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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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February 27, 2020 12:34 AM
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Ses traditions bientôt mises en sommeil, l'Escadron de Transport 2/64 "Anjou" bat le rappel de ses anciens

Ses traditions bientôt mises en sommeil, l'Escadron de Transport 2/64 "Anjou" bat le rappel de ses anciens | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La flotte d’avions Transall C-160 se réduisant comme peau de chagrin, et après l’Escadron de Transport [ET] 1/64 « Béarn », en août 2017, ce sera bientôt au tour de l’ET 2/64 « Anjou », actuellement basé à Évreux, de mettre en sommeil ses traditions… dans l’attente de les réactiver sans doute un jour, quand les A400M « Atlas » seront en nombre suffisant.

Pour l’armée de l’Air, une nouvelle page va donc se tourner, tant l’histoire du 2/64 « Anjou » est riche. Héritier des escadrilles Br-131 et Br-132 de la Première Guerre Mondiale, cet escadron, alors équipé de C-47 « Dakota », fut notamment engagé en Indochine, où il prit part activement aux opérations de la Plaine des Joncs, de Cochinchine et Dien Bien Phu, où 13 de ses avions furent touchés par la DCA Viet-Minh. Au total, et entre 1946 et 1954, il totalisera, sur ce théâtre, près de 18.000 missions de guerre [soit 64.225 heures de vol] ainsi que 7 citations à l’ordre de l’armée.

Durant la guerre d’Algérie, l’escadron fut éprouvé par une série de 4 accidents, qui coûtèrent la vie à 22 des siens. Puis, en 1961, il retrouva la métropole, d’abord en étant affecté à Reims, puis à Évreux par la suite. Puis, en 1983, il troqua ses Nord 2501 Noratlas contre des Transall C-160 NG, ce qui lui permet de multiplier les déploiement sur les théâtres extérieures, comme au Tchad, au Sinaï, en Centrafrique, en ex-Yougoslavie, dans le Golfe, et, plus récemment, au Sahel, où deux de ses avions sont encore déployés].

La cérémonie marquant la mise en sommeil des traditions du 2/64 « Anjou » se tiendra au cours de l’été prochain. Mais avant, l’Escadron souhaite réunir ceux qui ont servi dans ses rangs en organisant une « journée de Anciens », le vendredi 12 juin 2020, sur la base aérienne 105 d’Évreux. Ce sera ainsi l’occasion de commémorer 76 ans d’opérations aériennes, sous toutes les latitudes. Les aviateurs concernés peuvent se pré-inscrire à cette journée en envoyant un message à l’adresse « feulanjou2020(at)gmail.com » [remplacer (at) par @] ou prendre contact avec l’officier traditions via la page facebook de l’escadron.

À terme, la base d’Évreux accueillera les C-130 Hercules des escadrons Poitou et Franche-Comté, puis une unité franco-allemande devant exploiter conjointement 10 C-130J [4 de l’armée de l’Air et 6 de la Luftwaffe]. Seuls les Transall C-160 Gabriel voleront encore quelques années, le temps d’attendre l’arrivée des Falcon ARCHANGE appelés à leur succéder.
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February 17, 2020 1:30 AM
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Premières images des Su-24 algériens en cours d'upgrade en Russie

Premières images des Su-24 algériens en cours d'upgrade en Russie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Nous en avions parlé en juin dernier sur MENADEFENSE et le blog de Diana Mihailova vient de le confirmer, les premiers six bombardiers Su-24 de l’AAF sont en cours de modernisation, à l’usine 514 ARZ à Rzhev en Russie.

La modernisation au format M2 complet consiste en l’installation de la suite SVP-24 d’attaque au sol de grande précision.

Le format M2 est en théorie un format uniquement réservé à la Russie et seule l’Algérie a eu l’autorisation de l’obtenir pour le moment. L’armée de l’air syrienne a reçu dix appareils en cadeau de la part de son allié russe.

Cette dernière modernisation (la troisième que reçoit la flotte algérienne) est véritablement révolutionnaire dans la mesure ou elle permet à l’appareil d’une technologie des années 80 de larguer des bombes lisses, y compris des très anciens stocks, avec la précision d’un appareil de dernière génération et d’une munition high-tech coûtant de 50 à 100 fois son prix.

C’est grâce notamment à l’installation du système de contrôle de tir SVP-24 (Sous-système spécial de calcul pour Su-24 ou “специализированная вычислительная подсистема” en russe).

Ce sous-système comprend un ordinateur de calcul de trajectoire, des détecteurs atmosphériques et d’inertie, un nouveau HUD KAI-24 et datalink haut débit crypté. La somme des capacités de l’ensemble des sous-ensembles va constamment interroger les satellites de positionnement (Glonass/GPS plus la station inertielle) sur la position exacte de l’avion par rapport à la cible, le tout en calculant les conditions météorologiques, la vitesse, l’angle d’attaque… pour créer une bulle d’information transmise au pilote qui lache ses bombes au moment idéal pour un coup au but.

L’avantage de ce système est qu’il fonctionne de jour comme de nuit, qu’il ne nécessite pas un visuel sur la cible ni qu’elles soit marquée au laser et ne nécessite aucune modification de la bombe elle même.

Mieux, le système est efficace même à une altitude de plus de 5000 mètres, pour mettre à l’abri l’appareil contre les tirs de Manpads ou d’Artillerie anti aérienne.

le SVP-24 a démontré sa redoutable efficacité lors des bombardements en Syrie et il redonne un nouveau sens à l’utilisation du Su-24 au sein de l’armée de l’air algérienne.

Plusieurs appareils ont déjà été réceptionnés et testés avec des résultats impressionnants selon les équipages.

La précision à 5 kilomètres est de 2 à 4 mètres
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February 8, 2020 7:16 AM
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L’Armée algérienne teste en conditions réelles ses armes russes antiaériennes et de guerre électronique

L’Armée algérienne teste en conditions réelles ses armes russes antiaériennes et de guerre électronique | DEFENSE NEWS | Scoop.it
À Tamanrasset, dans le sud de l’Algérie non loin de la frontière avec les pays du Sahel, l’Armée algérienne a procédé à des tirs réels avec le système antiaérien russe Bouk-M2E, visant des drones comme cibles volantes, annonce un communiqué de la Défense nationale.

L’Armée nationale populaire (ANP) algérienne a procédé mercredi 5 février à des exercices de tirs réels engageant le système antiaérien russe Bouk-M2E et un drone cible Enics E95M, également de fabrication russe, indique un communiqué du ministère algérien de la Défense nationale (MDN).

«Ce matin et au niveau du champ de tirs et de manœuvres à Silat, relevant du secteur militaire de Tamanrasset, monsieur le général-major a supervisé l’exécution de tirs avec missiles sol-air [Bouk-M2E, ndlr] contre des objectifs aériens ennemis [des drones cibles Enics E95M, ndlr]», affirme le communiqué du MDN. «Ces tirs ont été couronnés d’un grand succès en atteignant les cibles aériennes», précise la même source.

Système Bouk-M2E, à qui s’adresse le message?

Le système de missiles sol-air de moyenne portée Bouk-M2 (code Otan: SA-17 Grizzly), dont le Bouk-M2E est la version exportable, est destiné à détruire les cibles aérodynamiques: des appareils de l'aviation stratégique et tactique, des hélicoptères et missiles de croisière, ainsi que des missiles d'aviation et balistiques tactiques notamment des missiles antiradar, des armes de haute précision, des cibles terrestres et maritimes de surface.
Dans le sillage de l’annonce faite par les États-Unis d’un possible retrait partiel du Sahel, le docteur Abdelkader Soufi, enseignant à l’Université de Blida en Algérie et expert en études stratégiques et politiques de défense, a affirmé dans une déclaration à Sputnik que «les États-Unis ont des bases militaires en Afrique, dont une flambant neuve au Niger [dans la région du Sahel, ndlr] où 800 soldats sont stationnés, équipée de moyens d’espionnage et de renseignement sophistiqués et de drones».

«L’armée américaine a dépensé 100 millions de dollars pour construire la base du Niger qui représente un intérêt majeur, sachant que d’un point de vue géostratégique, ce pays est un point pivot par rapport à l’Algérie, la Libye, au Mali, au Nigeria et au Burkina Faso», explique M.Soufi.
Par ailleurs, également dans une déclaration à Sputnik, l’ex-colonel des services de renseignement algériens Abdelhamid Larbi Chérif a expliqué que cet exercice effectué par l’ANP «visait à mettre en place un ensemble complet de fermeture hermétique des frontières algériennes».

Ainsi, selon lui, l’activité de la base américaine au Niger «est complètement neutralisée par la conjonction du système antiaérien Bouk-M2E et le système de brouillage et de guerre électronique Krassoukha-4». «Ce qui rend la présence militaire américaine au Niger complètement inutile, devenant une perte financière sèche pour l’armée américaine», a-t-il conclu.

Le système Krassoukha-4

Le système mobile de lutte radioélectronique Krassoukha-4 est destiné à faire face à des radars terrestres et aériens, y compris les systèmes AWACS. Cet appareil peut bloquer le fonctionnement de tout radar existant dans un rayon de 300 kilomètres. Qui plus est, le bruit créé par le Krassoukha-4 neutralise les systèmes de commande et de communication des drones. Si les données du constructeur sont exactes, ce système peut réduire à néant l’actuelle tactique du Pentagone qui consiste en des essaims de drones de petite taille capables d'agir en groupe.
Les équipements du Krassoukha trouvent des sources de signaux radioélectroniques, établissent leurs fréquences et leurs coordonnées, puis son système de brouillage perturbe efficacement le signal. Les livraisons des systèmes Krassoukha à l'armée algérienne ont débuté en 2012. Chaque système consiste en deux véhicules transportant des équipements spéciaux.
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February 3, 2020 12:23 AM
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La frégate FREMM Bretagne fait en escale en Algérie

La frégate FREMM Bretagne fait en escale en Algérie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Une semaine après la visite du ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, la frégate multi-missions (FREMM) Bretagne, en route vers la zone d’opérations du groupe aéronaval, a fait escale à Alger du 28 au 29 janvier 2020. Les marins algériens, au premier rang desquels le général-major Zine-Eddine Samah, commandant la façade maritime centre, ont ainsi pu découvrir la FREMM, bâtiment incarnant le renouvellement de la Marine nationale, et échanger avec les marins de la Bretagne sur les nombreux enjeux maritimes et opérationnels en Méditerranée.

