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Bernadette Cassel
October 15, 2022 7:26 AM
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L’identification précise des espèces d’insectes est une exigence indispensable et difficile pour tout entomologiste, en particulier si l’espèce est impliquée dans des épidémies. Le projet européen MediLabSecure a conçu un exercice d’identification (ID) accessible à tout participant volontaire dans le but d’évaluer et d’améliorer les connaissances en taxonomie des moustiques. Assessment of expertise in morphological identification of mosquito species (Diptera, Culicidae) using photomicrographs Published online 06 October 2022 Parasite 29, 45 (2022) "L’exercice était basé sur des photomicrographies haute définition de moustiques (26 femelles adultes et 12 larves) prélevées dans le Paléarctique occidental. Soixante-cinq réponses d’Europe, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient ont été utilisables. L’étude a démontré que les répondants étaient meilleurs pour identifier les femelles (82 % de réponses correctes) que les larves (63 %). Lorsque les répondants ont déclaré être sûrs de l’exactitude de leur ID, le taux de réussite de l’identification était meilleur (92 % pour les femelles et 88 % pour les larves). Les trois principaux outils utilisés pour les ID étaient MosKeyTool (72 % des répondants), la clé d’identification du livre de Becker et al. (38%) et le CD-ROM de Schaffner et al. (32 %), tandis que d’autres outils étaient utilisés par moins de 10 % des répondants. Les répondants déclarant identifier des moustiques à l’aide de MosKeyTool étaient significativement meilleurs (80 % de réponses correctes) que les non-utilisateurs de MosKeyTool (69 %). La plupart des répondants (63 %) ont utilisé plus d’un outil d’identification. Les commentaires des répondants de cette étude ont été positifs, l’exercice étant perçu comme à mi-chemin entre une formation pédagogique et un quiz amusant. Il a souligné l’importance d’étendre la formation complémentaire à l’identification des moustiques pour une meilleure préparation des programmes de surveillance et de contrôle des moustiques." [Image] Example of a set of images used for the identification exercise: plate MLS_L_10 used for larva identification and magnification showing discriminating characters (boxed in blue) such as head (A) and antenna (A’), thorax (B) with meso and metathorax with long stout spine, pointed and hooked at the tip (B’), abdominal segments VIII-X (C) with comb composed of 10 teeth with a long median spine and strong smaller spines at the basis (C’) and pecten with 15 evenly spaced teeth (C’’). This set of characters is typical of Aedes aegypti.
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Bernadette Cassel
January 26, 2022 12:19 PM
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"La peste porcine africaine (PPA) est une maladie virale hémorragique qui touche les porcs domestiques et les sangliers et n’est pas contagieuse pour l’Homme. Présente aujourd’hui dans certains pays d'Europe et d’Asie, elle représente une menace pour les filières professionnelles concernées." Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, 17.01.2022 "L’Anses mène des travaux pour mieux détecter le virus et fournit un appui technique et scientifique aux autorités pour la mise en place de mesures de gestion efficaces afin d’éviter l’introduction et la propagation de la maladie en France." (...) "Cette maladie existe depuis au moins un siècle chez les suidés sauvages d’Afrique subsaharienne (potamochères, phacochères et autres hylochères) qui ne développent pourtant aucun symptôme. Décrite pour la première fois au Kenya en 1921, la PPA s’est propagée en Afrique d’individu à individu ainsi que par les morsures de tiques molles et est devenue endémique en région subsaharienne. Ses premières incursions en dehors de l’Afrique datent des années 60, en lien avec le développement du commerce international. Les foyers américains ont été assez rapidement éradiqués comme les européens, sauf pour la péninsule ibérique où il a fallu attendre 1995 et pour la Sardaigne où la PPA est devenue enzootique depuis son introduction en 1978. En 2007, le continent européen est de nouveau touché, avec une première détection de foyers en élevage porcin en Géorgie. Un déchargement de morceaux de viande de porcs contaminés d’un bateau serait à l’origine de l’introduction du virus sur le continent. Tous les modes de diffusion de la PPA sont possibles, et les récents évènements survenus dans la faune sauvage en Belgique, à plusieurs milliers de kilomètres des autres pays européens infectés, d’une part, et en Allemagne, à quelques kilomètres de la frontière polonaise et d’une zone infectée par la PPA d’autre part, illustrent cette diversité de modes de propagation." Quelles sont les sources de contamination ? "Un animal sain peut être contaminé : - par contact avec un animal infecté introduit sur notre territoire ou avec un cadavre d’animal infecté (le virus y survit plusieurs mois),
- par consommation d’aliments contaminés par le virus comme la viande et/ou les produits à base de viande de porcs ou de sangliers tels que les produits de fumaison et salaison dans lesquels le virus peut survivre plus de deux mois.
