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Le prix Nobel de médecine a été décerné à deux scientifiques dont les recherches ont conduit à la mise au point d'une technologie vaccinale largement utilisée dans la lutte contre le virus de la COVID-19. La biochimiste hongroise Katalin Karikó et l'immunologiste américain Drew Weissman ont été récompensés par l'Assemblée Nobel pour leurs travaux qui ont permis la mise au point de vaccins à ARN messager (ARNm) utilisés lors de la récente pandémie de COVID-19. Ces vaccins sont révolutionnaires en termes de simplicité relativ
Le paludisme, qui tue près de 400 000 personnes par an, pourrait être éradiqué grâce aux recherches sur l’ARN messager, accélérées par la lutte contre le Covid-19. L’essai clinique devrait débuter fin 2022. par Léa Masseguin publié le 29 septembre 2021 à 19h27 (abonnés) [Image] Dans un centre de traitement de la malaria, à Cape Coast, au Ghana. (CRISTINA ALDEHUELA/AFP)
Transmise de l’animal à l’humain, l’épidémie actuelle a des causes environnementales. Un scénario-catastrophe voué à se répéter. Édité par Lucile Sourdès-Cadiou 9 mars 2020 Épisode n° 4 (abonnés) Image du coronavirus Sars-CoV-2, qui provoque le Covid-19 — Photo AP/Sipa. Extrait : "Fièvre hémorragique de Crimée-Congo, virus Ebola, fièvre de Lassa, coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers-CoV) et syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), Nipah, fièvre de la vallée du Rift, Zika… Toutes ces maladies ont en commun d’être transmises par des animaux aux humains. Elles figurent également toutes dans la liste « Blueprint des maladies prioritaires » établie par l’OMS en 2018, sur lesquelles l’institution internationale demande que les recherches soient concentrées. Elles présentent en effet un risque pour la santé publique « en raison de leur potentiel épidémique ». Et il n’existe pas, ou pas suffisamment, de mesures de traitement et de contrôle disponibles contre elles. « Les agents pathogènes responsables des maladies prioritaires qui figurent dans cette liste sont portés par des chauve-souris, des mammifères, des moustiques… Ils sont liés à des systèmes naturels en équilibre. Si on perturbe ces équilibres, on augmente les contacts entre humains et animaux et donc les chances de transférer rapidement des pathogènes vers les humains. La crise du coronavirus n’est pas environnementale, mais ses causes le sont », détaille Rodolphe Gozlan." En mai dernier, le rapport de l’IPBES – Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, soit le Giec de la biodiversité – rappelait avec force que l’humain a déjà profondément altéré la nature : 75 % de la surface terrestre, 66 % des océans et plus de 85 % de la surface des zones humides. Le groupe international d’experts écrivait que le rythme des changements globaux survenus dans les cinquante dernières années est « inédit dans l’histoire de l’humanité ». Au rang des principales perturbations, la déforestation des forêts tropicales qui a collatéralement permis aux humains de rencontrer de nouveaux et terribles voisins. « En Amazonie, la déforestation destinée à développer les cultures de soja et l’élevage bovin est responsable de l’émergence de plusieurs agents infectieux comme la bactérie environnementale responsable de l’ulcère de Buruli, présente dans les milieux aquatiques », explique Jean-François Guégan, directeur de recherche à l’IRD et à l’Inrae, spécialiste de l’écologie des maladies infectieuses et de la santé environnementale. Potentiellement transmise par la punaise d’eau aux hommes, la bactérie Mycobacterium ulcerans, de la même famille que celles à l’origine de la tuberculose et de la lèpre, provoque une maladie chronique de la peau et des tissus mous sous la forme d’épouvantables lésions cutanées qui peuvent aller jusqu’à l’os. Des cas d’ulcères de Buruli sont signalés depuis les années 1960. Plus d’une trentaine de pays sont touchés, dont une quinzaine en Afrique subsaharienne et en Amérique du Sud, qui déclarent entre 5 000 et 10 000 cas chaque année, un chiffre très probablement sous-estimé, dans des communautés rurales." (...) The second annual review occurred 6-7 February, 2018. Experts consider that given their potential to cause a public health emergency and the absence of efficacious drugs and/or vaccines, there is an urgent need for accelerated research and development for*: - Crimean-Congo haemorrhagic fever (CCHF)
- Ebola virus disease and Marburg virus disease
- Lassa fever
