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Bernadette Cassel
September 5, 2020 1:55 PM
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Le Lichenipolystoechotes, un insecte vieux de 160 millions d'années avait opté pour le mimétisme avec le lichen. Par Joël Ignasse le 05.09.2020 [Image] Lichenipolystoechotes est un insecte de la famille des chrysopes qui vivait au Jurassique, il y a environ 165 millions d'années. Il pouvait se dissimuler sur du lichen. C'est la plus ancienne preuve de mimétisme entre un insecte et le lichen. Crédit : Xiaoran Zuo
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Bernadette Cassel
February 9, 2019 2:41 AM
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NDÉ Nouveau lien : http://www.insectes.xyz/epingle19.htm#son NB Suite au transfert du site Opie-insectes, toutes les "épingles" en www7.inra.fr/opie-insectes/epingle... sont à remplacer par http://www.insectes.xyz/epingle... ------- Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2019 : Février "Il y a 65 millions d’années, les chauves-souris ont mis au point un sonar à ultrasons pour localiser les insectes volants, leurs proies. Depuis, les papillons n’ont cessé de développer des contre-mesures, répondant par des salves de clics ultrasonores qui brouillent ou trompent leur système d’écholocation. Ces signaux sont généralement produits par cymbalisation, les ébranlements de l’air étant produits par le flambage d’une membrane. Des hyponomeutes (Yponomeuta et 4 autres genres, Lép. Yponomeutidés) possèdent sur l’aile postérieure une plage translucide finement striée, dépourvue d’écailles entre 2 nervures cubitales. Supposée être un organe phonatoire, cette plage a été nommée "stridularium". Des chercheurs de l’université de Bristol (Royaume-Uni) ont examiné les capacités sonores de l’Hyponomeute du fusain Yponomeuta evonymella et d’Y. cognatella, le Grand H. du f. Ces deux espèces très semblables se font remarquer par les toiles blanches que tissent les chenilles autour des fusains défoliés en année de pullulation. Le papillon émet 2 salves de clics à chaque battement d’ailes ; amputé de ses stridulariums, il reste muet. Il ne répond par aucun changement de comportement, qu’il soit en vol ou posé, à l’émission d’ultrasons artificiels : il est donc sourd. L’observation en vidéo haute fréquence de papillons fixés éclairés en infrarouge ne montre aucun contact entre 2 parties du corps durant les émissions : il ne stridule pas. Ses cymbalisations ont une portée de 4 à 10 m vis-à-vis de chauve-souris. Avec ses cymbales alaires, les hyponomeutes émettent des sons aux caractéristiques tout à fait analogues à ceux des écailles (Arctiidés, chez qui les organes phonatoires sont sur l’abdomen) et qui miment ceux notamment de 2 écailles sympatriques l’Écaille martre Arctia caja et l’É. cramoisie Phragmatobia fuliginosa. La différence est que les hyponomeutes cymbalisent en vol alors que les écailles émettent leurs ultrasons posées lors de la cour, de la défense du territoire ou en réponse à une attaque de chauve-souris. Les hyponomeutes sont toxiques ; il renferment de la siphonodine et de l’isosiphonodine (buténolides) séquestrés depuis la plante hôte ou synthétisés. Un oiseau forcé de manger un hyponomeute tombe en somnolence. Ces papillons nocturnes n’ont pas de livrée aposématique ; il avertissent leurs prédateurs par leur cymbalisation qui copie (mimétisme müllérien) celle des écailles, tout en étant plus faible, pour éviter de se faire repérer." Article source (gratuit, en anglais) Photo : macrophoto et vue au microscope électronique (avec les stries numérotées) du "stridularium" de l'Hyponomeute du fusain. Cliché des auteurs
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Bernadette Cassel
December 19, 2017 5:27 PM
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Des expériences avec des mésanges charbonnières montrent que ces oiseaux sont capables d’apprendre le gout répugnant de certains insectes en observant les signes de dégout chez leurs semblables. Cela pourrait expliquer pourquoi certains insectes ont évolué pour devenir très visibles comme les coccinelles rouges. Par Jacqueline Charpentier, 19.12.2017 Apprendre le dégoût par l’observation"En filmant une mésange charbonnière, ayant une expérience culinaire désagréable avec des proies voyantes, puis en la montrant sur une télévision à d’autres mésanges avant de suivre leur sélection de repas, les chercheurs ont constaté que les oiseaux ont une meilleure idée de la proie à éviter. L’équipe à l’origine de l’étude, publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution, affirme que la capacité des mésanges charbonnières à apprendre de mauvais choix alimentaires en observant les autres est un exemple de transmission sociale."