Retrouvez l’article sur le site.

Référence :

Marine Nationale
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January 30, 2020 12:20 AM
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Le Vietnam commande le Yak-130

Le Vietnam commande le Yak-130 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le Vietnam a signé un accord portant sur 350 millions de dollars pour acheter une douzaine d'avions d'entraînement au combat à la Russie. L’avionneur russe Yakovlev remporte ainsi le contrat du nouveau jet école de la force aérienne vietnamienne. L’accord a été finalisé en fin d’année dernière, mais vient d’être officialisé. Le Vietnam deviendra le sixième pays à importer le Yak-130.

Deux concurrents :

Deux avions étaient en concurrence pour venir équiper l’école de pilotage de la VPAF. Il s’agit du Yakovlev Yak-130 et du Verochody L-39NG tchèque. Le nouvel avion choisi sera intégré au sein d’une nouvelle division dédiée à la formation pour les chasseurs supersoniques.

Le Yakovlev YAK-130 :

Le premier vol du Yak-130 a eu lieu en 1996 et il fut officiellement retenu par la force aérienne russe en 2002. Initialement, il devait être développé et produit en coopération avec la firme italienne Aermacchi mais suite à de nombreuses différences de point de vue chacune des deux parties continua de son propre chef, d’où l’extrême ressemblance entre le Yak-130 et le M-346.

Le Yak-130 a subi une longue phase d’essais de 2005 à 2009 impliquant 3 appareils. Les Yak-130 sortent de deux chaines de production, l’une à Nizhny Novgorod et l’autre se situe à Irkutsk. La première commande export est venue de l’Algérie avec 16 appareils dont les pilotes ont déjà commencé la transition.

Le Yak-130 est un avion très maniable subsonique avec un rayon d’action de 1.250 miles (2.000 kilomètres) et une vitesse maximale de 600 mp / h (1.060 km / h) en vol en palier. Il peut transporter une charge utile de combat d'un maximum de £ 6.600 (3.000 kg), composé d'une variété d'armes russes et occidentaux. Le Yak-130 peut être utilisé à partir de pistes non goudronnées et de petits aérodromes non préparées. L'appareil dispose d'un cockpit en tandem climatisée et pressurisée à équipés de sièges éjectables NPO Zvezda K-36LT3.5 de type zéro-zéro (zéro altitude, zéro vitesse). Les pilotes ont une vue à travers une verrière thermoformée.

Le Yak-130 de production est le premier avion russe avec une suite avionique entièrement numérique. L'avionique répond au Standard MIL1553 et peut être adapté aux besoins du client. Comme un avion d'entraînement avancé, Yak-130 est adapté pour la formation des pilotes ou le recyclage pour permettre de transiter sur des appareils de quatrième et cinquième génération. Il peut également effectuer diverses variétés de missions comme l’attaques au sol et les missions de reconnaissance.

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January 27, 2020 12:38 AM
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La Russie a invité des pays de l'Otan à participer à ses "olympiades" militaires

La Russie a invité des pays de l'Otan à participer à ses "olympiades" militaires | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En août dernier, le président Macron avait invité les diplomates à faire preuve « d’audace » pour « repenser » le lien entre la France et la Russie, estimant que pousser Moscou loin de l’Europe – et donc vers Pékin – serait une « profonde erreur ». Depuis, pour ce qui concerne le domaine militaire, le dialogue entre les états-majors français et russes est pour le moment plutôt timide…

Il s’agit, a expliqué, cette semaine, le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA] d’avoir des discussions avec les Russes pour « maintenir au plus bas niveau possible les crises que nous cherchons à apaiser, et éviter des confrontations qui seraient malheureuses pour eux comme pour nous. » Et d’ajouter : « ce travail commence, on ne s’embrasse pas sur la bouche, ce n’est pas le souhait ni d’une partie ni de l’autre. »

En outre, le général Lecointre a aussi dit éventuellement « envisager des possibilités de préparations opérationnelles communes. » Mais, a-t-il poursuivi, « on n’en n’est pas encore là, on en est simplement à un niveau prospectif. »

Aussi, un des moyens pour casser la glace serait peut-être de répondre à l’invitation que vient de lancer Sergueï Choïgou, le ministre de russe de la Défense, à plusieurs membres de l’Otan. En effet, le 24 janvier, ce dernier a indiqué avoir invité les forces armées de 90 pays, dont certaines appartiennent à l’Alliance atlantique, à participer aux « jeux armés internationaux » qu’organise chaque année l’état-major russe depuis 2015. Cela étant, il n’a pas été précisé si la France a été invitée.

L’édition 2020 de ces « olympiades » militaires commencera le 23 août, pour se terminer le 5 septembre. Et elle devrait rassembler 250 équipes, soit 6.000 militaires.

Généralement, les pays ayant jusqu’à présent participé à ces « jeux armés mondiaux » cultivent une certaine proximité avec les forces armées russes, soit parce qu’ils ont appartenu à l’ex-URSS, soit parce qu’ils ont relations militaires anciennes avec la Russie [comme l’Angola, l’Algérie ou encore le Vietnam]. Cependant, il y a eu quelques exceptions. En effet, Israël, proche allié des États-Unis, et la Grèce, membre de l’Otan, y ont pris part par le passé. Ainsi, en 2019, les militaires grecs se sont classés 30e sur 39, sous l’oeil d’observateurs envoyés par la France, les États-Unis et la Turquie.

L’épreuve « reine » de ces jeux militaires est le « biathlon de chars », parce qu’elle est à la fois la plus populaire et la plus spectaculaire. Elle consiste en une course, avec des tirs de précision. « Pour rendre ces duels encore plus spectaculaires, nous avons augmenté la difficulté des parcours et les critères de notation », a expliqué M. Choïgou.

Reste à voir l’accueil que feront les pays de l’Otan concernés à cette invitation lancée par le ministre russe, d’autant plus qu’une participation à ces « olympiades militaires » ne manquerait pas de susciter quelques difficultés politiques au sein de l’Alliance, le dialogue au sein du Conseil Otan-Russie étant difficile, surtout après l’affaire de la Crimée. En outre, il faudrait avoir des garanties sur les conditions dans lesquelles se dérouleront les épreuves : à l’heure de la guerre des « perceptions », il s’agirait de ne pas jouer les faire-valoir au profit des forces armées russes, qui, jusqu’à present, ont toujours terminé à la première place du classement des médailles.
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January 6, 2020 6:30 PM
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L'écrasement d'un exemplaire de présérie remet t-il en cause la vente du Su-57 Frazor à l'Algérie ?

L'écrasement d'un exemplaire de présérie remet t-il en cause la vente du Su-57 Frazor à l'Algérie ? | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Une drôle de période de Noël pour le Sukhoi Su-57. Ce mardi 24 décembre 2019 un des tous premiers Sukhoi Su-57 Frazor s’écrasait, heureusement sans faire de victime, dans l’extrême orient russe. Deux jours plus tard son constructeur a commencé à faire fuiter des informations relatives à l’exportation possible de l’avion vers l’Algérie. Un contrat qui pourrait avoisiner les 1.8 milliards d’euros.

Sur l’accident en lui-même peu de choses à dire la Russie étant comme à son habitude peu loquace quand il s’agit des «problèmes» au sein de ses forces de défense. Tout juste sait t-on que l’avion voisinait avec Komsomolsk-sur-Amour, une ville de l’extrême orient russe non loin de l’océan Pacifique, qui abrite un des principaux centres techniques de l’avionneur Sukhoi. Selon plusieurs sources c’est même là que serait construit le chasseur furtif russe.

Quelques éléments pourtant incriminent le Sukhoi Su-57, et c’est le ministère russe de la défense qui l’annonce lui-même. Une transparence qui a de quoi surprendre quand on connait un tantinet la culture du secret dans ce pays, culture héritée autant de son passé impérial que de l’époque soviétique.
L’avion de présérie aurait donc subi une avarie ou bien un incident technique au niveau de la dérive de profondeur, ce qui aurait conduit a la perte de son contrôle. S’en est donc suivi l’éjection de son pilote et l’écrasement. Une thèse qui si elle est avérée mettrait donc plus l’index sur Sukhoi que sur le pilote.

Une situation qui pourrait s’avérer assez inconfortable pour l’avionneur qui actuellement négocie avec l’Algérie. Ce pays africain cherche en effet à acquérir entre douze et vingt-quatre exemplaires de la version Su-57E. Entre commande ferme et commande avec option d’achat, le cœur des Algériens hésite. Cependant la majorité des experts internationaux estime cette commande comme pouvant s’élever à deux milliards de dollars américains (soit environ 1.8 milliards d’euros au taux de change actuel) minimum. Mais surtout ce serait la première exportation avérée de l’avion russe, si souvent décrié pour son côté rustique (certains diront approximatif) et les retards catastrophiques de son programme. Une signature du contrat est attendue pour 2020.
De plus cette vente ferait de l’Algérie le premier pays africain à disposer d’avion furtifs et replacerait donc le pays dans sa course face à l’Afrique du sud et à l’Égypte pour le titre de première puissance militaire continentale. Un titre purement anecdotique quand on connait le très faible niveau de militarisation de certains pays de la région.

Espérons donc pour Sukhoi que ce crash n’ait pas d’incidence sur ce premier contrat à l’exportation de son chasseur furtif. L’avenir nous le dira dans quelques semaines, sans doute.
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January 3, 2020 7:15 AM
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L'Algérie commande l'avion de combat Sukhoi Su-57

L'Algérie commande l'avion de combat Sukhoi Su-57 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
elon le site algérien Menadefense, le gouvernement algérien a conclu des contrats portant sur l'achat de 14 avions de combat Sukhoi Su-57 aux côtés de 28 Su-34 et Su-35.

