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Scooped by Bernadette Cassel
August 20, 2022 1:12 PM
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Algérie : plus de 10 000 hectares d'un parc classé par l'Unesco détruits par les incendies

Algérie : plus de 10 000 hectares d'un parc classé par l'Unesco détruits par les incendies | EntomoNews | Scoop.it
Ce parc du nord-est du pays, considéré comme l'un des principaux réservoirs de biodiversité du bassin méditerranéen, a une superficie totale de près de 80 000 hectares.

 

franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié le 20/08/2022 17:25 Mis à jour le 20/08/2022 17:30
 

"Il est doté d'un écosystème unique dans le bassin méditerranéen, et classé réserve de biosphère par l'Unesco. Plus de 10 000 hectares du parc national d'El Kala (Algérie) ont été détruits par les feux de forêt qui ont ravagé ces derniers jours le nord de l'Algérie, a annoncé à l'AFP l'universitaire Rafik Baba Ahmed. 

 

Ce parc, considéré comme l'un des principaux réservoirs de biodiversité du bassin méditerranéen, a une superficie totale de près de 80 000 hectares. Il abrite plusieurs centaines d'espèces d'oiseaux, de mammifères et de poissons qui lui confèrent "une richesse biologique exceptionnelle", souligne Rafik Baba Ahmed, ancien directeur de ce parc.

 

L'universitaire se dit "pessimiste" pour l'avenir du parc, car "avec le temps, les incendies affaiblissent la forêt, la rendant vulnérable aux autres agressions comme celles des insectes nuisibles, mais surtout les activités humaines"."

(...)

Bernadette Cassel's insight:

 

 

(15 scoops)

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May 21, 2022 10:33 AM
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L’effondrement des populations d’insectes est-il arrivé au Québec ?

L’effondrement des populations d’insectes est-il arrivé au Québec ? | EntomoNews | Scoop.it
« On voyait déjà une tendance en 2009, mais, quand on y est retourné en 2019, là j’ai été étonné. Je me disais : bon sang, mais où sont les insectes ? Parce que la baisse qu’on voyait, c’était de l’ordre de 60 %. C’est beaucoup. »

 

Science | Actualités | Le Soleil - Québec
Jean-François Cliche
21 mai 2022 9h00 Mis à jour à 10h21
 
 

"Chercheur en entomologie au Service canadien des forêts, Christian Hébert entendait parler depuis quelques années d’un «effondrement des populations d’insectes» à l’échelle mondiale, que certaines études avaient documenté notamment en Allemagne et à Porto Rico. Différents travers méthodologiques dans ces travaux le faisaient hésiter à conclure à un déclin mondial, mais il estimait qu’il valait la peine de travailler à y voir plus clair. Et ce qu’il a vu dans ses propres données recueillies au parc des Grands-Jardins l’en convainc encore davantage — même s’il se garde encore une «petite gêne» avant de conclure à la catastrophe, on y revient.

 

Entre 2001 et 2004, de nouveau en 2009, puis en 2019, M. Hébert et son équipe ont posé des pièges dans 20 endroits de ce parc de Charlevoix : 15 brûlis récents (incendie en 1999) et cinq «forêts-témoin» qui étaient demeurées intactes. «Nous utilisons deux types de pièges dans ce suivi, explique-t-il. Le premier est un piège à impact qui capture les espèces volantes de coléoptères (insectes à carapace dure), souvent ceux qui vivent dans les arbres morts. L’autre type de piège est appelé “piège-fosse” et capture les espèces qui marchent au sol surtout. En plus des coléoptères, on y capture des fourmis, des araignées et beaucoup de microarthropodes du sol.»

 

Sans surprise, les brûlis ont connu une augmentation des populations d’insectes — c’est souvent ce qui se passe après un feu —, mais dans les forêts-témoins, le nombre d’insectes capturés a semblé décroître un peu en 2009, puis s’est écroulé en 2019 : les pièges à impacts ont capturé 60 % moins de coléoptères volants, alors que les pièges-fosses en ont pris environ 50 % de moins (et la baisse fut concentrée sur les 10 dernières années dans leur cas).

 

Pour l’instant, ces données n’ont pas encore été publiées dans la littérature scientifique, et doivent donc être considérées avec prudence. Cependant, note M. Hébert, elles ont une force qu’assez peu d’autres études du même genre possèdent, soit d’avoir échantillonné plusieurs fois exactement aux mêmes endroits et de la même manière — alors que dans d’autres travaux, les pièges ont souvent été tendus à des endroits différents et la tendance a été dégagée grâce à un modèle mathématique, ce qui n’est pas idéal.

