place dans son écosystème (comme, par exemple, celle d’une bactérie dans notre système digestif).

 

Lorsqu’un organisme inconnu est découvert, connaître sa position phylogénétique permet de déduire une grande partie de ses propriétés biologiques. C’est tout aussi essentiel pour les pathogènes.

Quand la médecine redécouvre l’environnement

Pour comprendre les organismes avec lesquels nous sommes en interactions négatives (agents pathogènes, espèces venimeuses ou néfastes à nos cultures, etc.), il est essentiel de comprendre leur environnement (et donc le nôtre).

 

Comprendre la taxonomie, c’est le premier pas pour comprendre l’environnement et donc l’écologie des espèces qu’elles soient pathogènes ou vecteurs, ou les relations avec leurs hôtes pour des symbiotes ou des parasites

 

Nous voulons lutter contre les punaises de lit, comprendre notre tube digestif… mais connaît-on l’écologie des organismes qui habitent une maison, selon son climat, son environnement proche et le mode de vie des habitants ?

 

Un exemple auquel j’ai été confronté concerne l’émergence de la maladie de Chagas, en Amazonie et en Guyane française au début des années 2000. Transmise par des punaises hématophages (bien plus grosses que les punaises des lits), cette affection particulière (zoonose parasitaire pouvant être mortelle à plus ou moins long terme) avait défrayé la chronique par des cas foudroyants.

 

  • [Image] Panstrongylus geniculatus. Les triatomes sont de grosses punaises hématophages vecteurs de la maladie de Chagas. Romain Garrouste/MNHN, CC BY-NC-ND

 

C’est bien l’implantation d’habitats humains et de populations non préparées à vivre dans de telles zones qui se trouvait au cœur de cette problématique. La même explication a été fournie pour des cas particuliers de toxoplasmose peu habituels (consommation de viande mal cuite), cette maladie des chats et des félins.

De même, la consommation non habituelle d’animaux sauvages ainsi que l’ensemble des méconnaissances culturelles et biologiques, permettant des erreurs d’appréciations sur les relations entre environnement et pathogènes, sont au cœur de beaucoup de nos problèmes ; la pandémie de Covid-19 est constitue une expression terrible.

 

Les exemples sont nombreux : nous ne connaissons pas bien les écosystèmes et les espèces qui les constituent et voulons les réguler à notre profit, sans même savoir comment il sont composés et comment ils fonctionnent vraiment.

Renaissance de la taxonomie ?

On peut se demander combien de projets de recherches relatifs à la taxonomie sont soutenus financièrement par les instances de la recherche française et mondiale. En France, probablement aucun… C’est pourtant le fondement de la biologie.

 

Le scientifique américain Quentin Wheeler a publié récemment un appel pour la renaissance de cette discipline qu’il résume ainsi :

« L’extinction rapide des espèces signifie qu’il reste un temps limité pour revitaliser la taxonomie et explorer la diversité des espèces de notre planète. Trois actions ont le potentiel de déclencher une renaissance de la taxonomie : (1) clarifier ce qu’est la taxonomie, en mettant l’accent sur ses avancées théoriques et son statut de science fondamentale rigoureuse, indépendante et nécessaire ; (2) donner aux taxonomistes le mandat d’organiser et de compléter l’inventaire des espèces et les ressources nécessaires pour moderniser les infrastructures de recherche et de collection ; (3) collaborer avec des scientifiques de l’information, des ingénieurs et des entrepreneurs pour inspirer la création d’un avenir durable grâce à la bio-inspiration. »

Puisse-t-il être entendu par le plus grand nombre de nos évaluateurs scientifiques et les tutelles de la recherche !

 

Remettons la taxonomie à sa place, celle d’une activité scientifique essentielle à a compréhension de nos écosystèmes et des holobiontes que nous sommes.