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July 18, 2017 11:06 AM
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Le mimétisme existe aussi chez les insectes. En effet, pour échapper aux prédateurs, une espèce d'araignée sauteuse se déguise en fourmi... ------ NDÉ Mise à jour du lien
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February 28, 2017 10:08 AM
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Over the years I've written here about several kinds of mimicry. The most common subjects have been Batesian mimicry, in which the evolutionary scenario involves three species: an easily identifiable and noxious or toxic model, a predator that learns (or has evolved) to avoid the model (signal receiver), and an edible mimic that evolves to resemble the model. You can… A clever new hypothesis about insect mimicry « Why Evolution Is True, 26.02.2017 https://whyevolutionistrue.wordpress.com/2017/02/26/a-clever-new-hypothesis-about-insect-mimicry/ [L'étude] A hypothesis to explain accuracy of wasp resemblances - Boppré - 2016 - Ecology and Evolution, 05.12.2016 http://onlinelibrary.wiley.com/wol1/doi/10.1002/ece3.2586/full [Image] (From paper): Two species of eusocial wasps and a “wasp-moth” from Costa Rica—but which is which? The moth simulates not only the striped abdomen but also transparent and folded wings, petiolate abdomen, and patterned thorax of the wasps. Its true identity is revealed by its proboscis and pectinate antennae. (a) Mischocyttarus sp., (b) Polybia sp. (Hymenoptera: Vespidae), (c) Pseudosphex laticincta (Lepidoptera: Erebidae: Arctiinae)
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January 22, 2017 11:56 AM
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October 9, 2016 5:18 PM
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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2016 : Octobre "La fleur de Ceropegia sandersonii (Apocynacées), plante ornementale originaire d’Afrique du Sud, a une morphologie complexe ; elle fonctionne comme une nasse pour piéger temporairement ses pollinisateurs, des mouches du genre Desmometopa (Dip. Milichiidés). Celles-ci sont carnivores, spécialisées dans l’exploitation de l’hémolymphe qui sourd des abeilles fraîchement dépecées par des araignées. Ces mouches kleptoparasites sont attirées et donc assurent le transport du pollen grâce à une tromperie. La plante émet une odeur qui mime celle que dégage l’abeille croquée par son aiguillon, qu’elle darde en la circonstance. C’est une phéromone d’alarme destinée aux autres abeilles. Le mélange comportant principalement geraniol, 2-heptanone, 2-nonanol, et (E)-2-octen-1-yl acetate est très attractif pour les Desmometopa. Cette modalité de mimétisme chimique est unique. Elle a été découverte par une équipe de chercheurs des universités de Bayreuth (Allemagne) et de Salzbourg (Autriche). Photo : une abeille repas d’une araignée et les mouches cleptoparasites qui en profitent. Noter la goutte de venin au bout de l’aiguillon." Article source (gratuit, en anglais) → Ceropegia sandersonii Mimics Attacked Honeybees to Attract Kleptoparasitic Flies for Pollination: Current Biology, 06.10.2016 http://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822%2816%2930879-X
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September 18, 2015 1:59 PM
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Ce lépidoptère menacé a fait l’objet d’une étude transfrontalière. Il est présent dans les marais de La Côte. 24 heures. 18.09.2015 « [...] Trois espèces du genre ont été prises sous la loupe des biologistes: l’azuré de la sanguisorbe, l’azuré des paluds et l’azuré des mouillères. Ces trois papillons ont pour particularité d’être myrmécophiles, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent se passer de fourmis pour leur développement. Mais, d’abord, la femelle fécondée dépose ses œufs sur les fleurs d’une plante typique des zones humides, la grande sanguisorbe pour les deux premières espèces, la gentiane pneumonanthe pour la troisième. [...] »
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June 9, 2015 1:27 PM
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"La sauterelle Chlorobalius leucoviridis"
[Image] The Predatory Katydid [photo: Marshall DC, Hill KBR (2009) Versatile Aggressive Mimicry of Cicadas by an Australian Predatory Katydid. PLoS ONE 4(1): e4185. doi:10.1371/journal.pone.0004185] in Australia imitates the mating sounds of cicadas to lure them to their death.
