 Your new post is loading...
 Your new post is loading...
|
Scooped by
Bernadette Cassel
May 25, 2022 12:28 PM
|
"La cueillette de cette plante phallique rare pourrait entraîner sa disparition des terres cambodgiennes." Camille Moreau Publié le 18/05/2022 Des nuisances répétées contre les plantes phalliques Ce n'est pas la première fois que le gouvernement alerte sur les nuisances réservées aux plantes phalliques comme la Nepenthes bokorensis ou la Nepenthes holdenii (deux espèces souvent confondues). Un communiqué diffusé en juillet 2021 soulignait les risques d'extinction de ces plantes, explique le média Newsflare. Ces plantes carnivores survivent en se nourrissant notamment d'insectes vivants, qu'elles attirent grâce à leur nectar et leur parfum semblable à un bonbon, détaille l'illustrateur botanique François Mey à Live Science. En tombant à l'intérieur de la plante, les insectes meurent rapidement noyés dans les fluides digestifs de celle-ci. [Image] Nepenthes bokorensis on Bokor Mountain in Cambodia. (Image credit: Jeremy Holden) via Stop picking carnivorous penis plants, Cambodian environmental officials plead | Live Science, 17.05.2022 https://www.livescience.com/carnivorous-penis-pitcher-plant-picked
|
Scooped by
Bernadette Cassel
October 25, 2020 12:26 PM
|
The carnivorous plant Venus flytrap (Dionaea muscipula) captures and digests small animals and absorbs nutrients with its characteristic insectivorous leaves. Six sensory hairs on the inner surface of each leaf sense a visiting prey and cause the trap to close. A single contact event with a sensory hair is not sufficient, but a second contact within 30 seconds will induce the trap to close quickly and ensnare the unlucky prey. Thus, Venus flytraps store the memory of the first stimulus for about 30 seconds. But how does a plant memorize anything when it has no brain or nervous system? Researchers probe memory of the Venus flytrap by National Institutes of Natural Sciences, 05.10.2020 Traduction : "La plante carnivore Venus flytrap (Dionaea muscipula) capture et digère les petits animaux et absorbe les nutriments grâce à ses feuilles insectivores caractéristiques. Six poils sensoriels sur la surface intérieure de chaque feuille détectent une proie en visite et provoquent la fermeture du piège. Un seul contact avec un poil sensoriel n'est pas suffisant, mais un second contact dans les 30 secondes suivantes provoquera la fermeture rapide du piège et la prise au piège de la proie malchanceuse. Ainsi, les pièges à mouches de Vénus stockent la mémoire du premier stimulus pendant environ 30 secondes. Mais comment une plante peut-elle mémoriser quoi que ce soit alors qu'elle n'a ni cerveau ni système nerveux ?" Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] Sensory hairs of the Venus flytrap (Dionaea muscipula). Credit: NIBB
|
Scooped by
Bernadette Cassel
February 11, 2019 1:38 PM
|
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2019 : Février "La liste des insectes qui fréquentent les fleurs pour leur nectar, et notamment de ceux qui les pollinisent, s’obtient par des échantillonnages globaux du milieu où elles vivent, par piégeage, et par des observations directes, forcément très partielles. L’application de la technique du métabarcoding (analyse d’ADN mélangés) à ce problème permet d’apporter des réponses précises et assez complètes et de façon peu coûteuse. On a déjà appliqué cette technique, en entomologie, à l’identification des composants de culots de piège et à divers inventaires : mines vides, urnes de plantes carnivores, échantillons de sol, contenus stomacaux, etc. Philip Francis Thomsen et Eva Egelyng Sigsgaard de l’université d’Aarhus (Pays-Bas) ont testé l’hypothèse que les arthropodes floricoles laissent sur les fleurs visitées une marque identifiable par l’ADN qu’elle contient. Ils ont récolté 56 fleurs de 7 espèces spontanées de prairies boisées. Après amplification, les ADN trouvés ont été identifiés à l’aide du Barcode of Life Data Systems, la liste des espèces d’arthropodes pouvant fréquenter ce milieu étant connue par ailleurs et fournie par plusieurs bases de données. Ont été repérés comme visiteurs notamment des pollinisateurs (1 bourdon, 2 papillons, 4 syrphes), des prédateurs (1 carabe, 1 Cantharidé, 2 coccinelles), des cécidogènes (cécidomyies), 2 Braconidés parasitoïdes de pucerons et d’autres phytophages, thrips, pucerons, punaises dont des Miridés, et un Cérambycidé, le Lepture à 4 bandes. Et, inattendus, un cloporte et une éphémère. Soit, en tout 135 espèces de 67 familles et 14 ordres. La méthode paraît tout à fait efficace, seule pour des inventaires globaux ou en complément des techniques en usage pour caractériser globalement l’entomofaune floricole ou surveiller les espèces en danger, pour établir la liste des hôtes de tel insecte." Article source (gratuit, en anglais) Illustration : aperçu de la diversité des floricoles. Tiré de l’article