 

Cela dit, cette chute n’implique pas forcément que la même tendance prévaut dans tout le Québec, ni même qu’on a affaire à une tendance vraiment anormale dans le parc des Grands-Jardins même, avertit M. Hébert. «Disons que j’aimerais mieux valider tout ça avec d’autres jeux de données [avant de tirer de telles conclusions], dit-il. On est loin de toute agriculture [ce qui élimine l’explication des pesticides, du moins dans ce cas-ci], mais il y avait des coupes forestières dans les parages, il y a eu des éclosions d’insectes, et tout ça peut avoir eu une influence», tempère-t-il. Pour ces raisons, il faudrait idéalement aller échantillonner ailleurs pour voir si le déclin est généralisé.

 

Mais cela montre qu’on aurait intérêt à les produire, ces «autres jeux de données», car si on a bel et bien affaire à un large effondrement des populations d’insectes, cela aurait assurément des répercussions majeures sur tout le reste des écosystèmes concernés — et sans doute au-delà. Or il existe justement plusieurs endroits au Québec qui ont été échantillonnés dans le passé et où on pourrait retourner, dit M. Hébert.

 

«Ça a été fait dans le Parc de la Mauricie il y a une vingtaine d’années et on espère y retourner bientôt, indique-t-il. […] Il y a aussi eu un projet d’entomologie à Anticosti en 1993 dans neuf peuplements forestiers, et ce serait intéressant de reprendre les mêmes mesures avec les mêmes méthodes parce qu’il n’y a pas d’agriculture là-bas, donc pas d’intrants chimiques [souvent blâmés pour le déclin des insectes, NDLR]. Sur cette question-là, on a beaucoup de données qui viennent d’Europe, mais c’est un continent qui est très anthropisé.»

Des causes encore mystérieuses

Avoir des données dans des endroits plus naturels pourrait aider à comprendre les causes de cet effondrement des populations d’insectes — si, bien sûr, il se confirmait —, qui sont pour l’instant encore assez nébuleuses. Une étude publiée récemment dans Science a suggéré que l’azote pourrait être de moins en moins disponible dans les écosystèmes terrestres."

(...)

 

 

 

 

 

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November 4, 2021 11:28 AM
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Dans le Var, face à l’incendie : Pourquoi, malgré les flammes si proches, les cigales continuent de chanter

Dans le Var, face à l’incendie : Pourquoi, malgré les flammes si proches, les cigales continuent de chanter | EntomoNews | Scoop.it
Lors des incendies comme celui de la plaine des Maures dans le Var, une partie de la faune survit, protégée dans le sol et dans des abris. D’autres s’envolent, et des rescapées continuent de chanter.

 

Romain Garrouste, 30.08.2021

  

"Le Massif des Maures a été la proie des flammes, qui n’en finissaient pas depuis plus de plusieurs jours de passer sur des écosystèmes uniques, repasser avec les changements de vents et surprendre les acteurs de défense, dont nos courageux pompiers et leurs renforts, par de brusques reprises autant imprévues que violentes.

 

Pendant l’une de ses journées terribles, j’ai participé à une reconnaissance sur le territoire de la Réserve naturelle nationale de la Plaine des Maures pour témoigner de l’impact et sauver ce qui peut être sauvé avec les équipes de la Réserve nationale de la Plaine des Maures et des bénévoles. Le paysage est dévasté, avec çà et là des îlots préservés, sorte de lambeaux indemnes ou juste léchés par les flammes qui vont peut-être sauver la restauration de l’écosystème, sorte de noyaux d’où la reconquête de la petite faune et la flore vont partir, aidés par les pierres, dalles et autres abris ou une partie de la vie s’est maintenue. À l’échelle de la plaine de Maures, on peut ainsi appréhender celle des grandes crises extinctions, où des mécanismes de ce type ont permis la reconquête des écosystèmes à l’échelle de la planète, alors à l’échelle de millions d’années.

 

Et malgré ce carnage, quelques cigales rescapées continuent à chanter, comme indifférentes au cataclysme qu’elles affrontent, rescapées, car elles ont pu s’envoler. Savent-elles que leur progéniture, des petites larves blanchâtres qui se nourrissent de racines quelquefois pendant plusieurs années, ont aussi échappé en partie au désastre, bien enterrées et protégées par les sols pendant ces épisodes estivaux – et avec elles une partie de la faune du sol comme les fourmis ?