- par piqûre de tiques du genre Ornithodoros : ces tiques molles ingèrent le virus en se nourrissant du sang d’animaux contaminés, puis le transmettent en piquant d’autres animaux sensibles. A noter que ces tiques molles n’ont pas été identifiées en France et que l’avis de l’Anses sur le rôle des arthropodes dans la propagation de la PPA indique la probabilité d’introduction et d’extension de tiques molles du genre Ornithodoros sensu stricto en France métropolitaine est considérée comme quasi-nulle (1 sur une échelle de 0 à 9).
- par contact avec des véhicules, des personnes, ou des matériels contaminés. Étant donné la très grande résistance du virus dans le milieu extérieur, tout matériel souillé (vêtements, bottes, aiguilles,...) peut favoriser la transmission indirecte du virus."
____________________________ Des études internationales récentes : Target insects from the families Muscidae, Calliphoridae and Tabanidae were analysed for the presence of ASF Virus (ASFV) DNA. Musca domestica L ... via Study reveals possible role of insects in ASF transmission - & Midges, mosquitoes and flies and their role in ASFv spread -
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Bernadette Cassel
June 4, 2021 11:31 AM
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Le lézard n’est pas un bon hôte pour la bactérie Borrelia responsable de la maladie de Lyme et pourtant c’est le repas préféré des tiques dans le sud des États-Unis. Une possible explication de la moindre prévalence de la maladie dans ces territoires estiment des biologistes américains qui ont publié une étude de longue haleine. Par Valérie Handweiler, 26.05.2021 "Causée par une bactérie du genre Borrelia, la maladie de Lyme est inoculée aux humains par l’intermédiaire de la salive d’une tique elle-même infectée. D’une zone géographique à l’autre, la tique utilise divers hôtes pour assurer son cycle de vie, ponctué de repas de sang. Cervidés, petits rongeurs, oiseaux mais aussi certains lézards jouent le rôle de réservoir pour cette maladie. Il se trouve que ces derniers seraient de piètres vecteurs. « Les tiques du Sud adorent les lézards et particulièrement le « skinks », alors que dans le Nord, elles sont plutôt attirées par les souris ou autres petits mammifères », commente le biologiste américain Howard S. Ginsberg, du centre de recherche de la faune sauvage à Patuxent (Maryland) questionné sur son dernier article publié en début d’année dans la revue PLOS Biology et dont il est premier auteur. « La prévalence de la maladie de Lyme est étroitement liée à la répartition géographique de ses hôtes animaux intermédiaires », confirme Nathalie Boulanger, pharmacienne et enseignante-chercheuse en parasitologie au centre national de référence Borrelia à l’université de Strasbourg." (...)
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Bernadette Cassel
December 3, 2016 12:15 PM
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Le MOOC Entomologie médicale s’intéresse aux insectes et arthropodes qui affectent la santé de l’être humain ainsi qu’aux maladies associées, comme la malaria, la dengue, Zika, la maladie de Lyme, la maladie de Chagas… Institut Pasteur, 02.12.2016 "... Ce MOOC de l’Institut Pasteur est co-dirigé par Anna-Bella Failloux, directrice de l'unité Arbovirus et Insectes Vecteurs de l'Institut Pasteur, et Vincent Robert, entomologiste médical de l’unité MIVEGEC à l’Institut de Recherche pour le Développement. Il a été réalisé avec plusieurs partenaires dont le CNAM, qui a produit le MOOC, et l’IRD. Le MOOC débutera le lundi 6 février 2017 pour une durée de six semaines. Les inscriptions sont désormais ouvertes. > Consulter le programme, inscription et modalités d'évaluation sur la plate-forme FUN (France université numérique)
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April 5, 2015 2:49 AM
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CNEV, 03.04.2015 En collaboration avec l’Université de Montpellier et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), le Centre d’Entomologie Médicale et Vétérinaire (CEMV) de Bouaké (Côte d’Ivoire) propose, à partir de l'année académique 2015-2016 le Master International d’Entomologie (MIE) médicale et vétérinaire aux étudiants et professionnels du secteur de la santé, de l’agriculture et de l’environnement. Plus d'informations ici.