|
Scooped by
Bernadette Cassel
November 28, 2018 6:16 AM
|
Vespa velutina nigrithorax, an invasive species, a direct result of increased trade and climate change, is spreading rapidly in Europe and endangering entomofauna in general and more alarmingly honeybee (Apis mellifera) populations, and therefore their pollination services. All traps used now, to try to control this species, seem to be not efficient enough and non-selective. However, in the current context of massive disappearance of insects in general, it is urgent to find means of protection for the entomofauna. While no selective trapping is still occurring, we performed a pilot study to test a carnivorous plant as a potential biocontrol tool to trap V. velutina. In our study, we analyzed the hornet-capturing ability of two Sarracenia hybrids (S. juthatip soper and S. evendine) on a 2-years period (2015 and 2016). Our results show that these plants trapped more dipterans than other taxa, and they do not attract many hornets. In such condition, both Sarracenia hybrids cannot therefore be used in a mass trapping system, because they are not selective, and too few hornets are trapped. To maximize captures of V. velutina while minimizing captures of non-target species, other systems need to be thus developed, as traps using hornet pheromone-based baiting. - Marie-Anne Wycke, Romaric Perrocheau, Eric Darrouzet "Sarracenia carnivorous plants cannot serve as efficient biological control of the invasive hornet Vespa velutina nigrithorax in Europe." Rethinking Ecology, 12.11.2018
Traduction : Nos résultats montrent que ces plantes piègent plus de diptères que d'autres taxons et qu'elles n'attirent pas beaucoup de frelons. Dans ces conditions, les deux hybrides de Sarracenia ne peuvent donc pas être utilisés dans un système de piégeage de masse, car ils ne sont pas sélectifs et trop peu de frelons sont piégés. Pour maximiser les captures de V. velutina tout en minimisant les captures d'espèces non ciblées, d'autres systèmes doivent donc être développés, comme les pièges utilisant un appât à base de phéromones de frelons. Traduit avec www.DeepL.com/Translator [Image] Dissection d’urnes de sarracénies contenant des Frelons à pattes jaunes au jardin botanique de Nantes. - Clichés R. Perrocheau via Insectes N° 177 p. 9 "Les sarracénies, pièges pour le Frelon asiatique à pattes jaunes", par François Meurgey et Romaric Perrocheau", juillet 2015 http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i177-meurgey-perrocheau.pdf
|
Scooped by
Bernadette Cassel
February 8, 2018 1:33 PM
|
Des chercheurs de l’Académie chinoise des sciences (Yunnan), l’université de l’Académie chinoise des sciences (Pékin), l’université agricole de Yunann et l’université de Californie (San Diego) se sont intéressés aux phéromones impliquées dans la reproduction du frelon asiatique, Vespa velutina. L’objectif était d’identifier les glandes sécrétantes, et d’en caractériser les composants actifs. Face à un prédateur redoutable de l’abeille domestique Apis mellifera, l’idée était de pouvoir fournir une stratégie potentielle de contrôle de cette espèce invasive La Semaine Vétérinaire n° 1740 du 16/11/2017 (abonnés) ___________________________________________________________________ [Image] Mâles de Vespa velutina englués dans un piège appâté à la phéromone de synthèse (déposée sur la languette de papier blanc). Cliché Ping Wen. https://3c1703fe8d.site.internapcdn.net/newman/csz/news/800/2017/1-luringhornet.jpg [via] Frelon asiatique dans un piège, 20.10.2017 (en libre accès) https://www.gdsa-06.com/dernieres-nouvelles "Comment en finir avec Vespa velutina (Hym. Vespidé), un envahisseur de l’Europe occidentale et de la Corée venu de Chine ? Sans concurrent ni prédateur, il se reproduit très vite et se répand, causant des dommages à l’apiculture. L’Abeille domestique européenne n’est en effet pas en mesure de résister à ses mandibules. Tous les moyens ont été essayés et certains promus à grand bruit, des appâts alimentaires maison à la poule en passant par le drone et les plantes carnivores*. James Nieh de l’université de Californie à San Diego (États-Unis) et ses collaborateurs de l’Académie des sciences chinoise et de l’université agronomique du Yunnan viennent de décrire la composition de la phéromone d’attraction sexuelle. La gyne (femelle) la produit par des glandes ventrales débouchant entre deux segments de son abdomen (6e membrane).
