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Dernières nouvelles des insectes, collemboles, myriapodes et autres arthropodes...
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Scooped by Bernadette Cassel
December 26, 2023 6:11 AM
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Prix Jules-Michelet : une proposition de loi pour améliorer le bien-être des invertébrés

Prix Jules-Michelet : une proposition de loi pour améliorer le bien-être des invertébrés | EntomoNews | Scoop.it
Cette année, le Prix Michelet (qui récompense les meilleures propositions de réforme du droit animalier) a été décerné au nom du bien-être des invertébrés ! Bien qu’ils représentent 99% des espèces animales présentent sur Terre, les invertébrés échappent aux règes protectrices applicables aux seuls vertébrés terrestres et à quelques animaux aquatiques (les poissons d’élevage notamment). Pourtant, chaque année, des centaines de milliards de crustacés décapodes (crabes, homards, écrevisses...) sont pêchés ou élevés, puis transportés sur de longues distances, commercialisés vivants, stockés les uns sur les autres, parfois à même la glace, pour ensuite être mis à mort de façon cruelle par ébouillantage, démembrement ou congélation.

 

Fondation 30 Millions d'Amis

16.09.2023

Protéger les crabes, homards et écrevisses

« De telles pratiques sont contraires aux besoins éthologiques des décapodes marcheurs et incompatibles avec leur qualité d’être sensible, déplore Lucie Carras, diplômée de la promotion du DU de droit animalier parrainée par le Dr vétérinaire Loïc Dombreval, ancien député des Alpes-Maritimes, à l’initiative de la loi de 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale. D’après plusieurs études scientifiques, leur conservation dans le froid leur génère des douleurs intenses, tandis que leur mise à mort sans étourdissement préalable les fait souffrir pendant de longues minutes, d’autant plus qu’ils n’ont pas la possibilité de s’évanouir de douleur et restent conscients jusqu’à ce que leur système nerveux soit complètement atteint. » 

 

C’est donc pour y remédier que Lucile Carras propose d’interdire le stockage sur glace et hors de l’eau, ainsi que la mise à mort sans étourdissement préalable des décapodes marcheurs. « Des alternatives existent, tels que l’étourdissement préalable et la mise à mort immédiate, assure la lauréate. Bien-sûr, la mise en place d’un protocole reste à faire. » L’Etat français pourrait, à cet égard, s’inspirer des pays déjà engagés cette voie, à l’instar de la Belgique, la Norvège, l’Autriche, la Suisse, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis qui ont interdit l’ébouillantage des crustacés sans étourdissement, tandis que l’Italie et la Suisse ont interdit le transport et le stockage des crustacés sur la glace."

 

[Image] Transportés et "stockés" sur la glace, les décapodes marcheurs ressentent douleurs et stress. Crédit : AdobeStock

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August 5, 2022 6:11 AM
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En aidant à la germination des algues, les crustacés appelés idotées sont les abeilles des mers

En aidant à la germination des algues, les crustacés appelés idotées sont les abeilles des mers | EntomoNews | Scoop.it
On sait depuis longtemps que les insectes, comme les abeilles, aident les plantes à se reproduire en répandant le pollen d'une plante à l'autre. Aujourd'hui, un mécanisme similaire a été découvert dans le monde sous-marin, impliquant des algues rouges et de minuscules crustacés. Les recherches ont été menées par Emma Lavaut, doctorante à l'université de la Sorbonne, et Myriam Valero, généticienne des populations au CNRS (France). Elles ont collaboré avec des collègues de leurs instituts et de l'Université australe d

 

Guru Med | 1 Août 2022

 

"... Travaillant en partie depuis la station biologique de Roscoff de la Sorbonne, les scientifiques ont étudié un type d’algue rouge connu sous le nom de Gracilaria gracilis, ainsi que des isopodes marins (petits crustacés) appelés idotée, précisément Idotea balthica et désormais surnommés “abeilles des mers”.

 

Auparavant, on pensait que l’algue, qui n’est scientifiquement ni une plante ni un animal, profitait des courants sous-marins qui transportaient les gamètes (cellules reproductrices) d’une algue à l’autre. Comme les gamètes mâles de l’algue sont dépourvus de flagelles semblables à ceux des spermatozoïdes, ils ne peuvent pas nager dans l’eau par eux-mêmes.

 

Toutefois, par le biais d’expériences et d’observations dans la nature, les chercheurs ont découvert que les idotées jouent un rôle d’aide. Ils ont observé que lorsque les crustacés se nourrissent de l’algue G. gracilis mâle, des spermatides (gamètes mâles) recouvertes de mucilage collant s’accrochent aux cuticules des animaux, les spermatides sont produites par des structures qui parsèment la surface de l’algue.

 

Lorsque ces mêmes idotées se posent sur une algue femelle, une partie des spermaties est transférée dans son organe reproducteur, ce qui complète le processus de fertilisation. Les idotées en profitent également, car l’algue les protège des éléments et sa surface est recouverte de petits organismes que les idotées mangent."

 

 

[Image] Le petit crustacé Idotea balthica. (Wilfried Thomas/ CNRS)

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet :

 

Un petit crustacé bouleverse l’histoire de la pollinisation - De www.lemonde.fr - 1 août, 19:18

 

L’idotée, une abeille des mers ? - De www.cnrs.fr - 29 juillet, 16:53

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July 16, 2022 10:50 AM
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La régénération n’est pas une simple répétition du développement

La régénération n’est pas une simple répétition du développement | EntomoNews | Scoop.it
Tous les animaux se forment au cours de leur développement embryonnaire. Cependant seules certaines espèces ont la capacité de régénérer des parties de leur corps chez l’adulte. Dans un article publié dans la revue PNAS, les scientifiques montrent que la patte d’un petit crustacé régénère en utilisant les mêmes gènes que pendant le développement, mais pas dans le même ordre. Ces résultats suggèrent que la régénération n’est pas une simple répétition du développement et que la même partie du corps peut être formée de plusieurs façons.