 

 

→ Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations - From www.franceinter.fr - 11 July 2018, 12:36

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Au-delà de l'organisme, l'holobionte | EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/p/4072752421/2016/12/13/au-dela-de-l-organisme-l-holobionte 13 December 2016, 00:31

 

→ 'holobionte' in EntomoScience | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/membracides/?&tag=holobionte

 

(6 scoops)

 

Bernadette Cassel's curator insight, June 30, 2020 11:51 AM

 

→ 'taxonomie' in EntomoScience | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/membracides/?&tag=taxonomie

 

(10 scoops)

 

 

→ Chloroquine : pourquoi le passé de Didier Raoult joue contre lui - From www.mediapart.fr - 8 April, 13:06

 

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June 5, 2018 5:57 AM
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Mondialisation des échanges et changements climatiques favorisent la dispersion des maladies vectorielles tropicales. La recherche a besoin de collaborations interdisciplinaires

Mondialisation des échanges et changements climatiques favorisent la dispersion des maladies vectorielles tropicales. La recherche a besoin de collaborations interdisciplinaires | EntomoNews | Scoop.it
... According to the World Health Organization (WHO), nearly half of the world’s population is infected with at least one type of vector-borne pathogen [1]. Among these pathogens are the causative agents of NTDs, including African sleeping sickness, Chagas disease, leishmaniasis, lymphatic filariasis, schistosomiasis, onchocerciasis, plague, and typhus as well as dengue, Zika fever, chikungunya, and Crimean–Congo hemorrhagic fever. Most of the vectors that transmit these disease agents are bloodsucking arthropods, which ingest disease-producing microorganisms during a blood meal from an infected host (human or animal) and later inject it into a new host during their subsequent blood meal. Among these arthropods are primarily mosquitoes but also tsetse flies, triatomine bugs, sand flies, snails, black flies, fleas, and ticks.

(...)

 

Valenzuela JG, Aksoy S (2018) Impact of vector biology research on old and emerging neglected tropical diseases. PLoS Negl Trop Dis 12(5): e0006365. https://doi.org/10.1371/journal.pntd.0006365

 

 

[via] Recherche animale sur Twitter, 04.06.2018 : "#Biologie #vectorielle: la #mondialisation des échanges et les changements #climatiques favorisent la dispersion des #maladies vectorielles #tropicales. La recherche a besoin de collaborations interdisciplinaires https://t.co/9LGSxKxYmw… https://t.co/DXgQIkOZZA"
https://twitter.com/recherche_anima/status/1003651384082927617

 

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June 3, 2016 5:51 PM
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Des chercheurs argentins développent un appât artificiel pour les triatomes / Argentine Researchers Develop Artificial Attractant for Kissing Bugs

Des chercheurs argentins développent un appât artificiel pour les triatomes / Argentine Researchers Develop Artificial Attractant for Kissing Bugs | EntomoNews | Scoop.it
By Ed Ricciuti Despite its name, the pop-eyed insect known as the “kissing bug” is anything but affectionate, at least when it comes to people. Its name is derived from a nasty habit of dropping out of the darkness and biting sleepers, frequently on the face and often around the mouth. In the American tropics, […]

 

[Image] An adult kissing bug, Triatoma infestans. Photo by Pest and Diseases Image Library, Bugwood.org.

 

[L'étude] A CO2-Free Synthetic Host–Odor Mixture That Attracts and Captures Triatomines: Effect of Emitted Odorant Ratios | Journal of Medical Entomology http://jme.oxfordjournals.org/content/early/2016/05/26/jme.tjw057

 

___________________________________________________________________

POUR EN SAVOIR PLUS :

 

→ OMS | Maladie de Chagas (trypanosomiase américaine)
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs340/fr/

 

"On estime que 6 à 7 millions de personnes dans le monde sont infectées dans le monde principalement en Amérique latine.

On observe la transmission dans les Amériques. L’insecte vecteur est une variété de punaise, appelée triatome ou réduve, porteuse du parasite Trypanosoma cruzi, à l’origine de la maladie."

(...)

                    

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April 24, 2023 12:48 PM
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Au Mexique, augmentation des cas de maladie de Chagas dans le Yucatan et au niveau national

Au Mexique, augmentation des cas de maladie de Chagas dans le Yucatan et au niveau national | EntomoNews | Scoop.it
Au Mexique, le ministère de la santé du Yucatan fait état d'une augmentation de 157 % des cas de maladie de Chagas jusqu'au 1er avril, avec 18 cas déclarés durant cette période, contre sept durant la même période en 2022.Au niveau national, il y a 211 cas confirmés de cette maladie, qui est présente dans 24 États. L'augmentation est de 34,4 % par rapport à 2022, où 157 cas avaient été signalés.L'incidence la plus élevée est enregistrée à Veracruz, avec 41 cas, suivi par Nuevo León, avec 19 cas, Yucatán, avec 18 cas, et Guanajuato, avec 13 cas.Cette augmentation va de paire avec la croissance urbaine dans les zones rurales.

