Localtis : Le nombre d'attestations du "savoir-rouler à vélo" délivrées par la Fédération française de cyclisme a augmenté de façon exponentielle depuis le lancement du programme. La FFC se place désormais en deuxième position parmi les structures proposant des formations aux écoliers.

Quel a été l’impact du programme Savoir Rouler à Vélo (SRAV), porté par le ministère des Sports, sur les structures de la Fédération Française de Cyclisme entre 2019 et 2024 ? Comment ce programme a-t-il permis aux clubs et aux comités de développer des modèles économiques durables ? Quels défis ont été rencontrés et quelles bonnes pratiques ont émergé ? 

Localtis : Deux textes viennent tour à tour donner un nouvel élan à l'aisance aquatique et au savoir-rouler à vélo, deux priorités des politiques de prévention des noyades et des accidents de la route. Pour la première, les aides à la formation sont en augmentation. Pour le second, les objectifs sont à la hausse et chiffrés région par région.

Pour apprendre à un enfant ou à un adulte à faire du vélo, nul besoin de courir à ses côtés en tenant son vélo par la selle : transformez temporairement son vélo en enlevant les pédales et enseignez-lui plutôt la méthode de la draisienne! Cette méthode, qui consiste à apprendre à rouler sans pédales, est extrêmement efficace pour apprivoiser le vélo, car elle décompose les habiletés requises en se concentrant d’abord sur la maîtrise de l’équilibre en mouvement. Une fois cette habileté essentielle acquise par l’apprenti cycliste, il ne lui suffira plus qu’à apprendre à pédaler pour se propulser et le tour sera joué!

Le programme SRAV tire sa force d’une dynamique partenariale conséquente, présente dès la mise en œuvre du programme, et qui doit désormais se décliner aux échelles locales. Quatorze partenaires[1] ont participé à définir une méthode d’apprentissage commune et contribuent chaque jour à la mise en œuvre effective du programme. Au-delà du réseau de partenaires, chaque département dispose d’un référent. “Ils font un diagnostic du territoire et réfléchissent à la dynamique partenariale à mettre en place pour que le SRAV se déploie au mieux”, explique Virginie Jouve. 

Pour développer les mobilités douces sur son territoire, et offrir la même chance à tous les enfants de pouvoir y avoir accès, la commune du sud-est toulousain innove