via Crocodiles and other Alluring Animals - ArtChester.net, 19.12.2013 http://artchester.net/2013/12/crocodiles-alluring-animals/
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April 19, 2015 2:32 AM
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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Les Épingles entomologiques - En épingle en 2015 : Avril » « Pourquoi certains papillons ont sur les ailes des taches rondes qui ressemblent à des yeux, appelées ocelles ? Une équipe anglaise a récemment réfuté qu’il s’agit là de mimétisme, le papillon prenant l’allure d’une tête de prédateur ; elle a conclu à l’exposition de formes colorées rebutant les éventuels prédateurs. »
« Des entomologistes finlandais (de l’université Jyvaskyla) défendent l’hypothèse du mimétisme, les résultats de cette manip à l’appui. Dans une grande cage, au sol, un écran d’ordinateur avec juste au-dessus un ver de farine. Une mésange charbonnière entre dans la cage ; l’écran fait défiler alors rapidement 5 images : une tête de chouette les yeux grands ouverts, la même les yeux clos, un papillon les ailes ouvertes avec des ocelles ressemblant à des yeux de chouette, le même aux couleurs inversées et le même avec les ocelles effacées. » « Les mésanges ont réagi fortement au portrait de chouette yeux ouverts, et un peu plus à la photo du papillon à ocelles de chouettes. Les autres images ne les ont guère intéressées. Elles voient clairement dans les ocelles une chouette, oiseau friand de mésanges. » « D’après « Study suggests fake eyes on butterfly wings mimic eyes of predators », par Bob Yirka. Lu le 8 avril 2014 à //phys.org/news/ »
[L'étude] Current Zoology Do animal eyespots really mimic eyes? http://www.currentzoology.org/temp/%7B81704A59-EB3A-44E0-988A-4C8557EB90E4%7D.pdf [Image] http://cdn.phys.org/newman/csz/news/800/2015/552500eaac729.jpg
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January 15, 2015 2:20 AM
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November 9, 2014 5:49 PM
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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « En épingle en 2014 » « On sait que les Maculinea (Lép. Lycénidés) passent l’essentiel de leur vie larvaire (d’1 à 2 ans) dans une fourmilière, les chenilles parasites sachant se faire adopter en imitant l’odeur et le son des hôtes (voir l’Épingle Les insectes parlent aux insectes). Les espèces coucou se font nourrir par les ouvrières, par trophallaxie ; les espèces prédatrices dévorent le couvain. » « Des entomologistes italiens ont présenté au 167e Congès de l’Acoustical Society of America (octobre 2014) un travail qui précise les modalités et le rôle des stridulations émises par les chenilles. Leur travail a porté sur deux espèces d’azurés, l’Azuré des mouillères (alias le Protée) Maculinea alcon, aux chenilles coucou et l'Azuré de la sanguisorbe (alias l’Argus strié ou le Télégone) M. teleius, prédateur. Dans une prairie habitée par leur hôte, Myrmica scabrinodis (Hym. Formicidé), ils sont prélevé des nids de la fourmi et des œufs des papillons pour étude au laboratoire. Les stridulations des chenilles, avant et après leur adoption, et celles des fourmis (ouvrières et reines) ont été enregistrés puis repassées, et les comportements observés. » « Les différences intéressantes sont apparues entre les espèces et surtout entre les chenilles au sol devant se faire ramasser et emporter par les ouvrières (phase de pré-adoption) et celles, plus âgées, installées dans la fourmilière (adoptées). Dans les deux cas, les chenilles imitent les stridulations des reines, ce qui leur vaut statut social élevé et traitement favorisé. » « Pour retenir l’attention des fourmis, qui se manifeste très rapidement, M. alcon compte surtout sur son déguisement chimique – elle sent comme du couvain – et profère des stridulations de faible intensité sonore. Dans le cas de M. teleius, moins pourvu chimiquement, c’est plus laborieux et les stridulations sont nettement plus intenses. » « Une fois dans la fourmilière, c’est M. alcon (coucou) qui stridule le plus fort (4 dB de plus que la reine). Les ouvrières accourent, la tapotent de