Elle est composée surtout des acides 4-oxo-octanoïque et 4-oxo-decanoïque. Obtenu par synthèse, le mélange – avec les proportions naturelles - excite fortement les récepteurs antennaires des mâles. Présenté comme appât, il se révèle fortement attractif.
Une découverte qui permettra d’améliorer la détection de la peste sur le front de l’invasion et peut-être d’en réduire les populations.
- Sur ce site, de nombreux articles sur le Frelon asiatique, accessibles via l'outil de recherche (en tapant velutina).
→ Recherche dans les sites OPIE http://www7.inra.fr/opie-insectes/cherche.htm
|
Scooped by
Bernadette Cassel
February 27, 2017 1:59 PM
|
Deux des plantes dont les graines sont particulièrement appréciées des humains, le caféier et le cacaoyer, présentent la particularité de produire de la caféine. Connu pour ses propriétés stimulantes chez les primates que nous sommes, cet alcaloïde rend surtout un grand service à ces végétaux en… tuant certains des insectes qui les attaquent. On pourrait croire que le caféier (d’Afrique) et le cacaoyer (d’Amérique centrale) ont hérité la recette de ce poison de leur lointain ancêtre commun mais il n’en est rien. Chacune des deux plantes (on peut aussi ajouter le théier à la liste) l’a « trouvée » toute seule, de manière indépendante, au cours de son histoire, belle illustration d’un phénomène connu sous le nom de convergence évolutive. Par Pierre Barthélémy, Passeur de science, 19.03.2017 "L’équipe de chercheurs a donc cartographié le génome complet d’une de ces plantes carnivores, Cephalotus follicularis, que l’on ne retrouve que dans l’extrême sud-ouest de l’Australie. Ils y ont cherché les gènes codant pour les enzymes susceptibles d’intervenir dans le processus de digestion, soit parce qu’elles sont capables de dissoudre la matière animale, soit parce qu’elles en extraient les nutriments dont les plantes ont besoin. Ils se sont ainsi aperçus que chaque type de feuilles avait sa spécialisation : les normales s’occupaient de la photosynthèse, les urnes de la digestion. Celles-ci possédaient un joli kit chimique de « piégeuses » : de quoi fabriquer du sucre (pour le nectar-appât), des gènes impliqués dans la biosynthèse d’une substance cireuse et grasse (pour l’effet toboggan dans l’urne) et d’autres codant pour des enzymes de digestion. Il y avait notamment de quoi venir à bout de la chitine, ce matériau résistant dont est fait l’exosquelette des insectes." (...) [L'étude] Genome of the pitcher plant Cephalotus reveals genetic changes associated with carnivory - Nature Ecology & Evolution, 06.02.2017
|
Scooped by
Bernadette Cassel
January 5, 2017 4:00 PM
|
C'est au laboratoire montpelliérain de Botanique et Modélisation d'Architecture des Plantes et des végétations (AMAP) qu'est née cette idée folle : utiliser les plantes carnivores pour lutter contre la propagation de Vespa velutina, ou frelon asiatique. Par Fleur Olagnier. La Dépêche du Midi, 05.01.2017 "... Laurence Gaume-Vial et son équipe cherchent à caractériser avec précision les composés volatils qui dans l'odeur attirent les frelons, et seulement les frelons. Depuis début 2016, trois dispositifs expérimentaux constitués de ruches et de quatre espèces différentes de Sarracenia sont installés à l'AMAP, dans la pépinière gersoise "Le jardin carnivore" et à la cité des insectes Micropolis dans l'Aveyron. « L'objectif est de savoir quelle espèce de Sarracenia attire le plus de frelons et en quelles proportions, en fonction de leur couleur et des substances qu'elles sécrètent. Une fois que nous saurons quelle combinaison odeur-couleur est la plus efficace, nous pourrons nous en inspirer pour développer un piège artificiel », éclaire la chercheuse." (...)