 

INSB-CNRS, 12 juillet 2022
Résultats scientifiques Développement, évolution

 

Pour en savoir plus :

 

 

[Image] Un embryon de Parhyale hawaiensis (en haut à gauche) va déployer ses gènes dans un ordre spécifique au cours du développement, par exemple pour former une patte (indiquée en rouge).  Un adulte amputé de cette patte (en haut à droite) va régénérer une patte apparemment identique en déployant ses gènes dans un ordre différent du développement.

Crédit : Mathilde Paris

 

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January 23, 2021 12:50 PM
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Jeune, actif et coloré : le zooplancton s’anime lorsque la banquise arctique fond au printemps | INSU

Jeune, actif et coloré : le zooplancton s’anime lorsque la banquise arctique fond au printemps | INSU | EntomoNews | Scoop.it

"Les images révèlent que de plus en plus de jeunes individus naissent lorsque ces crustacés de la taille d’un grain de riz sont stimulés par la fonte de la glace. Comme l’indiquent leurs antennes et pattes déployées, ils semblent se nourrir activement suite à la multiplication printanière des algues microscopiques. Plus surprenant encore : ils sont plus colorés à la lisière de glace."

 

INSU CNRS, 19.01.2021
Contact : Laure Vilgrain


"Cette étude aide à mieux comprendre comment les dynamiques de la glace de mer influencent ces petits animaux, source de nourriture indispensable à la survie des oiseaux, poissons et mammifères marins du grand Nord."

 

  • Trait-based approach using in situ copepod images reveals contrasting ecological patterns across an Arctic ice melt zone, Laure Vilgrain, Frédéric Maps, Marc Picheral, Marcel Babin, Cyril Aubry, Jean-Olivier Irisson, Sakina-Dorothée Ayata1, Limnology and Oceanography, 15 January 2021. https://aslopubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/lno.11672

 

[Image] Dessin de copépodes arctiques. Crédit : Laure Vilgrain

 

Grâce à un capteur d’imagerie sous-marine de pointe (l’Underwater Vision Profiler) développé au sein du Laboratoire d’océanographie de Villefranche-sur-Mer (LOV/IMEV, CNRS / Sorbonne Université), des dizaines de milliers d’images de plancton ont été récoltées entre le Groenland et le Canada au moment de la fonte de la banquise au cours de l’expédition océanographique GreenEdge en baie de Baffin.

Ayant analysé ces images de manière automatique, des chercheurs du LOV et du laboratoire Takuvik (Université Laval / CNRS) au Québec ont montré comment se réveillait la vie des copépodes au retour du soleil printanier.

 

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January 4, 2021 4:56 PM
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Un même gène a permis « d’inventer » l'hémoglobine plusieurs fois

Un même gène a permis « d’inventer » l'hémoglobine plusieurs fois | EntomoNews | Scoop.it
Avoir le sang rouge n’est pas le propre de l’humain ou des mammifères. Cette couleur vient de l’hémoglobine, une protéine complexe spécialisée dans le transport de l’oxygène que l’on retrouve dans le système circulatoire d’autres vertébrés, mais aussi chez des annélides (une famille de vers dont les plus connus sont les vers de terre), des mollusques (des escargots d’eau douce notamment) et des crustacés (comme les daphnies ou « puces d’eau »). Pour que l’hémoglobine soit apparue chez des espèces aussi différentes, il a donc fallu qu’elle soit « inventée » plusieurs fois au cours de l’évolution. De récents travaux viennent de démontrer que toutes ces hémoglobines apparues indépendamment dérivent en réalité d’un même gène ancestral.

 

Song et al. / BMC Evolutionary Biology, 29.12.2020

  • Globins in the marine annelid Platynereis dumerilii shed new light on hemoglobin evolution in bilaterians. Solène Song, Viktor Starunov, Xavier Bailly, Christine Ruta, Pierre Kerner, Annemiek J. M. Cornelissen et Guillaume Balavoine. BMC Evolutionary Biology, le 29 décembre 2020 - https://doi.org/10.1186/s12862-020-01714-4.

 

[Image] Maximum likelihood tree of metazoan globin sequences. 

Bernadette Cassel's insight:

 

"... si l’hémoglobine est apparue indépendamment chez plusieurs espèces, elle descend en fait d’un même gène transmis par leur dernier ancêtre commun."

 

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May 16, 2020 6:18 AM
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Les animaux récifaux hébergent une diversité microbienne exceptionnelle… et menacée

Les animaux récifaux hébergent une diversité microbienne exceptionnelle… et menacée | EntomoNews | Scoop.it
Les recherches au cours des 30 dernières années ont démontré l’importante diversité des micro-organismes qui composent le plancton marin. Une étude menée dans un écosystème corallien dans l’Océan Indien (lagon de Mayotte) a démontré que la diversité des micro-organismes associés à la surface des animaux marins est encore plus exceptionnelle, et 4 fois plus importante que celle retrouvée dans le plancton. Les résultats de cette étude menée en collaboration entre des chercheurs du Centre pour la biodiversité marine, l'exploitation et la conservation (MARBEC - CNRS / CUFR de Mayotte / IRD / Université de Montpellier) et de Lancaster (Royaume-Uni) viennent d’être publiés dans la revue Proceedings of the Royal Society of London.

