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Bernadette Cassel
December 19, 2021 7:04 AM
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"Des bactéries qui résistent aux antibiotiques, des virus qui mutent, des tiques qui provoquent une allergie à la viande : voilà des exemples de nos casse-tête de demain. Dans un avenir pas si lointain, nous risquons d’être exposés plus fréquemment à des maladies émergentes qui pourraient gagner le sol québécois. Il faut s’y préparer dès maintenant, martèlent des experts." Les scientifiques croient qu’on doit se préparer à être exposés | JDM. Roxane Trudel Samedi, 18 décembre 2021 "... s’il y a bien une chose que l’apparition de la COVID-19 nous a apprise, c’est que le monde n’était pas prêt à faire face à une nouvelle maladie aussi contagieuse. La clé du succès résidera notamment dans les investissements en recherche, la formation du personnel médical, la sensibilisation du public et la lutte face aux changements climatiques. C’est une question sur laquelle s’entend la douzaine d’experts consultés par Le Journal dans le cadre de ce dossier." Attention : maladies émergentes. Grand dossier "En plus, de «nouvelles maladies», c’est-à-dire celles que nous ne connaissons pas encore comme la COVID-19 avant que la pandémie éclate, vont être plus fréquentes, estime-t-il. Le réchauffement climatique et notre mode de vie moderne sont mis en cause. Entre autres parce qu’ils ont pour effet : - de provoquer des migrations d’animaux et d’insectes porteurs de pathogènes qui peuvent transporter chez nous des infections connues ou inconnues de la science et qui, pour l’heure, sont absents ici;
- d’offrir de nouvelles opportunités aux virus et aux bactéries de muter vers l’humain;
- d’augmenter les contacts entre les humains, les animaux et les insectes. Ce qui hausse aussi les risques de transmission."
"... des insectes bien présents chez nos voisins du sud pourraient traverser la frontière en raison du réchauffement de la planète. Ça pourrait être le cas de la tique étoilée, dont la morsure peut transmettre une allergie à la viande. Ou encore de la kissing bug, une punaise qui peut propager un parasite mortel lorsqu’elle "mord" [sic]." "... Pour l’heure, les patients dont les symptômes sont dus à des maladies moins connues ne sont pas tous diagnostiqués ni traités. Ils peuvent ainsi développer des problèmes supplémentaires. C’est le cas de nombreux patients atteints de la maladie de Lyme (témoignages à lire demain)." _______________________________ [Image] Triatoma dimidiata. Crédit : Elmer Martinez/AFP "A sanitary inspector holds a beaked bug (Triatoma dimidiata) in El Carpintero, Honduras on May 17, 2005. According to official statistics from the Secretary of Health, through the National Chagas Program, 300 thousand people including children and adults are infected with "Chagas disease" transmitted by this species, registering the highest infection rate in western rural areas." via Chagas (maladie de, trypanosomiase américaine) https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/chagas-disease-(american-trypanosomiasis) Pour en savoir plus : - Maladie de Chagas : un risque pour la santé des Canadiens ? 13 décembre 2017 Communiqué Centre universitaire de santé McGill
Montréal/Winnipeg – Croyez-le ou non, un parasite qui se nourrit de sang et qui sévit dans les régions tropicales d’Amérique latine pourrait représenter un danger pour les Canadiens. Si certaines maladies infectieuses, comme la malaria ou le Zika, ont récemment fait les gros titres, la publication d’une nouvelle étude de cas dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ) a braqué les projecteurs sur la maladie de Chagas, transmise par un insecte (connu en anglais sous le nom de « Kissing Bug »). Une équipe d’experts en médecine tropicale et en médecine de laboratoire de Winnipeg et Montréal met en garde les personnes originaires de certains pays d’Amérique centrale et d’Amérique latine, ainsi que leurs enfants, contre le risque de contracter la maladie de Chagas, même une fois installées au Canada. L’étude porte sur un cas de transmission mère-enfants pendant la grossesse, et soulève plusieurs questions sur la prévention et le diagnostic de la maladie à l’échelle du pays, où les individus potentiellement infectés, mais non diagnostiqués se comptent par milliers. La