 

Cela fait partie du cycle de nos écosystèmes méditerranéens : l’activité des sols descend dans les profondeurs pour échapper à la sécheresse, à la chaleur et concomitamment, aux incendies. Selon la température des feux, quelques centimètres suffisent. Mais, pour cela, les œufs de cigales pondus dans des tiges de la végétation doivent éclore puis les larves rejoindre leur refuge dans les sols pour une vie de fouisseuses. Sous terre, c’est leur propre urine, issue de leur consommation de sève, qui leur servira à fouir et construire leur terrier, maintenir l’humidité et peut-être éloigner les fâcheux comme les musaraignes ou les taupes."

(...)

 

[Image] Organes de « chant » ou cymbalisation chez Cicada orni en action, figés par le flash. À gauche de la base des ailes, on voit la cymbale droite, protégée par un opercule, ici bien ouvert. Romain Garrouste, Fourni par l'auteur

 

 

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Lire ou relire aussi :

 

→ Dans le Var, face à l’incendie qui détruit l’un des joyaux de la biodiversité européenne, 19.08.2021 https://theconversation.com/dans-le-var-face-a-lincendie-qui-detruit-lun-des-joyaux-de-la-biodiversite-europeenne-166395

 

→ Impact écologique des feux : et les insectes ? - De theconversation.com - 19 janvier 2020, 18:25

 

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March 20, 2018 1:44 PM
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Les coléoptères saproxyliques d'Europe sont menacés par la disparition des vieux arbres / Europe’s beetle species plummet as trees disappear

Les coléoptères saproxyliques d'Europe sont menacés par la disparition des vieux arbres / Europe’s beetle species plummet as trees disappear | EntomoNews | Scoop.it
Saproxylic beetles live in and eat dead and decaying wood, and play important ecological roles in nutrient recycling and pollination, and as an important food source for birds and other wildlife. But a new report finds many of Europe’s saproxylic beetles are in trouble, with nearly a fifth threatened with extinction.

The report was produced by the International Union for the Conservation of Nature (IUCN) finds nearly 18 percent of saproxylic beetles are threatened with extinction in Europe. That number goes up to almost 22 percent for EU countries.
 
by Morgan Erickson-Davis on 6 March 2018
 

"... Why are these beetles declining? According to the IUCN, it’s because Europe’s trees are disappearing. The report names logging, wood harvesting and other types of tree loss as “by far the greatest threats to both threatened and non-threatened saproxylic beetles, affecting more than half the species, including 76 threatened species.”

 

The report also states urbanization, tourism development and an increasing frequency in wildfires are big drivers of beetle habitat loss."

(...)

 

 

 

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SUR LE MÊME SUJET :

→ Beetles face extinction due to loss of old trees, 05.03.2018
https://phys.org/news/2018-03-beetles-extinction-due-loss-trees.html

 

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UN ARTICLE EN FRANÇAIS :

 

→ Le déclin des vieux arbres menace de nombreux insectes, 05.03.2018 https://lequotidien.lu/culture/le-declin-des-vieux-arbres-menace-de-nombreux-insectes/

 

Le rapport, établi avec le concours de 80 experts, note cependant des progrès réalisés par le secteur forestier. (illustration AFP)

De nombreuses espèces de coléoptères se trouvent menacées d’extinction par la disparition accélérée des grands arbres anciens en Europe, indique l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Selon un rapport paru lundi, le risque d’extinction dû à ce facteur précis concerne près d’un cinquième (18%) des espèces étudiées de coléoptères « saproxyliques » (dépendant de bois mort ou en décomposition pour se nourrir). Ce chiffre pourrait même être plus élevé, les experts manquant de données pour environ un quart des 700 espèces étudiées.

 

Or ces insectes sont essentiels au recyclage des nutriments dans les écosystèmes et à l’alimentation des oiseaux et mammifères; certains sont aussi des pollinisateurs, note l’UICN, organisation non-gouvernementale internationale qui surveille l’état de la faune et de la flore dans le monde. « Certaines espèces de coléoptères ont besoin de vieux arbres qui mettent des centaines d’années à pousser », souligne Jane Smart, de l’UICN. « Les efforts de préservation doivent donc se concentrer sur des stratégies de long terme destinées à protéger les arbres anciens d’Europe, afin que les coléoptères continuent à rendre des services vitaux pour les écosystèmes ».