L’Algérie sera donc le premier client export de l'avion de combat de dernière génération Sukhoi Su-57, indique le site algérien d’information militaire Menadefense. Ce dernier précise que l’Armée de l’air algérienne a signé pour 14 exemplaires du Sukhoi Su-57 et que la décision a été prise l'été dernier après la visite d'une délégation algérienne au salon aéronautique MAKS. Selon Menadefense, lors de cette visite, la délégation algérienne conduite par le général major Hamid Boumaïza, commandant de l’Armée de l’air, a examiné dans les plus infimes détails le chasseur en question. Le général Boumaïza, ancien pilote de MiG-29, a même été un des rares étrangers à essayer l’avion furtif russe sur simulateur, ajoute la même source. Menadefense indique que deux autres contrats ont été signés, l'un portant sur l’achat de 14 bombardiers à long rayon d'action de type Sukhoi Su-34, dont l'Algérie est également le premier client export, et l'autre portant sur 14 appareils de domination aérienne Su-35. En 2025, l’Armée de l’air algérienne sera en mesure de déployer deux escadrons de Su-30MKA, un autre de Su-57, un de Su-35 et un de MiG-29M2. Elle a également en sa possession deux escadrons de Su-24 modernisés et un de Su-34 pour la flotte de bombardiers, rappelle Menadefense, soulignant que la formation des pilotes se fera avec des Yak-130. «L’importance stratégique du Su-34 réside dans le fait que cet avion est un bombardier à long rayon d’action capable de mener des opérations à des milliers de kilomètres, ce qui étend les possibilités offensives de l’Armée de l’air algérienne», constatent les observateurs.
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December 28, 2019 6:32 PM
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La coopération militaire se renforce entre l'Algérie et la Russie

La coopération militaire se renforce entre l'Algérie et la Russie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’Algérie a conclu trois contrats pour l’achat de Su-57, Su-34 et Su-35 avec 14 appareils pour chaque modèle, a indiqué le site algérien Menadefense, en renforçant ainsi sa coopération militaire avec la Russie

L’Algérie va acquérir de la part de la Russie des chasseurs furtifs Su-57, devenant ainsi le premier client à qui le constructeur Sukhoi exportera ce fleuron de l’aviation de combat de 5e génération, indique le site algérien d’information militaire Menadefense. Par ailleurs, le média précise que l’Armée de l’air algérienne a également signé deux autres contrats portant sur l’achat de bombardiers de type Su-34, dont elle est le premier client également, et des appareils de domination aérienne Su-35.

Ainsi, Menadefense indique que la décision d’acquérir 14 Su-57 a été prise l’été dernier après la visite d’une délégation algérienne au salon aéronautique MAKS de Moscou. Selon lui, lors de cette visite, la délégation algérienne conduite par le général major Hamid Boumaïza, commandant de l’Armée de l’air, a examiné dans les plus infimes détails le chasseur en question. Le général Boumaïza, ancien pilote de MiG-29, a même été un des rares étrangers à essayer l’avion furtif russe sur simulateur, ajoute la même source, précisant que ces accords devraient être achevés en 2025.

Par ailleurs, le média indique que les Forces aériennes algériennes ont conclu deux autres contrats relatifs à l’acquisition de 14 bombardiers à long rayon d’action Su-34 et de 14 appareils de domination aérienne Su-35. Deux autres contrats en option pour l’achat de Su-34 et Su-35 avec 14 appareils chacun également ont été signés dans le but de remplacer les avions qui seront retirés de la flotte de l’Armée de l’air dans les prochaines années, précise la même source.

En 2025, l’Armée de l’air algérienne sera en mesure de déployer deux escadrons de Su-30MKA, un autre de Su-57, un de Su-35 et un de MiG-29M2. Elle a également en sa possession deux escadrons de Su-24 modernisés et un de Su-34 pour la flotte de bombardiers, rappelle le média, soulignant que la formation des pilotes se fera avec des Yak-130.
Un impact stratégique

Dans un entretien accordé au site Sputnik, proche des autorités russes, Akram Kharief, expert des questions sécuritaires et de défense et rédacteur en chef et éditeur du site Menadefense, a affirmé que c’est «la montée en puissance de l’Armée de l’air marocaine avec l’acquisition de 25 F-16 Viper et l’apparition de F-35 dans la flotte italienne qui a motivé la prise de décision rapide de l’Algérie».
La délégation algérienne à Maks a visité deux fois le Su 57

L’acquisition du Su-57 par l’Algérie «est une révolution sur le flanc ouest de la Méditerranée», a-t-il déclaré, précisant que «c’est la première fois qu’un avion furtif de 5e génération sera introduit en Afrique». «C’est inédit également en Méditerranée, car dans ce bassin il n’y a qu’Israël et l’Italie qui disposent d’avions furtifs en l’occurrence le F-35», a-t-il ajouté, précisant que «même la France n’en dispose pas».
Le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah et son successeur le général major Saïd Chengriha

© PHOTO. SPUTNIK VIA LE MINISTÈRE ALGÉRIEN DE LA DÉFENSE NATIONALEMort du général Gaïd Salah: la cohésion de l’armée algérienne est-elle menacée?Et d’ajouter, M.Kharief a expliqué que «l’importance stratégique du Su-34 réside dans le fait que cet avion est un bombardier à long rayon d’action capable de mener des opérations à des milliers de kilomètres, ce qui étend les possibilités offensives de l’Armée de l’air algérienne». «Le Su-34 est également un avion qui est capable de se défendre lui-même et qui n’a pas besoin d’être accompagné», a-t-il indiqué, rappelant «qu’il a fait ses preuves dans la guerre en Syrie».

De son côté, l’ex-colonel des services de renseignement algériens, Abdelhamid Larbi Chérif, a expliqué au micro de Sputnik que «la Méditerranée, en particulier son flanc ouest, a toujours été un espace stratégique de concurrence entre toutes les grandes puissances mondiales». «L’insécurité qui s’est installée au Maghreb et au Sahel après la chute en 2011 du régime du guide libyen Mouammar Kadhafi est une source d’inquiétude qui est prise très au sérieux par les autorités civiles et militaires algériennes», a-t-il affirmé, indiquant que «ceci s’ajoutait au redéploiement des organisations terroristes au Maghreb et au Sahel après leur défaite en Syrie et en Irak».
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December 28, 2019 8:55 AM
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Michel Goya : "Le soldat du futur, ce sera un type en jean et basket avec un AK-47 !"

Michel Goya : "Le soldat du futur, ce sera un type en jean et basket avec un AK-47 !" | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Michel Goya : "Le soldat du futur, ce sera un type en jean et basket avec un AK-47 !"
Propos recueillis par Bruno Rieth
Pour fêter 2020, Marianne a interrogé différentes personnalités sur la décennie à venir. Voici l’entretien avec le colonel (ER) Michel Goya sur les défis à venir pour l’armée française.

A quoi ressembleront la France et le monde des années 2020 ? Pour se faire une idée, Marianne a interrogé différentes personnalités reconnues pour leur expertise dans leur domaine (politique, climat, culture, égalité hommes-femmes…). Au programme, pas de boule de cristal, mais de vraies analyses sur notre futur collectif… Voici l'entretien réalisé avec le colonel (ER) Michel Goya.

Marianne : L'Agence de l'innovation de défense (AID) a lancé un appel public pour constituer une "Red Team" composée d’auteurs de Science-fiction. Elle aura pour mission "d'imaginer et de créer des scénarios futuristes et disruptifs au profit de l'innovation de défense". Ce travail est-il vraiment utile ou sommes-nous dans un simple exercice de communication ?

Michel Goya : C’est forcément utile. Je suis d’ailleurs un grand fan de Science-fiction et faire appel à des auteurs de SF n’est pas une nouveauté, ça a déjà été fait dans le passé, par exemple aux Etats-Unis. Il est toujours intéressant de s’entourer de gens en leur donnant pour mission d’imaginer les futurs possibles. Cela peut permettre d’explorer de nouvelles pistes. Mais malgré tout son intérêt, l’exercice comporte de multiples limites. Globalement, ce genre d’initiative a très rarement débouché sur de l’opérationnel. Soit parce que l’armée passait à côté d’une innovation soit parce que l’innovation n’était pas prise au sérieux. Le seul exemple qui me vient en tête, c’est le cas de H.G Wells qui dans les années 1910 imagine dans l’un de ses romans l’utilisation d’une arme atomique et a influencé les chercheurs de l’époque. Le piège de l’anticipation est de se concentrer sur l’évolution technologique. Ça a été le cas pour le lieutenant-colonel Robert Rigg, qui, en 1956, dans la revue militaire américaine Army, imaginait le soldat américain du futur, c’est-à-dire des années 70. Pour lui, ce soldat futuriste était un fantassin, affublé d’une armure anti-atomique et muni d’un fusil de précision. On retrouvera d’ailleurs cet imaginaire dans les films de SF. Sauf que les années 70, c’est la guerre du Vietnam, le soldat américain n’est pas si différent de celui des années 50. En revanche, il se drogue énormément, déprime un maximum et ne souhaite qu’une chose, revenir chez lui. Et parfois, l’innovation signifie un retour en arrière sur le plan technologique. Lors de la guerre d’Algérie, l’armée française se rend compte que son équipement est bien trop moderne pour combattre efficacement. Ses avions sont trop rapides pour repérer et frapper l’ennemi, les véhicules blindés très peu pratiques pour les expéditions en montagne. Résultat, les pilotes récupèrent des vieux coucous de la seconde guerre mondiale plus lents, les combattants au sol reviennent aux excursions à pied pour traquer l’adversaire. Les hélicoptères de transport sont maintenus lorsqu’ils sont adaptés au contexte de l’opération.

L’innovation peut signifier un retour en arrière sur le plan technologique.

Selon vous, à quoi pourrait ressembler le soldat type de 2030 et à quelles innovations faut-il s'attendre ?