maladie de Chagas est causée par un parasite appelé Trypanosoma cruzi, que l’on trouve essentiellement en Amérique latine, mais aussi, occasionnellement, dans le sud des États-Unis. Elle est transmise par la morsure ou le « baiser » d’un trianome appelé en anglais Kissing Bug, une variété de punaises qui se nourrit de sang humain et pique le visage de ses victimes. Le parasite pénètre dans l’organisme par les déjections laissées par l’insecte au point de piqûre. La maladie peut également être transmise de la mère au fœtus pendant la grossesse, par une transfusion de sang contaminé ou une transplantation d’organe d’un donneur infecté. « Parce qu’elle se transmet de la mère infectée à son bébé sur au moins trois générations, la maladie de Chagas constitue un réel problème de santé publique », affirme Momar Ndao, chercheur au sein du Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) et professeur adjoint au département de médecine à l’Université McGill, et co-auteur de l’étude. Il ajoute : « Comme il ne s’agit pas d’une maladie transmissible à déclaration obligatoire au Canada, on trouve peu de données sur le nombre de cas non diagnostiqués et non traités »." Julie Robert Centre universitaire de santé McGill - Réduves [ou] triatomes* [sic]
Les réduves [ou] triatomes* [sic] sont de gros insectes hématophages (sorte de punaises volantes) qu'on trouve principalement en Amérique latine et dans le sud des Etats-Unis d'Amérique. https://www.who.int › Documents › vecteurs PDF Of the 140 species of Triatominae currently recognized,1 research has traditionally concentrated on those of greatest epidemiological significance as domestic vectors of Trypanosoma cruzi, the agent of Chagas disease. It means only a few of them, mainly Triatoma infestans, Triatoma brasiliensis, and Panstrongylus megistus from the Southern Cone countries, and Rhodnius prolixus and Triatoma dimidiata from the Andean Pact countries and parts of Central America. These five species, the main vectors of Chagas disease, represent 3 genera in 2 tribes, while the Triatominae are admittedly composed of 17 genera and 5 tribes. Our knowledge on the biology of Triatominae is thus obviously fragmentary. S.S. Catalá, ... J.-P. Dujardin, in American Trypanosomiasis Chagas Disease (Second Edition), 2017 - Introduction via Triatoma dimidiata - an overview | ScienceDirect Topics https://www.sciencedirect.com/topics/immunology-and-microbiology/triatoma-dimidiata ------ * NDÉ Triatoma est un genre d'insectes, les triatomes, qui appartient à la famille des Reduviidae, les réduves. Dans cette famille, trois** genres, Panstrongylus, Triatoma ou Rhodnius sont vecteurs de maladies dont la maladie de Chagas. Ces genres se rencontrent en Amérique latine et appartiennent tous les trois à la sous-famille des Triatominae. d'après Reduviidae — Wikipédia, version du 20 octobre 2024 à 22:58. https://fr.wikipedia.org/wiki/Reduviidae Extrait : Vecteurs de maladies Les Triatominae d'Amérique latine (genres Panstrongylus, Triatoma ou Rhodnius) sont vecteurs de maladies, notamment la maladie de Chagas, une infection parasitaire véhiculée via Trypanosoma cruzi, un protozoaire flagellé sanguicole et tissulaire. La maladie est aussi appelée Trypanosomiase américaine car elle sévit en Amérique latine : Chili, Brésil, Mexique, Argentine, etc. Ce n'est pas la piqûre de ces réduves hématophages qui est la voie de transmission du parasite : en effet ce sont les déjections émises lors de la piqûre qui sont la source d'infection; l'hôte une fois piqué aura tendance à gratter la zone de piqûre et favorisera alors la pénétration du parasite par voie transcutanée due aux lésions de grattage. ** auxquels il faudrait ajouter le genre Paratriatoma, si l'on en croit l'étude rescoopée ici : - Viable Trypanosoma cruzi cultured from a dead Paratriatoma lecticularia (Hemiptera: Reduviidae) encountered in a large dog kennel environment in south Texas, USA | Journal of Medical Entomology - De academic.oup.com - 16 octobre, 02:00
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Bernadette Cassel
December 7, 2020 12:34 PM
