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Les quotidiens devraient de nouveau être livrés lundi 6 avril aux abonnés, et cinq jours sur sept, à partir de la semaine suivante. En revanche, les journaux ont fait une croix sur la distribution le samedi et ont donc rapatrié la distribution des magazines du week-end le vendredi. 
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Le groupe La Poste a annoncé qu’elle revoyait "ses organisations sur le territoire national". Crise du coronavirus oblige, et dans un "souci de protéger la santé de ses personnels", la distribution du courrier ne se fera plus de manière normale. Une décision condamnée par Jean-Michel Baylet, président de l’Alliance de la presse d’information générale, et du groupe La Dépêche (auquel appartient Midi Libre).
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"La distribution postale, mission essentielle de service public, est centrale pour de nombreux titres et son interruption, même partielle, pose un problème d’accès pour tous à l’information et crée un risque économique majeur pour un secteur déjà très fragile."
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En cette période de crise sanitaire et de confinement, la messagerie de presse MLP a indiqué jeudi qu’elle entendait rendre compte quotidiennement de l'évolution du nombre de points de vente de presse ouverts et de celle de la fréquentation et des ventes.
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Les titres à thématiques Ludique enregistrent la plus forte progression des ventes (+240%) devant les titres Ado et Musique (+200%), le titres Enfants (+125%) et les titres Picture et People (+90%).
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Presstalis, société qui distribue 75% de la presse écrite, joue ces prochaines semaines sa survie et certains éditeurs redoutent son dépôt de bilan. De quoi craindre une menace réelle pour tout le secteur.
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"Il faut enseigner aux plus jeunes le fait qu’il faut rémunérer une information qualitative, que c’est essentiel pour la liberté d’expression et pour le pluralisme, que la presse n’est pas un trait d’époque, que c’est un espace d’intelligence universel."
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Les ventes des journaux italiens reculent en moyenne de 10% par an, et en quinze ans le nombre des kiosques est passé de 42.000 à 26.000 dans la Péninsule. Les Italiens s'informent de plus en plus sur internet et sont de plus en plus critiques vis-à-vis de la presse traditionnelle.
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L'Italie était pourtant un pays traditionnellement à forts tirages avec des prix de journaux inférieurs à ceux des autres pays européens.
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Une aide au portage inédite de 40 millions d’euros par an viendra soutenir la presse écrite allemande, pénalisée par la baisse des ventes et l’augmentation des coûts de distribution. Ces fonds sont censés préserver la diversité des journaux dans les régions rurales, tout en aidant les sociétés d’édition à se tourner vers le numérique. (Article réservé aux abonnés)
Voir aussi Constitution: pas d'article sur les médias (24 Heures, 09/12/19)
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La question des frais de distribution est particulièrement aiguë pour les journaux régionaux, dont les lecteurs sont souvent éparpillés dans les campagnes.
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Since its inception almost 13 years ago, the Monocle brand has grown into a rare global media entity focussed on quality print products combined with podcasts, short video, retail and some web elements. Being fiercely independent, explained Tyler Brûlé, Editor-in-Chief at Monocle, UK, has made it possible to decide how they wanted to develop their brand, deliberately not developing a dedicated digital format for the iconic Monocle magazine.
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The quality of a magazine printed on good stock paper with great design and photography “cannot be replicated in a digital format”.
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Aux États-Unis, le réseau social inaugure aujourd’hui un fil d’actualité réservé aux contenus d’éditeurs américains. Comme Google, il n’entend pas rémunérer les éditeurs européens au titre du droit voisin.
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Facebook inscrit sa stratégie dans ce qu’il présente comme un partenariat de longue date avec les éditeurs de presse, concrétisé par d’autres initiatives comme Instant Articles ou Facebook Watch.
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Le Parlement a définitivement adopté le projet de loi sur la modernisation de la distribution de la presse, défendu comme "équilibré" et "protecteur" par le ministre de la Culture mais combattu par la CGT du Livre. Le projet de loi entend relancer une filière secouée par les évolutions numériques, une chute de nombre de points de vente et la quasi-faillite de son leader Presstalis l'an passé.
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Le projet de loi prévoit d'ouvrir le marché à la concurrence au plus tard le 1er janvier 2023. Presstalis se partage aujourd'hui le secteur avec les Messageries lyonnaises de presse (MLP).