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 19, 2016 2:47 AM
|
Selon une étude récemment parue dans la revue 'Current Biology', il se pourrait bien qu'une espèce de plante carnivore, appelée communément "attrape-mouches", sache compter jusqu'à cinq. Éléments d'explications avec le botaniste Olivier Escuder. [L'étude] The Venus Flytrap Dionaea muscipula Counts Prey-Induced Action Potentials to Induce Sodium Uptake: Current Biology, 21.01.2016 http://www.cell.com/current-biology/abstract/S0960-9822(15)01501-8
|
Scooped by
Bernadette Cassel
October 7, 2015 12:10 PM
|
"Des chercheurs viennent de mettre en évidence une méthode de chasse unique chez les plantes carnivores : Nepenthes gracilis est capable d'utiliser l'énergie des précipitations pour activer et armer son piège mortel. En plus de ne pas consommer l'énergie de la plante, cette technique est extrêmement rapide."
Par François Maginiot. Maxisciences, le 7 octobre 2015
« La plante carnivore que l'équipe de l'université de Bristol a étudiée est une sarracénie, un type de plante carnivore en forme de "vase" portant un couvercle par-dessus. Au fond se trouvent des liquides acides qui digèrent les malheureux insectes tombés là.
Jusqu'ici, on considérait que ce piège était passif, et que le couvercle ne servait qu'à empêcher que l'eau de pluie ne dilue trop les fluides mortels de la plante et les rende inefficaces. Mais en étudiant de plus près la sarracénie appelée Nepenthes gracilis, Ulrike Bauer et ses collègues ont découvert que son couvercle pouvait avoir un rôle beaucoup plus crucial : celui de piège actif.
Grâce à des caméras haute-vitesse, les scientifiques ont pu observer que ce couvercle rigide servait de "tremplin inversé". Lorsque des gouttes de pluie s'abattent dessus, il vibre, ce qui projette les insectes fixés sur sa face inférieure dans le piège mortel. »
[L'étude] Mechanism for rapid passive-dynamic prey capture in a pitcher plant, PNAS, 26.08.2015 http://www.pnas.org/content/early/2015/09/29/1510060112.abstract
|
Scooped by
Bernadette Cassel
February 21, 2015 2:13 AM
|
"Des chercheurs français ont mis au point des "plantes à traire" pour produire des substances rares qui peuvent aider à faire des vaccins notamment."
Par Virginie Garin. Terre d'innovations, 18.02.2015 « Il y a dans certaines plantes des molécules très intéressantes pour soigner des cancers, faire des vaccins. Mais il faut en cueillir des quantités énormes. Alors, pour éviter de piller la nature, des chercheurs de Nancy ont eu l'idée de produire ces plantes de façon industrielle sous serres. »
[...]