 

Par exemple, le Stictoleptura erythroptera, présent dans toute l’Europe, dépend de grands arbres dotés de cavités pour leur développement larvaire. La perte des grands arbres constitue pour ce type de « capricorne » la principale menace, plus encore que d’autres facteurs (urbanisation, recrudescence des feux de forêt, développement touristique, etc).

Le rapport, établi avec le concours de 80 experts, note cependant les progrès réalisés par le secteur forestier."

(...)

Le Quotidien/AFP

Bernadette Cassel's insight:

 

'coléoptères saproxyliques' in EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/t/entomonews/?&tag=col%C3%A9opt%C3%A8res+saproxyliques

 

(9 scoops)

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September 28, 2017 4:30 PM
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Débroussailler par le feu maintient la biodiversité de la savane

Débroussailler par le feu maintient la biodiversité de la savane | EntomoNews | Scoop.it
Au Brésil, les feux de débroussaillement, récemment interdits, sont pourtant indispensables aux plantes et aux animaux de la savane

 

[...]

35% des espèces de fourmis ont disparu là où la forêt s'est développée

Cette perte de biodiversité végétale entraîne également une perte de biodiversité animale : 35 % des espèces de fourmis en moins dans les zones où la forêt s'est développée. « Le comportement des animaux est fortement influencé par la structure végétale, explique William Hoffmann. Certaines espèces vont éviter de se nourrir, se reproduire ou même d'entrer dans la forêt parce qu'ils ne reconnaissent que les environnements ouverts comme habitats appropriés. »

 

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January 30, 2016 12:39 PM
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Impact du changement climatique sur les risques en forêt

Impact du changement climatique sur les risques en forêt | EntomoNews | Scoop.it

"Dupuy J.L., Boivin T., Duché Y., Martin-StPaul N., Pimont F., Rigolot E., 2015.
Impact du changement climatique sur les risques en forêt : le cas de l'incendie et de ses interactions avec la sécheresse et les pullulations d'insectes.
Innovations Agronomiques 47, 29-50"


Résumé


Le changement climatique devrait, en Europe, conduire à une aggravation des risques naturels encourus par les forêts. Pour les régions méditerranéennes, les risques connus les plus importants sont la sécheresse, les incendies de forêt et les attaques d'insectes. Les projections du danger d'incendie de forêt indiquent que les feux seront plus fréquents et plus intenses en région méditerranéenne et que l'aire géographique soumise à ce risque s'étendra vers le nord de l'Europe. Ces projections à grande échelle reposent sur des relations empiriques établies entre le climat et un indicateur du danger d'incendie. Pour affiner ces projections et les appliquer aux échelles de la gestion forestière, dans un contexte de changement climatique, les processus biophysiques du fonctionnement des couverts forestiers qui déterminent l'état du combustible sont à considérer. Ces processus sont impactés par la sécheresse, et les pullulations d'insectes peuvent aussi modifier brutalement et fortement le combustible. Une fois le combustible connu, la prédiction de l'intensité et de l'impact des feux est possible grâce aux modèles physiques de propagation, y compris dans des conditions nouvelles de végétation. Dans cet article, nous rapportons les projections du danger d'incendie en Europe et discutons leurs limites, nous illustrons les interactions possibles entre pullulations d'insectes et incendies, et nous présentons nos travaux de modélisation du feu et du combustible forestier basée sur les processus qui relient le climat, la végétation et le feu.

[Image] Simulation de la propagation d’un feu dans un peuplement où 58 % des pins Ponderosa sont au stade « rouge » suite à une attaque de scolytes (Capture d'écran)

https://www6.inra.fr/ciag/content/download/5756/43442/file/Vol47-3-Dupuy.pdf

                               

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August 18, 2013 12:25 PM
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Un paradis pour les insectes : dix ans après l'incendie, la forêt reprend ses droits

Un paradis pour les insectes : dix ans après l'incendie, la forêt reprend ses droits | EntomoNews | Scoop.it
Il y a 10 ans, un gigantesque incendie ravageait 310 hectares de forêt au dessus de Loèche. Aujourd'hui, la nature reprend ses droits. Lentement mais sûrement.

 

[...]

 

Ce qui vaut pour la flore, vaut aussi pour la faune. Plus de 900 espèces d'insectes ont été répertoriées dans la zone incendiée. Les forêts voisines, non touchées par les flammes, en comptent deux fois moins et on y recense six fois moins d'individus par espèce, explique l'entomologiste du WSL Beat Wermelinger.

 

La colonisation par les insectes s'est faite très rapidement. Deux ans après l'incendie, le maximum d'individus était atteint. Pour Beat Wermelinger, "ce qui est considéré comme une catastrophe pour les humains est un miracle pour la nature".

