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Le changement climatique menace les cèdres emblématiques du Liban 

Le changement climatique menace les cèdres emblématiques du Liban  | EntomoNews | Scoop.it
A symbol of Lebanon's resilience through its long, turbulent history, the country's towering cedars now face increasing threats from wildfire and parasites, both fueled by global warming.

 

Climate Change Threatens Lebanon's Storied Ancient Cedars

Ruth Sherlock & Nada Homsi, 22.11.2020

 

The sawfly threat

 

In the Tannourine Nature Reserve, climate change is killing cedars in a different way. (...)"

 

Traduction :

 

La menace de la tenthrède du cèdre

  

Sous l'épaisse canopée forestière, suspendue aux branches des arbres, dont certains ont plus de 1000 ans, se trouvent des feuilles jaunes collantes recouvertes d'insectes capturés. Ce n'est là qu'une des façons dont les écologistes tentent de lutter contre l'infestation de tenthrèdes qui, selon eux, est une "conséquence directe" du réchauffement des températures.

 

La tenthrède est originaire de cette forêt et coexistait autrefois avec les cèdres. "Cet insecte avait l'habitude de dormir sous le sol, en hibernation, pendant six à sept ans", explique Nabil Nemer, un entomologiste qui a identifié le diprion comme la cause d'une nouvelle destruction des arbres dans la forêt de Tannourine. "Maintenant, avec des températures plus chaudes, elle a changé son cycle de vie pour émerger chaque année". Les insectes pondent maintenant des œufs sur les bourgeons des cèdres, que les larves mangent ensuite, tuant l'arbre.

 

Le changement de temps a également affecté le microbiome de la forêt. "Il y avait autrefois un équilibre dans lequel d'autres micro-organismes provoquaient des maladies chez la tenthrède, contrôlant ainsi sa population", explique Nemer. Mais ces microorganismes ne survivent que dans un environnement humide. Lorsque ces forêts s'assèchent, la population de tenthrèdes monte en flèche. Maintenant, dit Nemer, l'insecte a été identifié comme une cause de mildiou dans la plupart des réserves de cèdres du Liban."

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

_____________________________________


POUR EN SAVOIR PLUS :

 

→ Les cèdres du Liban sauvés des attaques d’un nouvel insecte - FAO, 13.02.2003 http://www.fao.org/french/newsroom/field/2003/0203_lebcedars.htm

 

→ Evidence of sexual attraction by pheromone in the cedar web-spinning sawfly | Semantic Scholar [N. Nemer, N. S. Kawar, L. Kfoury, B. Frérot Published 2007 Biology]
https://www.semanticscholar.org/paper/Evidence-of-sexual-attraction-by-pheromone-in-the-Nemer-Kawar/fb86655a0f53cd9742b752c714e00f924e5d47d9

 

The cedar web-spinning sawfly, Cephalcia tannourinensis Chevin (Hymenoptera: Pamphiliidae)

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Une approche nouvelle contre Xylella fastidiosa

Une approche nouvelle contre Xylella fastidiosa | EntomoNews | Scoop.it
Lundi dernier, le laboratoire AgroBioTech de l’Université Gembloux (Belgique) a présenté ses premiers résultats de l’action de lactopéroxydase sur Xylella fastidiosa. En effet, pour lutter contre la fameuse bactérie dont des foyers ont été détectés en Corse et Paca depuis l’été dernier, le Consortium Lubixyl Innovations, réunissant 33 laboratoires dont AgroBioTech, travaille sur une approche globale et systémique, plutôt qu’un recours aux insecticides pour tenter de tuer les insectes vecteurs, explique Didier Ousset, d’AgroBioTech et en charge de la communication pour Lubixyl:
 

"AgroBioTech travaille depuis plus de 40 ans sur le processus enzymatique de la lactopéroxydase, ou LPA, avec des effets prouvés contre le développement du mildiou de la pomme de terre et de la vigne. Nous nous sommes donc penchés depuis un an sur l’effet de la LPA sur Xylella, et nous avons vu qu’une souche de la bactérie avait été détruite in vitro par le LPA, issu de lait de vache. En effet, le système LPA donne une réaction enzymatique qui crée des ions actifs qui détruisent l’enveloppe cellulaire de Xylella. Désormais, il nous faut étudier l’inoculation de la plante in vivo, notamment dans la sud de l’Italie sur des oliviers."
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Les spores, pour un meilleur développement

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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - Épingle publiée dans le n° 197 (2e tr. 2020)


"Surprise. Les jeunes chenilles mangeuses de feuilles et d'aiguilles d'arbres forestiers et fruitiers du Bombyx disparate Lymantria dispar (Lép. Érébidé), un insecte très polyphage et parmi les plus étudiés dans le Monde, se révèlent mycophages. Au moins sur des peupliers noirs malades en Allemagne, selon le travail de Sybille Unsicker et de ses collaborateurs (institut Max-Planck à Iéna).