 

Médecine des voyages

Publié le 24 avr. 2023 à 08h36
Auteur : Patrick GEROME

 

"... Le parasite est transmis à l'homme par une punaise (« triatome » ou «kissing bug») hématophage (se nourrissant de sang), dont la piqûre est accompagnée de déjections contenant le parasite. Il pénètre dans l'organisme lorsque la personne se frotte ou se gratte la lésion de piqûre, les yeux, la bouche ou toute autre altération de la peau. Les triatomes sont capables de coloniser les maisons mal construites des zones rurales, suburbaines et urbaines."

(...)

 

[Image] The Triatoma or “kissing” bug. Image/CDC

via Mexico: Chagas disease cases up in Yucatan, Nationally - Outbreak News Today 23,04.2023 http://outbreaknewstoday.com/mexico-chagas-disease-cases-up-in-yucatan-nationally-27819/

 

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December 19, 2021 7:04 AM
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Québec : Menace montante des maladies émergentes

Québec : Menace montante des maladies émergentes | EntomoNews | Scoop.it

"Des bactéries qui résistent aux antibiotiques, des virus qui mutent, des tiques qui provoquent une allergie à la viande : voilà des exemples de nos casse-tête de demain. Dans un avenir pas si lointain, nous risquons d’être exposés plus fréquemment à des maladies émergentes qui pourraient gagner le sol québécois. Il faut s’y préparer dès maintenant, martèlent des experts."

 
 
Les scientifiques croient qu’on doit se préparer à être exposés | JDM. Roxane Trudel 
Samedi, 18 décembre 2021
 
"... s’il y a bien une chose que l’apparition de la COVID-19 nous a apprise, c’est que le monde n’était pas prêt à faire face à une nouvelle maladie aussi contagieuse. La clé du succès résidera notamment dans les investissements en recherche, la formation du personnel médical, la sensibilisation du public et la lutte face aux changements climatiques. C’est une question sur laquelle s’entend la douzaine d’experts consultés par Le Journal dans le cadre de ce dossier."
 
Attention : maladies émergentes. Grand dossier
 
"En plus, de «nouvelles maladies», c’est-à-dire celles que nous ne connaissons pas encore comme la COVID-19 avant que la pandémie éclate, vont être plus fréquentes, estime-t-il.

Le réchauffement climatique et notre mode de vie moderne sont mis en cause. Entre autres parce qu’ils ont pour effet :                        

  • de provoquer des migrations d’animaux et d’insectes porteurs de pathogènes qui peuvent transporter chez nous des infections connues ou inconnues de la science et qui, pour l’heure, sont absents ici;                          
  • d’offrir de nouvelles opportunités aux virus et aux bactéries de muter vers l’humain;                         
  • d’augmenter les contacts entre les humains, les animaux et les insectes. Ce qui hausse aussi les risques de transmission."

 

"... des insectes bien présents chez nos voisins du sud pourraient traverser la frontière en raison du réchauffement de la planète.

Ça pourrait être le cas de la tique étoilée, dont la morsure peut transmettre une allergie à la viande. Ou encore de la kissing bug, une punaise qui peut propager un parasite mortel lorsqu’elle "mord" [sic]."

 

"... Pour l’heure, les patients dont les symptômes sont dus à des maladies moins connues ne sont pas tous diagnostiqués ni traités. Ils peuvent ainsi développer des problèmes supplémentaires. 

C’est le cas de nombreux patients atteints de la maladie de Lyme (témoignages à lire demain)."

 

_______________________________

 

 

[Image] Triatoma dimidiata. Crédit : Elmer Martinez/AFP

 

"A sanitary inspector holds a beaked bug (Triatoma dimidiata) in El Carpintero, Honduras on May 17, 2005. According to official statistics from the Secretary of Health, through the National Chagas Program, 300 thousand people including children and adults are infected with "Chagas disease" transmitted by this species, registering the highest infection rate in western rural areas."

 

via Chagas (maladie de, trypanosomiase américaine)
https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/chagas-disease-(american-trypanosomiasis)

 

  

Pour en savoir plus :

 

  • Maladie de Chagas : un risque pour la santé des Canadiens ? 13 décembre 2017 Communiqué Centre universitaire de santé McGill
 

Montréal/Winnipeg – Croyez-le ou non, un parasite qui se nourrit de sang et qui sévit dans les régions tropicales d’Amérique latine pourrait représenter un danger pour les Canadiens. Si certaines maladies infectieuses, comme la malaria ou le Zika, ont récemment fait les gros titres, la publication d’une nouvelle étude de cas dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ) a braqué les projecteurs sur la maladie de Chagas, transmise par un insecte (connu en anglais sous le nom de « Kissing Bug »).