Le soldat du futur, ce sera un type en jean et basket avec un AK 47 ! On sous-estime régulièrement la force d’inertie du monde. Dans 80 % des cas, ce qui va se passer ressemblera à ce qu’on connaît déjà. Ce sont les inconnus connus. Reste l’inconnu inconnu rarement prévisible. Ça a été le cas de l’émergence et de la massification d’Internet par exemple. Depuis 1815, l’armée française change de mission tous les 10 à 15 ans. Quand j’ai commencé ma carrière militaire dans les années 80, je m’entraînais à affronter les chars soviétiques dans le cadre du Pacte de Varsovie et quand je suis devenu officier, l’infanterie était organisée autour de missiles capables de détruire ces mêmes chars. Et ce, alors que nous étions déjà passés à une autre forme de mission, celle du maintien de la paix. Puis avec l’Afghanistan, nous sommes passés à des missions de contre-insurrection. Or l’équipement ne suit jamais ces évolutions rapides. Le fameux VAB (véhicule d’avant blindé) est contemporain de la Renault 16 des années 70, il est pourtant toujours utilisé. L’armée française est globalement équipée de matériel conçu dans les années 80… Alors il y a bien eu deux innovations majeures techniques, les drones et l’électronique, notamment pour les systèmes de communication et pour le renseignement, dans lesquelles l’armée a investi ou est en train d’investir.

La technique n’est qu’un outil. Dans l’armée, ce qui compte, c’est le bonhomme qu’on met dans l’uniforme ! Quelle est la tendance depuis la fin du service militaire ? Une réduction des effectifs et une utilisation de plus en plus importante des unités spécialisées au risque de devoir rabaisser nos ambitions. Car ce n’est pas avec des Forces spéciales qu’on tient le terrain. Donc si on suit cette logique, et que nous allons au bout du bout, la véritable innovation ce sera le mercenaire ! À l’image des USA ou de la Russie qui en emploient allègrement. En 2008, l’actrice Mia Farrow avait réclamé l’intervention de la société de mercenaires Blackwater au Darfour…

C’est le type de conflit qui détermine les moyens à employer. Durant cette décennie, quel pourrait être les formes d’affrontements auxquelles l’armée française devra faire face ?

Nous nous orientons de plus en plus vers un contexte de guerre froide qui induit une utilisation de moins en moins importante d’armées régulières et d’affrontements de plus en plus fréquents avec des forces irrégulières et privées. Les vraies armées du futur, ce sont les armées irrégulières ! Ce seront aussi nos futures adversaires… Depuis 2001, nous vivons l’avènement des organisations armées irrégulières. Des organisations qui partagent un point commun : jusqu’à aujourd’hui aucune grande puissance n’a réussi à les vaincre totalement…

Depuis 2001, nous vivons l’avènement des organisations armées irrégulières.

Une tendance forte des sociétés est de moins en moins accepter la possibilité de la mort du soldat dans le cadre de sa mission. Associée aux avancées technologiques en matière de robotique, pourrions-nous voir advenir le remplacement des militaires au profit de soldats-robot ?

C’est déjà presque le cas, si on met de côté la robotique, notamment avec l’utilisation du mercenaire… Car à la différence d’un soldat de l’armée régulière, personne ne pleure le mercenaire. L’effet psychologique sur les populations est très réduit – le soutien de l’opinion est une dimension importante dans un conflit – et le coût politique presque nul. Mais le problème du mercenaire pour une armée c’est qu’il n’est généralement pas très bon… Cette tendance est en fait assez ancienne ,ce qui explique l’utilisation de plus en plus massive de l’aviation ou de l’artillerie. La robotisation peut avoir effectivement un avantage. Beaucoup de nos soldats sont tués avant même d’avoir vu l’ennemi, ils meurent le plus souvent en essayant de le débusquer. C’est là où les drones peuvent être très utiles. Reste que la technologie a un coût. Pour vous donner un ordre de grandeur, le système FELIN développé pour équiper le fantassin français coûte 42.000 euros par soldat, soit le prix d’une centaine de combattants pendant un mois pour AQMI…

Finalement, les deux seules innovations technologiques qui auront duré dans le temps et influencé les conflits armés sont la bombe atomique et le AK-47…

Oui. En sachant que la kalachnikov a tué plus d’hommes que la bombe atomique. Robuste, simple d’utilisation, ce fusil d’assaut est une véritable "success story".

Dans quel secteur l’armée française devrait-elle investir pour faire face aux défis à venir ?

Il y a bien évidemment les retards que nous avons pris en matière de transport lourd (hélicoptère et avion), sur le ravitaillement en vol ainsi que sur les drones. Il faut faire le nécessaire. Mais les combattants rapprochés (les fantassins, forces spéciales, forces d’intervention de la police et de la gendarmerie) représentent 80 % de nos pertes. Sur mer nous ne craignions plus personne, dans les airs pareils. Par contre, en combat de jour je ne suis pas certain du résultat d’une de nos sections de fantassins d’aujourd’hui contre une section de l’armée allemande à la sortie de la seconde guerre mondiale… C’est sur l'infanterie qu’il faudrait investir massivement, c’est ça qui déterminera notre soldat du futur.
Article mis à jour
Le 27.12.2019 à 15h54

Une précédente version de cet article affirmait que l'avènement des organisations armées irrégulières dataient de 2011. A la suite d'une précision de Michel Goya, nous l'avons remplacé par 2001.
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December 6, 2019 2:15 AM
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VIDEO - La Marine Algérienne teste le missile Umkhonto IR

VIDEO - La Marine Algérienne teste le missile Umkhonto IR | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Une frégate Meko A200 appartenant aux forces navales algériennes a effectuée aujourd’hui un test de missile anti-aérien sud africain, Umkhonto IR.

Le tir a eu lieu au large d’Oran en marge d’un exercice militaire combiné. La cible a été atteinte avec précision, il s’agissait d’un drone cible Mirach qui tractait un leurre.

La Meko algérienne dispose de 32 lanceurs verticaux intégrés sur le pont du navire, le missile offre une protection contre les avions, hélicoptères et drones sur une distance de 20 Km.

L’essai du missile sud africain intervient dix jours après que l’Afrique du Sud ait annoncé la suspension des licences d’exportations d’armes vers des pays arabes dont l’Algérie.
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December 2, 2019 12:36 AM
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Apparition du système de détection chinois anti-stealth DWL 002 en Algérie

Apparition du système de détection chinois anti-stealth DWL 002 en Algérie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Lors d’une visite effectuée par le chef d’état-major algérien, Ahmed Gaid-Salah, on a pu découvrir la présence du système de détection radio-électronique chinois DWL 002 du constructeur chinois

Il ne s’agit pas d’un radar mais d’une sorte de radar passif qui détecte les ondes radio-électroniques (radios, radars…) émises dans une bulle électronique de 500 Km de rayon.

Le calcul des différences entre le temps de réception de données permet de détecter les avions furtifs. C’est ce qu’on appelle un Emitter Locating System. Il est très semblable aux systèmes Vera 2 tchéque, Tamara ukrainien ou Avtobaza russe, dont dispose déjà l’Algérie.

Les chinois ont beaucoup profité de la technologie du Tamara ukrainien pour conçevoir le DWL 002 et leurs autres systèmes ELS.

Ce système peut travailler seul, pour écouter le champs électromagnétique aérien, ou bien combiné avec un système anti-aérien de type S-300 ou S-400.

En gros même si le radar du S-300 ne détecte pas la cible furtive, le DWL 002 donnera approximativement le chemin que prend l’avion furtif puis corrigera la trajectoire du missile au fur et à mesure qu’il s’approche de sa cible.

Un autre radar anti-furtif chinois avait été vu en Algérie en 2019, il s’agit du YLC-8B, qui couvre lui aussi un rayon de 500 Km.

Selon des images satellites, plusieurs régiments de DWL 002 sont déployés le long de la frontière Ouest Algérienne.
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December 2, 2019 12:18 AM
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Le général Lecointre s'insurge contre les allégations liant Barkhane aux richesses minières des pays du Sahel

Le général Lecointre s'insurge contre les allégations liant Barkhane aux richesses minières des pays du Sahel | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’idée que l’intervention française au Sahel, via l’opérarion Barkhane, viserait à protéger les mines d’uranium exploitées par Orano [ex-Areva] au Niger, voire à faire main basse sur les ressources minières [pétrole, or, etc] du Mali ou du Burkina Faso est régulièrement avancée, non seulement par ceux qui, non dénués d’arrière-pensées idéologiques, regardent les interventions militaires conduites par la France sous le seul prisme des considérations économiques. Et, généralement, l’accusation de « colonialisme » ne tarde pas à suivre.

Quelques heures après la collision entre deux hélicoptère français dans la région d’In Delimane, au Mali, une « filiale » d’un syndicat bien connu ne s’est pas privée de la porter, en parlant, via Twitter, de « militaires morts pour le colonialisme » qui « n’ont fait qu’exécuter les ordres ». Et d’ajouter : « Il ne faut pour autant pas fermer les yeux sur l’objectif même de la présence militaire française sur place ».

Aussi simpliste soit-elle, une telle idée se diffuse et apparaît même en filigrane dans certains articles de presse, lesquels expliquent que l’intérêt de la France au Sahel est d’y maintenir la paix pour « pour le développement économique de la région et la protection des gisements d’uranium, utiles à son industrie nucléaire » [lire ici ou là, par exemple]. En outre, faisant son lit sur les réseaux sociaux, elle alimente le sentiment anti-français que quelques uns s’efforcent d’attiser au nom d’autres intérêts…

Sur les ondes de RFI, le général François Lecointre, chef d’état-major des armées [CEMA], a tenté de tordre le cou à ces insinuations concernant la force Barkhane.

« Je ne supporte plus ces rumeurs, ces allégations et ces accusations mensongères qui font un mal absolument terrible et des ravages dans les opinions publiques des pays que nous venons aider », s’est [froidement] emporté le général Lecointre.

« Le chef militaire que je suis, qui perd des hommes au combat, vous dit que, évidemment, ce n’est pas le sens de notre action. Les armées françaises sont au Mali pour restaurer une situation dont dépend à la fois notre sécurité, à nous Français, et la stabilité et la sécurité de l’Europe parce que c’est la stabilité […] de toute l’Afrique de l’Ouest qui est en jeu aujourd’hui », a-t-il continué.

