 Your new post is loading...
 Your new post is loading...
|
Scooped by
Bernadette Cassel
April 4, 2023 12:29 PM
|
Les fourmis sont présentes en grand nombre dans presque toutes les régions et tous les habitats du monde. Mais comment sont-elles devenues l'espèce d'insectes la plus peuplée et la plus diversifiée de la planète ? Des scientifiques ont peut-être une réponse, et elle est liée aux plantes. Il y a environ 60 millions d'années, les fourmis vivaient principalement dans les forêts et construisaient leurs nids sous terre. Mais la fourmi moderne s'est diversifiée en plus de 14 000 espèces, dont certaines vivent aujourd'hui dans les savanes, les prairies et le Guru Med, 04.04.2023 ------- Illustration "... our analyses demonstrate that ants did not extensively diversify in non-forested habitats until the middle-late Paleogene-early Neogene (Figure 1). This was likely associated with the evolution, sustained diversification, and spread of dry-adapted or seasonal, open-habitat angiosperms, that could have provided food sources to ants while simultaneously increasing diversity and habitat complexity. The Paleogene-Neogene diversification of open-habitat grasses and grass-dominated ecosystems in several distinct geographic regions account for most of the non-forested biomes considered here (Gibson, 2009; Olson et al., 2001). North American open habitat grasses are known from the late Paleogene together with grass-dominated habitats from the Paleogene-Neogene boundary (Strömberg, 2011); this is consistent with the presence of Neogene fossilized nests attributed to seed-harvesting Pogonomyrmex ants (Smith et al., 2011), and to our inferred late Paleogene occurrence of open habitat lineages (such as Pogonomyrmex [Myrmicinae], Myrmecocystus [Formicinae]) with a North American distribution (Guénard et al., 2017; Janicki et al., 2016) (Figure 1, Supplementary Figure S1). Similarly, African open-habitat grasses and grass-dominated ecosystems are suggested from the late Paleogene (Bouchenak-Khelladi et al., 2010) and early-mid Neogene (Strömberg, 2011), respectively, consistent with the early Neogene evolution and diversification of an open habitat Dorylinae (Dorylus) lineage with an African distribution and center of diversity (Janicki et al., 2016; Guénard et al., 2017) (Figure 1, Supplementary Figure S1). Open-habitat grasses were also present in South America by the late Paleogene, with grasslands evolving in the mid-Neogene (Strömberg, 2011; Strömberg et al., 2013); this is again loosely consistent with the Paleogene-Neogene origination and subsequent diversification of an open habitat Myrmicinae lineage (several Cephalotes spp.) that occurs throughout South America (Guénard et al., 2017; Janicki et al., 2016) (Figure 1, Supplementary Figure S1). Finally, open-habitat grasses from Australia may have evolved by the early-mid Neogene, with grass-dominated ecosystems arising during the late Neogene (Strömberg, 2011); this is slightly later than our Paleogene-Neogene inferred presence of an open-habitat Formicinae lineage (several Polyrhachis spp.) in Australia (Guénard et al., 2017; Janicki et al., 2016), but post-dates the evolution of non-graminoid, open-habitat Banksia species (Onstein et al., 2016). Refined molecular clock analyses of Polyrhachis may yield dates more in line with grass fossil data or new fossil data may yield a slightly older age for Australian open-habitat grasses. Future work including more taxa, outgroups, fossil data, and ancestral ranges may resolve ambiguities across the phylogeny and in the root state.
|
Scooped by
Bernadette Cassel
January 18, 2017 12:37 PM
|
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Janvier "On connaissait une fourmi cultivatrice, Philidris nagasau (Dolichodérinée) des îles Fidji (Épingle « Ouvrières agricoles et filles de l’air » de 2016). Une seconde espèce vient de la rejoindre, pour des performances moins spectaculaires certes.
Pogonomyrmex badius (Myrmicinée) est une fourmi moissonneuse de Floride qui amasse des graines dans son nid souterrain. On a consacré beaucoup de travaux aux choix faits par les récolteuses parmi les graines présentes sur le terrain mais personne ne s'était demandé comment ces petites fourmis cassent l'enveloppe dure des graines pour en consommer l'intérieur. On supposait que la tâche était accomplie par les individus de la caste à grosse tête et grosses mandibules, les Major.
Walter Tschinkel et Christina Kwapish (université de Floride, États-Unis) ont déterré 200 nids de P. badius. Ils y ont trouvé 70% en poids de grosses graines, alors que les ouvrières en rapportent de toutes tailles. Seulement, elles consomment surtout les plus petites, plus faciles à ouvrir.
Poursuivant leurs observations au champ et au laboratoire, ils ont trouvé que ces fourmis, y compris celles à grosse tête, sont incapables d'exploiter les grosses graines tant qu'elles n'ont pas germé.
Vu qu'une grosse graine a, une fois son tégument brisé, 15 fois la valeur nutritionnelle d'une petite, il est évidemment intéressant d'attendre que dame nature fasse son œuvre. D'autant que comme les semences des différents végétaux germent plus ou moins vite, leur germoir leur offre de la nourriture en supplément à leurs récoltes au jour le jour."