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A l’occasion du congrès annuel de Distripress, qui réunit ce lundi 23 septembre à Berlin, les éditeurs et distributeurs de presse du monde entier, Reporters sans frontières (RSF) a dévoilé son dernier rapport d’enquête: “Ces journaux qui n’arrivent jamais”, qui révèle comment des Etats, leurs institutions ou de puissants oligarques ou groupes privés entravent la distribution de la presse.
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Au Mexique, les marchands de journaux se trouvent directement menacés, voire assassinés par des lecteurs mécontents du contenu des articles.
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Trois mois après son lancement, Apple News+ est loin, très loin d’avoir rempli les objectifs vantés par le constructeur auprès des éditeurs de presse pour le service de lecture de magazines sur abonnement.
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Apple aurait reconnu que les lecteurs ont du mal à faire la différence entre les articles gratuits et ceux accessibles avec Apple News+, et des éditeurs expliquent que la mise en page magazine d’Apple News+ n’était pas forcément bien adaptée au contenu presse.
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A en croire la dernière étude de l’Institut Reuters, le nombre d’internautes prêts à payer pour s’informer sur le Web stagne et ils consacrent leur budget à des services de divertissement comme Netflix ou Spotify. «La plupart des gens ne sont pas prêts à payer pour de l’information en ligne aujourd’hui, et d’après les tendances actuelles ils ne le feront probablement pas à l’avenir», jugent les auteurs.
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Les agrégateurs proposés par les opérateurs SFR, Bouygues ou Orange, qui intègrent des journaux comme Le Figaro, Le Parisien, Le Journal du dimanche ou Libération, permettent aux éditeurs de toucher une large audience mais au risque de voir cette offre cannibaliser leurs propres abonnés, qui auraient alors accès à des dizaines de titres pour un tarif inférieur à un simple abonnement.
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Les messageries prévoient une grève de 24 heures mardi soir et le syndicat CGT du Livre prévoit un rassemblement mercredi matin à Paris pour protester contre la réforme de distribution de la presse, qui prévoit notamment d'ouvrir le secteur à de nouveaux acteurs à partir de 2023.
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Côté régulation, c'est l'Arcep (télécoms) qui supervisera le secteur (y compris numérique) à la place des deux instances actuelles (CSMP et l'ARDP), et qui donnera l'agrément aux nouveaux acteurs, ce qui mettra selon la CGT du Livre "la distribution de la presse entre les mains du pouvoir en place".
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Le coronavirus a poussé l'hebdomadaire à proposer une version numérique de son édition. Pour la première fois de son histoire. Cette édition comporte quatre pages, au lieu de huit habituellement et est vendu exceptionnellement à 1 euro, contre 1,20 euro en kiosque. D’un point de vue technique, le Canard a choisi de donner à ses lecteurs la possibilité de feuilleter l’édition numérique, mais pas de la télécharger.
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Jusque-là, le titre, soucieux de ne pas casser son modèle économique toujours efficace, se refusait à être distribué autrement que sur papier, chez les marchands de journaux ou par la Poste.
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Alors que le distributeur de presse Presstalis a rendez-vous au tribunal fin mars et risque la liquidation judiciaire, les représentants des magazines et des journaux s'opposent sur la solution à trouver, l'Etat ne veut pas mettre la main à la poche trop facilement et des emplois sont menacés. Pourquoi cette nouvelle crise?
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Les magazines ont de quoi être tentés de quitter Presstalis pour sa concurrente bénéficiaire les Messageries lyonnaises de Presse (MLP).
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Presstalis en règlement judiciaire, arrêt de la publicité, non paiement du solde éditeurs, plan social massif, tout menace de ruine le secteur que Bercy veut rénover mais sans rien changer. Par Emmanuel Schwartzenberg
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"2020 sera donc l’année noire de la presse qui verra des dizaines de titres disparaître et des plans sociaux se multiplier. Rares sont les entreprises qui y échapperont car il faut ajouter à la perte des recettes publicitaires un manque à gagner sur la vente des journaux."
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La messagerie Presstalis, qui avait bénéficié d'un énième plan de sauvetage il y a deux ans, doit de nouveau se restructurer et risque de devoir réduire encore ses effectifs, a déclaré le ministre de la Culture Franck Riester. En mars 2018, le tribunal de commerce de Paris avait validé un plan de redressement qui a conduit à la suppression de 230 postes, soit le quart des effectifs du groupe, principal distributeur de journaux et magazines en France.