« Donc, c’est d’abord un impératif de sécurité qui nous fait agir » puis un « impératif de respect de la dignité de l’homme et des valeurs que porte la France. C’est le sens de notre engagement. C’est pour ça que je suis devenu militaire et c’est pour ça que nos soldats français sont fiers de porter leurs trois couleurs », a enchainé le général Lecointre.

Puis, il a haussé le ton. « Quand j’entends des accusations comme celles-là, je trouve que c’est particulièrement injurieux, grave et dramatique. »

Par ailleurs, s’adressant aux auditeurs africains de RFI, le général Lecointre a donné une autre raison à cet engagement de la France au Sahel. Il y a aussi « peut-être, une dette que nous avons contractée à leur égard le jour où ces Africains sont venus par milliers défendre notre sol en 1914-1918, en 1939-1945. Voilà où est ma dette et voilà où est mon souci. »

Et d’insister : « Mais imaginez que nous sommes là pour exploiter des richesses qui justifieraient simplement ou qui permettraient de compenser le coût de nos engagements, le coût humain, mais aussi le coût financier, cela me paraît tellement dérisoire que, je ne peux pas vous dire autre chose que ce que je vous réponds là. »

D’ailleurs, les chiffres parlent d’eux-mêmes. En effet, la part de l’Afrique dans les exportations françaises est passée de 11% en 2000 à 5% du total en 2017. « Premier exportateur européen en Afrique jusqu’en 2016, la France a depuis lors perdu son leadership au profit de l’Allemagne », écrivent Marc-Antoine Pérouse de Montclos, directeur de recherches à l’Institut de recherche pour le développement [IRD] et Thierry Hommel, Economiste, École des Ponts ParisTech [ENPC], dans un article publié en septembre 2019.

« Parmi les 54 pays désignés comme prioritaires pour le commerce extérieur, seulement huit sont africains, dont quatre au sud du Sahara. Outre le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’Égypte, il s’agit du Nigéria, du Kenya, de l’Afrique du Sud et de la Côte d’Ivoire, unique État de la liste à avoir connu un déploiement de l’armée française, en l’occurrence avec l’opération Licorne en 2002-2015 », rappellent-ils, avant de conclure que les « interventions de l’armée française n’ont pas permis à l’ancienne puissance coloniale de compenser son déclin économique en Afrique, y compris en Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. »

Les dernières données publiées par les douanes françaises montrent que ce recul des échanges commerciaux s’est encore accentué pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest francophone.

Ainsi, au premier semestre 2018, « les échanges bilatéraux de biens entre la France et l’Afrique de l’Ouest sont en recul [-13% en g.a. à 2,3 Mds EUR] en raison de la baisse combinée des ventes françaises à destination de la région [-5% en g.a. à 1,7 Md EUR] du fait de la baisse des ventes de produits pharmaceutiques et des achats français [-30,6% en g.a. à 562,6 M EUR] en provenance à 80% de la Côte d’Ivoire [cacao] et du Niger [uranium] », avance une note de la Direction générale du Trésor.
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February 22, 2020 5:15 AM
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Algérie: Le Nimr ISV intègre le parc de la Gendarmerie

Algérie: Le Nimr ISV intègre le parc de la Gendarmerie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Il a été aperçu aujourd’hui à la veille du premier anniversaire de la révolution populaire Algérienne au niveau d’un des barrages ceinturant la capitale et empêchant les citoyens de rejoindre le rassemblement du 21 février. Le premier Nimr ISV avec le blason de la Gendarmerie est entré en service aujourd’hui.

Pour rappel, le Nimr ISV est fabriqué en Algérie, à Khenchela, sous licence de l’émirati Nimr Automotive. Il a été déployé par la police depuis fin 2018 et a été utilisé pour “gérer” les manifestations entre les mois de mars et mai 2019.

Six véhicules étaient déployés à Alger, au moins deux ont été lourdement endommagés lors des manifestations du 1er et du 8 mars 2019.
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February 12, 2020 2:13 AM
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10000 vols réalisés par les avions français de l'opération Chammal !

10000 vols réalisés par les avions français de l'opération Chammal ! | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Certains chiffres parlent littéralement d’eux-même. Ce lundi 10 février 2020 le ministère des armées a révélé qu’en cinq ans et demi de présence sur le théâtre irako-syrien les avions français avaient totalisé 10 000 sorties aériennes. Un chiffre considérable qui montre autant l’engagement des avions de combat que de ceux de reconnaissance ou encore de soutien opérationnel. C’est aussi la preuve que quand notre pays le veut, il peut parfaitement en restant à son niveau rivaliser avec nos alliés les plus puissants.

Et ces 10 000 sorties aériennes concernent aussi bien l’Armée de l’Air que la Marine Nationale. Des vieux briscards parfois aujourd’hui disparus de l’arsenal français comme les Super Étendard Modernisés ainsi que les Mirage 2000N ou en voie de retrait comme les Boeing C-135FR aux avions les plus modernes tels les Rafale B/C/M, tous ont participé à ce beau chiffre. Certains avions y ont même trouvé une nouvelle raison d’être à l’image des Atlantique 2 de la Marine Nationale bien loin de la traque des submersibles ennemis.

C’est d’ailleurs une patrouille de Dassault Aviation Rafale qui a réalisé ce lundi 3 février 2020 cette 10 000e mission française au-dessus du théâtre irako-syrien. Deux avions de l’Armée de l’Air déployés sur la Base Aérienne Projetée en Jordanie qui ont mené une mission d’appui aérien rapproché contre les poches de résistance terroriste de l’organisation État Islamique. Car sur place la guerre est loin d’être terminée, si le khalifat est tombé Daech lui n’est pas mort !

Dix milles sorties aériennes donc durant lesquelles nos pilotes et équipages ont également démontré auprès de nos alliés leur très grand professionnalisme, autant que leur polyvalence. Cela fut aussi l’occasion de définitivement sceller le sort du Rafale : un avion combat proven et totalement omnirôle. Le seul encore aujourd’hui dans ce cas. Ses ventes à l’export sont aussi le fruit de ses réussites contre les djihadistes. Sans Chammal la France aurait sans doute eu du mal à le commercialiser avec autant de succès.
Boeing C-135FR et Dassault Aviation Rafale : indissociables l’un de l’autre au sein de Chammal.

Et ce chiffre est d’autant plus historique qu’il faut en effet remonter à la période 1954-1962 pour retrouver une telle intensité dans l’activité aérienne française en mission de guerre. Chammal est en effet l’action militaire la plus dense en aéronautique depuis la guerre d’Algérie. Il s’agissait là d’un autre temps, d’une autre Armée de l’Air et d’une autre Marine Nationale. Et en Algérie l’ALAT jouait un rôle prépondérant, ce qu’elle ne fait pas en Irak et en Syrie.
Donc oui plus que jamais Chammal fait partie de l’histoire aéronautique et militaire française.

Photos © Armée de l’Air.
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February 7, 2020 12:29 AM
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Algérie, de grandes manoeuvres au sommet de l'armée

Algérie, de grandes manoeuvres au sommet de l'armée | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Les dagues sont sorties au sein de l'Etat-Major de l'armée algérienne où plusieurs clans se disputent le pouvoir Ce nest pas un hasard si le successeur de
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January 30, 2020 11:45 PM
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Deux frégates turques croisent au large de Tripoli

Deux frégates turques croisent au large de Tripoli | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Lors d’une conférence internationale organisée à Berlin le 19 janvier dernier, les pays impliqués dans le conflit libyen appelèrent le gouvernement d’union nationale [GNA] et son rival de Tobrouk, soutenu par l’Armée nationale libyenne [ANL] du maréchal Khalifa Haftar, à « redoubler d’efforts » pour arriver à « cessez-le-feu permanent ». Et de prendre l’engagement de « réfréner toute activité exacerbant le conflit, y compris le financement de capacités armées et le recrutement de mercenaires. »

Soutien du GNA, avec lequel elle a signé un protocole d’accord sur les frontières maritimes lui permettant d’appuyer ses revendications concernant l’exploitation du gaz naturel en Méditerranée orientale aux dépens de la République de Chypre, la Turquie faisait partie des pays ayant pris un tel engagement. Et son président, Recep Tayyip Erdogan, assura encore, quelques jours plus tard, qu’il « n’y avait pas de solution militaire » en Libye.

Cependant, le cessez-le-feu entre les deux camps rivaux ne risque pas d’entrer en vigueur de sitôt. Le 26 janvier, l’ANL a en effet lancé une offensive en direction de Misrata, le fief des milices pro-GNA, avec probablement l’idée de contraindre ces dernières à dégarnir leurs positions à Tripoli, qui est l’objectif final du maréchal Haftar.

Quant aux promesses faites à Berlin n’auront été que du vent, les livraisons d’équipements militaires aux belligérants s’étant poursuivies par la suite, selon la Mission des Nations unies en Libye [MANUL]. Et cela, en violation de l’embargo sur les armes voté par le Conseil de sécurité en 2011 [résolution 1970].

Et visiblement, la Turquie n’est pas en reste. D’autant plus que, conformément à un accord passé avec le GNA, son Parlement a autorisé, début janvier, le président Erdogan à envoyer des troupes en Libye, afin d’empêcher la prise de Tripoli par l’ANL. Et des « mercenaires », issus de groupes rebelles syriens soutenus par Ankara, sont déjà sur place.

Le 29 janvier, le président Macron a dénoncé l’attitude de la Turquie dans cette affaire. « Nous voyons ces derniers jours des navires turcs accompagner des mercenaires syriens arrivant sur le sol libyen, c’est en contravention explicite et gravissime avec ce que le président Erdogan s’était engagé à faire lors de la conférence de Berlin, c’est le non-respect de la parole donnée », a-t-il dit, aux côtés de Kyriakos Mitsotakis, le Premier ministre grec.

« Le principal responsable des problèmes en Libye depuis le début de la crise en 2011 c’est la France », a rétorqué, plus tard, Hami Aksoy, le porte-parole de la diplomatie turque.