« Cette "start up", qui s'appelle PAT, emploie déjà 30 personnes. Elle travaille pour des fabricants de cosmétiques, et va commencer à fournir cette année des laboratoires pharmaceutiques. Elle travaille sur des pistes de recherches incroyables, elle va utiliser cette fois des plantes carnivores. » « Pour digérer les insectes, les plantes carnivores secrètent des protéines dans une petite poche. On veut rajouter à ces plantes dans leur ADN un gène humain, pour qu'elles secrètent des protéines humaines qui vont nous permettre de nous soigner. C'est encore au stade expérimental, mais pour les chercheurs de Nancy, c'est un vrai espoir pour pouvoir produire bientôt plus facilement des vaccins. »
_______________________________________________________________
ET AUSSI :
• PAT entre en Bourse et mise sur les plantes carnivores http://www.plantadvanced.com/client/document/cph_468_p12_090602_79.pdf
|
Scooped by
Bernadette Cassel
December 19, 2012 5:05 PM
|
Un nouveau mystère concernant les plantes carnivores vient d'être levé. Et prouve une fois de plus l'incroyable inventivité de la nature. Une équipe de chercheurs anglais et allemands vient de démontrer que certaines plantes carnivores ont développé une technique particulière pour retenir dans leurs filets les insectes qu'ils ont attiré: leur paroi interne est pourvue de minuscules poils très hydrophiles, qui forment donc une très mince couche d'eau. L'insecte qui tente de fuir en passant dessus «patine» par un phénomène tout à fait semblable à l'aquaplaning. Ces travaux sont publié dans les Proceedings of the Royal Society B. Photo : ScienceDaily http://www.sciencedaily.com/releases/2012/12/121218203513.htm
|
Scooped by
Bernadette Cassel
May 11, 2012 5:57 PM
|
|
|
Scooped by
Bernadette Cassel
February 6, 2021 11:23 AM
|
Des scientifiques ont mené une vaste étude sur la situation de 860 espèces de plantes carnivores répertoriées à travers le monde. Ils ont constaté qu'un quart d'entre elles sont aujourd'hui menacées d'extinction, dont une soixantaine en danger critique. Par Emeline Férard - Publié le 04/02/2021 (...) Des espèces très spécialisées Si les plantes carnivores sont si sensibles, c'est qu'elles sont très spécialisées et occupent généralement des niches écologiques très réduites. "Le régime carnivore est principalement une stratégie développée pour permettre aux plantes d'être compétitives dans des habitats pauvres en nutriments", a précisé le Dr. Cross dans un communiqué. Au cours de leurs recherches, le scientifique et ses collègues ont ainsi observé que 89 des 860 espèces évaluées semblaient n'évoluer qu'à un seul endroit. Un habitat très réduit donc qui ne leur laisse que peu d'options face à des menaces comme le changement climatique et la dégradation de leur environnement. Certaines plantes ont par ailleurs développé des relations mutualistes avec d'autres organismes. C'est par exemple le cas de spécimens du genre Roridula évoluant en Afrique du Sud qui sont incapables de digérer leurs propres proies. Elle "collabore" avec un insecte appelé Pameridea qui mange les individus piégés et excrète ses déchets dans la plante." (...) [Image] La plante Roridula dentata est dite protocarnivore. Elle "collabore" avec un insecte appelé Pameridea qui mange les individus piégés et excrète ses déchets dans la plante qui s'en nourrit. Crédit : Nick Helme/CC BY-SA 4.0
|
Scooped by
Bernadette Cassel
July 11, 2020 1:54 PM
|
Des chercheurs zurichois se sont penchés sur la dionée attrape-mouche, la plus connue et emblématique des plantes carnivores. Ils ont découvert un nouveau mécanisme qui pourrait servir à capturer des proies qui se déplacent lentement, comme des larves ou des limaces. Publié le 10.07.2020 " Il était connu que la dionée attrape-mouche (Dionaea muscipula), attrape des insectes et des araignées à l'aide d'un mécanisme qui fait se refermer ses feuilles lorsqu'une proie touche les poils sensitifs deux fois en l'espace de 30 secondes. La réaction physiologique est déclenchée par ces deux impulsions électriques consécutives. Des chercheurs de l'Université et de l'EPF de Zurich montrent maintenant dans la revue PLOS Biology qu'un seul contact lent et prolongé suffit. Pour ces travaux, les scientifiques ont notamment utilisé des capteurs de force extrêmement sensibles et des systèmes de microrobotique ultraprécis pour reproduire artificiellement les mouvements d'une proie sur les poils sensitifs de la plante. Cela a permis