Dépendance et fin de vie

Un texte du gouvernement sur la fin de vie, aux contours encore flous, sera présenté en décembre, alors que l'Association pour le droit de mourir dans la dignité en Mayenne fait état de nombreux patients souhaitant pouvoir mettre fin à leurs jours quand ils sont trop malades.

"Il est temps !": alors que le projet de loi sur la fin de vie ne sera pas débattu au Parlement avant l'année prochaine, plusieurs livres et un documentaire appellent à légaliser "urgemment" l'euthanasie,…

Lorsqu'elle est dépénalisée, l'aide active à mourir est-elle essentiellement réservée aux malades majeurs, atteints de maladies incurables et en grandes souffrances ? Doit-on redouter des dérives ?

Le journaliste Antoine d'Abbundo, chef de la rubrique bioéthique à La Croix, examine cette question.

Ils multiplient les conférences de presse, les tribunes dans les journaux et défendent parfois des visions opposées. A quelques jours de la présentation d'un projet de lois sur la fin de vie, les soignants expliquent leurs positions.

Après un accident de ski-rando apparemment anodin, Jean-Claude Gast est hospitalisé à Marseille. De là, des questions sur sa capacité à redevenir autonome - à 79 ans, surgissent. Quand la mort approche, le plus important reste de pouvoir choisir.

Dans un avis paru sur le site de l’Académie nationale de médecine, il est rapporté que l’instance a "voté" un texte portant sur la fin de vie.

Tout en posant des conditions strictes, l’institution estime, dans un avis publié mercredi 12 juillet, qu’il serait inhumain de ne pas répondre à la « désespérance » de certains malades souhaitant abréger leurs souffrances, à rebours de ses positions passées sur le sujet.

Dans une interview accordée à RTL dimanche 2 juillet 2023, jour de son 95e anniversaire, Line Renaud s'est confiée sur son engagement pour le droit d1

Un document de travail, dont « Le Figaro » et « Le Monde » ont dévoilé certains éléments, révèle quelles sont les premières pistes étudiées par le gouvernement Pas de mention d’euthanasie, ni de

ENTRETIEN - Le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées invite à «être très vigilant au signal que nous envoyons aux personnes qui se sentent fragiles ou désespérées et à leurs familles».

« Un pseudo garde-fou judiciaire chargerait un peu plus la justice et entraînerait des plaintes inévitables sur sa lenteur », met en garde Jean-Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d'Etat

Le gouvernement s'apprête à présenter un projet de loi qui traiterait des deux sujets dans un même texte.

Une nouvelle loi devrait bientôt compléter la loi Clayes-Léonetti pour encadrer l'accompagnement de la fin de vie, la démarche relance le débat sur la liberté de choisir ses limites face à la mort. Soins palliatifs, suicide assisté, euthanasie, l'émission propose un point pédagogique et non partisan

La convention citoyenne sur la fin de vie s'est prononcée pour l'ouverture d'une « aide active » à mourir, à laquelle le Parlement français pourrait donner des contours juridiques cet automne. Une quinzaine de pays ont déjà légiféré en ce sens. Mais, au-delà des textes, seuls la sauvegarde et le renforcement du système de santé publique pourront garantir qu'il s'agit d'un véritable choix.

DÉCRYPTAGE - À la recherche d’un «modèle français», le gouvernement se heurte à la fois aux soignants et aux militants de l’aide active à mourir.

Après une première salve achevée le 20 juillet, les discussions sur le projet de loi reprendront début septembre avec les parlementaires et les soignants. Emmanuel Macron devrait rendre son arbitrage d’ici la fin de l’été.

Les situations de fin de vie sont fréquentes en réanimation : 20% de décès, parmi lesquels une décision de Limitation/Arrêt des Thérapeutiques est prise dans 50 à 80% des situations. Le rôle des proches dans ces situations a considérablement évolué au cours des dernières décennies.

Parmi les pays ayant dépénalisé une forme d'aide active à mourir, il est communément admis que la souffrance insupportable doit nécessairement avoir un fondement médical pour constituer un motif légitime.

TRIBUNE. Dix députés d’horizons politiques divers, de la gauche à la droite, s’engagent, dans une tribune au « Monde », en faveur d’un droit à l’aide active à mourir, d’un véritable accès universel aux soins palliatifs et d’une clause spécifique pour les soignants.

Le rapport de la mission sur la fin de vie adopté mercredi 28 juin par la commission des affaires sociales du Sénat démonte point par point les arguments des partisans de l’euthanasie et du suicide assisté.

«Ce beau film pourra convaincre beaucoup de gens de soutenir ce projet humaniste», défend l'actrice à l'affiche de cette fiction commandée par France 2.