La saison de surveillance renforcée des maladies vectorielles et du moustique-tigre débute le 1er mai | EntomoNews | Scoop.it
La survenue de cas autochtones est notamment liée à une sous-déclaration ou à une déclaration tardive des cas. Le diagnostic et la déclaration sont deux facteurs essentiels pour éviter la transmission de ces maladies. Tous les cas suspects d’arboviroses sur l’ensemble de la région doivent être signalés par les médecins, libéraux ou hospitaliers, en amont de la confirmation biologique durant la période d’activité du moustique (Code de la Santé Publique R3113-4).

 

Moustique tigre : professionnels, pour éviter les risques d’épidémies, pensez à la dengue, au chikungunya et au Zika

 

Agence régionale de santé Centre-Val de Loire
26 avril 2024

 

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NDÉ

 

 

Chaque année la période de surveillance renforcée commence le 1er mai en métropole : elle implique de suivre l’implantation du moustique tigre et de mener des investigations pour chaque cas d’arbovirose afin d’éviter au maximum le risque de transmission épidémique. 

 

En 2024, le nombre de cas importés de dengue dans l’Hexagone, signalés via la déclaration obligatoire, atteint des chiffres sans précédents depuis 2023. Entre le 1er janvier et le 26 mars 2024 et alors que les données n'étaient pas consolidées pour les dernières semaines, 1 038 cas de dengue importée ont été notifiés en métropole, contre 76 sur la même période en 2023. 83 % de ces cas revenaient de Martinique ou de Guadeloupe, où une épidémie est en cours depuis mi-2023. Pour notre seule région, 110 cas de dengue importée ont été notifiés au 1er trimestre 2024 en Centre-Val de Loire.

 

Prévention des maladies transmises par les moustiques

 

Le risque de voir apparaitre une circulation locale des virus de la dengue, du chikungunya ou de Zika à partir d’un cas importé est limité à la période d’activité du moustique tigre, actuellement de mai à novembre en France métropolitaine mais cette période pourrait s’allonger dans l’avenir à la faveur du changement climatique. Ce risque est aujourd’hui accru compte-tenu de l’accroissement significatif du nombre de cas importés en provenance des zones d’épidémie (Antilles et Guyane notamment).