 

Une équipe d’experts en médecine tropicale et en médecine de laboratoire de Winnipeg et Montréal met en garde les personnes originaires de certains pays d’Amérique centrale et d’Amérique latine, ainsi que leurs enfants, contre le risque de contracter la maladie de Chagas, même une fois installées au Canada. L’étude porte sur un cas de transmission mère-enfants pendant la grossesse, et soulève plusieurs questions sur la prévention et le diagnostic de la maladie à l’échelle du pays, où les individus potentiellement infectés, mais non diagnostiqués se comptent par milliers.

 

La maladie de Chagas est causée par un parasite appelé Trypanosoma cruzi, que l’on trouve essentiellement en Amérique latine, mais aussi, occasionnellement, dans le sud des États-Unis. Elle est transmise par la morsure ou le « baiser » d’un trianome appelé en anglais Kissing Bug, une variété de punaises qui se nourrit de sang humain et pique le visage de ses victimes. Le parasite pénètre dans l’organisme par les déjections laissées par l’insecte au point de piqûre. La maladie peut également être transmise de la mère au fœtus pendant la grossesse, par une transfusion de sang contaminé ou une transplantation d’organe d’un donneur infecté.

 

« Parce qu’elle se transmet de la mère infectée à son bébé sur au moins trois générations, la maladie de Chagas constitue un réel problème de santé publique », affirme Momar Ndao, chercheur au sein du Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) et professeur adjoint au département de médecine à l’Université McGill, et co-auteur de l’étude. Il ajoute : « Comme il ne s’agit pas d’une maladie transmissible à déclaration obligatoire au Canada, on trouve peu de données sur le nombre de cas non diagnostiqués et non traités »."

Julie Robert
Centre universitaire de santé McGill

 


  • Réduves [ou] triatomes* [sic]

 

Les réduves [ou] triatomes* [sic] sont de gros insectes hématophages (sorte de punaises volantes) qu'on trouve principalement en Amérique latine et dans le sud des Etats-Unis d'Amérique.

 

https://www.who.int › Documents › vecteurs PDF
 
 
 
Of the 140 species of Triatominae currently recognized,1 research has traditionally concentrated on those of greatest epidemiological significance as domestic vectors of Trypanosoma cruzi, the agent of Chagas disease. It means only a few of them, mainly Triatoma infestans, Triatoma brasiliensis, and Panstrongylus megistus from the Southern Cone countries, and Rhodnius prolixus and Triatoma dimidiata from the Andean Pact countries and parts of Central America. These five species, the main vectors of Chagas disease, represent 3 genera in 2 tribes, while the Triatominae are admittedly composed of 17 genera and 5 tribes. Our knowledge on the biology of Triatominae is thus obviously fragmentary.
 

S.S. Catalá, ... J.-P. Dujardin, in American Trypanosomiasis Chagas Disease (Second Edition), 2017 - Introduction

 

via Triatoma dimidiata - an overview | ScienceDirect Topics
https://www.sciencedirect.com/topics/immunology-and-microbiology/triatoma-dimidiata

 

------

* NDÉ

 

Triatoma est un genre d'insectes, les triatomes, qui appartient à la famille des Reduviidae, les réduves. Dans cette famille, trois**  genres, Panstrongylus, Triatoma ou Rhodnius sont vecteurs de maladies dont la maladie de Chagas. Ces genres se rencontrent en Amérique latine et appartiennent tous les trois à la sous-famille des Triatominae.

 

d'après Reduviidae — Wikipédia, version du 20 octobre 2024 à 22:58. https://fr.wikipedia.org/wiki/Reduviidae

 

Extrait :

Vecteurs de maladies

Les Triatominae d'Amérique latine (genres Panstrongylus, Triatoma ou Rhodnius) sont vecteurs de maladies, notamment la maladie de Chagas, une infection parasitaire véhiculée via Trypanosoma cruzi, un protozoaire flagellé sanguicole et tissulaire. La maladie est aussi appelée Trypanosomiase américaine car elle sévit en Amérique latine : Chili, Brésil, Mexique, Argentine, etc. Ce n'est pas la piqûre de ces réduves hématophages qui est la voie de transmission du parasite : en effet ce sont les déjections émises lors de la piqûre qui sont la source d'infection; l'hôte une fois piqué aura tendance à gratter la zone de piqûre et favorisera alors la pénétration du parasite par voie transcutanée due aux lésions de grattage.