leurs antennes et creusent – ce qui correspond à une réaction de sauvetage de congénère enfouies. En revanche, M. teleius « chuchote » 8 dB en dessous, ce qui est adapté à une prédatrice qui doit éviter de se faire remarquer. Mais les ouvrières réagissent quand même, faiblement ; elles ne creusent pas. » « Au programme de l’équipe de myrméco-acousticiens, l’étude d’autres cas de relations chenilles-fourmis. » « D’après « Why some butterflies sound like ants », lu le 29 octobre 2014 à //phys.org/news/ » [Lien] Presentation 3aAB1, "Breaking the acoustical code of ants: The social parasite's pathway," by Francesca Barbero, Luca P. Casacci, Emilio Balletto and Simona Bonelli will take place on Wednesday, October 29, 2014, at 8:30 AM in Lincoln. The abstract can be found by searching for the presentation number here: https://asa2014fall.abstractcentral.com/planner.jsp [Phengaris alcon (Denis & Schiffermüller, 1775) = Maculinea alcon = Azuré des mouillères = Azuré de la Croisette = Argus bleu marine]
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May 8, 2014 2:30 PM
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June 10, 2019 6:07 AM
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The viceroy butterfly is a mimic, modeling its orange-and-black colors after the queen butterfly, a bug that tastes so disgusting predators have learned not to eat it or anything that looks like it, including viceroys. The apparent dependence of mimics on their models made biologists wonder if the fates of the two species are forever intertwined. If so, then what happens when the mimic and the model part ways? A tasty Florida butterfly turns sour. By Emily Walla, University of Arizona, 19.02.2019 A mimicry continuum "... The relationship between viceroy and queen butterflies once fell into the Batesian mimicry category, but when one of Prudic's co-authors, David Ritland, first discovered that viceroys had the ability to be nasty, the butterflies' relationship was recategorized as "Mullerian." There are no models in this mimicry theory, only "co-mimics:" two different animals that look the same and are both unpalatable. But Prudic's study proves that the viceroy butterfly does not fit neatly into either mimicry category. "Both these categories that we thought about in mimicry are now coming together, and we are thinking more about a continuum between Batesian and Mullerian," Prudic said. She expects that such a continuum is not limited to just the viceroy-queen system; however, studies that deeply investigate mimicry relationships are unusual because they are time-consuming, labor-intensive and difficult to execute. Aside from proving that mimicry in the animal world cannot be sorted into a simple binary, this study may be helpful for conservation and management of species in the changing world. "It gives us predictive power to understand where critters will be, that they are not restrained to just where their models are." "Mimics should not exist without their models, yet often they do. In the system involving queen and viceroy butterflies, the viceroy is both mimic and co-model depending on the local abundance of the model, the queen. Here, we integrate population surveys, chemical analyses, and predator behavior assays to demonstrate how mimics may persist in locations with low-model abundance. As the queen becomes less locally abundant, the viceroy becomes more chemically defended and unpalatable to predators. However, the observed changes in viceroy chemical defense and palatability are not attributable to differing host plant chemical defense profiles. Our results suggest that mimetic viceroy populations are maintained at localities of low-model abundance through an increase in their toxicity. Sharing the burden of predator education in some places but not others may also lower the fitness cost of warning signals thereby supporting the origin and maintenance of aposematism." [Image] "The well-studied mimicry between queen (Danaus gilippus Cramer) and viceroy (Limenitis archippus Cramer) butterflies in Florida13,14,15 is ideal for addressing how model abundance influences mimic abundance and defense."