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L'ARCEP, gendarme des télécoms et nouveau régulateur de la distribution de la presse, a dû bloquer pendant 6 mois les demandes de journaux souhaitant quitter la messagerie, afin d'éviter une hémorragie financière.
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Véritable célébrité de Saint-Germain-des-Près, devenu vendeur de journaux grâce au Professeur Choron, Ali Akbar, 66 ans, va bientôt cesser son activité.
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À la grande époque (dans les années 1990), il écoulait jusqu'à 1000 exemplaires par jour. Il n'en vend plus qu'une cinquantaine entre 14 heures et 21 heures. Sachant qu'il ne touche que 30 centimes par journal vendu.
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Le service d'abonnement illimité à la presse LeKiosk a changé d'identité pour devenir Cafeyn. Un nouveau nom pour se libérer de la terminologie du kiosque numérique et devenir d’ici à deux ans le champion européen du streaming de l’information, en dépit de l'arrivée prochaine d'Apple News+.
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Cafeyn compte plus de 1.600 titres à son catalogue, et reverse à chaque utilisation en moyenne 50% des revenus aux éditeurs.
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Suite à la promulgation de la loi relative à la réforme de la loi Bichet, la mission de régulation du secteur de la distribution de la presse, précédemment exercée par l’Autorité de régulation de la distribution de la presse (ARDP) et du Conseil supérieur des messageries de presse (CSMP), est dorénavant confiée à l’Arcep.
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L’Arcep, ex-Autorité de régulation des télécoms (ART), devient à cette occasion l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse.
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L’Observatoire des médias a rencontré Clément Delpirou, co-gérant de Libération. Il est aussi directeur général chez SFR Presse, c’est-à-dire les médias presse du groupe Altice: l’Express, Libé, mais aussi le site 01net.
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"Il y a des gens qui ont envie de donner de l’argent à SFR Presse [désormais payant], et qui vont lire 300 titres pour quelques euros par mois, mais pas s’abonner à un titre en particulier."
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Picking up a daily paper at your local coffeeshop, grocery, or convenience store is a dying art — and a dying business. Starbucks stopped selling print newspapers, and U.S. supermarkets are also increasingly getting rid of their newspaper and magazine sections to make space for more profitable wares.
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"What was once seen as a tool to pull in daily customers is increasingly seen as something taking up valuable floor and counter space."
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(édition abonnés) La Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale examine lundi 15 juillet le projet de loi de modernisation de la distribution de la presse.
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Concrètement, les éditeurs devront passer par une société coopérative pour distribuer leurs titres, mais ils n'auront plus l'obligation d'en être actionnaires et le secteur sera ouvert à des acteurs autres que Presstalis et les Messageries lyonnaises de presse (MLP) d'ici au janvier 2023.
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(Accès premium) Pascal Ruffenach est depuis 2017 le président du groupe Bayard, qui édite le quotidien La Croix mais aussi les magazines Pèlerin ou Notre temps ainsi que de nombreux titres pour la jeunesse, tels Pomme d’api, J’aime lire ou Phosphore. Bayard, qui réalise 350 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 25% à l’international, est contrôlé par la congrégation des Assomptionnistes.
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"La presse jeunesse, à sa manière, fait de l'éducation citoyenne, aide les enfants à construire leur esprit critique. Cette presse doit rester accessible au plus grand nombre."
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En pleine crise de son modèle économique, la presse a demandé mardi le soutien de l'État pour fortifier la filière à travers une TVA à taux zéro, des crédits d'impôts et des aides à la distribution repensées. "La presse a perdu en cinq ans 71% de ses recettes publicitaires, nos contenus sont pillés par les GAFA", a lancé au cours d'une conférence de presse Jean-Michel Baylet, président de la nouvelle Alliance de la presse d'information générale (APIG), et qui dirige aussi le groupe La Dépêche.
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"Si la baisse des ventes papier se poursuit au rythme de ces dernières années, la presse quotidienne perdrait chaque année entre 9 et 10% de son volume chez les marchands de journaux, et environ 6% de ses abonnements. Et il faut pour le moment 2 à 3 abonnés numériques pour compenser la perte de valeur d'un abonné papier."
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«Les quotidiens sont imprimés à perte, car les recettes publicitaires ont disparu. Mais nous avons un contrat avec le lecteur qu’il faut absolument respecter. En outre, il faut assurer la continuité pour les marchands de journaux, qui, sans nous, pourraient mourir»