EntomoNews
437.9K views | +14 today
Follow
EntomoNews
Dernières nouvelles des insectes, collemboles, myriapodes et autres arthropodes...
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Des crustacés refusent d'avoir des relations sexuelles à cause des déchets plastiques

Des crustacés refusent d'avoir des relations sexuelles à cause des déchets plastiques | EntomoNews | Scoop.it
Petits crustacés semblables aux crevettes, les gammares voient leurs comportements sexuels complètement chamboulés par la présence d'additifs plastiques dans l'eau. Certains refusent même d'avoir des rapports sexuels. Explications.

 

Usbek & Rica - Emilie Echaroux
6 décembre 2023
 
-------
NDÉ
L'étude

 

 

Highlights

  • Pairing behaviour was impacted after 1 h exposure to plastic additives

  • Environmentally relevant concentrations prolonged re-pairing time and contact time

  • TPHP and DBP declined sperm count; NBBS and DEHP showed interindividual variability

  • Pairing behaviour is a sensitive endpoint in ecotoxicological studies

Abstract

Plastics contain a mixture of chemical additives that can leach into the environment and potentially cause harmful effects on reproduction and the endocrine system. Two of these chemicals, N-butyl benzenesulfonamide (NBBS) and triphenyl phosphate (TPHP), are among the top 30 organic chemicals detected in surface and groundwater and are currently placed on international watchlist for evaluation. Although bans have been placed on legacy pollutants such as diethylhexyl phthalate (DEHP) and dibutyl phthalate (DBP), their persistence remains a concern.

 

This study aimed to examine the impact of plastic additives, including NBBS, TPHP, DBP, and DEHP, on the reproductive behaviour and male fertility of the marine amphipod Echinogammarus marinus. Twenty precopulatory pairs of E. marinus were exposed to varying concentrations of the four test chemicals to assess their pairing behaviour. A high-throughput methodology was developed and optimised to record the contact time and re-pair time within 15 min and additional point observations for 96 h.

 

The study found that low levels of NBBS, TPHP, and DEHP prolonged the contact and re-pairing time of amphipods and the proportion of pairs reduced drastically with re-pairing success ranging from 75% to 100% in the control group and 0%–85% in the exposed groups at 96 h. Sperm count declined by 40% and 60% in the 50 μg/l and 500 μg/l DBP groups, respectively, whereas TPHP resulted in significantly lower sperms in 50 μg/l exposed group. Animals exposed to NBBS and DEHP showed high interindividual variability in all exposed groups.

 

Overall, this study provides evidence that plastic additives can disrupt the reproductive mechanisms and sperm counts of amphipods at environmentally relevant concentrations. Our research also demonstrated the usefulness of the precopulatory pairing mechanism as a sensitive endpoint in ecotoxicity assessments to proactively mitigate population-level effects in the aquatic environment.

 

[Image] Graphical abstract

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Pratiques sexuelles orales chez les araignées / Spider behaviors include oral sexual encounters

Pratiques sexuelles orales chez les araignées / Spider behaviors include oral sexual encounters | EntomoNews | Scoop.it
Surprisingly, C. darwini males engage in oral sexual encounters, rarely reported outside mammals. Irrespective of female’s age or mating status males salivate onto female genitalia pre-, during, and post-copulation. While its adaptive significance is elusive, oral sexual contact in spiders may signal male quality or reduce sperm competition.

 

Matjaž Gregorič, Klavdija Šuen, Ren-Chung Cheng, Simona Kralj-Fišer & Matjaž Kuntner - Scientific Reports, 29.04.2016

 

[Image] Sexual behaviors in C. darwini.

 

[Darwin’s bark spider Caerostris darwini]

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Un rare fossile de deux insectes en train de s'accoupler découvert en Chine

Un rare fossile de deux insectes en train de s'accoupler découvert en Chine | EntomoNews | Scoop.it
Un fossile de deux petits insectes en train de copuler datant de 165 millions d'années a été récemment mis au jour en Chine, le plus ancien de ce type jamais découvert, ont annoncé mercredi des scientifiques.

 

Étude: Li S, Shih C, Wang C, Pang H, Ren D (2013) Forever Love: The Hitherto Earliest Record of Copulating Insects from the Middle Jurassic of China. PLoS ONE 8(11): e78188. doi:10.1371/journal.pone.0078188

 

[Anthoscytina perpetua sp. nov., Hemiptera, Procercopidae]

 

_________________________________________

 

AJOUT en novembre 2013 :

 

Coïtus ininterruptus


"À Daohugou (Mongolie intérieure, Chine), un couple de cicadelles est resté uni depuis le Jurassique, abdomen contre abdomen, l’édéage du mâle clairement inséré dans la bourse copulatrice de la femelle. C’est le record : 165 millions d’années. Leur nom : Anthoscytina perpetua sp. nov. (Hét. Procercopidé)

.
Article source : Li S. et al., 2013. Forever Love: The Hitherto Earliest Record of Copulating Insects from the Middle Jurassic of China. PLoS ONE, 8(11): e78188. doi:10.1371/journal.pone.0078188

 

Images, dont une vue d’artiste du couple in coïtu."

 

[via] Des nouvelles des insectes : les Épingles entomologiques
http://www.insectes.xyz/epingle13.htm#coi

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Le mâle lui fait mal

Le mâle lui fait mal | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Juin

 

"Pas de rituel de cour chez la Bruche du niébé Callosobruchus maculatus (Col. Chrysomélidé). Après quelques semaines de vie larvaire passée à grignoter l’intérieur de la graine et une brève nymphose, l’imago émerge. Il a une dizaine de jours devant lui. Le mâle n’a qu’une seule chose à faire : grimper (par l’arrière et sans préambule) sur une femelle et la féconder.