Article source (gratuit, en anglais) [L'étude] The Florida Harvester Ant, Pogonomyrmex badius, Relies on Germination to Consume Large Seeds - PlosOne, 28.11.2016 http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0166907 [Image] A minor and major worker of P. badius shown at the same scale as a selection of the seeds stored in the nest. In this image, the only seeds these ants can open are the three smallest sizes. Ant images modified from antweb.org. Photos by April Nobile: minor worker: URL: https://www.antweb.org/bigPicture.do?name=casent0104423&shot=p&number=1. Major worker: https://www.antweb.org/bigPicture.do?name=casent0103057&shot=p&number=1. http://dx.doi.org/10.1371/journal.pone.0166907.g019
|
Scooped by
Bernadette Cassel
November 13, 2014 3:08 AM
|
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Les Épingles entomologiques : En épingle en 2014 » « Ça se passe aux États-Unis, entre Arizona et Nouveau Mexique, chez les fourmis moissonneuses Pogonomyrmex. À la (très brève) saison des amours, après le vol, les femelles (futures reines) et les mâles (futurs cadavres) copulent. Frénétiquement et un peu n’importe comment. Deux espèces cohabitent et s’hybrident, l’union donnant naissance à des ouvrières infertiles. Les reines enfantent ainsi la main d’œuvre nécessaire à l’établissement de leur colonie. Les futures reines accouplées à un mâle de leur espèce produisent quelques descendantes fertiles. Les mâles n’ont aucun intérêt à copuler avec une femelle de l’autre espèce : c’est un cul de sac, leur génome ne se perpétue pas. Il y a conflit d’intérêt entre les femelles qui doivent recevoir du sperme des deux espèces et les mâles qui devraient ne s’intéresser qu’aux femelles de leur espèce. » « Pour étudier ce qui se passe, Michael Herrmann et Sara Helms Cahan (université du Vermont) ont capturé des fourmis sur le lieu de leurs rencontres à coups de filet fauchoir et ont constitué des couples. Mis en examen puis au congélateur. Et disséqués pour mesurer les transferts de sperme. » « Ce qui se passe, c’est que dans la pagaïe, les mâles surnuméraires ne choisissent pas et se retrouvent accouplés, sans échappatoire possible, jusqu’à la fin de l’acte. Engagés avec une étrangère – qu’ils reconnaissent comme telle alors seulement -, ils s’efforcent de ralentir le débit de sperme – sans doute dans l’espoir d’un coup ultérieur (et ultime) fertile. De son côté la reine – qui découvre alors elle aussi la situation - retient son partenaire plus longtemps, jusqu’à épuisement. » « C’est ainsi que vivent ces fourmis. Eussent-elles développé des moyens de reconnaître l’identité de leur partenaire avant le coït, elles n’auraient pas d’ouvrières. » « D’après notamment « Insect Sex Wars: Battle for Ant Sperm », par Amina Khan. Lu le 30octobre 2014 à www.sci-tech-today.com » [Image] "A Battle for Ant Sperm" - University of Vermont http://www.uvm.edu/~uvmpr/?Page=news&storyID=19521&category=uvmresearch « A harvester ant — the red queen in the middle — is mating with the upside-down male on the right. Their copulatory organs are locked in place, so the male can completely let go of the queen with his legs and still be firmly attached. The ant on the left is a competitor male trying to get in on the action. All of this sexual competition — between queens of one species and males of another — drives “antagonistic coevolution” two UVM biologists report in the distinguished journal, The Proceedings of the Royal Society B. (Photo: Sara Helms Cahan) » ______________________________________ Ce dernier lien n'est plus valide. Accès à un contenu équivalent : → A battle for ant sperm - by University of Vermont, 28.10.2014 https://phys.org/news/2014-10-ant-sperm.html [Image] The red queen in the middle is mating with the upside-down male on the right. Their copulatory organs are locked in place, so the male can completely let go of the queen with his legs and still be firmly attached. The ant on the left is a competitor male trying to get in on the action. Credit: Michael Herrmann and Sara Helms Cahan Keywords : antagonistic coevolution ; sexual conflict ; hybridization
|
Scooped by
Bernadette Cassel
February 26, 2013 2:02 PM
|
Aux Etats-Unis, une étude de l'Université de Stantford concernant la reproduction des fourmis affirme que la conservation de la semence des mâles assure la survie de toute la colonie pendant une vingtaine d'années.
