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Bernadette Cassel
October 13, 2021 12:02 PM
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Parasitoid flies eavesdrop on the mating songs of male Hawaiian crickets, creating conflict between sexual and natural selection. Here, the authors investigate the selection acting on a recently evolved male mating signal, a “purring” song, which appears to be undetected by parasitoids. Responses of intended and unintended receivers to a novel sexual signal suggest clandestine communication Nature Communications, 04.02.2021 Robin M. Tinghitella, E. Dale Broder, James H. Gallagher, Aaron W. Wikle & David M. Zonana Traduction : Les mouches parasitoïdes écoutent les chants d'accouplement des grillons hawaïens mâles, créant un conflit entre la sélection sexuelle et naturelle. Les auteurs étudient ici la sélection agissant sur un signal d'accouplement mâle récemment évolué, un chant "ronronnant", qui semble ne pas être détecté par les parasitoïdes. Résumé (extrait) : Dans les études de terrain, les grillons femelles répondent positivement aux ronronnements, mais pas les mouches parasitoïdes qui écoutent aux portes, ce qui suggère que le ronronnement peut permettre une communication privée entre les grillons. Contrairement aux hypothèses de biais sensoriel et de préférence pour la nouveauté, les fonctions de préférence (pression sélective) sont presque plates, et sont déterminées par une variation interindividuelle extrême de la forme de la fonction. Notre étude offre un test empirique rare des rôles de la sélection naturelle et sexuelle dans les premières étapes de l'évolution des signaux. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] Positive phonotactic behavior in female crickets and flies depends upon song type. [Pacific field crickets, Teleogryllus oceanicus / North American parasitoid fly, Ormia ochracea]
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Bernadette Cassel
March 29, 2018 1:23 PM
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Researchers found similarities between how individual bees communicate with one another when making collective decisions and the way neurons in the human brain interact. [mots-clés : écologie comportementale ; superorganisme ; loi de Hick-Hyman, loi de Piéron ; loi de Weber ; traitement de l'information ; prise de décision] ___________________________________________________________________ SUR LE MÊME SUJET (en français) : → "Les essaims d'abeilles fonctionnent comme des cerveaux dans lesquels chaque abeille est un neurone" - SciencePost, 29.03.2018 http://sciencepost.fr/2018/03/les-essaims-dabeilles-fonctionnent-comme-des-cerveaux-dans-lesquels-chaque-abeille-est-un-neurone/
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Bernadette Cassel
October 7, 2015 5:11 PM
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"Dans les forêts d'Amérique tropicale, les chants des cigales du genre Zammara sont omniprésents. Elles font partie des insectes les plus bruyants du monde, le niveau sonore de leur chant pouvant dépasser 100 décibels à 50 cm. Des milliers de cigales chantent parfois en même temps, ce qui sature l'espace acoustique, et les oiseaux doivent donc s'adapter à cette situation pour pouvoir continuer à communiquer."
