DEFENSE NEWS
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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November 23, 2020 2:05 AM
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La Russie ne confirme (toujours) pas la vente de quatorze Su-57 Felon à l'Algérie.

La Russie ne confirme (toujours) pas la vente de quatorze Su-57 Felon à l'Algérie. | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Depuis un peu plus de 24 heures c’est l’effervescence dans les médias arabophones et francophones algériens. Ils annoncent presque tous une commande passée par Alger auprès de Moscou pour quatorze chasseurs furtifs Sukhoi Su-57E Felon. Seul (gros) hic : la Russie n’a nullement confirmé l’information, elle qui habituellement est toujours prompte à communiquer sur ses marchés d’armement d’importance. Selon plusieurs médias algériens le contrat s’élèverait à deux milliards de dollars US.

Alors en même temps l’Algérie et le Sukhoi Su-57 Felon c’est une vaste histoire d’enfumages en tous genres. L’an dernier, en décembre, le ministère algérien de la défense annonçait avec fracas une massive commande du chasseur furtive russe. Commande qui n’a évidemment jamais existé. Déjà on aurait du tous avoir la puce à l’oreille quand Moscou n’a jamais confirmé le contrat.
Forcément sur AvionsLégendaires nous avions couvert ce non-évènement. Et donc forcément nous nous étions attirés les foudres des trolls pro-algériens tous plus agressifs et vulgaires les uns par rapport aux autres. En même temps un troll cordial, ça n’existe pas !

Du coup pouvions-nous relancer le sujet aux vues des récentes déclarations de médias algériens (presse papier et web) sur la question ? Après quelques heures de réflexion la réponse est arrivée d’elle-même : bien évidemment. Car si pour une fois l’annonce de ces médias si souvent versés dans une propagande nationaliste pas forcément très regardante sur la véracité s’avérait réelle ce serait un véritable évènement dans le microcosme aéronautique africain. L’Algérie deviendrait avec ces quatorze (encore très très hypothétiques) Su-57E Felon la première nation du continent à posséder un chasseur furtif.

Ces quatorze Su-57E Felon permettraient également à l’Algérie de rejoindre Israël et l’Italie dans le club très fermé des pays méditerranéens alignant des avions furtifs. Eux font voler des Lockheed-Martin F-35A Lightning II ! Alors quelques indices pourraient laisser supposer que cette fois ce soit la bonne pour les Algériens. La version Su-57E leur a en effet été présentée cet été lors du salon Army 2020 de Moscou.

Donc oui en ce dimanche 22 novembre 2020 en soirée c’est plutôt le scepticisme qui prédomine sur la question. Bien sûr que des Su-57E Felon, même en un nombre aussi ridicule que quatorze exemplaires, pourraient redynamiser une aviation algérienne qui périclite depuis des années. En outre un Su-57 sous livrée algérienne pourrait avoir de la gueule. Mais les indicateurs économiques et géostratégiques ne sont vraiment pas au vert pour Alger. Ça et le fait qu’aucune agence de presse russe (même pas les moins sérieuses) ne vienne confirmer ces «infos» algériennes.
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November 18, 2020 2:15 AM
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Les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU sur la sellette

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité ont été mis lundi sur la sellette lors d'un débat organisé par l'Assemblée générale de l'ONU sur l'avenir de cet organe, paralysé par leurs "intérêts concurrents".

"A de nombreuses reprises, le Conseil a failli à sa responsabilité de maintenir la paix et la sécurité internationales", a dénoncé le président de l'Assemblée générale, l'ex-ministre turc Volkan Bozkir, sans donner d'exemples concrets.

"Les intérêts concurrents de ses membres et le recours fréquent au droit de veto ont limité l'efficacité du Conseil de sécurité", a-t-il ajouté.

Les cinq membres permanents, seuls à disposer de ce droit, sont les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la France et le Royaume-Uni.

Ces critiques à l'égard d'une institution qui n'a pas été réformée depuis des décennies en dépit de l'évolution du monde viennent s'ajouter à celles du président français Emmanuel Macron, qui a estimé dans un entretien lundi au média Le Grand Continent qu'elle ne produisait "plus de solutions utiles".

"Même dans certaines des crises humanitaires les plus urgentes, le Conseil n'a pas pu apporter une réponse opportune et adéquate. C'est un grave revers par rapport aux principes fondateurs de l'ONU et à nos efforts communs pour construire un monde pacifique", a poursuivi Volkan Bozkir.

Selon lui, "la réforme du Conseil de sécurité est un impératif inévitable, à la fois difficile et essentiel".

Depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19 en début d'année, ce Conseil n'a tenu que très peu de réunions sur les conséquences du virus pour la stabilité de la planète.

Il lui a aussi fallu plus de trois mois pour dépasser des divergences sino-américaines afin d'adopter le 1er juillet une résolution rédigée par Paris et Tunis, appelant à davantage de coopération et à un cessez-le-feu dans les pays en conflit pour faciliter la lutte contre la pandémie.

Lors du débat lundi, les 193 membres de l'ONU ont parlé du droit de veto, de l'élargissement de l'instance et de sa représentativité régionale. Mais avec des divergences toujours profondes qui ne laissent pas augurer d'une relance positive des discussions menées depuis 13 ans sur une réforme.

- Veto, sujet "sensible" -

Pour l'Algérie, tout nouveau membre d'un Conseil élargi devrait pouvoir disposer du droit de veto. Les Etats-Unis et la Russie, qui l'a utilisé à quinze reprises depuis 2011 dans le seul dossier syrien, ne veulent pas de leur côté le voir diluer.