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January 28, 2018 6:37 AM
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The thumb-sized millipede that crawls around the forest floor of Southwest Virginia's Cumberland Mountains has more color combinations than any other millipede discovered. "Millipedes of the genus Apheloria Chamberlin, 1921 occur in temperate broadleaf forests throughout eastern North America and west of the Mississippi River in the Ozark and Ouachita Mountains. Chemically defended with toxins made up of cyanide and benzaldehyde, the genus is part of a community of xystodesmid millipedes that compose several Müllerian mimicry rings in the Appalachian Mountains. We describe a model species of these mimicry rings, Apheloria polychroma n. sp., one of the most variable in coloration of all species of Diplopoda with more than six color morphs, each associated with a separate mimicry ring." Keywords: aposematic, Appalachian, Myriapoda, taxonomy, systematics ___________________________________________________________________ AJOUT (en français) : Recherche animale sur Twitter, 29.01.2018 : "#Entomologie: découverte d'un nouveau #mille-pattes très coloré et recouvert de cyanure ... qui encourage le #mimétisme chez les autres mille-pattes ! https://t.co/2LbxvnqPTp #Apheloria… https://t.co/lVY4OdQEXT" https://twitter.com/recherche_anima/status/958013140863725568/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.recherche-animale.org%2Fbreves
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July 19, 2017 10:44 AM
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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Juillet "Les fourmis sont un mets désagréable pour pas mal de leurs prédateurs. Elles piquent, mordent, ou activent leurs défenses chimiques tout en appelant leurs congénères à la rescousse. Il est donc intéressant, pour sa survie, de se faire passer pour une fourmi, en apparaissant comme fourmi aux yeux des observateurs par sa ressemblance de forme et/ou en imitant ses mouvements, comme le font d’inoffensifs syrphes (Dip. Syrphidés) vis-à-vis d’abeilles ou de guêpes. Les araignées, essentiellement prédatrices, sont peu armées pour la défense. On trouve chez elles de très nombreux cas de ce mimétisme batésien. Rien que chez les araignées sauteuses (Salticidés), le phénomène est apparu une douzaine de fois indépendamment au cours de l’évolution. Parmi les saltiques-fourmis (à l’allure de fourmis), Myrmarachne formicaria singe en plus la démarche d’une fourmi. Cheminant le long d’une piste marquée, les ouvrières (de Tetramorium comme de Lasius dans l’étude) balayent le terrain ; elles suivent une sinusoïde de longueur d’onde 5 fourmis et marquent de courtes pauses d’un dixième de seconde. M. formicaria suit exactement la même trajectoire, sur ses 8 pattes ; elle fait les mêmes arrêts, durant lesquels elle agite les 2 pattes avant à la façon des antennes de son modèle. Est-ce efficace ? Le test a requis l’intervention d’un prédateur généraliste, Phidippus audax, autre araignée sauteuse. On l’a confinée derrière une vitre, sous l’oeil de caméras, et on lui a fait regarder de courtes vidéos animalières sur un smartphone présentant la démarche ou certains mouvements particuliers de l’araignée mimétique, de fourmis et de saltiques non mimétiques. P. audax s’est ruée vers ces proies désirables, beaucoup moins sur les 2 premières actrices. Recherche menée, avec notamment des caméras à très haute fréquence de prise de vues, par une équipe de l’université Cornell (New-York, États-Unis)." Article source : DOI: 10.1098/rspb.2017.0308 - Walking like an ant: a quantitative and experimental approach to understanding locomotor mimicry in the jumping spider Myrmarachne formicaria / Quantifying locomotor ant-mimicry | Proceedings of the Royal Society of London B: Biological Sciences, 12.07.2017 http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/284/1858/20170308
Illustrations : Allures et schémas de marche d’une saltique typique, de Myrmarachne formicaria et d’une fourmi, extraites de l’article ci-dessus. Photo de Myrmarachne formicaria ; photo de Phidippus audax.