 

 INEE, 14.05.2020

 

'L’étude publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society of London et menée en collaboration entre des chercheurs du Centre pour la biodiversité marine, l'exploitation et la conservation (MARBEC - CNRS / CUFR de Mayotte / IRD / Université de Montpellier)  et de Lancaster (Royaume-Uni) a été réalisée dans un écosystème corallien du lagon de Mayotte dans l’Océan Indien, le troisième plus grand lagon du monde. Ce récif abrite plus de 700 espèces de poissons et plus de 400 espèces d’invertébrés. A partir d’un échantillonnage de plus de 200 microbiotes d’animaux parmi les plus abondants sur le récif (appartenant à 22 familles de poissons, 17 genres d’Anthozoaires, ainsi que des crustacés, mollusques et éponges), les chercheurs ont démontré que la majorité des microbes présents à la surface des animaux n’étaient pas retrouvés dans l’eau les environnant et que chaque espèce hôte abrite à sa surface des microbes uniques."

 

 

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January 25, 2015 12:13 PM
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Les chercheurs sibériens ont découvert la plus petite molécule luminescente du monde

Les chercheurs sibériens ont découvert la plus petite molécule luminescente du monde | EntomoNews | Scoop.it

Par La Voix de la Russie. « Les chercheurs en biophysique de Krasnoïarsk ont réussi à synthétiser en laboratoire la plus petite molécule luminescente du monde qui contient des luciférases.

Cette molécule a été obtenue à partir d’un crustacé marin Metridia longa. » 


« [...] Dans des conditions naturelles, pour se défendre contre les prédateurs, les crustacés secrètent cette protéine dans l’eau à l’aide des glandes spéciales. Les biophysiciens ont étudié la substance lumineuse émise, ont déchiffré son code ADN, et ont placé ce gène en contact avec des virus spéciaux, par lesquels ils ont ensuite contaminé les cellules d’une chenille. Cela a permis aux chercheurs de reproduire la plus petite molécule lumineuse au monde dans des conditions de laboratoire. » 


« Selon les auteurs de la découverte scientifique, en utilisant des techniques de biologie moléculaire, ils ont pu reproduire les conditions naturelles de synthèse des protéines. Non seulement les petits crustacés marins, mais aussi les cellules des insectes sont capables de synthétiser et sécréter les luciférases. [...] »


[Image] Metridia longa via Мельчайшая светящаяся биомолекула » Информационное агентство "365 дней"
http://365news.biz/news/tehnologii/5301-melchayshaya-svetyaschayasya-biomolekula.html#sel=7:1,18:57

  

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September 12, 2014 11:29 AM
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Où sont les mâles ?

Où sont les mâles ? | EntomoNews | Scoop.it

IRD (Institut de recherche pour le développement). « L’exploration de la zone bathyale au large de Kavieng (Nouvelle Irlande) nous a réservé quelques belles et étonnantes surprises.

Dans la zone nord de Kavieng côté Océan Pacifique, à 800 m de profondeur, notre chalut a ramené dans ses filets un étonnant crustacé. »


« L’étrange langouste profonde du genre Thaumastocheles possède une paire de chélipèdes [*] d’allure étrange et de taille inégale. Les différentes espèces du genre Thaumastocheles (5 espèces connues actuellement) sont reconnaissables par les variations de formes de leur chélipèdes. Il est exceptionnel de collecter ce genre d’organisme difficilement capturable car vivant dans de profonds terriers. Ces langoustes profondes demeurent donc rares et la plupart des espèces ne sont connues que de peu de spécimens et parfois d’un seul sexe.  De récentes observations suggèrent qu’il existerait un dimorphisme sexuel chez ces espèces, portant essentiellement sur la morphologie du plus  large chélipède. Ceci engendrerait donc une révision complète du groupe. Lors de la campagne Madang 2012, le long de la côte est de la Nouvelle Guinée, un spécimen de Thaumastocheles a été collecté en mer de Bismarck. L’étude de ce nouveau spécimen ainsi que l’analyse phylogénétique des espèces de ce groupe a permis la description d’une nouvelle espèce Thaumastocheles massonktenos. »


« L’ensemble des spécimens connus de cette espèce ne sont que des femelles. La collecte d’un spécimen mâle lors de la campagne Kavieng va permettre de tester l’hypothèse de dimorphisme sexuel chez cette espèce et d’étendre ces conclusions à l’ensemble du groupe. La découverte de ce mâle nous éclairera sans aucun doute sur les mystères des Thaumastocheles. »

 

« Pour aller plus loin :
Chang, S-C, Chan, TY, Ahyong, ST. (2014) Two new species of the rare lobster genus Thaumastocheles wood-mason, 1874 (reptantia: nephropidae) discovered from recent deep-sea expeditions in the indo-west pacific. Journal of Crustacean Biology, 34, 107–122. »


Bernadette Cassel's insight:


[*] chélipèdes : paire de pattes transformée en pinces, voir
→  Espace Pédagogique Claroline - Université Montpellier 2


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March 11, 2014 11:45 AM
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Les homards souffrent-ils lorsqu'on les plonge dans l'eau bouillante ?

Les homards souffrent-ils lorsqu'on les plonge dans l'eau bouillante ? | EntomoNews | Scoop.it
Les crustacés souffrent-ils lorsqu'on les plonge dans l'eau bouillante ? Face au spectacle de milliers de homards cuisinés au Lobster Maine Festival, dans le Maine (États-Unis), l'écrivain et journaliste américain David Foster Wallace s'était justement posé cette question.


[...]