de confirmer que deux impulsions sont nécessaires. Mais une modélisation informatique a ensuite suggéré qu'un mouvement d'échappatoire lent était également à même de déclencher le mécanisme en envoyant deux impulsions électriques par contact. La chose a ensuite pu être vérifiée expérimentalement. A l'état ouvert, les feuilles de la dionée attrape-mouche sont recourbées et sous tension, comme un ressort à lame. Le signal électrique provoque une légère modification de la courbure des feuilles, et le piège se referme en une fraction de seconde." [Image] Le nouveau mécanisme découvert par les chercheurs zurichois pourrait servir à capturer des proies qui se déplacent lentement, comme des larves ou des limaces (archives). KEYSTONE/AP/WILLIAM FERNANDO MARTINEZ sda-ats
|
Scooped by
Bernadette Cassel
November 29, 2018 12:54 PM
|
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2018 : Novembre "De nombreux pièges et moyens de destruction ont été inventés et promus par de nombreux inventeurs pour venir à bout du Frelon asiatique à pattes jaunes Vespa velutina nigrithorax (Hym. Vespidé) qui se repaît des abeilles devant la ruche. Bouteille ou boîte piège (nasse appâtée), harpe électrique (inspirée du grille mouches), poules (aussi originales que complaisantes) et… la sarracénie. Cette plante carnivore attirante et fatale a eu les honneurs d’un article dans Insectes, qui relatait les observations faites au muséum d’histoire naturelle de Nantes en 2015 et laissait entrevoir l’avènement possible d’un piège sélectif. Romaric Perrocheau, co-auteur de cet article, a réexaminé ce résultat, avec ses collègues Marie-Anne Wycke et Eric Darrouzet durant deux campagnes en 2015 et 2016. L’équipe a disséqué 132 et 120 urnes de deux cultivars de Sarracenia et déterminé à l’ordre l’entomofaune capturée, sauf pour 5 Hyménoptères : le Frelon asiatique, le Frelon européen V. crabro et les espèces des genres Vespula (guêpes), Apis (abeilles) et Bombus (bourdons). Le piège végétal a capturé de nombreux insectes, surtout des Diptères, et très peu d’individus du Frelon asiatique : 4,3 et 0,7 % des effectifs seulement, alors qu’il y avait plusieurs nids alentour. Un millier de frelons (quantité estimée) patrouillaient dans la zone des sarracénies ; seuls 60 et 8 se sont laissés prendre. Les pièges actuels sont trop généralistes : ils détruisent beaucoup trop d’insectes volants et très peu de frelons. On attend la mise au point d’un appât sélectif, constitué d’un analogue d’une phéromone du Frelon asiatique." Article source (gratuit, en anglais) - Sarracenia carnivorous plants cannot serve as efficient biological control of the invasive hornet Vespa velutina nigrithorax in Europe - Rethinking Ecology, 12.11.2018
Photo : cliché P. Falatico À (re)lire : Les sarracénies, pièges pour le Frelon à pattes jaunes, par François Meurgey et Romaric Perrocheau. Insectes n° 177 (2015-2).
|
Scooped by
Bernadette Cassel
August 16, 2018 4:56 AM
|
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2018 : Août "Nager n’est pas l’apanage des insectes estampillés aquatiques et morphologiquement adaptés. On connaît des Orthoptères et des blattes qui en sont capables, ainsi que quelques fourmis, qui le font plus ou moins bien, occasionnellement. À part est le cas de Camponotus schmitzi (Hym. Formiciné), symbiotique des népenthes, qui plonge dans le liquide des urnes de cette plante carnivore peu efficace par elle-même. Différent est celui de la Fourmi de feu Solenopsis invicta (Myrmiciné) qui se contente de flotter. Comment se débrouillent des fourmis terrestres pour franchir des étendues d’eau, avec leur corps et leurs pattes pas du tout adaptés ? Evan Gora et ses collègues (université de Louisville, États-Unis) en ont fait leur sujet d’étude, avec la collaboration de représentantes choisies des Formicinés Camponotus pennsylvanicus (Cp) et Formica subsericea (Fs), des ouvrières forestières prêtes à tout, de même corpulence. En effet les expérimentateurs les jetèrent une par une dans le grand bain, entières ou amputées d’une ou plusieurs pattes, sous surveillance vidéo. Ceci après les avoir mesurées sous toutes les coutures. Les fourmis rament surtout avec leurs pattes antérieures qui plongent dans l’eau, les moyennes restant dans le plan horizontal et les postérieures servant de stabilisateurs. Les corps des Cp sont en partie immergés, tandis que certaines Fs (les plus petites) marchent sur l’eau – capacité qu’on leur retire en ajoutant un peu d’alcool dans le bain, ce qui réduit la tension superficielle. Les Cp vont 2 fois plus vite, grâce à leurs pattes avant relativement plus longues. Confrontées à un obstacle liquide, les 2 fourmis adoptent une allure différente de celle de leur habituelle marche, et s’en sortent." Article source (en anglais, gratuit) Vidéo