 

** auxquels il faudrait ajouter le genre Paratriatoma, si l'on en croit l'étude rescoopée ici :

 

  • Viable Trypanosoma cruzi cultured from a dead Paratriatoma lecticularia (Hemiptera: Reduviidae) encountered in a large dog kennel environment in south Texas, USA | Journal of Medical Entomology - De academic.oup.com - 16 octobre, 02:00

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Et aussi :
 
 
(22 scoops)
 

 → 'tique étoilée' in EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=tique+%C3%A9toil%C3%A9e

 

(4 scoops) 

Bernadette Cassel's comment, December 4, 2024 12:29 PM
mis à jour le 04/12/2024 (ajout de la NDÉ)
Scooped by Bernadette Cassel
April 15, 2021 12:05 PM
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On estime que 6 à 7 millions de personnes dans le monde sont infectées par le parasite à l’origine de la maladie de Chagas (trypanosomiase américaine)

On estime que 6 à 7 millions de personnes dans le monde sont infectées par le parasite à l’origine de la maladie de Chagas (trypanosomiase américaine) | EntomoNews | Scoop.it
Principaux repères sur la maladie de Chagas connue aussi sous le nom de trypanosomiase américaine. Signes et symptômes, répartition géographique, traitement, lutte et prévention ainsi que l'action de l'OMS.

 

Maladie de Chagas (trypanosomiase américaine)

OMS, 01.04.2021

 

"La maladie de Chagas, connue également sous le nom de trypanosomiase américaine, est une maladie potentiellement mortelle provoquée par le protozoaire Trypanosoma cruzi (T. cruzi).

On estime que, dans le monde, 6 à 7 millions de personnes sont infectées par Trypanosoma cruzi, le parasite responsable de la maladie de Chagas. On la trouve principalement dans les zones d’endémie de 21 pays d’Amérique latine (1), où elle est la plupart du temps transmise à l’homme par contact avec les déjections de triatome, variété de punaise portant différents noms selon la région géographique.

 

Le coût du traitement reste élevé. Uniquement en Colombie, on estime à environ 267 millions de dollars (US$) le coût annuel des soins médicaux dispensés aux personnes atteintes en 2008. Les pulvérisations d’insecticide pour la lutte antivectorielle reviendrait à près de 5 millions par an, soint moins de 2% des dépenses médicales.

 

La maladie a été baptisée du nom de Carlos Ribeiro Justiniano Chagas, le médecin brésilien qui l’a découverte en 1909."

(...)

 

[Image] A sanitary inspector holds a beaked bug (Triatoma dimidiata) in El Carpintero, Honduras on May 17, 2005. According to official statistics from the Secretary of Health, through the National Chagas Program, 300 thousand people including children and adults are infected with "Chagas disease" transmitted by this species, registering the highest infection rate in western rural areas. 

Elmer Martinez/AFP

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October 20, 2018 5:51 PM
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Grâce à l'analyse de l'ADN présent dans l'abdomen de la punaise Triatoma dimidiata, on peut connaître l'origine de son repas de sang (volaille, chien ou humain)

Grâce à l'analyse de l'ADN présent dans l'abdomen de la punaise Triatoma dimidiata, on peut connaître l'origine de son repas de sang (volaille, chien ou humain) | EntomoNews | Scoop.it
Chagas disease, considered a neglected disease by the World Health Organization, is caused by the protozoan parasite Trypanosoma cruzi, and transmitted by >140 triatomine species across the Americas. In Central America, the main vector is Triatoma dimidiata, an opportunistic blood meal feeder inhabiting both domestic and sylvatic ecotopes. Given the diversity of interacting biological agents involved in the epidemiology of Chagas disease, having simultaneous information on the dynamics of the parasite, vector, the gut microbiome of the vector, and the blood meal source would facilitate identifying key biotic factors associated with the risk of T. cruzi transmission. In this study, we developed a RADseq-based analysis pipeline to study mixed-species DNA extracted from T. dimidiata abdomens. To evaluate the efficacy of the method across spatial scales, we used a nested spatial sampling design that spanned from individual villages within Guatemala to major biogeographic regions of Central America.