S’agissant des navires turcs évoqués par M. Macron, il s’agit, a priori, de deux frégates appartenant à la classe Gabya [ou classe G], c’est à dire d’anciens navires de l’US Navy [classe Oliver Hazard Perry] cédés à la Turquie au tournant des années 2000.

Des images, non authentifiées, montrant ces deux frégates croiser au large de Tripoli, ont été publiées pour la première fois sur les réseaux sociaux le 28 janvier. Des médias locaux ont indiqué qu’elles ont accompagné un autre navire transportant des blindés et des « troupes turques » [probablement les « mercenaires » dont a parlé le président français].

Modernisées à partir de 2007, les frégates de la classe Gabya sont dotées du système de combat GENESIS [Gemi Entegre Savaş İdare Sistemi]. Leurs capacités sont avant tout tournées vers la défense aérienne, avec un radar SMART-S Mk2 3D et des missiles de défense aérienne RIM-162 Evolved Sea Sparrow [ESSM] de facture américaine. On peut penser que leur présence vise à dissuader l’aviation du maréchal Haftar de lancer des raids sur Tripoli.

Le nom de ces deux navires turcs n’a pas été encore précisé. Cela étant, on sait que les TCG Göksu et TCG Gökova ont récemment participé à l’opération Sea Guardian [de l’Otan] en Méditerranée, après un exercice mené au large de l’Algérie. Par ailleurs, le TCG Gediz était récemment signalé dans la même région, à l’occasion d’un « passex » avec le porte-avions américain USS Harry S. Truman et d’une patrouille avec la frégate allemande Mecklenburg-Vorpommern. Enfin, le TCG Gökova, selon l’état-major turc, a effectué un entraînement avec le porte-hélicoptères amphibie [PHA] Dixmude, qui était en escale à Casablanca le 18 janvier.
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January 28, 2020 12:39 AM
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Crash d'un Su 30 de l'armée de l'air algérienne

Crash d'un Su 30 de l'armée de l'air algérienne | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Un chasseur bombardier Sukhoi 30 appartenant au 121e escadron de chasse de l’armée de l’air s’est écrasé en début de soirée de lundi lors d’un exercice de routine, près de la Mechta Draa Tafza dans la commune de Ain Zitoun, wilaya d’Oum El Bouaghi.

Le pilote et le navigateur n’ont malheureusement pas survécu au crash. On ignore pourquoi les deux pilotes n’ont pu s’éjecter du cockpit. C’est la première fois qu’un appareil de ce type s’écrase en Algérie. Les secours sont immédiatement arrivés sur le lieu du drame pour constater le décès des deux occupants de l’appareil. C’est le troisième crash survenu dans la wilaya d’Oum El Bouaghi ces dix dernières années, après celui d’un Mig 29 et d’un Hercules C-130.
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January 27, 2020 12:32 AM
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Le Maroc achète des armes "made in France" pour €400 millions mais cherche à développer sa propre industrie militaire

Le Maroc achète des armes "made in France" pour €400 millions mais cherche à développer sa propre industrie militaire | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Les industriels français ont obtenu au Maroc des contrats d’armement, qui devraient être annoncés lors de la visite d’Emmanuel Macron les 12 et 13 février, a rapporté le site d’information français « latribune.fr ».

« Ce sont deux beaux contrats pour les industriels de l’armement français », a indiqué la même source ajoutant que « Nexter a récemment signé un contrat de 200 millions d’euros portant sur la vente de systèmes d’artillerie sur camion Caesar (170 millions) et de ses munitions (30 millions) » alors que le missilier MBDA a vendu en 2019 pour 200 millions d’euros de missiles VL-Mica terrestre.

Pour sa part, Le site anglophone « The North Africa Post », qui a repris cette information, a rappelé que le Maroc a conclu une série d’accords majeurs pour améliorer ses capacités défensives et offensives, dont une commande de 36 hélicoptères Apache et des équipements connexes pour un coût total de 4,25 milliards de dollars.

+ A joint-venture avec le Belge Mecar et le britannique Chemring +

Selon la même source, le Maroc a également multiplié les contacts avec ses partenaires internationaux pour développer sa propre industrie militaire dans le but de bénéficier d’un transfert de technologie et de limiter ses importations d’armes.

La première usine d’armement sera ainsi lancée prochainement dans le pays en tant que joint-venture avec la Belgique Mecar et le britannique Chemring. Elle devra produire des munitions et assurer le transfert de technologie pour aider les Marocains à développer leurs propres usines.

Selon The North Africa Post, le Maroc détiendra 10% du capital de l’usine dont la réalisation coûtera au total 300 millions de dirhams.

Considérés comme les plus grands acheteurs d’armes en Afrique, le Maroc et l’Algérie s’accaparent respectivement 26% et 30% du total des ventes d’armes sur le continent.

En juin de l’année dernière, le Maroc et le Brésil ont signé un accord pour un échange de la technologie militaire ce qui illustre l’ambition du royaume de réduire sa dépendance du marché étranger.

La décision du Maroc de renforcer ses capacités de l’industrie militaire nationale survient dans un contexte marqué par une vague d’instabilité en Afrique du Nord et une course aux armements avec l’Algérie.

Un rapport publié par le renseignement de défense stratégique (SDI) a estimé que les achats militaires du Maroc lui permettront de contenir l’Algérie et de devenir la première armée africaine d’ici 2022.

Article19.ma
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January 5, 2020 4:45 PM
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La « guerre » de Libye et ses conséquences sur le Maghreb en sept questions

La « guerre » de Libye et ses conséquences sur le Maghreb en sept questions | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Comment qualifier le conflit en Libye ? Ce qui semble avoir été découvert par la presse grand public et par les populations des pays avoisinant (Tunisie, Algérie..) n’est en fait pas une guerre mais un des derniers actes d’une offensive lancée par le Maréchal Khalifa Haftar le 13 janvier 2019 et qui est entrée dans s
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December 28, 2019 6:45 PM
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En Allemagne, les exportations d'armes au sommet

En Allemagne, les exportations d'armes au sommet | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Ces trois dernières années, les exportations d'armes approuvées par le gouvernement allemand n'avaient cessé de diminuer. En 2019, elles ont atteint un nouveau sommet.

Avec un volume total de 7,95 milliards d'euros, le précédent pic de 2015 était déjà dépassé à la mi-décembre, si l'on s'en fie aux chiffres du ministère allemand de l'Économie.

Le premier client des industriels allemands est la Hongrie, avec 1,77 milliard d'euros d'armement acheté. En 2019, Budapest s'est garanti près du quart des licences d'exportation des fabricants d'armes germaniques.

Le gouvernement conservateur de Viktor Orban modernise son armée à grande échelle et prévoit pour cela doubler ses dépenses de défense.

Egypte ét Emirats, bons clients

En deuxième place, on retrouve l'Algérie (843 millions d'Euros), puis l'Égypte (802 millions d'euros), qui tout comme les Émirats arabes unis (8ème ), est un membre fondateur de la coalition arabe en guerre contre les Houthis au Yémen. Les Émirats arabes unis, en froid avec leur voisin saoudien, ont depuis annoncé le retrait de leurs forces présentes sur le territoire yéménite.

Le Qatar, lui aussi critiqué pour sa politique en matière de droits de l'Homme, fait également partie des 10 principaux acheteurs d'armes allemandes. Or les exportations d'armes en Allemagne sont traditionnellement un sujet explosif dans l'opinion publique.
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December 28, 2019 6:28 PM
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L'Algérie commande l'avion de combat Sukhoi Su-57

L'Algérie commande l'avion de combat Sukhoi Su-57 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Selon le site algérien Menadefense, le gouvernement algérien a conclu des contrats portant sur l'achat de 14 avions de combat Sukhoi Su-57 aux côtés de 28 Su-34 et Su-35.

L’Algérie sera donc le premier client export de l'avion de combat de dernière génération Sukhoi Su-57, indique le site algérien d’information militaire Menadefense. Ce dernier précise que l’Armée de l’air algérienne a signé pour 14 exemplaires du Sukhoi Su-57 et que la décision a été prise l'été dernier après la visite d'une délégation algérienne au salon aéronautique MAKS. Selon Menadefense, lors de cette visite, la délégation algérienne conduite par le général major Hamid Boumaïza, commandant de l’Armée de l’air, a examiné dans les plus infimes détails le chasseur en question. Le général Boumaïza, ancien pilote de MiG-29, a même été un des rares étrangers à essayer l’avion furtif russe sur simulateur, ajoute la même source. Menadefense indique que deux autres contrats ont été signés, l'un portant sur l’achat de 14 bombardiers à long rayon d'action de type Sukhoi Su-34, dont l'Algérie est également le premier client export, et l'autre portant sur 14 appareils de domination aérienne Su-35. En 2025, l’Armée de l’air algérienne sera en mesure de déployer deux escadrons de Su-30MKA, un autre de Su-57, un de Su-35 et un de MiG-29M2. Elle a également en sa possession deux escadrons de Su-24 modernisés et un de Su-34 pour la flotte de bombardiers, rappelle Menadefense, soulignant que la formation des pilotes se fera avec des Yak-130. «L’importance stratégique du Su-34 réside dans le fait que cet avion est un bombardier à long rayon d’action capable de mener des opérations à des milliers de kilomètres, ce qui étend les possibilités offensives de l’Armée de l’air algérienne», constatent les observateurs.
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December 7, 2019 10:04 AM
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Les armées étrangères en Afrique: vers une compétition stratégique

Les armées étrangères en Afrique: vers une compétition stratégique | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Par Tirthankar Chanda Publié le 04-12-2019 Modifié le 04-12-2019 à 20:57
Depuis près de deux décennies, le continent africain assiste à une concentration de forces militaires étrangères sur son sol. La lutte contre le terrorisme et la défense des intérêts commerciaux et économiques sont aujourd’hui les principaux moteurs des interventions étrangères en Afrique. Les puissances occidentales ne sont plus les seules à tenter d’affirmer leur influence sur le théâtre africain.