|
Scooped by
Bernadette Cassel
October 15, 2017 5:24 PM
|
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Octobre "Comment en finir avec Vespa velutina (Hym. Vespidé), un envahisseur de l’Europe occidentale et de la Corée venu de Chine ? Sans concurrent ni prédateur, il se reproduit très vite et se répand, causant des dommages à l’apiculture. L’Abeille domestique européenne n’est en effet pas en mesure de résister à ses mandibules. Tous les moyens ont été essayés et certains promus à grand bruit, des appâts alimentaires maison à la poule en passant par le drone et les plantes carnivores*. James Nieh de l’université de Californie à San Diego (États-Unis) et ses collaborateurs de l’Académie des sciences chinoise et de l’université agronomique du Yunnan viennent de décrire la composition de la phéromone d’attraction sexuelle. La gyne (femelle) la produit par des glandes ventrales débouchant entre deux segments de son abdomen (6e membrane).
Elle est composée surtout des acides 4-oxo-octanoïque et 4-oxo-decanoïque. Obtenu par synthèse, le mélange – avec les proportions naturelles - excite fortement les récepteurs antennaires des mâles. Présenté comme appât, il se révèle fortement attractif.
Une découverte qui permettra d’améliorer la détection de la peste sur le front de l’invasion et peut-être d’en réduire les populations."
Article source (gratuit, en anglais)
Photo : mâles de Vespa velutina englués dans un piège appâté à la phéromone de synthèse (déposée sur la languette de papier blanc). Cliché Ping Wen. Sur ce site, de nombreux articles sur le Frelon asiatique, accessibles via l'outil de recherche (en tapant velutina).
|
Scooped by
Bernadette Cassel
February 8, 2017 1:44 PM
|
Dans une nouvelle analyse, des chercheurs ont examiné différentes espèces de plantes carnivores qui utilisent des pièges à fosses (cruches) en Australie, en Amérique du Nord et en Asie et ils ont constaté que leurs mécanismes biologiques pour digérer les insectes étaient remarquablement similaires, même si les plantes ont évolué pour devenir carnivores dans des environnements très différents. Par GuruMed, GuruMeditation, 08.02.2017 L’étude publiée dans Nature Ecology & Evolution : Genome of the pitcher plant Cephalotus reveals genetic changes associated with carnivory. [Image] Orthologue–paralogue relationships and carnivory-related expression of digestive fluid proteins
|
Scooped by
Bernadette Cassel
May 21, 2016 10:57 AM
|
Le projet CARNIVORUM financé par l'UE a publié une recherche détaillant comment le génome de la dionée lui a permis de devenir une plante carnivore insectivore. La dionée attrape-mouche a longtemps fasciné les biologistes du fait que les bases moléculaires de son évolution carnivore étaient longtemps méconnues. Dans un article pour la revue Genome Research, les chercheurs du projet CARNIVORUM ont désormais mis en lumière ce mystère biologique durable. [...]
La clé de l'évolution extraordinaire de la dionée semble tourner autour de la chitinase, une enzyme qui digère la chitine dans les exosquelettes d'insectes. "Un contact avec la chitine représente habituellement un danger pour une plante; elle comprend qu'elle sera la proie d'un insecte, par exemple", a commenté le professeur Hedrich. Chez la dionée, ces mécanismes de défense ont été reprogrammés au cours de l'évolution. La plante les utilise désormais pour dévorer les insectes." Techno-Science, 21.05.2016 → Commission européenne : CORDIS : Service Projets et résultats : Molecular basis of carnivory Excitability, movement, and endocrinology of plant traps http://cordis.europa.eu/project/rcn/93943_fr.html [L'étude] Venus flytrap carnivorous lifestyle builds on herbivore defense strategies - Genome Research, 2016 http://genome.cshlp.org/content/early/2016/04/28/gr.202200.115.abstract
|
Scooped by
Bernadette Cassel
January 24, 2016 1:18 PM
|
L'attrape-mouche est aussi terrifiante que surprenante. La plante pourvue de membranes en forme de dents, qui se régale d'insectes plus ou moins gros, saurait compter jusqu'à cinq, expliquent des chercheurs allemands de l'université de Wurtzbourg.
