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Le site du quotidien généraliste américain compte désormais 910.000 abonnés payants, soit 150.000 de plus que l'an passé. Mais ses innovations dans le domaine du numérique n'ont pas toutes été couronnées de succès. 
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Les recettes des médias d'information américains ont chuté d'environ un tiers depuis 2006 avec la transition vers le numérique, indique une étude du centre de recherche Pew. Le rapport souligne que les revenus annuels pour la presse papier, audiovisuelle et en ligne sont passés à 63-65 milliards de dollars, selon les données 2012-2013. En comparaison, ils étaient de 94-95 milliards en 2006.
DocPresseESJ's insight:
"Peu d'experts du secteur s'attendent à ce que les recettes publicitaires qui ont été perdues ces dernières années reviennent inonder les salles de presse"
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Les revenus que Google tire de la publicité sont désormais supérieurs à ceux d’une presse américaine dont l’âge d’or semble définitivement derrière elle. Une situation qui remet en question l’ensemble du modèle économique de la filière et met en péril les plus grands groupes de presse.
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Le New York Times a annoncé que ses recettes publicitaires issues à la fois de ses éditions papier et numérique avaient augmenté pour la première fois depuis des années au premier trimestre 2014. Les gains issus de l'édition en ligne ont été les plus importants, alors que le papier continue de perdre de l'avantage face à la poussée d'internet et des informations accessibles sur smartphones ou tablettes.
DocPresseESJ's insight:
Le nombre d'abonnés à la version papier continue de dégringoler, même si paradoxalement les recettes issues de la publicité papier ont augmenté de 3,7%
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Le régulateur du commerce américain (FTC) a convoqué patrons de presse, annonceurs et experts pour discuter du «native advertising», cette pratique qui fait fureur aux Etats-Unis et qui permet aux entreprises de maquiller leurs publicités en articles de presse pour les publier sur les sites Web des journaux.
En France, «20 Minutes» et certains titres des groupes Lagardère et Amaury ont lancé leur propre offre de publicité native. Certains «pure players» s'en sont même fait une spécialité. C'est le cas, notamment, du groupe d'information pour jeunes Melty, pour qui le «native advertising» représenterait déjà 60% du chiffre d'affaires, ou de Webedia, éditeur de Puremedias et Purepeople.
Lire également - "Adam Ostrow: «Les lecteurs de Mashable apprécient»" (http://bit.ly/1e0uGLj) - "En France, le format attire déjà certains éditeurs" (http://bit.ly/1bvTVll):
DocPresseESJ's insight:
"La presse est en train de renoncer à sa ressource la plus précieuse, qui est la confiance des lecteurs" (Bob Garfield)
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Le groupe souligne la croissance de la publicité sur mobile et sur ses vidéos, et applaudit la réussite de Paid Post, sa solution «native advertising».