Alors que la bataille anti-jihadiste que les forces françaises de « Barkhane » mènent en Afrique s’enlise, le président français Emmanuel Macron a proposé de réexaminer la stratégie militaire de son armée au Sahel. L’une des options étudiées consisterait à mettre en place une coalition franco-européenne pour combattre ensemble avec les autres Européens le terrorisme en Afrique. Si cette option devait se concrétiser, cela augmenterait les effectifs des armées étrangères déjà présentes sur le sol africain.

Une présence qui n’est pas sans susciter des débats au sein des populations locales, comme en témoigne la montée du ressentiment anti-français dans les pays sahéliens abritant des bases militaires françaises.L’Union africaine (UA) ne voit pas d’un très bon œil non plus l’accroissement de la présence militaire étrangère dans ses pays membres. La Commission de la paix et sécurité de l’UA appelle depuis plusieurs années les gouvernements africains à faire preuve de « circonspection » lorsqu’ils signent des accords autorisant les États étrangers à installer des bases militaires dans leurs pays.

Dans la suite du passé colonial du continent africain, les armées occidentales ont continué à jouer un rôle primordial après l’accession à l’indépendance de leurs anciennes colonies dans les années 1950-60. Ceci a été particulièrement vrai pour la France. Perçue comme le « gendarme de l’Afrique », elle a été pendant longtemps la seule puissance à maintenir des troupes sur le continent, à la faveur des accords de coopération militaire ou de défense signés avec ses anciennes colonies. Pendant la période de la guerre froide, la présence de l’armée française a permis de maintenir les pays africains francophones dans la sphère d’influence occidentale. À partir des années 1990, le souci de la défense des intérêts nationaux doublé des impératifs de la guerre contre la piraterie maritime d’une part et le terrorisme d’autre part ont conduit les pays occidentaux à renforcer leur présence sur le continent. Les puissances émergentes n’ont pas tardé à les rejoindre dans un jeu d’influences inédit, reflétant le rapport de forces géostratégique dans le monde.

L’Afrique est-elle en passe de devenir un nouvel enjeu militaire ? Quels sont les pays de provenance des militaires étrangers présents en Afrique ? Combien sont-ils ? Quelles sont leurs missions ? Éléments de réponses, en commençant par la France et les États-Unis qui possèdent des dispositifs militaires les plus élaborés et structurés sur le continent africain.

Le dispositif militaire français en Afrique
Emmanuel Macron sur la base militaire de Djibouti, le 12 mars 2019. © Ludovic MARIN/AFP

« L’Afrique subsaharienne est un espace stratégique important pour la France, en raison de notre proximité politique, géographique et culturelle, de nos intérêts stratégiques sur le continent et des crises ouvertes qui en menacent la stabilité », explique le ministère français des Armées sur son site consacré aux interventions militaires de la France dans l’Afrique subsaharienne.C’est précisément pour mettre fin à la menace que les jihadistes qui occupaient le nord du Mali faisaient peser sur l’intégrité du pays, que la France lança le 11 janvier 2013 l’opération « Serval », avec 1 700 soldats, des avions de combat et des hélicoptères.

« Serval » a été remplacée depuis le 1er août 2014 par la force « Barkhane » composée de 4 500 soldats et dont le périmètre d’action a été étendu au-delà du Mali pour couvrir l’ensemble de la bande sahélo-saharienne, comprenant cinq pays de la région, à savoir, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Tchad. Si la capitale tchadienne N’Djaména accueille le quartier général de la force Barkhane, celle-ci dispose de bases provisoires disséminées sur les autres pays de son dispositif, dont notamment la base de Niamey qui fait office de « hub aérien » abritant des avions de chasse et des drones. « Barkhane » a pour mission de mener des opérations contre le terrorisme et le crime organisé dans la bande sahélo-saharienne, en attendant la montée en puissance et l’opérationnalisation de la force conjointe G5 Sahel créée par les cinq pays sahéliens.

Outre les contingents déployés dans le cadre des opérations extérieures temporaires (Opex) comme l’opération « Barkhane », le dispositif militaire français en Afrique est officiellement constitué de deux bases opérationnelles avancées, soit les Forces françaises stationnées à Djibouti (1 450 hommes) et en Côte d’Ivoire (900 hommes), et de deux anciennes bases rétrogradées en « pôles opérationnels de coopération » à vocation régionale, soit les éléments français au Sénégal (350 hommes) et au Gabon (350 hommes).

Positionnée sur la façade est de l’Afrique et disposant d’une logistique importante dont un détachement aérien, la base de Djibouti constitue la plus importante base militaire française sur le continent. Base hautement stratégique, celle-ci est en mesure d’accueillir, mais également projeter rapidement des forces vers l’océan indien ou le Moyen-Orient, en cas de crise dans la sous-région.

Les Forces françaises de Côte d’Ivoire ont, pour leur part, un statut de force de présence sur la façade ouest-africaine considérée comme une zone d’intérêt stratégique pour la France. Elles sont en mesure d’intervenir sur un très court préavis sur toute l’Afrique de l’Ouest. Les éléments français au Gabon et au Sénégal constituent des réservoirs de troupes prépositionnées, incluant des forces terrestres, navales et aériennes, capables d’assurer la défense des intérêts français et soutenir les déploiements opérationnels en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.

En complément du dispositif militaire français déployé en Afrique occidentale, la marine nationale française prépositionne depuis 1990 une mission maritime permanente dénommée « Mission Corymbe » dans la zone du golfe de Guinée. Les missions principales de « Corymbe » consistent à préserver les intérêts économiques français dans cette zone et lutter contre la piraterie maritime et le brigandage. Les bâtiments en mission dans le cadre de « Corymbe » dont les effectifs peuvent s’élever jusqu’à 250 militaires, se déploient du large des côtes du Sénégal au nord des côtes de l’Angola, en passant notamment par les eaux de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Ghana, du Togo, du Nigeria, du Cameroun, du Gabon ou encore des îles de Sao Tomé-et-Principe.

Présence militaire américaine en expansion

La présence militaire américaine en Afrique a commencé à gagner en ampleur après les attaques terroristes de septembre 2001. Officiellement, c’est pour soutenir le combat contre l’extrémisme militant (Shebab en Somalie, Boko Haram autour du lac Tchad ainsi qu’al-Qaïda au Sahel) et la piraterie maritime (dans le golfe de Guinée et la Corne de l’Afrique) que les États-Unis interviennent militairement sur le théâtre africain. La création de l’Africom (le commandement américain pour l’Afrique) en février 2007, sous la présidence de Georges W. Bush, répond à la nécessité de coordonner les opérations militaires américaines en Afrique de plus en plus nombreuses. Le quartier général de l’Africom se trouve à Stuttgart, en Allemagne.
Une cérémonie de l'Africom, le 9 mars 2011 à Sindelfingen, près de Stuttgart, en Allemagne. © AFP PHOTO / POOL / Mandel NGAN

Afin de mener à bien ses missions antiterroristes, le commandement américain pour l’Afrique dispose de 7 200 personnes, militaires et civils confondus, deux bases permanentes, 12 autres sites non permanents (« cooperative security locations ») et 20 sites qui n’ont pas de présence américaine continue (« contingency locations »). Les deux bases permanentes de l’Africom dans la région sont situées, l’une à Djibouti et l’autre dans l’île britannique de l’Ascension.

La plus importante garnison militaire américaine sur le continent est le Camp Lemonnier, situé à proximité de l’aéroport international de Djibouti. Ancienne base de Légion étrangère française, ce site de 200 hectares, que les Américains ont acquis en 2001 en location longue auprès du gouvernement djiboutien, abrite 4 000 soldats et personnels civils. Aménagé en véritable « hub » des activités militaires américaines dans la Corne de l’Afrique, le Camp Lemonnier est doté d’infrastructures adaptées pour accueillir les gros porteurs à réaction de l’armée de l’air américaine. C’est de cette base que décollent aussi les drones qui visent l'al-Qaïda dans la péninsule arabique au Yémen et les insurgés islamistes shebab en Somalie.

Réparties entre sites secondaires et sites non permanents plus modestes, la trentaine d’autres bases américaines sur le continent sont disséminées à travers l’ensemble du continent. Elles sont organisées autour de trois théâtres d’opérations anti-jihadistes, à savoir la Corne de l’Afrique, la Libye et le Sahel. Au Sahel, la coopération entre l’Africom et le Niger s’est révélée être particulièrement dense, avec ce dernier comptant pas moins de cinq bases américaines, dont deux centres de coopération à la sécurité. La densité de la présence militaire américaine dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest, qualifié de « carrefour d’instabilité régionale », entre la Libye, le lac Tchad et le Sahel, comme aime le préciser l’ancien commandant de l’Africom, le général Waldhauser, a été dévoilée en octobre 2017 suite à la mort de quatre soldats américains dans une embuscade à la frontière malienne.

Cet incident a aussi mis au jour la construction en cours à Agadez par les États-Unis de leur base de drones la plus sophistiquée du continent pour un coût de quelque 100 millions de dollars. Ce site devrait à terme supplanter la base djiboutienne en termes d’importance et de capacités logistiques. Selon le magazine en ligne américain « The Intercept », qui a révélé au grand public la montée en puissance de la présence militaire américaine en Afrique en se basant sur des documents déclassifiés de l’Africom, l’Afrique constitue le deuxième théâtre des opérations stratégiques américaines après le Moyen-Orient.

Les nouveaux partenaires militaires de l’Afrique

Avec la montée en influence en Afrique ces dernières années des puissances émergentes telles que la Chine, l’Inde, la Turquie ou la Russie post-soviétique pour n’en citer que ceux-là, la donne est en train de changer sur le continent en matière de coopération sécuritaro-militaire. Grâce à leurs offres de livraison d’armes ou de propositions de formation et d’exercices conjoints avec leurs partenaires africains à des conditions particulièrement compétitives, ces nouvelles puissances sont devenues des concurrents gênants pour les États occidentaux, qui ont une longue tradition de présence en Afrique.

