Dépendance et fin de vie

Les innovations permises par l’intelligence artificielle peuvent faciliter le quotidien, notamment pour les personnes présentant des déficits sensoriels, comme la surdité ou la cécité.

TRIBUNE. Les députés ont voté en faveur d'un droit à l'aide à mourir. Une mesure dont les répercussions sur les personnes en situation de handicap inquiètent Lucile Strauch-Hausser*.

TRIBUNE. S'il existe des restrictions dans les catégories de personnes éligibles à l’euthanasie dans le projet de loi fin de vie, Marc Henri d’Alès, fonctionnaire et porteur d’un lourd handicap à vie, craint que celles-ci ne sautent une à une. Il supplie ministre et parlementaires de ne pas voter ce projet de loi.

« Moi, à ta place, je me tuerais. » Il faut être bien malade ou handicapé pour s’entendre confier, sans l’ombre d’une gêne, cette candide incitation au suicide. Et le fait qu’elle soit généralement camouflée derrière un compliment (« Je t’admire, tu es si courageuse ») n’enlève rien du cinglant de la claque. Alors ne vous étonnez pas que […]

RÉCIT - À gauche, des antivalidistes militent contre le texte. Samedi, des militants d’autres horizons organisent une première manifestation de personnes handicapées à Paris pour protester contre l’euthanasie et le suicide assisté.

REPORTAGE - L’espérance de vie des personnes handicapées ayant sensiblement augmenté, elles se retrouvent de plus en plus confrontées au vieillissement, parfois difficile à gérer pour les familles. Certaines maisons de retraite tentent avec succès le choix de l’inclusion.

Lieux de soins inaccessibles, matériel inadapté, manque de sensibilisation des professionnels de santé… À l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées, ce mardi 3 décembre, La Croix met en lumière les difficultés qu’elles rencontrent pour consulter, au risque parfois de jeter l’éponge. Si des progrès restent à faire, certains dispositifs leur facilitent l’accès aux soins.

De nombreuses personnes handicapées s’opposent à l’euthanasie mais ne sont pas entendues. Une forme de validisme que dénonce l’avocate et militante féministe Elisa Rojas.

En dépit de toutes les précautions, l’évolution des lois envisageant une "aide active à mourir" ne cesse de délivrer un message alarmant en direction des personnes handicapées, s’inquiète le rédacteur en chef de la revue Ombres & Lumière.