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June 15, 2017 12:14 PM
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Pour échapper aux prédateurs, les papillons de la forêt amazonienne forment des équipes par quartier, et à chacun son maillot ! Micrologie, 14.06.2017 - Maintaining mimicry diversity: optimal warning colour patterns differ among microhabitats in Amazonian clearwing butterflies, Proceedings of the Royal Society B, 24 mai 2017.
[Image] Exemple de mimétisme de Müller chez six espèces de papillons appartenant à trois familles différentes. A gauche, Hypothyris mansuetus meterus, Hyposcada anchiala mendax, Chetone histrio hydra; à droite, Mechanitis mazaeus deceptus, Heliconius numata f. bicoloratus, Melinaea marsaeus mottons. Source de l’image : CNRS, Saga Science, Photo Mathieu Joron
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February 9, 2017 11:26 AM
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Des scientifiques australiens ont découvert ce qu’ils estiment être l’un des plus grands systèmes de mimétisme sur Terre, comprenant plus de 140 différentes espèces d’insectes qui affichent les mêmes couleurs (merci l’évolution) pour combattre de potentiels prédateurs.
La plupart des espèces de ce complexe sont des fourmis, mais le groupe comprend également des guêpes, des araignées, des hémiptères, des scarabées et des cicadelles. Quand il s’agit d’être mangées, certaines de ces créatures sont moins souhaitables que d’autres, avec des défenses intégrées qui peuvent les rendre indigestes, mauvais au gout, ou nuire directement aux prédateurs. Pour les chercheurs, ce qui est unique à ce complexe de mimétisme est le revêtement doré affiché par les insectes qui contraste contre le fond plus sombre de leur corps, une caractéristique qu’ils considèrent comme efficace contre les prédateurs. Par GuruMed. GuruMeditation, 09.02.2017 L’étude publiée dans eLife : The golden mimicry complex uses a wide spectrum of defence to deter a community of predators et présentée sur le site de l’université Macquarie : Our insects get a gold star in deception: Largest group of Australia’s insects collaborate to avoid being lunch. [Image] À partir de l’étude, une petite sélection d’insectes présentant un mimétisme doré. (Matthew W Bulbert/ Université Macquarie/ Masaryck/ eLife 2017)
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December 21, 2016 12:21 PM
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"Une équipe d'entomologistes, de paléoentomologistes et de paléontologues de l'Institut de systématique, évolution et biodiversité (Muséum national d'Histoire naturelle – CNRS – EPHE – UPMC), de l'Institut des neurosciences cellulaires et intégratives du CNRS et du Centre de recherche sur la paléobiodiversité et les paléoenvironnements (Muséum – CNRS – UPMC)1 vient de décrire le plus ancien cas de mimétisme avéré chez les insectes dans un article publié dans la revue Nature Communications. Cette nouvelle découverte affine la compréhension de la biodiversité d'il y a 270 millions d'années (Ma)." Découverte en France du plus vieil insecte mimétique - Communiqués et dossiers de presse - CNRS, 20.12.2016 - Insect mimicry of plants dates back to the Permian.. Romain Garrouste, Sylvain Hugel, Lauriane Jacquelin, Pierre Rostan, J.-Sébastien Steyer, Laure Desutter-Grandcolas & André Nel. Nature Communications, 20 décembre 2016.