 

Luc Opdecamp's curator insight, February 1, 2014 2:10 AM

La philosophie de recolonisation naturelle après incendie de forêt porte ses fruits.

A Loèche (Suisse), en 10 ans "peupliers, bouleaux, saules se sont multipliés alors que les premières pousses de résineux apparaissent."

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March 31, 2012 8:32 AM
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Feux de forêts : les insectes acquittés

Feux de forêts : les insectes acquittés | EntomoNews | Scoop.it
Un chercheur de l’Université Laval pourrait bien avoir démoli un mythe forestier tenace à l’effet que les épidémies d’insectes ravageurs tels que la tordeuse des bourgeons de l’épinette contribueraient à favoriser les feux dans la forêt boréale.
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July 19, 2022 3:52 AM
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Des cailloux aux cadavres d'insectes, comment détermine-t-on l'origine des feux de forêt ?

Des cailloux aux cadavres d'insectes, comment détermine-t-on l'origine des feux de forêt ? | EntomoNews | Scoop.it
La piste criminelle est privilégiée concernant l'incendie qui s'est déclaré dans le secteur de Landiras (Gironde). Sur le terrain, la police technique et scientifique enquête.

 

Incendies en Gironde. A Landiras, la police technique et scientifique enquête sur l'origine du feu

Le Républicain Sud-Gironde

Publié le 18 Juil 22
 
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NDÉ
Lire aussi :
 
Des cailloux aux cadavres d'insectes, comment détermine-t-on l'origine des feux de forêt | Le HuffPost, AFP, 17.07.2017
https://www.huffingtonpost.fr/2017/07/18/des-cailloux-aux-cadavres-dinsectes-comment-determine-t-on-lo_a_23035071/
 

À (re)lire :

 

→ Impact écologique des feux : et les insectes ? - De theconversation.com - 19 janvier 2020, 18:25

 

Les insectes influent-il sur les incendies ?

C’est une question curieuse au premier abord, mais tout à fait sérieuse pour certaines régions, notamment tempérées, comme dans les forets boréales (Europe et Amérique du Nord).

Que ce soit des défoliateurs (qui s’attaquent aux feuilles et bourgeons), comme le bombyx disparate, des insectes des écorces, comme les terribles scolytes (qui provoquent des réductions de matière inflammable par la chute de feuilles et d’aiguilles pour les conifères), ou qui augmentent la quantité de matière morte (bois des arbres morts), les insectes pourraient avoir un impact sur le régime de feux en diminuant la sévérité des incendies puisqu’il y moins de « carburants » à brûler ; alors que l’on pourrait croire que l’augmentation du bois mort augmente plutôt cette sévérité.

 

Et les feux peuvent augmenter l’action de certains insectes xylophages (tous ceux qui se nourrissent de bois). Il y a probablement une relation complexe entre changement climatique, impact des insectes forestiers xylophages et sévérité des incendies qui nécessitent des observations plus poussées.

 

 

 

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February 23, 2022 11:29 AM
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Pollution sonore, perturbation des cycles de vie et incendies de forêt sont des menaces auxquelles il faut s’attaquer, selon le dernier rapport des Nations Unies

Pollution sonore, perturbation des cycles de vie et incendies de forêt sont des menaces auxquelles il faut s’attaquer, selon le dernier rapport des Nations Unies | EntomoNews | Scoop.it
Les incendies de forêts sont plus violents et plus fréquents, la pollution sonore urbaine devient une menace pour la santé publique mondiale et les perturbations du cycle de vie au sein des systèmes naturels ont des conséquences écologiques et constituent des problèmes environnementaux critiques, qui requièrent une plus grande attention, alerte la dernière édition du rapport Frontières publiée par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).

 

ONU Info

21 février 2022

 

La pollution sonore urbaine, danger croissant pour la santé publique

"Selon le rapport du PNUE, les bruits indésirables, prolongés et de niveau élevé émis par la circulation routière, les chemins de fer ou les activités de loisirs nuisent à la santé et au bien-être des personnes. Cela se manifeste notamment sous la forme de gêne chronique et de troubles du sommeil qui entraînent des maladies cardiaques graves et des troubles métaboliques tels que le diabète, des déficiences auditives et une dégradation de la santé mentale.

 

Il avertit que la pollution sonore est à l'origine de 12.000 décès prématurés chaque année dans l'UE et touche un citoyen européen sur cinq, alors que les niveaux sonores acceptables ont été dépassés dans de nombreuses villes du monde, dont Alger, Bangkok, Damas, Dhaka, Ho Chi Minh Ville, Ibadan, Islamabad et New York.