L'équipe avait déjà mis en évidence l'attraction des chenilles par les composés volatils dégagés par les spores de Melampsora larici-populina, agent d'une rouille très répandue. La présente manip a consisté à comparer l'attractivité de feuilles de peuplier en place ou excisées, telles quelles, colonisées par la rouille ou par Erisiphales sp., un mildiou. Les chenilles ont été placées à l'âge de 2 jours et pesées régulièrement jusqu'à leur chrysalidation (soit durant environ 21 jours) ; les feuilles étaient remplacées tous les 3 jours et conservées congelées en vue de leur analyse chimique.


Lorsque le choix leur était offert, les chenilles des 1er et 2e stades ont préféré nettement les feuilles rouillées, dont elles ont mangé 2 fois plus, consommant les sporanges du champignon avant de s'attaquer au limbe. Au terme de leur développement larvaire avec champignon, les chrysalides étaient 2 fois plus lourdes que les témoins et plus précoces de 2 jours.


Les principales différences de composition chimique portaient sur les acides aminés libres et les vitamines B, et surtout sur le mannitol, en concentration bien plus élevée dans les feuilles mycosées et surtout dans les spores : 20 fois plus que dans la feuille. Dans une épreuve de choix, les jeunes chenilles ont consommé plus des feuilles enduites de mannitol. L'ajout de ce sucre au feuillage offert aux chenilles n'a pas modifié leur croissance.


Si le Bombyx disparate profite du champignon qui l'attire par la production de mannitol, le champignon ne retire aucun avantage de l'affaire : il est tué par la digestion et n'est pas transporté.
Les cas de mycophagie de phyllophages sont sans doute plus fréquents que ce que l'on sait et il importe d'en tenir compte dans les études de relations plantes-insecte."


Article source : doi: 10.1111/ele.13506

 

 

NDLR : le mannitol est pour les chenilles soit attractif, soit neutre, soit antiappétant selon les travaux antérieurs ; ailleurs, sur chêne-liège par exemple, aucun comportement de ce type n'a jamais été observé ; les chenilles des premiers stades décapent la face inférieure du limbe avant de s'y attaquer par les bords. Il pourrait s'agir là d'une évolution locale, suite à la permanence des infections fongiques des peupliers, qui a mené à une adaptation de la part d'une espèce qu'on sait très plastique.

 

[Image] A gypsy moth caterpillar (Lymantria dispar) relishing the spores of Melampsora larici-populina a rust fungus that has spread on a poplar leaf. The new study shows that the insect is not only herbivorous, but also fungivorous, that is, likes to feed on nutrient-rich fungi.

Credit Franziska Eberl, Max Planck Institute for Chemical Ecology

via Lymantria dispar [image] | EurekAlert! Science News
https://www.eurekalert.org/multimedia/pub/229590.php

 

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Coup de chaud sur les vignes

Coup de chaud sur les vignes | EntomoNews | Scoop.it
Au sud de Perpignan, dans les coteaux de Banyuls, les vins ont gagné 1 degré d’alcool tous les dix ans depuis trente ans. Le réchauffement climatique menace l’équilibre du vignoble mondial.


Texte : Rémi Barroux
Photo : Georges Bartoli pour Le Monde               

                        

« [...] La recherche des dernières décennies poussait à sélectionner des cépages et des clones susceptibles de se charger en sucre, de mûrir plus facilement. « Rétrospectivement, on peut dire que c’était une erreur, témoigne Hernan Ojeda (INRA). Avec la montée des températures, on cherche aujourd’hui des cépages produisant moins de sucre, qui résistent mieux aux attaques de maladies comme l’oïdium et le mildiou. »

                       

Avec le réchauffement et les épisodes pluvieux plus intenses, facteurs d’humidité pendant la maturation, de nouveaux parasites remontent vers le nord. [...] »



[Image] A quelques kilomètres des plages de Gruissan (Aude), près de Narbonne, se trouve la station viticole du Pech Rouge de l’Institut national de recherche agronomique (Inra), 35 ha voués à la recherche sur la vigne et la vinification. Laurent Torregrosa, chercheur, contrôle le développement de pieds de vignes expérimentales. Elles sont censées produire moins de sucre, ce qui permettrait de contrer les effets du réchauffement climatique, qui se traduit en particulier par l’augmentation du degré alcoolique des vins.          

                               

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