[Image] Image 1 : Permotettigonia gallica (Orthoptère Tettigoniidae), photographie de l'aile antérieure. Image 2 : Reconstitution de P. gallica sur une feuille de Taeniopteris sp. Crédit : R. Garrouste, MNHN
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October 10, 2015 6:35 AM
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L'azuré des mouillères, papillon rare, se plaît dans la Vallée des Cartes (Sarthe). Pour le protéger, le conservatoire des espaces naturels mise sur les paysans Par Xavier Bonnardel. Ouest France, 07.10.2015 Reportage "C'est une fable de la biodiversité qui se joue dans la Vallée des Cartes, un petit bout de territoire de la Sarthe, réputé pour la richesse de sa faune et de sa flore. Son personnage principal est un papillon, l'azuré des mouillères, Maculinea alcon, de son nom savant. (... ) Les prairies regorgent d'une flore très diversifiée : l'amourette, une graminée rare, des orchidées, des plantes médicinales et... la gentiane pneumonanthe. Cette plante joue un rôle décisif dans la fable : c'est la plante hôte de l'azuré des mouillères. Notre papillon l'a choisie entre toutes pour pondre. « Vous voyez ces petits points blancs ? Ce sont les oeufs. La larve s'est développée à l'intérieur de la fleur, décrit Olivier. La chenille se laisse tomber au sol. Elle émet des phéromones semblables à celles émises par les larves de fourmi. » Grâce à ce biomimétisme olfactif, la chenille est transportée par les fourmis dans la fourmilière, où elle passe l'hiver au chaud, nourrie par la colonie avant de se métamorphoser en papillon et de déployer ses ailes dans l'azur printanier." (...) [Phengaris alcon (Denis & Schiffermüller, 1775) = Maculinea alcon = Azuré des mouillères = Azuré de la Croisette = Argus bleu marine]
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August 19, 2015 5:13 PM
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Une façon inhabituelle de repousser les prédateurs vient d’être découverte chez un perce-oreille : émettre une forte odeur de cadavre en décomposition pour dégoûter son assaillant. C’est la première fois que ce type de mimétisme olfactif est mis à jour chez un insecte. Il s’agit de Labidura riparia, un perce-oreille que l'on trouve un peu partout dans le monde.
[L'étude] Earwigs (Labidura riparia) mimic rotting-flesh odor to deceive vertebrate predators -The Science of Nature, 13.06.2015 http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs00114-015-1288-1
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April 25, 2015 2:11 AM
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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Les Épingles parues dans le n° 176 d'Insectes (1er trimestre 2015) »
« Parmi les pucerons (Hém. Aphidoidea), insectes à la vie compliquée s’il en est, il en est un, Paracletus cimiciformis, au cycle particulièrement alambiqué – mais pas au point d’échapper à la description. Le cycle prend 2 ans. Sur l’hôte primaire, » « Le pistachier térébinthe, le premier été voit se succéder quelques générations de virginipares, de 3 formes différentes, qui vivent en gallicoles sur les feuilles. À l’approche de l’automne, les ailées se portent sur les racines de graminées, hôtes secondaires, et y engendrent des individus (virginipares toujours) de 2 formes, des rondouillardes vert olive (découvertes très récemment) et des plates blanchâtres (qui s’engendrent les unes les autres…), qui vivent là en association avec des fourmis Tetramorium jusqu’à l’été. Les radicicoles blanchâtres produisent deux types d’ailées : les unes émigrent vers d’autres graminées tandis que les autres reviennent sur le pistachier et engendrent 2 formes de plus, des mâles et des femelles qui s’accouplent et donnent naissance, au travers de l’oeuf d’hiver, à une nouvelle génération de gallicoles. »