« Les crustacés ressentent-ils donc de la douleur ? Sans doute. Peuvent-ils souffrir dans la durée ? Cela impliquerait d'en savoir plus sur leur conscience, qui ne peut qu'être l'objet ,pour l'instant, d'hypothèses. Quoiqu'il en soit Elwood assure avoir changé la façon dont il traitait ses invertébrés en laboratoire. Quant à son ami cuisinier, il lui a emboîté le pas. "Nous sommes en train d'en savoir beaucoup plus sur la douleur et la nociception", conclut Crook. "Comment cela ne pourrait-il pas intéresser, même les plus sceptiques ?" »


Do lobsters and other invertebrates feel pain? New research has some answers. - The Washington Post


Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS

From www.sciencepresse.qc.ca - August 25, 2013 11:42 PM :

→  Aïe, les crustacés ressentent de la douleur !


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February 2, 2014 6:28 PM
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The Mantis Shrimp Sees Like A Satellite / La crevette-mante voit comme un satellite

The Mantis Shrimp Sees Like A Satellite / La crevette-mante voit comme un satellite | EntomoNews | Scoop.it

By Ed Yong. Phenomena: Not Exactly Rocket Science. « The most extraordinary eyes in the animal kingdom belong to the mantis shrimps, or stomatopods—pugilistic relatives of crabs and prawns, which are known for delivering extremely fast and powerful punches. Their eyes sit on stalks and move independently of one another. Each eye has “trinocular vision”—it can gauge depth and distance on its own by focusing on objects with three separate regions. They can see a special spiralling type of light called circularly polarised light that no other animal can. And they have a structure in their eyes that’s similar to technology found in CD and DVD players, only much more effective. »


« And now, Hanne Thoen from the University of Queensland has found that mantis shrimps see colour in a very different way to all other animals. »


« Thoen and Marshall have shown that mantis shrimps definitely don’t see colours in the same way as us, but what they actually do is a mystery. Now, they’re trying to work out what happens to signals when they leave the photoreceptors, and how these cells are connected to the brain. »


[...]


« Marshall adds that the mystery is relevant to one of the most important questions in neuroscience: How does a nervous system make sense of information from the outside world. “This is clearly a very different way of computing that information,” he says. “It’s not just about weird shrimp biology. It touches on a number of neuroscience questions.” »


Reference: Thoen, How, Choiu & Marshall. 2013. A Different Form of Color Vision in Mantis Shrimp. Science http://dx.doi.org/10.1126/science.1245824


More on mantis shrimps:


Christian Allié's comment, February 3, 2014 10:50 AM
Très documenté .......... Akéwa Bernadette, bonne soirée !
Scooped by Bernadette Cassel
October 4, 2013 7:16 AM
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Neuf espèces en une

Neuf espèces en une | EntomoNews | Scoop.it

 

 

Ce qu’on prenait pour une seule espèce de crustacé, Eurythenes gryllus, est en fait un complexe de neuf espèces. C’est ce qu’a montré une équipe germano-belge à partir d’analyses génétiques et morphologiques. La plupart de ces espèces (mesurant jusqu’à 14 centimètres) ont des aires de répartitions plus ou moins étroites et sont donc plus vulnérables qu’une seule espèce présente un peu partout (on croyait auparavant qu’E. Gryllus vivait dans tous les océans et à des profondeurs variées, allant de 500 à presque 8 000 mètres). Sept espèces sur neuf vivent en dessous de 3 000 mètres, ce qui illustre la riche biodiversité des abysses, longtemps sous estimée.

 

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June 13, 2013 5:50 AM
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Mick Jagger est aussi le nom d'un trilobite

Mick Jagger est aussi le nom d'un trilobite | EntomoNews | Scoop.it
Un fossile de crustacé remontant au Silurien (entre 438 et 408 millions d'années) a été nommé d'après le chanteur des Rolling Stones. Découvrez en images les autres
Bernadette Cassel's insight:

 

SUR ENTOMONEWS :

→ Quand petites et grosses bêtes portent les noms de "people" http://sco.lt/8r96QL

 

 

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Rescooped by Bernadette Cassel from Agir pour la biodiversité !
February 24, 2013 4:54 AM
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Béarn : L'écrevisse de Louisiane pose problème

Béarn : L'écrevisse de Louisiane pose problème | EntomoNews | Scoop.it

 

Des espèces animales et végétales invasives bousculent la biodiversité de nos campagnes et cours d'eau. 

[...]

L'écrevisse de Louisiane pose problème. David Soulet chargé du Béarn pour le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine, constate la prolifération de l'animal : "Elle est en tête des prédateurs de larves de libellules et autres insectes. Elle contribue à appauvrir la biodiversité".

 


Via Pescalune
Bernadette Cassel's insight:

 

Photo Procambarus (Scapulicambarus) clarkii Girard 1852

http://tolweb.org/Procambarus_%28Scapulicambarus%29_clarkii/7655


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November 21, 2023 9:29 AM
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Les balanes se déforment pour résister aux escargots de mer apportés par le changement climatique

Les balanes se déforment pour résister aux escargots de mer apportés par le changement climatique | EntomoNews | Scoop.it
Des chercheurs ont découvert que certaines balanes se "morphent"/ transforment pour se protéger de leurs prédateurs, les escargots de mer des eaux chaudes.

 

15 Nov 2023 | Brèves

Image d’entête : groupe de balanes à morphologie courbée. (P. Fenberg et col./ Université de Southampton)

 

"Une nouvelle étude (lien plus bas) montre que cette espèce de proie tempérée s’adapte en réponse à un phénomène connu sous le nom de tropicalisation, où les prédateurs des eaux chaudes, habituellement limités aux régions subtropicales et tropicales, s’établissent dans des eaux plus tempérées en raison du changement climatique.