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February 5, 2014 5:14 PM
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Memórias do Instituto Oswaldo Cruz - History of domestication and spread of Aedes aegypti - A Review
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Via CNEV. Publié le Lundi, 03 Février 2014 09:38. « Historique de la domestication et l'expansion d'Aedes aegypti »
« Une revue sur la domestication et l'expansion d'Aedes aegypti dans le monde a été publiée par le journal Memorias do Instituto Oswaldo Cruz. L'article insiste notamment sur la grande variabilité de comportement, d'écologie, de morphologie et de génétique de l'espèce, et plaide pour un abandon de l'approche typologique pour une vision plus réaliste et compréhensive de ce vecteur. »
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Bernadette Cassel
December 10, 2013 6:02 AM
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Bernadette Cassel
July 12, 2013 7:34 PM
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Jill Seaman a consacré des décennies à chercher le meilleur moyen d’apporter la médecine moderne aux populations persécutées du Soudan du Sud. Cette Américaine y est arrivée en 1989, lors d’une des pires épidémies que l’Afrique a connues (due au parasite appelé kala-azar) et en pleine guerre civile. [...] Le kala-azar, transmis par une piqûre de diptère, déclenche une fièvre débilitante et une dépression profonde. La mort survient en quelques semaines. La maladie se soigne mais, en 1989, à mon arrivée au Soudan avec Médecins sans Frontières, les malades ne disposaient d’aucun traitement dans le bush. Nous avions donc besoin de faire de la recherche pour fournir traitements et diagnostics de pointe dans une hutte en terre sèche. C’était l’objectif de l’essentiel de nos recherches, et il reste d’actualité. [...]
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December 29, 2011 11:38 AM
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Le Blog Elsevier Masson. « Gare aux punaises de lit ! »
« Une femelle Beagle, âgée de 10 mois, met son flair au service de la détection des punaises de lit au Centre hospitalier universitaire de Nice (06). C’est le premier hôpital de France à utiliser cette méthode grâce à Pascal Delaunay, son entomologiste médical. »
« L’efficacité de ce chien, qui a été dressé en Floride, est de 95% dans l’inspection des lieux supposés infectés de punaises de lit alors que celle de l’entomologiste médical, avec son œil averti, est de 30%. »
[...]
[Image] "Ficelle", un jeune beagle, met le CHU de Nice à la pointe de la performance! | WebTimeMedias, 17.10.2011 http://www.webtimemedias.com/node/48485
[Cimex lectularius, Hemiptera Cimicidae]
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Bernadette Cassel
August 17, 2022 11:57 AM
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Les tiques sont connues pour transmettre diverses maladies, dont la maladie de Lyme. Mais on sait moins que leur salive, assimilable à un venin, peut parfois causer de sérieux problèmes de santé. Nathalie Boulanger Publié: 16 août 2022 [...] Les envenimations dues aux tiques molles Sur les 900 espèces de tiques identifiées de par le monde, 200 espèces appartiennent à la famille des tiques molles, ou Argasidae. Parmi celles-ci, l’envenimation la plus documentée est celle associée à la piqûre de la tique du pigeon (Argas reflexus). Habituellement inféodée aux pigeons, cette tique vit à proximité de ses hôtes, donc dans leurs nids. Elle se nourrit régulièrement de sang, durant des repas nocturnes qui durent quelques minutes à quelques heures. Compte tenu des nuisances que causent les pigeons (dégradation des bâtiments publics et des habitations, propagation de différentes maladies humaines, dont la cryptococcose, une infection fongique grave pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli), des campagnes de lutte sont menées pour limiter leur population. Le problème est que, lorsque les nids sont abandonnés, les tiques, qui