Economie Responsable et Consommation Collaborative

Dans un contexte où le Gouvernement français souhaite encourager le rapprochement de l’école et de l’entreprise et promouvoir l’Economie sociale et solidaire dans l’enseignement, les coopératives de travail françaises se mobilisent pour promouvoir le modèle coopératif auprès des jeunes. A l’occasion du mois de l’Economie sociale et solidaire en novembre, la Confédération générale des coopératives de travail françaises (CG Scop) a lancé la première vidéo d’animation sur les sociétés coopératives et participatives.

L'Economie sociale et solidaire va être enseignée à "tous les niveaux", selon les ministres Benoît Hamon et Vincent Peillon.

"Je veux une école de la coopération, je veux une école de la solidarité." C'est par ses mots que le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a annoncé le 22 novembre que l'économie sociale et solidaire (ESS) allait être enseignée à l'école, "à tous les niveaux".

Lors du Salon européen de l'Education, le ministre, accompagné par le ministre de l'ESS Benoît Hamon, a donc défendu ce secteur qui représente près de 10% de l'emploi en France.

Selon Benoît Hamon, un accord-cadre devrait bientôt être signé pour que "dans les écoles, les collèges et les lycées se développent des projets pédagogiques qui associent enseignants et acteurs de l'économie sociale et solidaire".

Peu de recherches ont été consacrées à la production et la circulation des discours sur l’environnement et le réchauffement climatique au sein des établissements scolaires que ce soit dans les classes, mais aussi parmi l’ensemble des activités organisées par les équipes scolaires et les partenaires parascolaires ou associatifs.

À quelles conditions et jusqu’où le collège peut-il constituer un lieu favorable à un travail de mobilisation autour des problèmes du climat et de l’environnement ?

Une analyse a été menée à partir d’une revue du corpus de supports pédagogiques et d’une enquête au sein de quatre collèges : Clément à Valenciennes, Thomas à Villeneuve d’Ascq, Charles et Roger à Strasbourg. En complément de ces données, le point de vue des collégiens a été pris en compte à la fois par questionnaire puis par entretiens semi-directifs.

Le gouvernement a opéré une consultation officielle de trois mois pour “refonder l’école”. Il n’en résulte aucune volonté de refonte en profondeur mais avant tout l’obsession habituelle pour les comparaisons internationales et le “retard” français sur les autres pays de l’OCDE. Les sujets de fonds sont donc évacués au profit de débats certes intéressants, mais essentiellement annexes. Dans la lignée ouverte par Ivan Illich, il importerait, pour proposer un horizon à l’école, d’apporter des réponses à la question pourquoi et à quoi éduquer ?