 

Les personnes très jeunes, âgées et les communautés marginalisées, vivant à proximité de routes où le trafic routier est important ou dans zones industrielles éloignées des espaces verts, sont particulièrement touchés, d’après le rapport.

 

Aussi la pollution sonore constitue une menace pour les animaux, car elle altère les communications et le comportement de diverses espèces, notamment les oiseaux, les insectes et les amphibiens."

(...)

 

Les rythmes naturels des plantes et des animaux perturbés

"La phénologie est le calendrier des étapes récurrentes du cycle de vie, déterminé par les forces environnementales, et la façon dont, au sein d'un écosystème, les espèces en interaction répondent aux conditions changeantes.

 

Les plantes et les animaux des écosystèmes terrestres, aquatiques et marins utilisent la température, la longueur du jour ou les précipitations pour déterminer le moment où ils vont déployer leurs feuilles, fleurir, donner des fruits, se reproduire, nidifier, polliniser, migrer ou se transformer d'une autre manière.

Les décalages phénologiques se produisent lorsque les espèces modifient le calendrier des étapes du cycle de vie en réponse à l'évolution des conditions environnementales modifiées par les changements climatiques.

 

Le rapport du PNUE avertit toutefois que « les espèces en interaction dans un écosystème ne modifient pas toujours le calendrier de la même façon ni au même rythme ».

 

« Ces changements phénologiques sont de plus en plus perturbés par les changements climatiques, ce qui désynchronise les plantes et les animaux de leurs rythmes naturels et entraîne des inadéquations, par exemple lorsque les plantes changent de cycle de vie plus rapidement que les herbivores », fait valoir l’étude.

 

Les animaux qui migrent sur de longue distance sont particulièrement vulnérables aux changements phénologiques.

Les indices climatiques locaux qui déclenchent normalement la migration peuvent ne plus prédire avec précision les conditions à destination et sur les sites de repos se trouvant le long de leur trajet."

(...)

 

Intensification des conditions météorologiques favorables aux incendies de forêt

"... La fumée et les particules émises par les feux de forêt ont des conséquences importantes sur la santé des personnes habitant dans des endroits venteux, parfois à des milliers de kilomètres de la source.

 

Ces effets sont souvent exacerbés chez les personnes souffrant de maladies préexistantes, les femmes, les enfants, les personnes âgées et les pauvres.

 

Les modifications des régimes d'incendie devraient également entraîner une perte massive de biodiversité, mettant en danger plus de 4 400 espèces terrestres et d'eau douce."

(...)

 

« Par-dessus tout, il est essentiel de limiter le rythme du réchauffement en réduisant les émissions de CO2 », conclut l’agence de l’ONU pour l’environnement.

 

 

[Image] Une abeille ramassant du pollen et du nectar sur une fleur d'eucalyptus à la station de recherche forestière de Chesa à Bulawayo, au Zimbabwe. (12 mai 2017) - FAO/Zinyange Auntony

 

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À lire aussi :

 

Les forêts du patrimoine mondial jouent un rôle vital dans l’atténuation du dérèglement climatique (UNESCO)

28 octobre 2021

La toute première étude scientifique portant sur les niveaux de dioxyde de carbone des forêts du patrimoine mondial de l’UNESCO révèle qu’elles ont un rôle vital dans l'atténuation du changement climatique en absorbant chaque année environ 190 millions de tonnes de CO2 présentes dans l’atmosphère.

 

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January 18, 2021 12:03 PM
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La Mégachile des vergers, une abeille maçonne solitaire d'Amérique du Nord,  réagit aux incendies en produisant davantage de femelles

La Mégachile des vergers, une abeille maçonne solitaire d'Amérique du Nord,  réagit aux incendies en produisant davantage de femelles | EntomoNews | Scoop.it
Researchers have discovered a new strategy that bees use to cope with wildfires. In the aftermath of a fire, blue orchard bees produce more female offspring, according to a new study from Oregon State University.

Female bees control the sex of their offspring. The eggs that they fertilize with sperm become females, while the non-fertilized eggs become males.

The study revealed that the percentage of female offspring was even higher in the most severely burned areas compared to areas that were moderately burned.

“This is one of the first studies that has looked at how forest fire severity influences bee demography,” said co-author Jim Rivers, who is an animal ecologist with the OSU College of Forestry. “Sex ratio varied under different fire conditions but the number of young produced did not, which indicates bees altered the sex of their offspring depending on the degree of fire severity.”