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"... Si cette espèce se maintenait dans la faune de France, elle prendrait la place de plus grande punaise terrestre ! Si les mâles mesurent 20 à 23 mm – tout comme la punaise américaine des pins (Leptoglossus occidentalis) arrivée en 2005 et désormais répandue dans toute la métropole – les femelles atteignent 23 à 29 mm. En France, seules les punaises aquatiques que sont les nèpes et la ranatre sont plus grandes." Oh Punaise ! Une nouvelle espèce pour la France et l'Europe INPN - Actualités - 07.12.2020 "... Comme nombre de réduves, cette espèce est prédatrice et se nourrit essentiellement d’insectes. Elle est originaire du sud et de l’est de l’Asie, recensée dans les pays suivants : Pakistan, Inde, Bhoutan, Chine, Taïwan, Corée du Sud, Japon. Une fois la détermination confirmée, un contact avec l’observateur a permis d’en savoir un peu plus. Au total, 2 mâles et 2 femelles furent capturées sur les murs de l’habitation sur une période de quelques jours à la fin du mois d’octobre. Après enquête, il n’y a eu aucun végétal introduit récemment et aucun voisin n’est connu pour faire l’élevage de réduves… Il est donc délicat d’expliquer la présence de ces spécimens. Il est encore plus complexe de savoir si cette introduction sera suivie d’une installation en France. Le fait qu’il ne s’agisse pas d’un individu isolé laisse craindre que cette espèce pourrait déjà présenter des populations établies en Dordogne. Seul l’avenir nous indiquera si elle se répand ou s’il s’agissait d’une introduction sans lendemain." Gould24 : France : Château-l'Évêque : 24460 : 19/10/2020 Altitude : 181 m - Taille : 28 mm mesurée Harpactorinae Harpactorini Reduviidae Isyndus obscurus [Image] Isyndus obscurus, spécimen observé dans le Périgord Blanc. Crédit : Jérémy Destenave
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Bernadette Cassel
October 19, 2019 6:28 AM
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Zelus renardii, une punaise de la famille des Reduviidae est une espèce invasive d'origine américaine. Elle a été observée pour la première fois dans le Var en février 2019, où deux individus adultes ont été capturés et une larve observée en juillet dans la même localité. INPN - Actualités -14.10.2019 "Les Hémiptères et particulièrement les punaises (Hétéroptères) sont des insectes avec des capacités invasives importantes et profitent des activités humaines pour se propager. Zelus renardii est une espèce de Réduviidae prédatrice qui est en train d'envahir le monde depuis son aire d'origine qui est une grande partie des Amériques (sud de l'Amérique du Nord du Nord et Amérique du Sud). Elle a été détectée en Italie en 2018. C'est une espèce très vorace qui se nourrit de petits insectes et particulièrement de petits Hémiptères dans la végétation basse et arbustive où elle vit. Nous avons détecté cette espèce dans le Var (Garrouste, 2019) par deux adultes observés en février 2019 et une larve en juillet 2019 dans la même localité, ce qui constitue la première mention pour la France et démontre une installation probable. Cette espèce doit être suivie pour connaitre son impact dans les biocènoses mais elle est aussi d'intérêt agronomique par son impact potentiel sur les populations d’Hémiptères prédateurs. Notamment en région méditerranéenne (Italie) elle a été étudiée comme candidat potentiel contre les vecteurs de la bactérie pathogène de plantes Xylella fastidiosa propagée principalement par les Hémiptères Cercopidae, Aphrophoridae et Cicadellidae. Il existe une faune native d'Hémiptères prédateurs et il serait important de surveiller l'impact de cette nouvelle espèce, qui semble profiter, comme d'autres espèces invasives des modifications anthropiques et climatiques dans les départements du sud de la France. Encore une fois le département du Var semble en situation sentinelle par rapport à cette problèmatique par sa proximité avec l'Italie et son climat méditerranéen (Garrouste, 2019)." En savoir plus Romain Garrouste, Zelus renardii (Kolenati, 1856) : une Réduve nouvelle pour la France (Hemiptera, Reduviidae, Harpactorinae), Bulletin de la Société Entomologique de France, n°123 (3), 2019 Crédit photo Zelus renardii (Var, 15 février 2019), spécimen MNHN-EH-24519 © Romain Garrouste Ce spécimen a été collecté et est déposé dans les collections du MNHN. Il constitue un spécimen qui possède une image « in natura », reliée à un spécimen collecté, traçable pour les études taxonomiques (ou autres). C’est un type de référence à privilégier pour les bases de données d’occurrences ou taxonomiques.