ne trouvent plus leurs hôtes habituels, rentrent dans les habitations, où elles piquent l’être humain. Les piqûres répétées peuvent induire une sensibilisation allergique avec des manifestations locales (démangeaison, œdème et érythème) voire, dans les cas les plus extrêmes, des réactions généralisées avec risque de choc anaphylactique. La protéine de salive de tique responsable de cette allergie n’a été identifiée que récemment, en 2010. Malheureusement, en cas d’infestation, la désensibilisation des patients et la désinsectisation sont illusoires : il faut changer d’habitation. Ces tiques peuvent en effet survivre très longtemps sans se nourrir : jusqu’à près de 20 ans dans certaines conditions de laboratoire ! Les acaricides à base de pyréthrines étant toxiques, pour tenter de lutter contre les tiques molles, l’utilisation de terre de diatomée a été rapportée. La terre de diatomée est déjà connue pour son utilisation dans la lutte contre les punaises de lit. Elle doit être utilisée avec précaution car c'est une silice naturelle qui peut être irritante pour les poumons. Les envenimations par les tiques dures Les 700 autres espèces de tiques connues appartiennent à la famille des tiques dures, ou Ixodidae. Elles vivent dans des environnements très variés, et prennent des repas sanguins qui durent plusieurs jours, ce qui entraîne une exposition plus longue de l’hôte vertébré (humain ou animal) à leur salive, et donc au risque potentiel d’envenimation. On distingue les tiques dotées de pièces piqueuses longues (« longirostres »), comme les tiques appartenant aux genres Ixodes, Amblyomma et Hyalomma, et les tiques aux pièces piqueuses courtes (« brévirostres »), telles que les tiques des genres Dermacentor, Rhipicephalus, Haemaphysalis. Les tiques longirostres induisent lors de la piqûre des lésions plus importantes, car elles pénètrent plus profondément dans le derme que les tiques brévirostres. Les tiques dures sont susceptibles de provoquer différentes sortes d’envenimations, non seulement chez l’animal, mais aussi chez l’être humain. Paralysie ascendante à tique Lors de la piqûre d’une tique femelle, des toxines contenues dans la salive sont injectées à l’hôte et peuvent induire des perturbations de la conduction nerveuse provoquant une paralysie ascendante. Si la tique n’est pas retirée, la paralysie progresse et l’hôte meurt par arrêt respiratoire. Lorsque la tique est extraite à temps, la paralysie est rapidement réversible et l’amélioration observée après 24 h. Décrite en 1912 en Colombie-Britannique (Canada), la paralysie due à la piqûre de tique demeure rare chez l’être humain. Il s’agit surtout d’un problème important d’un point de vue vétérinaire. Cette maladie est cosmopolite, mais certaines zones géographiques sont plus touchées que d’autres comme la côte est de l’Australie et la région nord-ouest de l’Amérique du Nord. Les toxines responsables de la paralysie ont été décrites chez 69 espèces de tiques, parmi lesquelles 55 tiques dures et 14 tiques molles (principalement les larves de ces dernières). Ce sont surtout les tiques dures Ixodes holocyclus qui sont impliquées dans ce phénomène pour ce qui est des régions australes, et les tiques dures Dermacentor andersoni et D. variabilis en ce qui concerne l’Amérique du Nord. Très récemment, grâce à l’identification de la toxine chez la tique Ixodes holocyclus (holotoxine), un vaccin contre cette allergie a été testé chez les chiens en Australie. Allergie croisée viande rouge et salive de tique : le « syndrome alpha-gal » Chez l’être humain, on a récemment découvert que la piqûre des tiques pouvait parfois provoquer des allergies à la viande de mammifères, ou plus précisément à l’un des résidus sucrés qu’elle contient, l’alpha-galactose, également présent dans la salive des tiques et dans leurs glandes salivaires. Ce « syndrome alpha-gal » a été décrit en Australie et en Europe, suite à des piqûres par les tiques dures du genre Ixodes. Aux États-Unis, ce syndrome a également été décrit, impliquant la tique dure Amblyomma americanum." (...) [Image] Les pièces piqueuses d’une tique appartenant au genre Ixodes, avec au centre l’hypostome denticulé, encadré par les chélicères. Nathalie Boulanger / DR, Fourni par l'auteur