- Middle East respiratory syndrome coronavirus (MERS-CoV) and Severe Acute Respiratory Syndrome (SARS)
- Nipah and henipaviral diseases
- Rift Valley fever (RVF)
- Zika
- Disease X
... New viral diseases emerge from zoonotic and vectorborne sources, such as Middle East Respiratory Syndrome coronavirus and Chikungunya, and while these diseases are often detected in resource-rich countries, they usually begin in low- and mid-income countries.1 Therefore, part of the timeline for a vaccine involves surveillance and detection of new pathogens in remote areas and transfer of specimens to laboratories capable of vaccine development. (...) - Barney S. Graham, MD, PhD; John R. Mascola, MD; Anthony S. Fauci, MD - Novel Vaccine Technologies: Essential Components of an Adequate Response to Emerging Viral Diseases | Global Health | JAMA | JAMA Network, 22.03.2018
"Synthetic vaccinology is the process of using viral gene sequence information to accelerate vaccine development.2 For example, if a new influenza virus emerges anywhere in the world and is identified through genomic sequencing, the digitally transferred information can be used to synthesize nucleic acids encoding the viral surface proteins (hemagglutinin and neuraminidase). The process of gene synthesis is now extremely rapid and relatively inexpensive. Thus, within a few weeks, DNA plasmids encoding viral proteins can be available for preclinical testing. These genetic vectors (DNA and mRNA) can be used directly for immunization whereby intramuscular immunization leads to muscle cells producing the viral proteins. Alternatively, the genetic vectors can be used to express recombinant protein antigens, in vitro, that can be used for immunization." Traduction : La vaccinologie synthétique est le processus qui consiste à utiliser les informations sur la séquence des gènes viraux pour accélérer la mise au point de vaccins.2 Par exemple, si un nouveau virus de la grippe émerge n'importe où dans le monde et est identifié par séquençage génomique, les informations transférées numériquement peuvent être utilisées pour synthétiser les acides nucléiques codant les protéines de surface virales (hémagglutinine et neuraminidase). Le processus de synthèse des gènes est aujourd'hui extrêmement rapide et relativement peu coûteux. Ainsi, en quelques semaines, les plasmides d'ADN codant pour les protéines virales peuvent être disponibles pour des tests précliniques. Ces vecteurs génétiques (ADN et ARNm) peuvent être utilisés directement pour l'immunisation, l'immunisation intramusculaire permettant aux cellules musculaires de produire les protéines virales. Les vecteurs génétiques peuvent également être utilisés pour exprimer des antigènes protéiques recombinants, in vitro, qui peuvent être utilisés pour l'immunisation. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [via] Recherche animale sur Twitter, 23.03.2018 : "#3R #vaccin: la #vaccinologie #synthétique devrait encore accélérer le développement de nouveaux vaccins initié en #préclinique, et ainsi limiter les prochaines #épidémies https://t.co/ow2SKmuTey… https://t.co/15BjrPF9Sv" https://twitter.com/recherche_anima/status/977212156700749831
"Un vaccin contre le virus Zika d’un type entièrement nouveau a été mis au point indépendamment par deux équipes de recherche américaines." Par Pierre Kaldy. Le Figaro, le 15.03.2017 "... Le nouveau vaccin repose sur l’injection par voie intramusculaire d’une partie du patrimoine génétique de ce virus directement utilisable par les cellules de l’organisme. « Cette stratégie vaccinale très innovante consiste à faire produire par l’organisme lui-même les particules virales contre lesquelles il va s’immuniser », précise Patrick Midoux, spécialiste de cette approche au Centre de biophysique moléculaire du CNRS à Orléans. De plus, cet élément génétique appelé ARN messager est éphémère dans la cellule, étant rapidement dégradé après avoir induit la formation des protéines virales choisies. Pour éviter néanmoins une dégradation trop rapide, l’ARN est légèrement modifié pendant sa synthèse in vitro puis incorporé à de petites particules lipidiques appelées liposomes, ce qui facilite aussi son absorption par les cellules. «Ce type de vaccin paraît beaucoup plus sûr car aucun ADN, protéine ou particule virales ne sont introduits dans le corps, contrairement aux autres méthodes de vaccination, ajoute Patrick Midoux, et il est de ce fait très bien toléré par l’organisme.» Plusieurs jeunes entreprises telles que Moderna aux États-Unis ou CureVac et BioNTech en Allemagne occupent déjà le créneau très prometteur de la production d’ARN messagers vaccinaux. " (...) [Image] Graphical Abstract