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Bernadette Cassel
June 3, 2016 5:51 PM
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By Ed Ricciuti Despite its name, the pop-eyed insect known as the “kissing bug” is anything but affectionate, at least when it comes to people. Its name is derived from a nasty habit of dropping out of the darkness and biting sleepers, frequently on the face and often around the mouth. In the American tropics, […] [Image] An adult kissing bug, Triatoma infestans. Photo by Pest and Diseases Image Library, Bugwood.org. [L'étude] A CO2-Free Synthetic Host–Odor Mixture That Attracts and Captures Triatomines: Effect of Emitted Odorant Ratios | Journal of Medical Entomology http://jme.oxfordjournals.org/content/early/2016/05/26/jme.tjw057 ___________________________________________________________________
POUR EN SAVOIR PLUS : → OMS | Maladie de Chagas (trypanosomiase américaine) http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs340/fr/ "On estime que 6 à 7 millions de personnes dans le monde sont infectées dans le monde principalement en Amérique latine. On observe la transmission dans les Amériques. L’insecte vecteur est une variété de punaise, appelée triatome ou réduve, porteuse du parasite Trypanosoma cruzi, à l’origine de la maladie." (...)
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Bernadette Cassel
February 12, 2012 7:13 AM
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Un bon prédateur doit être aussi rusé qu’il est fort, surtout quand sa proie peut inverser la situation et devenir prédatrice. L’insecte assassin (Reduviidae – Stenolemus bituberus) a très bien compris cela, pour devenir un maître du subterfuge dans sa chasse aux araignées.
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Bernadette Cassel
January 20, 2021 11:33 AM
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The fossilized insect is tiny and its genital capsule, called a pygophore, is roughly the length of a grain of rice. It is remarkable, scientists say, because the bug’s physical characteristics – from the bold banding pattern on its legs to the internal features of its genitalia – are clearly visible and well-preserved. Recovered from the Green River Formation in present-day Colorado, the fossil represents a new genus and species of predatory insects known as assassin bugs. 50 million-year-old fossil assassin bug has unusually well-preserved genitalia | Illinois by Diana Yates, 19.01.2020 Traduction : L'insecte fossilisé est minuscule et sa capsule génitale, appelée pygophore, est à peu près de la longueur d'un grain de riz. Elle est remarquable, selon les scientifiques, parce que les caractéristiques physiques de l'insecte - du dessin en bandes sur ses pattes aux caractéristiques internes de ses organes génitaux - sont clairement visibles et bien préservées. Récupérée dans la formation de Green River, dans l'actuel Colorado, le fossile représente un nouveau genre et une nouvelle espèce d'insectes prédateurs connus sous le nom d'insectes assassins. La découverte est rapportée dans la revue Papers in Palaeontology. Découvert en 2006 en brisant une dalle de roche, l'insecte fossilisé s'est fendu presque parfaitement de la tête à l'abdomen. La fracture a également fissuré le pygophore en deux. Un marchand de fossiles a par la suite vendu chaque moitié à un collectionneur différent, et les chercheurs les ont retrouvés et réunis pour cette étude. Pouvoir voir les organes génitaux d'un insecte est très utile lorsqu'on essaie de déterminer la place d'un insecte fossile dans son arbre généalogique, a déclaré Sam Heads, paléontologue à l'Illinois Natural History Survey et se décrivant lui-même comme un expert des organes génitaux des insectes fossiles, qui a mené les recherches avec Daniel Swanson, un étudiant diplômé en entomologie de l'université de l'Illinois Urbana-Champaign. [Image] Recovered from the Green River Formation in present-day Colorado, this fossil represents a new genus and species of predatory insects known as assassin bugs. Researchers named the specimen Aphelicophontes danjuddi. A small beetle was also fossilized with the specimen. Photos by Daniel Swanson /Courtesy Palaeontological Association
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Bernadette Cassel
August 10, 2020 5:53 AM
