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La génomique de conservation révèle le rôle des pesticides et d'agents pathogènes dans le déclin de Bombus terricola

La génomique de conservation révèle le rôle des pesticides et d'agents pathogènes dans le déclin de Bombus terricola | EntomoNews | Scoop.it
In recent years, many pollinators have experienced large population declines, which threaten food security and the stability of natural ecosystems. Bumble bees are particularly important becaus

 

  • Conservation genomics reveals pesticide and pathogen exposure in the declining bumble bee Bombus terricola - Tsvetkov - Molecular Ecology, 28.06.2021

 

[Image] via Recherche animale sur Twitter, 11.07.2021 https://twitter.com/recherche_anima/status/1414294686508912648

 

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Un quart des espèces d’abeilles n’a pas été signalé depuis 1990

Un quart des espèces d’abeilles n’a pas été signalé depuis 1990 | EntomoNews | Scoop.it
Le quotidien anglais « The Guardian » relaie une alarmante étude centrée sur la population d’abeilles, qui se révèle de moins en moins diversifiée.

 

Publié le 23/01/2021 à 21h21

 

Source : Quarter of known bee species have not been recorded since 1990 | Environment | The Guardian, 22.01.2021 https://www.theguardian.com/environment/2021/jan/22/quarter-of-known-bee-species-have-not-been-recorded-since-1990

 

 

"To make a more phylogenetically explicit analysis exploring whether bees show a differential temporal trend compared with that of their closest relatives and whether particular bee families are more endangered than others, we re-analyzed the specimen dataset and this time also retained records for two families of carnivorous apoid wasps, Crabronidae and Sphecidae, that are sister to Anthophila and for another highly diverse, non-apoid hymenopteran family, the Formicidae (ants).

 

The results show different patterns of species richness in records of each family with noticeable phylogenetic structure (Figure 2).

 

Long-tongued bees (Megachilidae and Apidae) show a steepening decline starting in the 2000s, whereas short-tongued bees show declines starting earlier (Andrenidae and Halictidae) or later (Colletidae). These declines in richness of recorded species relative to the average number found between 1950 and 1990 ranged from 17% for Halictidae to over 41% for Melittidae. Comparisons between Anthophila families and two families of apoid wasps sister to bees and a more distantly related family, the true ants (Formicidae), revealed contrasting trends (Figure 2).

 

While both wasp families also show declining trends, they present different patterns than bees do. Record richness of sphecid and crabronid wasps both show a smoother decrease initiating earlier than the 2000s. In contrast, ants show very little evidence of global record richness decline but rather a trend toward an increase in the number of recorded species. Although the limited number of bee families precludes a formal analysis of phylogenetic patterning, closely related families (e.g., Apidae and Megachilidae, or Colletidae and Halictidae) seem to share more similar trends in terms of timing and magnitude of species richness decline than less-related families. This hint of phylogenetic patterning becomes even more apparent when considering the two apoid wasp families, Crabronidae and Sphecidae (Figure 2).

 

Interestingly, a very similar pattern—in which bees show a strong, recent decline; wasps show a gentler decline starting earlier; and ants remain steady—was recently reported by a quite different analytical approach on a substantially different and more geographically limited dataset.

 

All together, family-specific trends and asymptotic richness estimates show that the apparent overall decline in global bee record richness is not driven by any particular family. Instead, a generalized decline seems to be a pervasive feature within the bee lineage." 

 

 
Bernadette Cassel's insight:

 

Le nombre d'espèces d'abeilles recensées chaque année dans le monde entre 2006 et 2015 a diminué d'environ 25 % depuis les années 1990, dans les données du GBIF
 
#insectes #Apidae
 
GBIF : Système mondial d'information sur la biodiversité
 

____________________________

 

AJOUT du 27.01.2021

Un article en français :

 

→ En trente ans, une chute spectaculaire du nombre d’espèces d’abeilles observées dans le monde, 26.01.2021 (abonnés) https://www.courrierinternational.com/article/biodiversite-en-trente-ans-une-chute-spectaculaire-du-nombre-despeces-dabeilles-observees

 

"... Prudents, les auteurs de l’étude sont allés à la chasse aux biais qui auraient pu fausser leurs conclusions. Par exemple, ils se sont  attachés à vérifier qu’ils disposaient d’assez de données pour chaque période, ou encore que d’éventuelles erreurs dans les signalements faits par des particuliers n’impacteraient pas significativement leurs résultats. Mais, même en tenant compte des incertitudes, le constat persiste : un grand nombre d’espèces d’abeilles a aujourd’hui disparu des radars. Le New Scientist indique que ce phénomène n’est pas nécessairement synonyme d’extinction des espèces en question, mais qu’il traduit a minima leur raréfaction alarmante.

 

Les abeilles sont indispensables à la pollinisation, comme le rappelle National Geographic. Le media souligne par exemple que ces insectes sont responsables de 85 % de la pollinisation nécessaire à la production agricole dans le monde. Dans ce même article, Eduardo Zattara, premier auteur de l’étude, avertit que le manque de diversité fragilise considérablement les écosystèmes : “se reposer sur une seule espèce est très risqué”, car alors toute menace pour cette espèce – comme une maladie ou un excès de prédation – devient une menace pour l’intégralité de l’écosystème.

Des causes mutiples, mais toutes humaines

Dans une interview acordée au Scientist, le chercheur souligne que la raréfaction des abeilles “s’inscrit dans une dynamique plus générale de déclin des insectes”. Le chercheur met en avant trois causes majeures : la modification des sols (pour l’agriculture ou l’urbanisme), qui détruit l’habitat naturel des insectes, l’introduction d’espèces invasives dans des zones géographiques où elles ne devraient pas apparaître, et le changement climatique. Pour enrayer ce phénomène, Eduardo Zattara appelle à agir rapidement à l’échelle individuelle mais surtout politique." 

Courrier international - Paris
 
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