 

Ils ont étudié la prévalence des « morphes courbés », des balanes (Tetraclita rubescens) qui prennent une forme courbée pour cacher une ouverture dans leur coquille. Cette forme protège contre les attaques, mais elle a un prix : un taux de croissance plus lent et une reproduction plus faible.

 

Selon Phillip Fenberg, professeur associé en sciences de la terre et de l’océan à l’université de Southampton, au Royaume-Uni, et auteur principal de l’étude (lien plus bas) :

Nous avons constaté que les formes coudées de T. rubescens étaient plus fréquentes dans la partie la plus méridionale de son aire de répartition géographique, dans la péninsule de Basse-Californie au Mexique, une région en voie de tropicalisation. Dans ces eaux, les balanes T. rubescens sont la proie d’au moins trois espèces d’escargots de mer des eaux chaudes qui étendent leur aire de répartition géographique en raison de l’augmentation des températures de la mer. Ces escargots de mer ont un corps volumineux et certains peuvent sécréter des toxines, ce qui en fait des prédateurs très efficaces.

 

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July 29, 2022 9:53 AM
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L’idotée, une abeille des mers ?

L’idotée, une abeille des mers ? | EntomoNews | Scoop.it

"Le rôle central des insectes dans la pollinisation des plantes à fleurs est très connu, mais dans le milieu marin celui des animaux dans la reproduction des algues était considéré jusqu’à présent comme inexistant. Dans une étude parue dans Science le 29 juillet 2022, une équipe dirigée par une chercheuse CNRS du laboratoire franco-chilien Evolutionary biology and ecology of algae de la Station biologique de Roscoff (CNRS/Sorbonne Université/Pontificia Universidad Catolica de Chile/Universidad Austral de Chile) révèle, pour la première fois, l’existence d’une collaboration entre un petit crustacé, l’idotée, et une algue rouge, la gracilaire, pour sa reproduction. Ces résultats suggèrent que les interactions de pollinisation animaux/végétaux seraient bien plus anciennes que nous le pensions jusqu’à présent."

 

Vincent Dragon et Myriam Valero
28 juillet 2022
 

"Des animaux aident-ils à la reproduction des algues marines, comme le font les insectes sur la terre ferme ? La dispersion des cellules reproductrices, appelées gamètes ou spermaties chez les algues rouges, se fait généralement grâce aux mouvements d’eau et les scientifiques excluaient jusqu’à présent l’intervention des animaux dans ce processus.

 

Néanmoins, une équipe de recherche internationale, menée par Myriam Valero, chercheuse CNRS au laboratoire Evolutionary biology and ecology of algae (CNRS/ Pontificia Universidad Catolica de Chile/Sorbonne Université/Université Australe du Chili) et à la station biologique de Roscoff (CNRS/Sorbonne Université)1 , révèle que l’idotée, petit crustacé marin, agirait auprès d’une espèce d’algue rouge, la gracilaire, comme une véritable « abeille » des mers.

 

C’est en nageant entre les individus que le petit animal participe à la fécondation de la gracilaire. En effet, la surface des algues mâles est parsemée de structures reproductives produisant des spermaties entourées de mucilage, une substance collante. Au passage d’une idotée, les gamètes adhèrent à sa carapace puis sont déposés sur les thalles des femelles en cas de contact avec celles-ci, permettant ainsi leur fécondation.

 

Les idotées ne sont pas du tout en reste dans cette relation. En effet, les algues rouges offrent le gîte et le couvert aux petits crustacés : ces derniers se nourrissent de petits organismes poussant à la surface des thalles et s’y accrochent en cas de forts courants. On parle d’une interaction à bénéfices réciproques pour les deux individus. C’est la première fois que la fertilisation d’une macroalgue par le biais d’un animal est mis en évidence.

 

Même si ces premiers résultats ne permettent pas de définir la proportion de la zoogamie2 dans la dissémination des gamètes par rapport aux mouvements d’eau, jusqu’à présent considérés comme étant seuls à l’origine de cette dispersion, ils apportent des connaissances inédites et insoupçonnées sur l’origine de la pollinisation. Jusqu’à présent, il était admis que ce processus avait émergé chez les plantes terrestres il y a 140 millions d’années.

 

Mais cette découverte chez les algues rouges, vieilles de plus de 800 millions d’années, suggère que l’apparition de la fécondation par les animaux aurait pu survenir dans le milieu marin depuis bien plus longtemps. Les scientifiques souhaitent maintenant étudier de nombreuses autres questions : les idotées favorisent-elles la libération des spermaties ? Sont-elles capables de différencier les individus mâles et femelles chez les gracilaires ? Et surtout, de telles interactions existent-elles chez d’autres espèces marines ?"

 
  • Pollinators of the sea: a discovery of animal mediated fertilization in seaweed. E. Lavaut, M-L. Guillemin, S. Colin, A. Faure, J. Coudret, C. Destombe, M. Valero. Science, le 29 juillet 2022.

 

[Image] Idotée juvénile vue en microscopie confocale. Les spermaties (formes sphériques en vert) adhèrent à la cuticule de l’animal. Un détail montre l’accumulation de ces gamètes sur les pattes. Crédit : Sébastien Colin

 

Bernadette Cassel's insight:
 
  • L’idotée est un petit crustacé marin qui participe à la reproduction des algues rouges.

 

  • En se déplaçant parmi les algues pour se nourrir, les idotées disséminent les cellules reproductrices mâles d’une algue à l’autre.

 

  • Ces résultats suggèrent que les interactions de pollinisation animaux/végétaux seraient bien plus anciennes que nous le pensions.