Il dispose pour accomplir son devoir d’un outil (les entomologistes l’appellent édéage) spécial, en ce qu’il est garni d’épines acérées sur sa partie distale (photo). La bruche femelle endure un moment, puis dégage l’amant vulnérant d'un coup de patte.


Le détail du coït vient d’être précisé par Liam Dougherty et ses collaborteurs, de l’université d’Australie occidentale. Armé d’un microtomographe à rayons X, il a suivi la progression de l’édéage dans le vagin (image) jusqu’à au-delà de l’éjaculation et recensé les blessures infligées. Pour la science, plusieurs couples de 13 populations distinctes ont payé de leur personne, étant en effet brusquement congelés dans l’azote liquide pour observation des sujets immobiles.


La durée de la copulation ne dépend pas de l’intensité des blessures. Celles-ci ont été déjà infligées avant que madame jette monsieur, quand elle a perçu le sperme. Si celui-ci est gros, il tient en place moins longtemps : son éjaculat plus volumineux a donné le signal de la séparation plus tôt.


Une évolution rapide semble à l’œuvre chez la bruche, avec une course à l’équipement : les mâles se dotent d’épines plus longues tandis que les femelles ont la paroi chitineuse du vagin qui s’épaissit. Les blessures réduisent le succès reproducteur de ces dernières.


Mais pourquoi des épines ? Pour assurer la prise du mâle, le temps qu’il lui faut, ou pour blesser sa partenaire, de façon à lui faire passer directement dans l’hémolymphe des messages chimiques ou pour qu’elle meure vite une fois sa descendance pondue ?"


D’après notamment « Traumatic beetle sex causes rapid evolutionary arms race », par Chris Simms. Lu le  24 mai 2017 à www.newscientist.com/
Article source 
À (re)lire : Les bruches, par Alexis Delobel. Insectes n° 150 (2008-3).

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : Conflit d'intérêt

Des nouvelles des insectes : Conflit d'intérêt | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Les Épingles entomologiques : En épingle en 2014 »

 

« Ça se passe aux États-Unis, entre Arizona et Nouveau Mexique, chez les fourmis moissonneuses Pogonomyrmex. À la (très brève) saison des amours, après le vol, les femelles (futures reines) et les mâles (futurs cadavres) copulent. Frénétiquement et un peu n’importe comment. Deux espèces cohabitent et s’hybrident, l’union donnant naissance à des ouvrières infertiles. Les reines enfantent ainsi la main d’œuvre nécessaire à l’établissement de leur colonie. Les futures reines accouplées à un mâle de leur espèce produisent quelques descendantes fertiles.
Les mâles n’ont aucun intérêt à copuler avec une femelle de l’autre espèce : c’est un cul de sac, leur génome ne se perpétue pas. Il y a conflit d’intérêt entre les femelles qui doivent recevoir du sperme des deux espèces et les mâles qui devraient ne s’intéresser qu’aux femelles de leur espèce. » 


« Pour étudier ce qui se passe, Michael Herrmann et Sara Helms Cahan (université du Vermont) ont capturé des fourmis sur le lieu de leurs rencontres à coups de filet fauchoir et ont constitué des couples. Mis en examen puis au congélateur. Et disséqués pour mesurer les transferts de sperme. »


« Ce qui se passe, c’est que dans la pagaïe, les mâles surnuméraires ne choisissent pas et se retrouvent accouplés, sans échappatoire possible, jusqu’à la fin de l’acte. Engagés avec une étrangère – qu’ils reconnaissent comme telle alors seulement -, ils s’efforcent de ralentir le débit de sperme – sans doute dans l’espoir d’un coup ultérieur (et ultime) fertile. De son côté la reine – qui découvre alors elle aussi la situation - retient son partenaire plus longtemps, jusqu’à épuisement. »


« C’est ainsi que vivent ces fourmis. Eussent-elles développé des moyens de reconnaître l’identité de leur partenaire avant le coït, elles n’auraient pas d’ouvrières. » 


« D’après notamment « Insect Sex Wars: Battle for Ant Sperm », par Amina Khan. Lu le 30octobre 2014 à www.sci-tech-today.com »

 

[Image] "A Battle for Ant Sperm" - University of Vermont
http://www.uvm.edu/~uvmpr/?Page=news&storyID=19521&category=uvmresearch

 

« A harvester ant — the red queen in the middle — is mating with the upside-down male on the right. Their copulatory organs are locked in place, so the male can completely let go of the queen with his legs and still be firmly attached. The ant on the left is a competitor male trying to get in on the action. All of this sexual competition — between queens of one species and males of another — drives “antagonistic coevolution” two UVM biologists report in the distinguished journal, The Proceedings of the Royal Society B. (Photo: Sara Helms Cahan) »

 

______________________________________

 

Ce dernier lien n'est plus valide. Accès à un contenu équivalent :

→ A battle for ant sperm - by University of Vermont, 28.10.2014
https://phys.org/news/2014-10-ant-sperm.html

 

 

 

[Image] The red queen in the middle is mating with the upside-down male on the right. Their copulatory organs are locked in place, so the male can completely let go of the queen with his legs and still be firmly attached. The ant on the left is a competitor male trying to get in on the action. Credit: Michael Herrmann and Sara Helms Cahan

 

Keywords : antagonistic coevolution ; sexual conflict ; hybridization  
No comment yet.