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Bernadette Cassel
June 30, 2021 10:58 AM
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"Tout le monde a déjà entendu parler de la maladie de Lyme. Mais saviez-vous qu’il existe de nombreuses espèces de tiques en France, et qu’elles propagent d’autres maladies, dont certaines émergentes ?" Nathalie Boulanger, 28.06.2021 "Sur les 900 espèces de tiques que l’on trouve dans le monde, une quarantaine vit en France. La plus connue d’entre elles est probablement la tique Ixodes ricinus, largement médiatisée en raison de son rôle dans la propagation de la maladie de Lyme. En revanche, on sait peut-être moins que cette espèce transmet également d’autres maladies, et que d’autres tiques peuvent également piquer l’être humain, quoique plus rarement. Petit inventaire des tiques « françaises » et des problèmes qu’elles peuvent causer. Les tiques les plus importantes pour la santé humaine en France Les tiques se répartissent en deux familles principales, les tiques dures (ou Ixodidae) et les tiques molles (ou Argasidae). Mais qu’elles soient dures ou molles, une fois sorties de leur œuf, toutes se développent de la même façon, en passant par trois étapes, ou stases : la larve, la nymphe et l’adulte (mâle ou femelle). Entre chaque stase, un repas sanguin est nécessaire pour induire la mue qui permettra de passer à l’étape suivante. C’est à ce moment que les tiques peuvent, si elles se nourrissent sur un animal infecté, acquérir un micro-organisme potentiellement pathogène (parasite, virus ou bactérie). Elles deviennent alors susceptibles de le transmettre à un nouvel hôte, animal ou humain, lors du repas de sang suivant. Les tiques molles piquent rarement l’être humain. La tique du pigeon, Argas reflexus, est celle qui est le plus souvent incriminée. Cette tique prend un repas sanguin court, généralement la nuit. Jusqu’à présent, son implication dans la transmission de maladies à l’homme n’a pas été démontrée. En revanche, sa salive peut induire des chocs anaphylactiques, autrement dit des réactions allergiques violentes lesquels peuvent entraîner des pertes de connaissances, voire nécessiter une prise en charge en réanimation. En ce qui concerne les tiques dures, les genres les plus importants sont : Ixodes, Dermacentor et Rhipicephalus (Figure 1). Leurs repas, plutôt pris en journée, sont longs : ils durent de 3 à 10 jours. Ces tiques sont vectrices d’un grand nombre d’agents potentiellement infectieux : des bactéries (Borrelia, Anaplasma, Rickettsia…), des virus tels que le virus de l’encéphalite à tique voire des parasites comme Babesia. Les maladies à tiques sont en majorité des zoonoses : les agents infectieux qui les causent sont transmis à l’être humain à partir des animaux. Cette transmission est « accidentelle », dans le sens où l’humain n’est pas habituellement un hôte de ces micro-organismes ; se retrouver dans notre corps signifie pour eux arriver dans une impasse, puisque nous ne faisons pas partie de leur cycle de reproduction." (...) [Image] Face dorsale des principaux genres Ixodidae (tiques dures) et Argasidae (tiques molles) d’importance médicale et vétérinaire en France. Photos de la collection personnelle JM Berenger, URMITE, Marseille, Author provided
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Bernadette Cassel
January 29, 2019 7:18 AM