 

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May 12, 2022 5:52 AM
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Petite queue, corps gonflé : nos câbles sous-marins causent des malformations chez les homards. Au point que certains ne savent pas bien nager.

Petite queue, corps gonflé : nos câbles sous-marins causent des malformations chez les homards. Au point que certains ne savent pas bien nager. | EntomoNews | Scoop.it

"Pour comprendre l'impact que peut avoir ce réseau, 4 000 œufs de homards ont été exposés à un niveau de champ électromagnétique semblable à celui ressenti à proximité des câbles sous-marins. En parallèle, elle a observé l'évolution d'un autre groupe similaire de homards, qui n'a en revanche pas grandi en étant exposé à de telles ondes."

 

Repéré par Robin Tutenges — 10 mai 2022 à 6h30 — mis à jour le 10 mai 2022 à 9h44


"Cette expérience, réalisée dans un laboratoire de la station marine de St Abbs, au Royaume-Uni, a montré une chose: les homards qui ont grandi près des câbles étaient trois fois plus susceptibles de développer des malformations que les autres, comme une queue plus petite et pliée, un développement des yeux raté ou un corps gonflé. Pire encore, ces homards étaient trois fois plus à même d'échouer à un test de nage verticale permettant de remonter à la surface, un type de déplacement pourtant essentiel à l'alimentation de l'espèce.

Les homards n'ont pas été la seule espèce étudiée. Des larves de crabes ont elles aussi été soumises à l'expérience, avec un résultat légèrement plus rassurant. Si les larves exposées aux champs électromagnétiques ne présentaient ni déformation grave ni problème pour nager, elles étaient en revanche plus petites que la normale. Un changement qui pourrait peut-être compromettre leur survie sur le long terme, d'après l'étude."

 

  • The Effects of Anthropogenic Electromagnetic Fields (EMF) on the Early Development of Two Commercially Important Crustaceans, European Lobster, Homarus gammarus (L.) and Edible Crab, Cancer pagurus (L.) - Journal of Marine Science and Engineering, 21.04.2022 https://www.mdpi.com/2077-1312/10/5/564

 

Traduction :

 

Les sites proposés pour les parcs éoliens offshore pourraient chevaucher les habitats de couvaison et de ponte de crustacés commercialement importants, notamment le homard européen, Homarus gammarus, et le crabe comestible, Cancer pagurus. Des inquiétudes ont été soulevées quant aux effets biologiques des champs électromagnétiques (CEM) émis par les câbles électriques sous-marins sur le début du cycle de vie de ces espèces.

 

Dans cette étude, des femelles ovigères de H. gammarus et C. pagurus ont été exposées à des CEM statiques (courant continu, CC) (2,8 mT) tout au long du développement embryonnaire. Les paramètres embryonnaires et larvaires, les déformations et la vitesse de nage verticale des larves de homard de stade I et de crabe de zoéa I fraîchement écloses ont été évalués. Les CEM n'ont pas modifié le temps de développement embryonnaire, le temps de libération des larves ou la vitesse de nage verticale pour les deux espèces. L'exposition chronique à des CEM de 2,8 mT tout au long du développement embryonnaire a entraîné des différences significatives dans le volume d'œuf spécifique au stade et a entraîné une diminution de la hauteur de la carapace, de la longueur totale et du diamètre maximal de l'œil chez les larves de homard de stade I et de crabe zoé I. Une augmentation de l'occurrence des déformations larvaires a été observée ainsi qu'une réduction du taux de réussite des tests de natation chez les larves de homard.

 

Ces caractéristiques peuvent finalement affecter la mortalité, le recrutement et la dispersion des larves. Cette étude accroît notre compréhension des effets des CEM statiques anthropiques sur la biologie du développement des crustacés et suggère que les émissions de CEM provenant des câbles électriques sous-marins pourraient avoir un impact mesurable sur le début du cycle de vie et, par conséquent, sur la dynamique des populations de H. gammarus et C. pagurus.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Schematic illustrations of experimental set-up (a) Experimental arena and tanks within the Helmholtz coil; (b) Magnetic field distribution within an experimental tank. EMF generated was homogenous to ±5% of 2.8 mT within and between tanks.

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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January 23, 2021 11:37 AM
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L'aile est la cuisse

L'aile est la cuisse | EntomoNews | Scoop.it

"La place des insectes parmi les arthropodes est à côté des crustacés et non des myriapodes, c'est admis depuis 10 ans. Un autre débat restait ouvert : d'où viennent les ailes des insectes, appendices qui les caractérisent ? D'un exite (excroissance comme une branchie) de la patte préexistant chez l'ancêtre commun des crustacés et des insectes, ou de nulle part étant une néoformation dérivée du notum (dos) des insectes primitifs par cooptation de gènes ?"

 

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2020 : Décembre


"Heather Bruce et Nipam Patel, du Marine Biological Laboratory (MBL) à Woods Hole (Massachusetts, États-Unis) se sont armés des fameux ciseaux CRISP Cas9 pour désactiver un par un 5 gènes homologues de la patte des insectes Mouche du vinaigre et Tribolium de la farine, et de celle d'un crustacé Amphipode commode et au génome décrypté Parhyale hawaiensis. Les phénotypes résultants indiquent que ces gènes correspondent aux 6 articles distaux.


Paryhale possède un 7e article accolé à la paroi du corps. Où est-il passé ? Dès 1893, il a été proposé qu'il a été incorporé à la paroi du corps – peut-être pour absorber le poids de l'animal passé à la vie terrestre. C'était il y a 300 millions d'années.


