Eco-conception

Lahage (France) (AFP) - Loin des salles de classe et du stress des examens, l'école de la transition écologique (ETRE) forme aux métiers verts de demain, non loin de Toulouse, des jeunes "en quête de sens" après s'être trouvés éloignés de la scolarité ou de l'emploi.

La boîte à outils sur l’impact environnemental du Design Museum a été créée pour être partagée et utilisée par l’ensemble de la communauté muséale. Elle se compose d’un guide pour réduire l’impact environnemental de la conception d’expositions et d’un modèle d’impact pour mesurer les émissions de carbone associées.

"Les sédiments issus du dragage des ports ont des propriétés capables de remLes sédiments, composés d’eau, de matériaux inorganiques et organiques, et de composés anthropiques, sont en moyenne constitués de 80 % de vase et de 20 % de sables. Or leur fraction fine, souvent complexe à traiter, peut être utilisée dans la fabrication du béton : grâce à leurs propriétés physico-chimiques, ces sédiments sont idéaux pour la synthèse de géopolymères, et une alternative écologique au ciment.placer le ciment dans le béton."

À la sortie de la machine ou en la rangeant dans les placards, il nous arrive à tous de casser notre vaisselle. Pourtant, bien loin d’être une fatalité, ces petites maladresses du quotidien pourraient bien devenir de grandes opportunités de recyclage.

Face à l’absence de filière de recyclage spécifique en France, signalée par le ministère de l’Écologie dans le Journal officiel, les initiatives de ‘Do it yourself’ (DIY) émergent comme une alternative créative au recyclage traditionnel. Ces pratiques permettent la transformation des CD usagés en objets décoratifs ou fonctionnels, illustrant ainsi une combinaison ingénieuse entre créativité et écologie.

Donner une deuxième vie à une peau d’ananas ou de pastèque pour la sublimer en objet du quotidien. Sur la presqu'île de Crozon (Finistère), Clément Colin a pensé ces créations en s’inspirant de la nature. Il trouve sa matière première dans une rhumerie à Plougastel. Ingénieur de formation, Clément s’est tourné vers l’artisanat et a même mûri une technique unique en France, en 16 étapes sur trois semaines.

Le tiers-lieu Mat'low met le cap sur le réemploi de matériaux de chantier. Après sa recyclerie, il lance une Low'katek d'outillages à Vannes.

La collection d’une vingtaine d’œuvres présentées met en lumière diverses techniques telles que le papier mâché, le collage, le papier roulé, la sculpture et même le surcyclage de mobilier. Chez Fiona Laty, chaque élément est conçu à partir de matériaux de récupération, de la toile de support jusqu’au cadre, sans utilisation de colorants ni de produits chimiques, une caractéristique dont l’artiste est fière.

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L’association Plastic Odyssey Community, le cabinet ConsultantSeas et l’Institut Arts et Métiers de Chambéry ont conçu un nouvel outil de sensibilisation à la pollution plastique, sur le modèle de la Fresque du climat, destiné au grand public et aux entreprises.

Des chercheurs thaïlandais ont réussi à produire des matériaux construction isolants à base de mycélium. Une production naturelle et durable à explorer

"Vous les aimez vos vieux livres ! Mais vous les avez lus et relus. De plus, ils prennent de la place et commencent sérieusement à envahir toutes les pièces de la maison. Comment redonner une seconde vie au contenu de votre bibliothèque ? Les idées ne manquent pas, vous allez vite découvrir le potentiel que recèlent les livres que vous ne lisez plus. Entre la revente, le don ou la création DIY, voici nos 5 astuces pour recycler des vieux livres."

"Riccardo Cendella a créé un lustre au style à la fois organique et contemporain à partir de morceaux de scories de bronze, qu’il a récupérés auprès de la fonderie Battaglia de Milan, puis poli et soudé. Ensuite, il a incorporé des tessons de verre de cotisso, qu’il s’est procuré auprès du four du verrier Mian de Murano. «"C’est un lustre classique mais revisité en fonction des matériaux trouvés, avec l’idée de sensibiliser le public sur les thèmes de la surproduction et de la durabilité", résume-t-il."

"Tandis que de grandes entreprises espèrent utiliser les champignons pour produire en masse des matériaux écologiques complètement nouveaux, des créateurs indépendants explorent leur potentiel à modifier ou à décomposer les monceaux phénoménaux de tissus jetés partout dans le monde."

 "Pour faire une table basse", décrit Jonathan Randon, ancien peintre automobile devenu designer chez Skitec, "je viens de choisir trois skis jaune fluo. Je vais les mesurer, découper, poncer et percer. Je récupère le ski avec son esthétique d'époque, et je raconte une nouvelle histoire. Je crois qu'on est en train d'inventer un nouveau métier".

Fruit d’une réflexion transversale à tous les métiers représentés par XPO, il prône la collaboration tout au long d’un projet et invite les parties prenantes à partager leurs visions et leurs compétences des pratiques responsables, sociales et durables.

En enquêtant sur l’univers de la décoration, Juliette Guérin nous dévoile les dessous d’une industrie florissante mais pas franchement éco-responsable. Si des efforts sont faits, au vu des volumes produits, on est en droit de se demander où finissent les invendus, les produits abîmés dont personne ne veut ou ceux passés de mode ? Et qu’en est-il de ceux dont nous cherchons à nous débarrasser ?

« Son principal attribut réside dans sa durabilité, car il stocke le CO2 dans son matériau et est entièrement biodégradable. Dérivé de résidus de bois, le matériau à base de lignine et de cellulose est renforcé de fibres végétales comme le lin ou le chanvre pour une durabilité accrue. Après utilisation, les produits sont récupérés, déchiquetés et réimprimés, garantissant ainsi un cycle de vie entièrement circulaire. »

"Les polyamides biosourcés possèdent des propriétés qui peuvent rivaliser avec celles de leurs homologues fossiles, offrant ainsi une alternative prometteuse pour diverses applications. Par ailleurs, les matériaux ont montré une grande résilience au cours de plusieurs cycles de recyclage mécanique, en conservant leur intégrité et leurs performances, ce qui est un facteur indispensable pour la gestion du cycle de vie des matériaux durables."

Un projet bâti autour de plusieurs ambitions : la revalorisation de matériaux, la transmission de savoir-faire et l’inclusion des personnes en situation de handicap. «Le projet était de construire une réplique en bois de la tour Eiffel en utilisant autant de recyclage que possible. Avec des matériaux qui doivent être jetés, nous pouvons construire de grandes choses», a déclaré Frédéric Malmezac.