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Un intérêt renaît pour ces curieux médicaments à base d’insectes, dont certains, qui appartenaient à la pharmacopée jusqu’au XVIIIe siècle, ont été abandonnés avec l’essor de l’hygiénisme et la chimie à partir du XIXe siècle. Par Nathalie Picard, 28.01.2019 (abonnés) "Au CHU de Saint-Etienne, les dermatologues utilisent un curieux médicament pour soigner certaines plaies : les larves de la mouche Lucilia sericata. Ensachées vivantes et appliquées sur la peau, elles éliminent les tissus morts et favorisent la cicatrisation. « La larvothérapie constitue en soi un traitement excellent, mais il est moins efficace depuis que notre fournisseur a changé son système d’ensachage », regrette le docteur Jean-Luc Perrot au service de dermatologie, où cette technique ne concerne plus que de 10 à 15 patients par an. Après un timide essor dans les années 2010, elle reste confidentielle, avec 110 patients traités en 2017 dans 29 hôpitaux. Au centre de diagnostic et de traitement des plaies chroniques de la Maison de santé protestante de Bordeaux-Bagatelle, les difficultés logistiques, notamment d’acheminement, expliquent son abandon au profit de « techniques disponibles en permanence dans le service, plus simples à utiliser au quotidien », rapporte le dermatologue Pascal Toussaint, qui identifie un second frein : la réticence culturelle des soignants. « Nous sommes une population entomophobe, où le rejet de l’insecte est viscéral », confirme l’ethnopharmacologue Elisabeth Motte-Florac. Pourtant, jusqu’au XVIIIe siècle, la pharmacopée française comptait nombre de remèdes animaux, dont certains à base d’insectes, araignées ou cloportes, abandonnés avec l’essor de l’hygiénisme et la chimie à partir du XIXe siècle. Aujourd’hui, dans le monde, plus de 600 espèces serviraient en médecine traditionnelle : larves de fourmilions en Indonésie, punaises au Mexique… « Savoir quels insectes sont utilisés, depuis très longtemps ou dans le monde entier, permet de cibler les recherches afin de découvrir des molécules potentiellement actives », indique Elisabeth Motte-Florac. D’après Roland Lupoli, entomologiste à l’université Paris-Descartes et auteur du livre L’Insecte médicinal (Ancyrosoma, 2010), environ 3 000 espèces, soit 0,3 % du million d’insectes connus, ont fait l’objet d’études pharmacologiques, chimiques ou ethnopharmacologiques : un « réservoir inexploré » de molécules médicaments." (...)
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Bernadette Cassel
August 4, 2015 3:20 AM
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« Cette journée d’information et de formation , qui a réuni le monde scientifique à la Faculté de Médecine et d’Odonto-Stomatologie du Mali, a permis d’échanger sur les activités de recherche et de formation au sein des différentes unités du MRTC (Leishmaniose, Immunogénétique, GIS, Génomique fonctionnelle, Acarologie, Filariose, Ecologie des vecteurs) à travers une présentation et une visite guidée de stands. »
"Mali. Première édition de la Journée portes ouvertes en recherche en entomologie : « Les moustiques sont responsables de centaines de milliers de morts dans le monde », dixit le Professeur Seydou Doumbia, Doyen de la FMPOS" par Moussa Dagnoko. Mali Actu, 04.08.2015
« Rappelons que l’entomologie médicale est la science qui étudie les insectes tels que les moustiques, les tiques, les mouches et les moucherons, vecteurs de maladies. Selon le Pr. Doumbia, les maladies véhiculées par les insectes sont parmi les plus répandues et les plus dangereuses dans le monde entier. Parmi ces maladies, on peut citer le paludisme, la fièvre jaune, la dengue, l’éléphantiasis, la maladie du sommeil, la cécité des rivières, les boutons d’Orient, entre autres.
« Les moustiques à eux seuls sont responsables de plus de 700 millions de cas de maladies à travers le monde. Les moustiques du genre Anophèles sont responsables du paludisme dont le nombre de cas est d’environ 198 millions avec 584 000 décès » a expliqué le Doyen de la FMPOS, qui cite le paludisme comme la première cause de mortalité au Mali, avec une prévalence de 52% parmi les enfants de moins de cinq ans, selon la dernière enquête démographique et de santé.
« Au Mali, les mêmes moustiques qui transmettent le paludisme sont responsables de la filariose lymphatique aussi appelée éléphantiasis » a-t-il ajouté.