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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2020 : Août "Pas mal de noms d'insectes doivent être changés, selon The College Fix, un site animé par des étudiants états-uniens. Ils sont en effet une offense à des colonisés et à des réprouvés, à des personnes non-blanches, rappellent l'esclavage… ou bien ont été attribués par un savant raciste, colonialiste, antiféministe. Dans une liste de 60 animaux concernés, 3 insectes sont emblématiques. Ce sont, désignés par leur nom commun en anglais, slavemaker ant (fourmi esclavagiste), gypsy moth (phalène bohémienne = notre Bombyx disparate) et rape bug (entendre la punaise du viol - et pas celle du colza - = notre Punaise potagère). Curieusement, les assassin bugs (punaises Réduviidés) ne sont pas visés, sans doute que le meurtre est bien moins peccamineux que le viol. Sont épinglés également le large faggot worm (grand ver pédé ou grand ver traîne-fagot ? = Eumeta crameri, Lép. Psychidé), le n**** (niger, nègre, Orsotriaena medus, Lép. Satyridé d'Extrême Orient). L'attribut « oriental » est insupportable et l'oriental cockroach (Blatte orientale) comme l'oriental rat flea (Puce orientale du rat) ainsi que l'oriental fruit moth (notre Tordeuse orientale du pêcher) font les frais de leur purge taxinomique. Et ces fins entomologistes ne manquent pas de pointer aussi des erreurs grossières, insupportables. La pire ? La cow killer velvet ant (fourmi veloutée bovicide, Dasymutilla occidentalis, Hym. Mutillidé) n'est pas une fourmi et est bien incapable de tuer une vache. Quant à Carl Linné, son nom ne devrait plus être donné aux Linean Games (jeux linnéens) car ce classificateur a défini des sous-espèces d'Homo sapiens, d'H.s. europaeus à H.s. monstrosus. Les expurgeurs ne se sont pas attaqués au lexique francophone où pourtant ils auraient trouvé des cas gravissimes, à commencer par le Grand Nègre des bois Minois dryas (Lép. Nymphalidé) qui associe bois (...d'ébène) à Africain sub-saharien." D'après « Scholars target ‘problematic’ common animal names: slavemaker ant, gypsy moth, rape bug and dozens more », lu le 3 août à www.thecollegefix.com/ Photo : Grand Nègre des bois. Cliché Siga
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Bernadette Cassel
October 28, 2016 5:36 AM
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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2016 : Octobre "Il est en Australie une punaise haute sur pattes, maigre et au long coup, dite « punaise-girafe », qui se nourrit d’araignées. Stenolemus giraffa (Hém. Réduviidé) vit son arachnophagie (ou aranéophagie) très dangereusement. En effet, elle s’avance sur la toile de l’araignée convoitée, au risque de faire vibrer le premier fil sur lequel elle pose la première patte et de voir (brièvement) l’araignée entomophage se précipiter sur elle, l’emmailloter puis la déguster. Généralement, la punaise parvient jusqu’à sa proie, qu’elle ponctionne. En 2011, Fernando.G. Soley et deux collègues publient le résultat d’observations minutieuses, faites en nature, sur des parois de rochers, comme au laboratoire. La façon de faire de la punaise n’est pas banale. Elle aborde son sujet en balayant l’espace de ses antennes. Repérant le premier fil (externe) de la toile, elle pose dessus tout doucement ses pattes antérieures, jointes. Après un temps, elle écarte brusquement ses tarses, sans cesser de tenir les 2 brins. Encore un temps et elle lâche les 2 fils disjoints l’un après l’autre avant d’avancer et de répéter l’opération, fil après fil. L’araignée au centre de son piège ne sent rien et donc ne bouge pas et donc se fait avoir. La présence de nombreuses punaises-girafes réduites à leur tégument sur les toiles des araignées montre que cette technique n’est pas sans risques.
F. Soley a repris ses recherches, au labo, armé d’un vibromètre à laser. Effectivement, la progression de la punaise n’engendre aucune onde sur la toile. Ses enregistrements vidéo ont conforté et précisé les premières observations. L’application d’un courant d’air montre que S. giraffa préfère entreprendre sa périlleuse opération ravitaillement quand souffle une brise légère, qui sans doute trouble la perception de l’araignée.
D’après, entre autres, « Spider-eating bug muffles web vibrations to sneak up on prey », lu le 26 octobre 2016 à www.newscientist.com/ Photo : une larve de dernier stade de S. giraffa s’approchant d’une araignée Trichocyclus arawari."
[L'étude] Fine-scale analysis of an assassin bug's behaviour: predatory strategies to bypass the sensory systems of prey, Royal Society Open Science, 26.10.2016 http://rsos.royalsocietypublishing.org/content/3/10/160573
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Bernadette Cassel
May 5, 2012 7:18 PM
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"Elle fait moins d’un centimètre de long et c’est une chose pour laquelle, très probablement, nous pouvons vraiment être reconnaissants ! Cette larve d’insecte assassin (c’est ainsi que l’on surnomme en anglais les membres de la famille d’insectes prédateurs Reduviidae ou réduves) trouvée en Malaisie, dispose d’une astuce macabre une fois qu’elle a terminé son dîner. Elle attache les carcasses vides de ses victimes sur son dos, non pas comme trophée, mais comme stratagème que l’on pense être une tentative pour éviter de devenir elle-même une victime." [Acanthaspis petax, Hemiptera, Reduviidae]
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https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=maladie+de+Chagas
→ 'tique étoilée' in EntomoNews | Scoop.it
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