Le tournant date de 2017 lorsque la Chine a inauguré sa première base militaire outre-mer à Djibouti, à proximité du Camp Lemonnier qui accueille le corps expéditionnaire américain. Officiellement, la base chinoise ne devrait abriter que 400 hommes pour assurer la logistique pour les forces navales chinoises opérant dans le golfe d’Aden. Or, selon les analystes, ce sont plus de 10 000 hommes qui pourraient s’y installer à terme, vraisemblablement à partir de 2026, avec la transformation programmée de cette enclave en avant-poste militaire de la Chine en Afrique.
Photo prise le 1er août 2017 lors de l'inauguration de la base militaire chinoise de Djibouti. © STR / AFP

L’installation de sa base djiboutienne est une nouvelle étape dans l’implication militaire chinoise en Afrique, Pékin s’étant concentré jusque là sur des opérations de maintien de la paix dans le cadre onusien et d’évacuation de ses ressortissants en cas de crise. Cette évolution va de pair avec la montée en puissance de la Chine en tant que partenaire commercial et économique de l’Afrique. Devenue la première partenaire commerciale du continent depuis 2009, la Chine est également en pointe des investissements dans de nombreux domaines tels que les infrastructures, l’énergie et les mines. Sur les 54 Etats africains, 39 font aujourd’hui partie du projet de partenariat pour la nouvelle route de la soie lancé par la Chine, proposant de relier l’Eurasie, le Moyen-Orient et l’Afrique grâce à un vaste réseau d’infrastructures routières, portuaires et de télécommunications.

Ces perspectives ambitieuses proposées par la Chine à ses partenaires africains sont perçues par les Américains comme « une menace réelle à (leurs) intérêts de sécurité nationale ». D'après les analystes, des rivalités grandissantes entre Washington et Pékin sur le théâtre africain ont le potentiel de déstabiliser tout le continent, en particulier la zone stratégique de la mer Rouge par où passe l’une des routes maritimes les plus fréquentées du monde.

La Russie est également dans le viseur des Américains. L’administration Trump reproche à Moscou « ses pratiques prédatrices » qui « interfèrent avec les opérations militaires des États-Unis ». La Russie soviétique entretenait des relations stratégiques importantes avec les États africains pendant la période de la guerre froide. Ces relations s’étaient réduites après 1989, mais depuis une dizaine d’années, on assiste à un renouveau d’intérêt pour l’Afrique de la part de la Russie. Moscou a en effet relancé d’une manière spectaculaire sa coopération militaire avec des pays tels que l’Algérie, l’Égypte, l’Angola, l’Ouganda, le Zimbabwe, l’Afrique du Sud, l’Éthiopie ou encore le Mozambique, en s’imposant comme l’un des principaux fournisseurs d’armes à ces pays.

Les liens militaires et de sécurité de la Russie avec l’Afrique vont toutefois au-delà des exportations d’armes. Ils impliquent également l’envoi des instructeurs russes. C’est le cas notamment de Centrafrique où 200 instructeurs issus des forces spéciales russes participent depuis 2018 à la formation des forces armées centrafricaines, amenés à faire face à des groupes rebelles autrement mieux aguerris. Il s’agirait en réalité, selon les Américains, de mercenaires russes qui auraient des liens avec le Kremlin et qui seraient mis à contribution à Bangui, comme à Khartoum ou en Libye pour assurer la sécurité des gouvernements et la sauvegarde d’actifs économiques essentiels (mines de diamant, réserves d’or et de pétrole…).

Parmi les autres pays non occidentaux engagés militairement en Afrique, il faut citer la Turquie qui a installé en septembre 2017, à Mogadiscio, en Somalie, une base qui sert de centre d’entraînement pour les troupes somaliennes. Ankara a dépêché sur place 200 officiers et instructeurs turcs pour former 10 000 soldats somaliens, en guerre contre les milices shebab. La région de la Corne de l’Afrique compte aussi un centre logistique (en Érythrée) construit par les Émirats arabes unis, engagés dans la guerre au Yémen menée par l’Arabie saoudite. Quant à la base japonaise à Djibouti, en place depuis 2011, elle abrite un contingent de 180 soldats, qui participent à des missions anti-piraterie maritime dans le golfe d’Aden et les eaux au large de la côte somalienne.

Enfin, l’Inde qui a vu depuis le tournant du siècle son profil commercial et économique s’améliorer en Afrique s’est, elle aussi, engagée militairement sur le continent. Depuis 2007, elle dispose d’un poste d’écoute dans le nord de Madagascar pour surveiller les mouvements des navires et protéger ses voies maritimes de commerce. Preuve de son ambition grandissante dans le domaine sécuritaire, la marine indienne a proposé d’effectuer en mars prochain des exercices conjoints avec ses partenaires africains, notamment avec la Tanzanie, le Kenya et l’Afrique du Sud.

Sur le théâtre sécuritaire africain, la compétition stratégique entre les anciens et les nouveaux ne fait que commencer.
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December 5, 2019 1:51 AM
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La région MENA face au challenge des avions furtifs

La région MENA face au challenge des avions furtifs | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Il y a 20 ans, le 27 mars 1999, le Lt.colonel Zoltàan Dani, commandant du 3 éme bataillon de la 250 éme brigade de défense aérienne missile de l’armée yougoslave, donnait l’ordre à son missilier, le Lt.colonel Đorđe Aničić de lancer une volée de missiles d’un lanceur SA-3 Petchora.

Il est 20:15, et le radar P-18 du 3 éme bataillon, capte la faible d’un avion de combat à 27 Km, il n’a été actif que 17 secondes, pour éviter d’être détruit par les unités Wild Weasel de l’OTAN, chargées de traquer la DAT yougoslave.

La cible est un F-117, code radio “Vega 31” est pilotée par le Lt.colonel Dale Zelko de l’US Airforce. Le mythe de la furtivité aura vécu.

Le 4 décembre 2011, dans l’Est de l’Iran, c’est la “Bête de Kandahar”, un RQ-170 Sentinel qui a été piraté et forcé à atterrir par un système de guerre électronique iranien qui l’avait détecté. Le drone, encore secret à cette époque, était lui aussi furtif.

En parallèle et en 20 ans, de nombreux appareils furtifs ont été mis en service et adopté dans de nombreuses forces aériennes dans le monde. L’entrée en service des F-35 en Israël et en Italie à partir de 2016, le bombardement de la Libye par des B2 en 2017, ont ramené la menace “Stealth” directement au centre de la région MENA.

Certains pays se sont préparé à cette menace, comme l’Egypte et l’Algérie, l’Egypte ayant pris l’option Russe et l’Algérie un mix Russo-chinois.

Les deux pays ont d’ailleurs préparé des offres adaptées depuis une dizaine d’années, comme on a pu le voir, l’Algérie a choisi les radars chinois YLC-8B et DWL 002 .

Pour ce qui est de l’offre Russe, elle comprend le radar d’alerte avancé Resonans-NE qui est entré en service en Egypte et en Algérie.

Le Rezonans-NE est un radar à haute fréquence contre les avions furtifs qui couvre jusqu’à 1100 km de distance. Sa taille et sa puissance de calcul lui permet de fonctionner dans des environnements saturés de contre-mesures électronique. Il peut aussi détecter les missiles balistiques hypersoniques.

Le P-18-2 Prima 2, est une modernisation du P-18, il a une portée de 270 Km et détecte les appareils furtifs.

Le Nebo-2 est un radar 3D mobile AESA, il est opérationnel en Algérie et en Egypte, il a une portée de 380 Km et peut être couplé avec les S-300 et S-400 et guider leurs missiles contre des cibles furtives.

Le Radar de recheche Sopka-2, est un radar automatique qui fonctionne sans arrêt sans avoir besoin de personnel, qui peut chercher des cibles furtives ou gérer le trafic aérien sur une distance allant jusqu’à 450 Km.

L’Avtobaza, n’est pas un radar, mais un équipement mobile ELINT, qui sert à détecter avec grande précision les émissions radio-électroniques et radar provenant d’objectifs aériens. Il est capable de traquer jusqu’à 60 sources radar en simultané sur 150 Km de distance. Il est utilisé en Algérie et Egypte et il a servi à détecter et prendre le contrôle du RQ-170 en Iran.
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December 2, 2019 12:23 AM
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La Russie veut renforcer ses ventes d'armes à l'Algérie

La Russie veut renforcer ses ventes d'armes à l'Algérie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La Russie veut renforcer ses ventes à l'Algérie. Cette fois, c'est un système de défense global contre les drones que le pays de Poutine propose à l'Armée algérienne, mais aussi aux armées de tous les pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

Selon le site spécialisé MENA Défense, la Russie propose aux pays de ces deux régions un système qui renforcera de manière significative leur défense aérienne. En fait, les Russes proposent « un système multicouche de défense contre les drones de petite taille qui pourraient constituer une menace pour les installations vitales ».

Selon la même source, ce système anti-drones devrait comprendre un équipement de contrôle, un équipement de détection radar, des canons anti-aériens et un équipement de guerre électronique spécifiquement conçus pour être utilisés contre des drones ou ce qui est appelé dans le jargon de l'industrie militaire, des UAV (Unmanned Aerial Vehicles, Véhicules aériens sans pilotes) de petite taille.
La Russie propose un système contre les drones

En outre, le système en question devrait garantir à l'Armée algérienne la détection rapide d'une attaque ainsi que l'identification des moyens d'attaque. Il devrait aussi assurer le brouillage radioélectrique et, si nécessaire, la destruction par le feu. Le même site précise que le système que la Russie propose à l'Algérie est capable d'offrir une protection contre les missiles de croisière.

Les Russes font savoir que la livraison pourrait se faire dans les 18 ou les 24 mois. Ce sera selon la signature du contrat de vente et de livraison. Cependant, le site MENA Défense ne donne aucune indication sur le prix global de ce système. Ni le prix de certains éléments du système. Mais certains pays de la région semblent intéressés, selon la même source. Elle ne dit cependant pas lesquels.

Cela dit, il présente tout de même les avantages du système proposé. Il cite la possibilité de différents types de reconnaissance, entre radar, radio et optique et la possibilité d’enclenchement automatique et d’engagement du drone en vol de n’importe quelle direction. Il s'agit également de la possibilité de suppression radioélectrique du drone de petite taille, lorsque la puissance de feu est inefficace.
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