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Bernadette Cassel
February 7, 2014 4:31 AM
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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes - Les Épingles entomologiques. « Le spermatozoïde du moustique a une antenne » « Surprise : les substances chimiques auxquelles l’imago d’Aedes aegypti (Dip. Culicidé) est sensible sont les mêmes qui stimulent ses spermatozoïdes. Les récepteurs (« OR ») situés sur l’antenne du premier sont identiques à ceux qu’on vient de découvrir sur le flagelle du second. »
« Disposés tout au long du flagelle, ils contrôlent ses mouvements, accélérant la nage du spermatozoïde vers son but si les signaux chimiques favorables sont perçus. » « La femelle du moustique s’accouple une fois et stocke le sperme dans sa spermathèque. Puis elle se met en quête d’un vaisseau sanguin superficiel chez un entomologiste (par exemple) où puiser le sang nécessaire à la maturation des ovocytes. Ensuite de quoi a lieu la fertilisation – par les spermatozoïdes qui ont reçu le signal chimique ad hoc - et le développement embryonnaire. »
« Jason Pitts et ses collaborateurs (université Vanderbilt, États-Unis) cherchaient depuis plusieurs années à comprendre pourquoi ils trouvaient tant d’OR – en principe l’apanage des femelles - chez les mâles d’Anopheles gambiae. Ceci dans le cadre de la recherche de répulsifs anti-moustiques. »
« Cette équipe a déjà retrouvé ces OR spermatozoïdaux « Orco » chez le Moustique tigré Aedes albopictus, la Mouche du vinaigre Drosophila melanogaster et Nasonia vitripennis (Hym. Ptéromalidé. Elle avance que ces OR jouent un rôle dans la reproduction chez beaucoup d’insectes et qu’ils ont préexisté à ceux des antennes. »
D’après « Mosquito sperm have 'sense of smell' », lu le 3 février 2013 à phys.org/news/
NDLR : le flagelle du spermatozoïde de l’entomologiste – bien plus petit - possède aussi un « sens de l’olfaction » mais dont le rôle reste controversé.
[Image via Phys.org « This is a photomicrograph of the sperm of the mosquito Aedes aegypti magnified 50 times. Mosquito sperm is substantially larger than human sperm. » Credit: Jason Pitts, Vanderbilt University]
[L'étude : Odorant receptor-mediated sperm activation in disease vector mosquitoes, PNAS, www.pnas.org/cgi/doi/10.1073/pnas.1322923111]
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January 12, 2014 7:17 AM
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CLP2014. « 9th Conference Louis Pasteur Emerging Infectious Diseases »
« Fifty years ago, the General Surgeon declared the end of the infectious diseases era based on the success of antimicrobial therapies that improved substantially the life expectancy in developed countries. However, infectious disease remained a problem in impoverished regions and rapid human development steadily increased the risk for emergence of new infectious diseases. The recent outbreaks of SARS, multidrug resistant MDM1 E. coli and the never-ending burden of malaria constitute such an example. »
Preliminary Scientific programme
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Bernadette Cassel
December 7, 2013 6:14 PM
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Dr Béatrice Vuaille. Le Quotidien du Médecin. « Des chercheurs du NIH (National Institute of Health américain) décrivent le système moléculaire d’attraction des moustiques par les humains. Cette découverte pourrait avoir des implications importantes pour le contrôle des maladies à transmission vectorielle : soit en masquant le système d’attraction des moustiques par les humains, soit en les leurrant pour les attirer vers un piège. » « G.M.Tauxe et coll. (Université de Californie) montrent que certaines cellules nerveuses des moustiques, les neurones cpA, détectent le dioxyde de carbone ainsi que des odeurs émises par la peau humaine. En travaillant sur Aedes aegypti et Anopheles gambiae (transmetteurs de la dengue et du paludisme), Tauxe et coll. montrent que les moustiques se dirigent vers du verre recouvert d’odeur de pied humain. Et que l’attraction est réduite lorsque les neurones cpA sont inactivés chimiquement. »
[...]
« Cell, 5 décembre »
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Targeting a Dual Detector of Skin and CO2to Modify Mosquito Host Seeking
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Bernadette Cassel
May 25, 2013 2:36 PM
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Consécutivement à l’infection de sept Français entre 2000 et 2010, les autorités de l’Hexagone réactivent la surveillance du virus du Nil occidental entre le 1er juin et le 31 octobre sur l’ensemble du territoire. Ce pathogène, souvent bénin, peut malgré tout être à l’origine d’épidémies mortelles.
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Le virus du Nil occidental est transmis à l’Homme par un moustique du genre Culex, lui-même infecté à l’occasion d’un repas de sang sur un oiseau porteur. Dans la majorité des cas, l’infection passe inaperçue. Mais lorsqu’elle n’est pas asymptomatique, la maladie se présente comme un syndrome de type grippal avec fièvre, maux de tête et courbatures. Plus rarement (1 cas sur 100 à 150), elle entraîne des méningites ou des encéphalites potentiellement mortelles.
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(Re)lire aussi :
Jeu identification moustiques / projet Européen MediLabSecure - De www.medilabsecure.com - 11 février, 20:24