 

  • Uncovering vector, parasite, blood meal and microbiome patterns from mixed-DNA specimens of the Chagas disease vector Triatoma dimidiata - Published: October 18, 2018

 

[via] Recherche animale sur Twitter, 20.10.2018 https://twitter.com/recherche_anima/status/1053698632766185478

 

"#Trypanosomiase : on sait maintenant analyser l'ADN contenu dans l'abdomen de la #punaise #Triatoma dimidiata et identifier l'origine de son repas de sang (#volaille #chien ou #humain) ce qui facilite les études épidémiologiques (...)"

 

 

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December 10, 2017 12:03 PM
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« Les côtés noirs des pièges lumineux » : pas chers, pratiques mais pas bien fiables pour l’enregistrement des vols d’insectes vecteurs

« Les côtés noirs des pièges lumineux » : pas chers, pratiques mais pas bien fiables pour l’enregistrement des vols d’insectes vecteurs | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Décembre


"La lumière attire les insectes au vol nocturne ou crépusculaire. Ce fait, dont on n’a pas d’explication définitive, est utilisé depuis plus d’un siècle pour estimer les effectifs des populations d’espèces d’intérêt. Ils sont essentiellement l’outil des entomologistes médicaux et vétérinaires qui surveillent les vecteurs de maladies humaines et animales.


Ce sont des instruments pratiques, bon marché, autonomes en énergie, qui préservent les captures qui sont aspirées dans un récipient. Les effectifs collectés sont importants.


Deux chercheurs californiens (États-Unis), Emily McDermott et Bradley Mullens, ont passé en revue les défauts de ces pièges.

Ils concluent que l’échantillon du peuplement qu’ils fournissent est très souvent biaisé et même qu’ils peuvent, dans certains cas, attirer les insectes dangereux vers les maisons à proximité desquelles ils sont posés – cas de triatomes (Hém. Réduviiidés) en Amérique du Sud., vecteurs de la maladie de Chagas.


La principale difficulté, lorsqu’on se sert de ces pièges pour des études épidémiologiques, est notre méconnaissance des habitudes exactes des insectes surveillés et de leurs variations.

Les moustiques Aedes (Dip. Culicidés), essentiellement diurnes, vecteur du chikungunya, du zika et de la dengue répondent très mal à la lumière. Les arabis, moucherons du genre Culicoides (Dip. Cératopogonidés) ne sont pas seulement crépusculaires, certains sont diurnes, d’autres nocturnes mais volant de jour en hiver ; une même espèce peut être attirée à 2 ou 30 m de distance par deux pièges identiques… C. sonorensis, une fois infecté par le virus de la fièvre catarrhale, est repoussé par la lumière.

Les pièges lumineux sont aussi très sensibles à l’environnement lumineux : l’éclairage urbain et la lune réduisent et modifient les captures.


Il faut donc se méfier des résultats des pièges lumineux, bien mesurer leurs limitations et leur associer d’autres moyens d’échantillonnage des populations."


Article source (en anglais, gratuit) 


Photo : piège lumineux OVI pour la capture des arabis. Cliché M. Fall/CIRAD 


À (re)lire : Les lumières de la ville, Épingle de 2016

 

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March 26, 2014 1:47 PM
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Maladie de Chagas : un retour annoncé

Maladie de Chagas : un retour annoncé | EntomoNews | Scoop.it

"Malgré les campagnes de désinsectisation menées depuis plus de 10 ans dans de nombreux pays d’Amérique latine, les punaises du nom de Triatoma infestans , la principale espèce vectrice de la maladie de Chagas, réapparaissent aujourd’hui dans les villages de plusieurs régions.


Les chercheurs de l’IRD et leurs partenaires boliviens viennent d’expliquer ce phénomène dans les Andes. Les habitations seraient recolonisées par des populations sauvages de Triatoma infestans . Celles-ci apparaissent très proches sur le plan génétique de leurs congénères domestiques et sont donc capables, comme ces dernières, de s’adapter aux hommes. De plus, de manière surprenante, elles peuvent en milieu naturel s’alimenter sur l’homme, lors de ses activités en extérieur (culture, élevage, bivouac).


Ces punaises sauvages  représentent ainsi un risque important de ré-émergence de la maladie, car une sur deux se révèle porteuse du parasite responsable de l’infection – un taux extrêmement élevé."

                                        

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