« Les pucerons sont effectivement capables d’exister sous plusieurs formes avec un même génome. Cette espèce va plus loin que ce qui était connu. Adrian Salazar et ses collaborateurs (université de Valence, Espagne) viennent en effet de montrer que les 2 formes de radicicoles, ont des rapports aux fourmis très différents. »
« Classiquement et dans une relation de mutualisme, une puceronne verte, occupée à ponctionner la racine, chatouillée par une fourmi, fait sourdre de son anus une goutte de miellat, provende des fourmis. Une puceronne pâle et plate aura parfois cette réaction mais le plus souvent se laissera transporter par la fourmi jusqu’à son nid, qui la déposera parmi le couvain. Où elle se mettra à piquer les larves de son hôte pour s’alimenter de leur hémolymphe. Comportement prédateur entomophage. »
« Les individus de cette forme blanchâtre trompent infailliblement les fourmis par un déguisement chimique : leur cuticule sécrète des hydrocarbures qui sentent exactement comme ceux de leurs larves. Un cas de mimétisme agressif et de plasticité extrême du comportement alimentaire, de la part de clones censés être identiques. Une vie complexe de puceron et de fourmi, entre coopération et agression, où il reste beaucoup à comprendre. »
Article source : Aggressive mimicry coexists with mutualism in an aphid, Adrián Salazar et al., PNAS, 112(4), 2014,
À (re)lire : Les pucerons, par Alain Fraval. Insectes nos 141 et 142, 2006 (2) et (3)
[Image] http://www.pnas.org/content/112/4/1101.abstract
[Vidéos] http://www.pnas.org/content/suppl/2015/01/07/1414061112.DCSupplemental
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Bernadette Cassel
March 8, 2015 3:41 AM
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Bernadette Cassel
December 14, 2014 5:32 PM
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Guru Med. « Une nouvelle étude décrit comment cet oisillon, en image d’en-tête, et ses petits congénères tentent de survivre dans la forêt amazonienne en imitant, tant par l’apparence que le mouvement, une chenille toxique locale. »
« [...] l’oisillon arbore peu de temps après son éclosion, des plumes de couleur orange vif, certaines bordées de crêtes noires et de pointes avec des barbes blanches. Ainsi, il ressemble et se déplace comme une espèce de chenille toxique de la famille Megalopygidae, pour éviter d’être mangé par les serpents et les singes, il fait également la même taille (12 cm) qu’une vraie chenille. »
« [...] De plus, la couleur du poussin lui permettrait également de se confondre avec les feuilles qui constituent son nid. » « L’étude publiée dans The American Naturalist : Morphological and Behavioral Evidence of Batesian Mimicry in Nestlings of a Lowland Amazonian Bird. » ___________________________________________________________________
ET AUSSI :
• Ça ressemble à une chenille toxique, mais c'est un oisillon (de l'Aulia cendré) - Sciences et Avenir http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/20141217.OBS8102/ca-ressemble-a-une-chenille-toxique-mais-c-est-un-oisillon-de-l-aulia-cendre.html?xtor=RSS-24 • L'oisillon de l'Aulia cendré ressemblerait à une chenille toxique pour ne pas être mangé | Ornithomedia.com http://www.ornithomedia.com/breves/oisillon-aulia-cendre-ressemblerait-chenille-toxique-pour-ne-pas-etre-mange-01582.html
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Bernadette Cassel
October 2, 2014 10:35 AM
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Elle ressemble à s’y méprendre à une autre espèce de fourmi et en profite pour piller ses réserves et suivre ses pistes de chasse.
[Image] « À gauche la fourmi Crematogaster ampla, à droite la fourmi miroir parasite Cephalotes specularis »
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[L'étude] Mimicry and Eavesdropping Enable a New Form of Social Parasitism in Ants. The American Naturalist http://www.jstor.org/discover/10.1086/677927?uid=3739936&uid=2&uid=4&uid=3739256&sid=21104800448163
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https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=mim%C3%A9tisme