Selon l'étude publiée le 21 janvier sur Current Biology, les scientifiques ont utilisé une machine pour stimuler la drôle de plante, aussi appelée dionée. À chaque décharge électrique, ils ont constaté que le redoutable végétal avait une réponse différente.
[L'étude] The Venus Flytrap Dionaea muscipula Counts Prey-Induced Action Potentials to Induce Sodium Uptake: Current Biology, 21.01.2016 http://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(15)01501-8
[Image] Carnivorous Plant Counting Prey/ Curr. Biol., Jan. 21, 2016 (Vol. 26, Issue 3) - YouTube https://www.youtube.com/watch?v=aiDskGkeqzo (Capture d'écran) ___________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET :
→ Le décompte mortel de la Dionée attrape-mouche - GuruMeditation, 23.01.2016 http://www.gurumed.org/2016/01/23/le-dcompte-mortel-de-la-dione-attrape-mouche/
|
Scooped by
Bernadette Cassel
August 9, 2015 5:13 PM
|
"Des plantes carnivores capables d’attirer et de tuer en quantité des frelons asiatiques ? C’est ce qu’a mis au jour le Jardin des plantes de Nantes, une découverte qui intéresse les scientifiques à la recherche d’une arme de destruction massive de cet insecte, fléau des apiculteurs." [...] « La découverte est intéressante, mais on ne sait pas pour l’instant si c’est une découverte majeure ou mineure », tempère aussi Eric Darrouzet, enseignant-chercheur à l’Institut de recherche sur la biologie de l’insecte (IRBI) de l’université de Tours, qui coordonne depuis 2011 des projets de recherche sur le frelon asiatique. Contacté par le Jardin des plantes, le biologiste et son équipe sont « en train d’examiner les molécules libérées dans l’atmosphère par la plante pour voir quelles odeurs attirent le frelon (…). Capturer ces molécules et les identifier au niveau chimique n’est pas un travail simple et peut prendre une semaine ou un an », indique-t-il. M. Darrouzet « espère » trouver dans la plante « une super molécule attractive » qui pourra être utilisée comme « appât » pour le prototype inédit de piège 100 % sélectif qu’il teste actuellement à Tours et qui devrait être commercialisé dès 2016. [...] Le Monde avec AFP, 09.08.2015 ___________________________________________________________________ [Vidéo] ▶ Le Sarracenia : la plante tueuse des frelons asiatiques - YouTube, France 3 Pays de la Loire, 17.06.2015 https://www.youtube.com/watch?v=ylJKp13TSw4 [Image] via France 3 Pays de la Loire, 18.06.2015 "Nantes : la plante tueuse du frelon asiatique découverte au jardin des plantes" "La plante carnivore Sarracenia est-elle l'arme tueuse du frelon asiatique ? La revue Insectes de l'OPIE (office pour les insectes et leur environnement) publiera dans quelques semaines une étude réalisée par le jardin des plantes et le muséum d'histoire naturelle de Nantes sur cette plante carnivore"
|
Rescooped by
Bernadette Cassel
from Mes passions natures
January 20, 2015 2:12 AM
|
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 10, 2012 1:51 PM
|
Dans les zones inondées des forêts tropicales humides où l’azote est difficilement assimilable par les racines, la nutrition est un véritable défi pour les plantes. Certaines ont développé des adaptations qui leur permettent de retirer un bénéfice nutritionnel des insectes. C’est le cas des plantes carnivores et des plantes myrmécotrophes qui ont développé respectivement des relations antagonistes avec les insectes ou mutualistes avec les fourmis.
|
(Re)lire aussi :
Un quart des plantes carnivores seraient menacées d'extinction selon une étude - De www.geo.fr - 6 février 2021, 17:23