 

"Blue orchard bees respond to fires by producing more females"
By Chrissy Sexton, 14.01.2021

 

Traduction :

 

Les chercheurs ont découvert une nouvelle stratégie que les abeilles utilisent pour faire face aux feux de forêt. Au lendemain d'un incendie, les "abeilles bleues des vergers" [La Mégachile des vergers Osmia lignaria, une abeille maçonne solitaire d'Amérique du Nord] produisent davantage de jeunes femelles, selon une nouvelle étude de l'université d'État de l'Oregon.

 

Les abeilles femelles contrôlent le sexe de leur progéniture. Les œufs qu'elles fécondent avec le sperme deviennent des femelles, tandis que les œufs non fécondés deviennent des mâles.

L'étude a révélé que le pourcentage de descendants femelles était encore plus élevé dans les zones les plus gravement brûlées par rapport aux zones modérément brûlées.

 

"C'est l'une des premières études qui a examiné comment la gravité des feux de forêt influence la démographie des abeilles", a déclaré le co-auteur Jim Rivers, qui est un écologiste animal avec le Collège de foresterie de l'OSU. "Le rapport des sexes varie en fonction des différentes conditions de feu mais pas le nombre de jeunes produits, ce qui indique que les abeilles ont modifié le sexe de leur progéniture en fonction du degré de gravité du feu".

 

 

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POUR EN SAVOIR PLUS sur cette espèce :

→ CNC: Mégachile des vergers (Abeille maçonne)
https://www.natureconservancy.ca/fr/nos-actions/ressources/especes-en-vedette/insectes-et-araignees/abeille-maconne.html

 

[Image] Abeille maçonne (Photo de Robert Engelhardt)

 

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February 17, 2018 5:33 PM
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« Le bupreste méfiant » qui évite de se brûler les pattes sur le bois brûlé

« Le bupreste méfiant » qui évite de se brûler les pattes sur le bois brûlé | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2018 : Février

 

"Merimna atrata (Col. Buprestidé australien) est un des rares insectes pyrophiles. Il pond dans le bois d’eucalyptus récemment brûlé ; ses larve xylophages s’y développeront. L’imago possède des capteurs de température, sur les côtés de l’abdomen (disposition unique). En première hypothèse, on lui a attribué la faculté de repérer ainsi les incendies, pourvoyeurs d’hôtes pour sa progéniture.


Comme ces organes sont peu sensibles, cette fonction est apparue douteuse à  Helmut Schmitz (université de Bonn, Allemagne). Avec ses collègues, il a mené l’expérience suivante : le bupreste est collé à une épingle par le dos et ainsi suspendu : il peut battre des ailes, virer, sans avancer. Recevant des rayons infrarouges d’un côté, il se tourne… du côté opposé à la source. Ses récepteurs thermiques occultés par un fragment de papier aluminium, il « vole » tout droit, retrouvant son comportement normal dès qu’on enlève ces écrans.


La meilleure hypothèse est que le bupreste perçoit la chaleur des branches encore brûlantes, de façon à éviter de s’y brûler les tarses.
Cette espèce ne semble pas repérer les foyers à la vue. En effet, l’insecte ne réagit pas devant un écran lui montrant une vidéo d'un incendie de forêt.


Le Bupreste pyrophile Melanophila acuminata, ainsi que M. picta (ravageur et protégé en France), possède des organes de détection de la chaleur très différents, 500 fois plus sensibles que ceux de M. atrata et qui lui servent effectivement à détecter de loin les incendies."


D’après « Australian fire beetle avoids the heat: Its infrared organs warn the insect of hot surfaces », lu le 15 février 2018 à www.sciencedaily.com/


Photo : les flèches rouges indiquent les récepteurs thermiques. Cliché université de Bonn.


À (re)lire : Pyrophiles, ces insectes qui aiment le feu, par Bruno Didier. Insectes n° 156 (2010-1).

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August 10, 2017 5:02 PM
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Surprenant : des abeilles sauvages prospèrent après un grave incendie de forêt

Surprenant : des abeilles sauvages prospèrent après un grave incendie de forêt | EntomoNews | Scoop.it
En dehors des cercles d'experts, peu de gens imaginent que les feux de forêt peuvent avoir du bon.

Pourtant, les premiers résultats d'une étude menée par des chercheurs de l'Université d'État de l'Oregon (OSU) suggèrent que des feux de forêt modérés ou même graves pourraient favoriser l'abondance et la diversité des abeilles sauvages.