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Développé à l’université Yale, un vaccin à ARN messager contre la maladie de Lyme a été testé avec succès chez le cochon d'Inde. Il entraîne le système immunitaire à réagir aux piqûres de tiques. Courrier international New Scientist - Londres Publié le 18/11/2021
"Le laboratoire Pfizer a annoncé avoir mis au point un vaccins prometteur contre le coronavirus SARS-CoV-2. Sa particularité ? Il s’agit d’un vaccin à ARN. Retour sur son principe de fonctionnement." Par Bruno Pitard , 26 novembre 2019, 20:32 CET Mis à jour le 11 novembre 2020, 18:05 CET "... En attendant la publication des données, plusieurs éléments sont déjà connus, notamment en ce qui concerne la nature de ce candidat-vaccin. C’est d’ailleurs une autre première, puisqu’il s’agit d’un vaccin à acide nucléique, une famille de vaccins dont l’utilisation n’a encore jamais été approuvée en santé humaine. En quoi consistent ces vaccins, et comment fonctionnent-ils ? Les vaccins à acides nucléiques, une nouvelle approche vaccinale Pour comprendre en quoi les vaccins à acides nucléiques diffèrent des vaccins classiques, il faut revenir sur le principe de la vaccination préventive." (...) Vers des vaccins utilisés en santé humaine ? Les vaccins à acides nucléiques ont déjà fait l’objet de nombreuses études précliniques et cliniques contre des cibles variées, dans le domaine des maladies infectieuses et de l’oncologie. Tous ces essais ont démontré la parfaite tolérance de ce type de vaccins. [Image] ADN, ARN, gènes, protéines… Quelques rappels de base sur le fonctionnement de notre génome [via] "Le génome, comment ça marche ?" - Inserm, 28.07.2017 https://www.youtube.com/watch?v=pnYNsbCWBLg _____________________________________ AJOUT (25.01.2022) "Il faut que les journalistes et politiques arrêtent de parler du vaccin “Pfizer” (USA). C’est un vaccin BioNTech-Pfizer. La technologie est 100% BioNTech (Allemagne). Pfizer n’a pas fait et ne fait pas d’ARNm. Le vaccin ARNm est une histoire Française et un succès Allemand" via StevePascolo sur Twitter, 21.01.2022 : https://twitter.com/StevePascolo/status/1484638289864933379
A Powassan virus LNP-mRNA vaccine induces potently neutralizing antibodies in mice • One dose of the mRNA vaccine protects against lethal Powassan virus challenge • The antibody response to the vaccine neutralizes other tick-borne flaviviruses • The vaccine cross-protects against disease following challenge with Langat virus An mRNA Vaccine Protects Mice against Multiple Tick-Transmitted Flavivirus Infections, 18.12.2018 ___________________________________________________________________ [via] Recherche animale sur Twitter, 19.12.2018 : "#Tique #virus: un #vaccin #mRNA protège la #souris contre le virus #Powassan transmis par les tiques. Les anticorps produits protègent contre d'autres #flavivirus transmis par les tiques comme le virus de #Langat... " https://twitter.com/recherche_anima/status/1075426799591534592
Les chercheurs rapportent que le vaccin GLS-5700 montre une efficacité et une sécurité optimale pour lutter contre le virus Zika. Les essais cliniques de phase I sont prometteurs, mais il faudra attendre avant de déterminer si ce vaccin à ADN est le remède attendu contre l’infection de Zika. Par Jacqueline Charpentier, 05.10.2017 GLS-5700 is one of a number of ZIKV vaccines that have shown promising results in animal models. These vaccines include those that are based on nucleic acids (DNA and messenger RNA), viral vectored vaccines, and inactivated and live-attenuated vaccines. GLS-5700 is a wholly synthetic DNA vaccine designed to express a consensus ZIKV premembrane and envelope antigens. Traduction : Le GLS-5700 est l'un des nombreux vaccins ZIKV qui ont donné des résultats prometteurs dans des modèles animaux. Ces vaccins comprennent ceux qui sont basés sur les acides nucléiques (ADN et ARN messager), les vaccins à vecteur viral et les vaccins inactivés et vivants-atténués. Le GLS-5700 est un vaccin à ADN entièrement synthétique conçu pour exprimer un consensus sur les antigènes prémembranaires et d'enveloppe du ZIKV. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
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https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=ARN+messager
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