Dans les années 1980 une théorie est née selon laquelle les insectes ont incorporé le haut de la patte dans le bord du thorax et que les exites (lobes) présents chez les crustacés ont migré par la suite sur le dos et formé les ailes.


Les résultats génomiques et embryologiques de l'étude de Bruce et Patel sont en accord avec cette théorie. Ils n'auraient pas pu être obtenus sans tout le travail amont sur le décryptage du génome de milliers d'espèces."


Article source : doi.org/10.1038/s41559-020-01349-0

 

 

Illustration : les articles des pattes de Parhyale hawaiensis (en haut) et de la Punaise de l'asclépiade Oncopeltus fasciatus. Par H. Bruce

Bernadette Cassel's insight:

 

Scoop en relation :

 

→ De www.nouvelles-du-monde.com - 5 décembre 2020, 18:13

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December 5, 2020 11:13 AM
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Les ailes des insectes auraient évolué, au cours d'une transition entre les Crustacés et les Insectes, à partir d'excroissances présentes sur les pattes d'un crustacé ancestral

Les ailes des insectes auraient évolué, au cours d'une transition entre les Crustacés et les Insectes, à partir d'excroissances présentes sur les pattes d'un crustacé ancestral | EntomoNews | Scoop.it
Différentes théories concurrentes de l’évolution des ailes des insectes ont émergé ces dernières années, mais aucune n’était entièrement satisfaisante. Enfin, une équipe du Laboratoire de Biologie Marine (MBL), Woods Hole, a réglé la controverse, en utilisant des indices provenant d’articles scientifiques de longue date ainsi que des approches génomiques de pointe. L’étude, menée par l’associée de recherche MBL Heather Bruce et le directeur MBL Nipam Patel, est publiée cette semaine dans Nature Ecology & Evolution.

 

Nouvelles du monde | December 3, 2020


"Les ailes d’insectes, a confirmé l’équipe, ont évolué à partir d’une excroissance ou «lobe» sur les pattes d’un crustacé ancestral (oui, crustacé). Après la transition de cet animal marin vers la terre ferme il y a environ 300 millions d’années, les segments de patte les plus proches de son corps se sont incorporés dans la paroi corporelle pendant le développement embryonnaire, peut-être pour mieux supporter son poids sur terre. «Les lobes des pattes se sont ensuite déplacés vers le dos de l’insecte, et ceux-ci ont ensuite formé les ailes», explique la chercheuse Heather Bruce."

(...)

 

 

[Image] Les insectes ont incorporé deux segments de pattes de crustacés ancestraux (étiquetés 7 en rouge et 8 en rose) dans la paroi du corps. Le lobe sur le segment 8 de la patte a ensuite formé l’aile chez les insectes, tandis que cette structure correspondante chez les crustacés forme la plaque tergale. Crédits: Heather Bruce

 

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Pour en savoir plus :

 

L'aile est la cuisse, par Alain Fraval

http://www.insectes.xyz/epingle20.htm#lai

 

 

 

→ WING ORIGINS : Into the body wall and back out again | Nature Ecology & Evolution, 01.12.2022 https://www.nature.com/articles/s41559-020-01350-7

 

Parhyale hawaiensis - YouTube - 1 déc. 2020

Marine Biological Laboratory https://www.youtube.com/watch?v=iG3QiZom1n0

 

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Sur le même sujet :

 

→ Les ailes des insectes ont évolué à partir des lobes des pattes de crustacés, selon des chercheurs américains - News 24 - by Erlando Haskett - dec 3, 2020 https://news-24.fr/les-ailes-des-insectes-ont-evolue-a-partir-des-lobes-des-pattes-de-crustaces-selon-des-chercheurs-americains/

 

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September 25, 2017 5:35 PM
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Des crustacés au menu de certains dinosaures du crétacé

Des crustacés au menu de certains dinosaures du crétacé | EntomoNews | Scoop.it
Certains grands dinosaures herbivores qui vivaient en Amérique du Nord il y a 75 millions d'années amélioraient leur ordinaire en ingérant des crustacés, ont découvert avec surprise des scientifiques. Cette consommation pourrait être liée à la ponte des oeufs.
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December 8, 2014 3:05 AM
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Les écrevisses peuvent développer des neurones à partir de cellules sanguines

Les écrevisses peuvent développer des neurones à partir de cellules sanguines | EntomoNews | Scoop.it

CORDIS - Service Communautaire d'information sur la Recherche et le Développement. Commission européenne.


« Les écrevisses sont plus intelligentes que ce que l'on imagine. En effet, elles sont capables de développer de nouveaux neurones à partir de leur sang. » 

« Un article publié [...] dans la revue Developmental Cell présente comment les écrevisses peuvent développer leur cellules sanguines en neurones pour réapprovisionner leurs pédoncules oculaires et les circuits de leur système olfactif. New Scientist explique que cette découverte pourrait un jour aider l'homme à régénérer ses propres neurones. »

« Comme pour les animaux, les nerfs olfactifs des écrevisses sont continuellement exposés à une détérioration potentielle et doivent être restaurés. La solution de l'écrevisse est donc de créer une «pouponnière» pour les neurones immatures, une sorte d'amas à la base du cerveau que l'on appelle la niche. »

« La revue New Scientist explique comment se déroule la vie dans cette niche: «Chez les écrevisses, les cellules sanguines, les [hémocytes], sont attirés à la niche. À un moment donné, on constate une accumulation d'une centaine d'hémocytes. Chaque cellule se divise en deux cellules-précurseurs de neurones, qui émigrent en dehors de la niche». L'étape de développement final de ces neurones s'effectue dans des amas situés dans une autre partie du cerveau. »


[...] 