Cette observation à l'issue de la première année de ce projet de deux ans, qui doit être présenté le 10 août à Portland (Oregon, dans le nord-ouest des États-Unis) lors de la conférence annuelle de la Ecological Society of America (ESA), s'appuie sur une étude des conditions générées par les feux de forêt.

 

[Image] Photo shows a blue vane trap used to attract wild bees. (Photo by Sara Galbraith and courtesy of Oregon State University)

 

[via] Surprise: Wild bees thrive after severe forest fires - Xinhua | English.news.cn http://news.xinhuanet.com/english/2017-08/09/c_136513287.htm

 

Bernadette Cassel's insight:

Sur Phys.org (en anglais) :

Wild bees thrive after severe forest fires
https://phys.org/news/2017-08-wild-bees-severe-forest.html

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September 10, 2013 9:32 AM
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Incendies et sécheresses répétés, une menace pour la forêt méditerranéenne

Incendies et sécheresses répétés, une menace pour la forêt méditerranéenne | EntomoNews | Scoop.it
Le feu est-il l’ennemi de la forêt méditerranéenne ou un facteur régulateur naturel de l’écosystème ? Quel est l’effet du changement climatique sur ces interactions ?

 

[...]

 

Dans les zones régulièrement incendiées, l’activité biologique du sol se concentre dans les premiers centimètres, où se trouve l’essentiel de la matière organique, exposée à la combustion et à l’érosion. Après le passage d’un incendie, la plupart des paramètres physico-chimiques des sols forestiers retrouvent quantitativement leur niveau initial en 15 à 25 ans. Mais il faut attendre 50 ans pour observer une résilience globale et qualitative de l’écosystème. En deçà de ce seuil, les communautés bactériennes et la faune du sol, éléments essentiels du processus de régénération, sont moins diversifiées et moins actives. [...]

 

Bernadette Cassel's insight:

 

SUR ENTOMONEWS :

→ Sujets en rapport avec le feu http://www.scoop.it/t/entomonews/?tag=feu

 

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April 21, 2013 11:24 AM
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La biodiversité en Côte d’Ivoire, quelques résultats des chercheurs et scientifiques

La biodiversité en Côte d’Ivoire, quelques résultats des chercheurs et scientifiques | EntomoNews | Scoop.it

 

Rôle des Espaces non Brûlés comme Refuge pour la Biodiversité: cas des Insectes dans la Savane Humide de Lamto.

 

Le feu est un facteur écologique majeur dans la savane de Lamto où il est considéré comme la principale source de perturbation du milieu. Plusieurs études ont clairement montré son rôle dans la création de l’hétérogénéité spatiale de la végétation, comme l’indiquent les chercheurs Kanvaly Dosso, Souleymane Konaté, Tamia Akoua, Madeleine Kouakou, Aboubakar Dembélé, Daouda Aïdara et Karl Eduard Linsenmair.

 

Cependant, très peu de données se rapportent à ses effets sur la biodiversité de façon générale et sur les insectes en particulier. Nous avons alors entrepris une étude dans la savane de Lamto pour examiner les effets du feu sur le mouvement des insectes et la composition taxonomique de leur communauté (avant, pendant et après la mise à feu).

 

Différentes méthodes d’échantillonnage (pièges-fosses, pièges de Malaise et biocœnomètres) ont été adoptées pour capturer les insectes à l’intérieur de deux parcelles de savane (l’une brûlée et l’autre protégée contre le feu) ainsi que le long du pare-feu qui les séparait.

 

Comme résultat, on a noté des mouvements intenses des insectes bons voiliers vers la parcelle non brûlée. Quant aux insectes errant à la surface du sol, ils trouvent refuge dans les fines pellicules de sol et à l’intérieur des touffes d’herbes qui échappent aux flammes ; cette stratégie étant beaucoup utilisée par les individus de petite taille.

 

Les espaces non brûlés jouent un double rôle pour la conservation de la biodiversité ; d’abord en servant de refuges pour les insectes fuyant le feu et ensuite comme habitats sources pendant la recolonisation des espaces initialement brûlés devenus plus attractifs quelques semaines après le passage du feu.

 

En conclusion, on retient qu’une bonne gestion de la savane de Lamto requiert encore plus d’études approfondies sur les interactions entre la biodiversité et le feu qui la parcourt chaque année.

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ La Station d'Ecologie de LAMTO > Bibliographie > Films autour de Lamto http://lamto.free.fr/index.html

 

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