|
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 29, 2022 2:16 PM
|
Paleontologists have just discovered 10 new species of ancient mammal thanks to the tiny mound-building insects. By Michael Greshko Published June 21, 2022 Traduction : Dans l'ouest des États-Unis, les insectes industrieux connus sous le nom de fourmis moissonneuses sont souvent considérés comme des nuisibles. Ces fourmis récoltent des graines et vivent dans de grands monticules de sédiments, et elles peuvent infliger de vilaines piqûres aux créatures qu'elles perçoivent comme des menaces. Un monticule peut durer des dizaines d'années et, au grand dam de certains propriétaires, le terrain situé jusqu'à 30 pieds de distance est débarrassé de la végétation pour des raisons de protection. Mais lorsque ces fourmis construisent leurs monticules, elles font quelque chose de remarquable : elles sont les plus petites collectrices de fossiles du monde. Les colonies recouvrent leurs monticules d'une couche d'un demi-pouce d'épaisseur de petites pierres de la taille de perles, probablement pour protéger les structures de l'érosion éolienne et hydrique. Pour trouver le matériau de ce revêtement, les fourmis s'aventurent à plus de 30 mètres du monticule. En plus des morceaux de gravier, elles ramassent tous les petits fossiles et objets archéologiques qu'elles trouvent par hasard. L'abondance scientifique que ces fourmis peuvent accumuler est stupéfiante. En examinant 19 monticules de fourmis moissonneuses sur une propriété du Nebraska, des chercheurs ont récemment découvert plus de 6 000 microfossiles - chacun ne dépassant pas quelques millimètres de large - provenant d'anciens mammifères. Ces spécimens comprennent de petites dents et des fragments de mâchoires représentant neuf nouvelles espèces de rongeurs et une nouvelle espèce d'animal insectivore ressemblant à une musaraigne. Le butin fossile, décrit récemment dans la revue scientifique Paludicola, comprend également des dents de primates, d'anciens cousins des lapins et d'une espèce de chauve-souris non identifiée. Aussi petites que soient ces dents, leurs formes fournissent une foule d'informations, notamment sur la place qu'elles occupent dans l'arbre de vie des mammifères. Images : En construisant leurs monticules de sable et de gravier, les fourmis moissonneuses trouvent et accumulent régulièrement des fossiles de quelques millimètres de diamètre, une aubaine pour les paléontologues ! Fossiles d'oligoryctes sur fond noir. Ces minuscules dents, d'à peine un millimètre de large chacune, appartiennent à Oligoryctes tenutalonidus, une nouvelle espèce fossile de mammifère insectivore ressemblant à une musaraigne. Clint A. Boyd Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) - Fossil mammals from ant mounds situated on exposures of the Big Cottonwood Creek Member of the Chadron Formation (latest Eocene-early Oligocene), Sioux County, Nebraska - Paludicola, 01.05.2022
[Image] Graphical abstract ---------- NDÉ Autre référence de cet article :
|
Scooped by
Bernadette Cassel
August 22, 2016 5:50 AM
|
Thieving harvester ants threaten the survival of a rare flowering desert plant.
via Explore Magazine 2016 - Boise State Explore Magazine → Ants in Your Plants [L'étude] Selective Foraging by Pogonomyrmex salinus (Hymenoptera: Formicidae) in Semiarid Grassland: Implications for a Rare Plant | Environmental Entomology, 29.06.2016 http://ee.oxfordjournals.org/content/early/2016/06/28/ee.nvw071 ___________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET (en français) :
→ Intense Seed Predation by Harvester Ants on a Rare Mustard - Ecoscience 16(Dec 2009):508-513 · December 2009 "Résumé : La prédation des graines peut restreindre significativement la reproduction et la valeur adaptative de plantes individuelles et au niveau de la population, ce sont les plantes rares ou menacées qui subissent les conséquences les plus sévères. La fourmi moissonneuse, Pogonomyrmex salinus, récolte activement les fruits et les graines de la lépidie papillée, Lepidium papilliferum, une espèce rare de moutarde, endémique de l'Idaho." (...) https://www.researchgate.net/publication/232679012_Intense_Seed_Predation_by_Harvester_Ants_on_a_Rare_Mustard
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 10, 2013 6:57 PM
|
Des chercheurs lausannois sont parvenus à démontrer que chez les fourmis, les conditions environnementales subies par la reine influencent la génération suivante. En plongeant la reine en hibernation artificielle, ils ont pu en manipuler la descendance. C'est un des mystères du monde des insectes: on ignore encore comment des oeufs ayant le même patrimoine génétique peuvent produire des individus aussi différents qu'une reine fertile ou des ouvrières stériles. Jusqu'ici, on partait du principe que comme chez les abeilles, c'est la nourriture qui fait la différence. L'équipe de Romain Libbrecht, de l'Université de Lausanne, vient de montrer que les conditions environnementales ont une influence. Ils ont constaté que les reines de la fourmi moissonneuse américaine Pogonomyrmex rugosus ne produisent de nouvelles reines que lorsqu'elles ont hiberné. Pour ce faire, ils ont plongé des reines en hibernation artificielle et administré à d'autres une hormone simulant l'hibernation. La proportion de reines et d'ouvrières a ainsi pu être influencée artificiellement, écrivent les scientifiques dans la revue "Proceedings of the National Academy of Sciences" (PNAS). L'hibernation stimule en effet chez la reine la production d'une hormone qui influence la réserve de nourriture placée dans les oeufs. Les oeufs riches en nourriture produisent des reines, les autres des ouvrières. [...]
|
Scooped by
Bernadette Cassel
August 30, 2012 7:00 PM
|
|