[L'étude] From Blood to Brain: The Neurogenic Niche of the Crayfish Brain: Developmental Cell
http://www.cell.com/developmental-cell/abstract/S1534-5807(14)00490-0


[Image] Brain regeneration: Crayfish turn blood into neurons - life - 12 August 2014 - New Scientist
http://www.newscientist.com/article/dn26042-brain-regeneration-crayfish-turn-blood-into-neurons.html#.VIMAAsnyDQs


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Actu repérée via Le Monde de l'Intelligence N°39 - Novembre/Décembre 2014 "Actus > Régénération > Les écrevisses transforment le sang en neurones" p. 9. Extrait :


« Le mécanisme de la transdifférenciation — le fait qu'une cellule spécialisée (ici le sang) se transforme en une cellule spécialisée d'un autre type (dans ce cas un neurone) sans passer par l'étape de la cellule souche — reste cependant à éclairicir. »  


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June 14, 2014 11:49 AM
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Observation de l'anxiété pour la première fois chez un invertébré

Observation de l'anxiété pour la première fois chez un invertébré | EntomoNews | Scoop.it


Par Adrien. Techno-Science.net. « Pour la première fois, des chercheurs du CNRS et de l'université de Bordeaux viennent de produire et d'observer un comportement d'anxiété chez l'écrevisse, qui disparaît lorsqu'on lui injecte une dose d'anxiolytiques. Ces travaux, publiés dans Science le 13 juin 2014, montrent que les mécanismes neuronaux liés à l'anxiété se sont conservés tout au long de l'évolution. L'analyse de ce comportement ancestral chez un modèle animal simple révèle, en outre, une nouvelle voie pour l'étude des bases neuronales de cette émotion. »


[...] 


[L'étude] Anxiety-like behavior in crayfish is controlled by serotonin
http://www.sciencemag.org/content/344/6189/1293.abstract?sid=f4c6c495-5f0d-4b5e-8811-dc0ed4ec0741


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ET AUSSI :
                               

• Les écrevisses aussi peuvent être anxieuses | France info, 27.06.2014
http://www.franceinfo.fr/emission/info-sciences/2013-2014/info-sciences-du-27-06-2014-06-27-2014-10-55

                                         
• Écrevisses anxieuses - Vidéo Dailymotion France Info, 26.08.2014
http://www.dailymotion.com/video/x24lchl

                     

• Neurosciences Bordeaux, Bordeaux Neuroscience Institute, Universite Bordeaux 2 http://www.inb.u-bordeaux2.fr/dev/FR/equipe.php?equipe=Comportement,%20d%E9veloppement%20%20et%20r%E9seaux%20neuronaux

                                              

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February 6, 2014 9:03 AM
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L'étonnante vision des couleurs de la crevette-mante

L'étonnante vision des couleurs de la crevette-mante | EntomoNews | Scoop.it

Par Guillaume Jacquemont. Pour la Science. « Malgré une variété inhabituelle de cellules photoréceptrices, les crevettes-mantes distinguent assez mal les couleurs voisines. En cause, un traitement cérébral simplifié, plus économe en énergie. »


H. Thoen et al., A different form of color vision in Mantis Shrimp, Science, en ligne le 23/01/2013.


[image] « Les yeux des crevettes-mantes (ici l’espèce Pseudosquillana richeri) sont divisées en plusieurs parties : un hémisphère supérieur, une bande médiane (où sont situées les cellules photoréceptrices ) et un hémisphère inférieur. »


Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS :

The Mantis Shrimp Sees Like A Satellite / La crevette-mante voit comme un satellite


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December 14, 2013 4:14 PM
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La pénurie de crevettes inquiète

La pénurie de crevettes inquiète | EntomoNews | Scoop.it

Par Delphine Bossy, Futura-Sciences. « Les habitants du golfe du Maine, aux États-Unis, n’auront pas de crevettes à Noël. Cette année, la pêche à la crevette nordique du Canada est interdite, tant l’espèce est en déclin. Malgré cela, les scientifiques sont très pessimistes, ces crustacés sont sérieusement menacés d’extinction dans la région. »

[...]



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Rescooped by Bernadette Cassel from Zones humides - Ramsar - Océans
June 30, 2013 6:39 AM
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Aude : La loutre viendra-t-elle éradiquer les écrevisses invasives ?

Aude : La loutre viendra-t-elle éradiquer les écrevisses invasives ? | EntomoNews | Scoop.it

Au Portugal, les bataillons d’écrevisses de Louisiane qui avaient envahi les milieux d’eau douce sont en train de rendre les armes. Grâce à qui? La loutre! Car après des décennies d’extinction, l’animal recolonise petit à petit son propre territoire. C’est le même scénario qui se dessine dans l’Aude. La présence du mammifère est avérée dans la haute vallée. Selon Aude claire, quelques indices laissent à penser que la loutre s’installe près de Carcassonne.


Via Pescalune
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March 21, 2013 1:41 PM
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« L’araignée de mer hérissée » a été pêchée par - 50 m au large de Toulon

« L’araignée de mer hérissée » a été pêchée par - 50 m au large de Toulon | EntomoNews | Scoop.it

 

A l’occasion de l’exposition « ça pince ! » de l’Aquarium de Paris « l’araignée de mer hérissée » qui a été pêchée avec plusieurs congénères par - 50 mètres  au large de Toulon.


Selon le chercheur, le Dr. Pierre Noël du Muséum National d’Histoire Naturelle, cette araignée de mer hérissée (Maja goltziana), est une espèce qui jusqu’à présent n’a jamais été signalée sur les côtes françaises.

 

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