Quand les cigales chantent, les oiseaux doivent se taire (ou presque). Ornithomedia, 27.05.2015
Source Robert Hall, William Ray, Angela Beck et James Zook (2015). Cicadas impact bird communication in a noisytropical rainforest. Behavioral Ecology. http://beheco.oxfordjournals.org/content/early/2015/04)/02/beheco.arv018.full.pdf+html [Vidéo] Cicada, Zammara smaragdina - YouTube, Andreas Kay, 24.03.2012 https://www.youtube.com/watch?v=NKGcnKvv5rg
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Bernadette Cassel
January 25, 2021 12:51 PM
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Par leur mode de communication unique, les grillons Eneopterinae font l'objet d'études portant sur l'évolution de la communication Par Tony Robillard, 17.01.2021 "Les grillons forment un groupe d’insectes Polynéoptères appartenant à l’ordre des Orthoptères et au sous-ordre des Ensifères. Comme beaucoup d’Ensifères, ils se caractérisent par la faculté des mâles à produire des signaux de communication, émis à l’aide de structures spécialisées portées par leurs élytres (ailes antérieures rigidifiées). Cet appareil stridulatoire leur permet de produire des sons servant généralement à attirer la femelle pour la reproduction. Ces insectes sont principalement tropicaux ; on n’en trouve que quelques espèces en France métropolitaine, bien qu’ils peuplent beaucoup de laboratoires de biologie et d’animaleries, où ils servent de nourriture aux NAC (nouveaux animaux de compagnie) en tous genres… De ce fait, seule une poignée d’espèces de grillons a fait l’objet de nombreuses études portant sur la communication acoustique, la sélection sexuelle, ou le fonctionnement du système nerveux. Mais cette apparente familiarité, pour le public comme pour le biologiste, dissimule une grande diversité, souvent méconnue, chez ces insectes dont on connaît près de 5 000 espèces (Cigliano et al. 2021). Cette diversité résulte de leur longue histoire évolutive, car on estime l’origine des grillons à environ 250 millions d’années (Song et al. 2015). Cette diversité touche non seulement leur morphologie, mais aussi leurs habitats, leurs comportements et leurs émissions sonores. Les représentants de la sous-famille Eneopterinae constituent la parfaite illustration de cette diversité, ce qui fait d’eux un groupe modèle depuis une vingtaine d’années pour des études portant sur l’évolution de la communication et sur la diversification, notamment en milieu insulaire (Nouvelle-Calédonie, en Asie du Sud-Est)." Études publiées en 2020 : [Image] Système de communication des Lebinthini, incluant chant du mâle à haute fréquence et réponse vibratoire de la femelle, acquis par exploitation sensorielle du réflexe de fuite présent chez les autres grillons (Source : Robillard, 2021)
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Bernadette Cassel
July 3, 2017 6:01 PM
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L’odeur sert d’abord à la pollinisation. Elle a pour fonction d’attirer les insectes qui viendront se poser sur la fleur. Pour prendre le pollen et le déposer sur une autre fleur. Elle sert aussi à la défense contre les herbivores. Les plantes fabriquent des molécules qui tentent de repousser les animaux. Et aussi, l’odeur permet la communication entre les plantes. Enfin, elle est utile à la protection contre la chaleur, contre des lumières trop excessives et contre le stress oxydant. Et jusqu’à la fabrication de nuages, une forme d'aérosol qui se dégage des fleurs et va condenser autour de ces molécules les différentes molécules d'eau qui se trouvent dans l'air. Et c’est autour de cette réalité qu’une découverte vient d’être publiée dans Science, le 30 juin 2017. (...)
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Bernadette Cassel
August 20, 2015 5:44 PM
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Le document s'efforce d'éclairer sur la question de l'impact du bruit engendré par les transports routiers sur la faune sauvage en milieu rural.
→ Rapport_bruit_routier_et_faune_sauvage.pdf http://www.infra-transports-materiaux.cerema.fr/IMG/pdf/1537w-rapport_bruit_routier_et_faune_sauvage.pdf « La communication acoustique s'est développée chez les arthropodes et les vertébrés. Parmi les arthropodes terrestres, la communication acoustique concerne certains insectes. Il s'agit de la plupart des orthoptères, de certains hyménoptères, diptères, hémiptères, notamment les cigales, coléoptères et papillons. Certains diplopodes et arachnides l'utilisent aussi. Chez les vertébrés, la communication acoustique existe principalement chez les mammifères, les oiseaux et les amphibiens. »
[...]
« En marge des nombreux effets comportementaux, le résultat le plus frappant dans une perspective de conservation de la biodiversité est que des publications récentes qui s'appuient sur des protocoles rigoureux démontrent de façon irréfutable que le bruit d'origine humaine a des effets nuisibles sur la richesse spécifique, la densité de population ou le succès reproductif. » « Dans ces conditions, si l'objectif est de préserver la biodiversité, le bruit d'origine humaine doit être mieux pris en compte dans les études d'impact de projets d'infrastructures, comme lors de la requalification d'infrastructures existantes. Dans la même perspective, il est essentiel d'évaluer l'exposition au bruit des différents milieux naturels remarquables identifiés. »
[...]
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À (re)lire :
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=Teleogryllus+oceanicus
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=Ormia+ochracea