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A compter de mardi 12 mars, les journalistes maliens de radio et de presse écrite ne publieront plus un mot tant que leur confrère Boukary Daou n'est pas libéré. Celui-ci, directeur de publication du journal Le Républicain, a été arrêté à son domicile la semaine dernière après avoir publié en "une" de son journal la lettre ouverte de militaires maliens très critique vis-à-vis du capitaine Amadou Sanogo, reponsable du coup d'Etat de mars 2012.

Que se passe-t-il à SlateAfrique? Depuis plusieurs jours, ce site qui s’est imposé en moins de deux ans parmi les références de l’actualité du Continent, fait parler de lui et, plutôt en mal. Le renvoi pour des raisons politico-commerciales du journaliste marocain Ali Amar a fait réagir les journalistes algériens qui collaborent à Slate: ils s’en vont. Solidaires.

Le CSA a constaté la diffusion sur France 2, dans le magazine Envoyé spécial du 7 février dernier, d’images difficilement soutenables notamment pour des jeunes téléspectateurs à l’occasion d’un reportage consacré au conflit qui se déroule au Mali. Le Conseil appelle l’attention des chaînes sur la nécessité de veiller au respect du principe de dignité humaine qui s’applique également en ce qui concerne l’image des personnes décédées.

A lire dans Jeune Afrique du 3 février 2013

La télévision basée à Tunis change son modèle économique, remis en cause par le Printemps arabe. Elle abandonne son projet de chaîne unique pour tout le Maghreb au profit de grilles de programmes différenciées.

Le ministère malien de la Défense et la Maison de la presse du Mali ont, dans une initiative commune, organisé une session de formation destinée aux journalistes amenés à couvrir la guerre qui sévit au Nord. Un mélange des genres étrange, gênant même, mais qui répond à des attentes réelles.

Ecoutez le reportage audio de David Baché (81e promo ESJ), correspondant au Mali.

En conclave pendant à Hammamet, un parterre de rédacteurs en chef, journalistes, communicateurs, directeurs d’entreprises de presse et représentants d’organisations et d’associations journalistiques au Maghreb arabe ont adopté, en présence d’experts étrangers, un code de déontologie et une déclaration.
Dans la «Déclaration de Hammamet», les participants appellent les gouvernements maghrébins à cesser d’exercer la pression et la censure sur les journalistes et à promulguer de nouvelles lois démocratiques qui facilitent l’accès à l’information et protègent le journaliste.

Un reportage sur la «menace salafiste», diffusé sur France 2, s’attire une volée de bois vert de la part des Tunisiens, excédés des «exagérations» des médias français et inquiets pour l’image de leur pays.

A lire dans Jeune Afrique du 10 mars 2013

Depuis le Printemps arabe, la chaîne qatarie voit son audience progressivement grignotée par ses jeunes concurrentes nationales: ONTV en Egypte, Ennahar TV en Algérie, et Libya Al-Ahrar en Libye.

En marge des élections présidentielles prévues en mai et juillet 2013 à Madagascar, les débats s’enchaînent sur la possibilité de mettre en place une formation continue des journalistes. Le constat des observateurs de la presse malgache est sans appel : les acteurs médiatiques ne sont pas bien formés.

Avec l’aide de l’UNESCO, le département interdisciplinaire de formation professionnelle (DIFP)  tente de régler ce problème. Un Master spécialisé pourrait voir le jour à l’université d’Antananarivo.

Lors de la prise d’otages d’In Amenas en Algérie, deux médias mauritaniens, l’Agence Nouakchott d’information (ANI) et le site d’information Sahara Media ont publié des déclarations des terroristes. Information ou propagande?

A lire dans Courrier International du 7 février 2013

La première chaîne islamique tunisienne, qui se dit indépendante mais reste pour beaucoup la télé d’Ennahda, fait de plus en plus d’émules.

Les médias déplorent d’être tenus à distance par une armée malienne qui craint les rapts de reporters.

A lire dans Libération du 30 janvier 2013

Depuis le début de l’offensive française au Mali, aucun combat n’a pu être filmé par des équipes de télé. Aucun journaliste n’a pu approcher les lignes de front. Seules images diffusées dans les JT, celles, sans contexte et barrées d’un bandeau «Images ECPAD», réalisées par l’Etablissement de communication et de production des armées.

A lire dans Jeune Afrique du 27 janvier 2013

Depuis la libéralisation des ondes, cinq chaînes de télévision (Sahel TV et Wataniya TV) et cinq radios privées (Sahara Media FM, Radio Kobenny, Mauritanides FM, Radio Nouakchott et Radio Tenwir) ont été autorisées.
Le 3 janvier, la Haute Autorité de la presse et de l'audiovisuel (Hapa) a donné son feu vert à trois nouvelles chaînes de télévision privées: Al-Mourabitoune TV, Chinghuit TV, et Dava TV.

Mais les professionnels pointent encore un manque de transparence.

Peu d'images, une zone de conflit inaccessible: pas facile de couvrir l'intervention au Mali. Tenus à l’écart des combats, la plupart des journalistes sont stationnés à Bamako. Quand les conditions l’imposent, les chaînes ont recours aux images très officielles de l’ECPAD (l’Etablissement de communication et de production des armées), «mais toujours en le précisant à l’antenne», jurent-elles.

A lire dans Jeune Afrique du 20 janvier 2013

La presse people connaît un véritable engouement en Afrique de l'Ouest. Certaines publications remportent même un franc succès.
À Abidjan, il n'y a plus un, mais cinq tabloïds hebdomadaires, et un mensuel, Life, que dirige maintenant Moses Djinko. Quand l'hebdomadaire français Paris Match vend en moyenne 300 exemplaires à Abidjan, Life en écoule près de 10000.

La journaliste tunisienne a déclenché, en publiant une enquête sur son blog, un scandale désormais désigné comme le "Sheratongate". Elle est poursuivie en justice et interdite de sortie de territoire. Interview.