"Les Etats-Unis restent ouverts à un élargissement modeste du Conseil de sécurité", a indiqué un diplomate américain, Ngoyi Ngoyi. Mais "cela doit se faire sans diminuer l'efficacité du Conseil de sécurité et sans modifier ni élargir le droit de veto", a précisé le représentant du premier contributeur financier à l'Organisation.

"Les idées entraînant l'érosion des prérogatives des membres permanents du Conseil de sécurité, notamment du droit de veto, sont inacceptables", a aussi souligné une ambassadrice russe adjointe à l'ONU, Anna Evstigneeva. Recourir au veto et à la menace de l'utiliser "ont à plusieurs reprises évité aux Nations unies de se retrouver associées à des entreprises douteuses", selon elle.

Le Royaume-Uni a rappelé ne pas l'avoir utilisé "depuis 1989", tandis que la France, sans se prononcer sur l'attribution du droit de veto à de nouveaux membres, "sujet sensible", s'est déclarée en faveur d'un Conseil s'arrêtant à 25 pays.

L'ambassadeur chinois Zhang Jun a dénoncé pour sa part une "surreprésentation des pays développés", appelant à davantage de présence des petits et moyens pays, notamment africains. "Plus de 60 pays n'ont jamais siégé au Conseil" et "certains petits Etats n'arrivent à y participer que seulement tous les 50 ans", a-t-il déploré.

Le Conseil de sécurité, qui peut décider de sanctions internationales et d'un recours à la force dans le monde, compte au total 15 membres: outre les 5 permanents, 10 non permanents pour un mandat de deux ans, dont la moitié est renouvelée tous les ans.

L'Allemagne, qui a ironisé lundi sur une "Belle au bois dormant attendant son baiser" pour être relancée, est candidate à un siège permanent au Conseil avec le Brésil, le Japon et l'Inde. L'Afrique cherche pour sa part à en obtenir deux, sans en avoir encore identifié les futurs bénéficiaires potentiels.

prh/sdu
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November 12, 2020 7:28 AM
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Les États-Unis vont vendre 18 drones MALE MQ-9B aux Émirats arabes unis

Les États-Unis vont vendre 18 drones MALE MQ-9B aux Émirats arabes unis | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Mis en place en 1987 par les pays membres du G7, le « Régime de contrôle de la technologie des missiles » [RCTM] impose aux États parties des règles juridiques non contraignantes visant à limiter l’exportation de de missiles et de « véhicules aériens non pilotés » [comprendre : sans équipage à bord] ayant la capacité de transporter une charge d’au moins 500 kg sur une distance minimale de 300 km. Plus tard, l’Arrangement de Wassenaar imposera d’autres règles pour améliorer le contrôle des exporations d’armes conventionnelles et de technologies duales [à usage civil et militaire, ndlr].

N’étant pas liée au RCTM, la Chine a donc eu le champ libre pour exporter ses drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] armés, aux dépens des constructeurs américains.

Ainsi, les Émirats arabes unis durent se contenter de Predator XP non armés du construteur General Atomics, avant de se tourner vers la China Aviation Industry Corporation [CAIC], qui leur proposait alors le Wing Loong II, un drone qui ressemble fortement au MQ-9 Reaper américain.

Certains de ces appareils vendus par la Chine se retrouvèrent par la suite en Libye, justifiant ainsi les réticences qui avaient été avancées par l’admnistration Obama sur la vente potentielle de Reaper aux Émirats.

Cela étant, nettement moins chers que leurs homologues américains, les drones MALE chinois ont profité de la prudence de Washington, avec des ventes ayant progressé, selon des chiffres publiés en 2019 par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm [Sipri], de 1.430% entre 2014 et 2018. Ce que fait la Chine est le premier pays exportateur de ce type d’aéronefs, avec des clients au Moyen-Orient [Émirats, Arabie Saoudite, Irak, Jordanie, etc], en Afrique [Algérie, Nigéria] et en Asie.

Cette situation a donc conduit l’administration Trump à interpréter différemment les règles du RCTM relatives l’exportation des drones, jusqu’alors essentiellement réservée aux pays membres de l’Otan. Ainsi, les demandes d’achat de drones ne font plus désormais l’objet d’une « forte présomption de refus » mais d’un examen au cas par cas.

Depuis que cette approche est entrée en vigueur, en 2018, l’administration américaine a autorisé, le 3 novembre dernier, la vente à Taïwan de quatre drones MQ-9B SeaGuardian non armés [mais pouvant potentiellement l’être ultérieurement].

Et, sur fond de contestation du résultat de l’élection présidentielle, laquelle a tourné à l’avantage de Joe Biden, le rival de Donald Trump, un autre feu vert a été donné à la vente de 18 drones MQ-9B SeaGuardian [ou SkyGuardian] armés aux Émirats arabes unis, pour un montant estimé à 2,97 milliards de dollars. Outre les appareils, cette somme englobe également la livraison de 515 missiles AGM-114R Hellfire et de kits pour la guerre anti-sous-marine comprenant des bouées AN/SSQ-36B [thermométriques], AN/ SSQ-53G [passives] et AN-SSQ-62F [actives].

Pour rappel, dernier né de la gamme MQ-9 produite par General Atomics, le MQ-9B SeaGuardian est équipé d’un radar à ouverture synthétique Lynx ou d’un radar de surveillance maritme SeaVue conçu par Raytheon, d’une boule optronique Wescam MX-20 et d’une nacelle Sage 750 qui permet d’identifier et de suivre les émissions radars provenant de sites terrestres et de navires.

Cette décision a été publiée en même temps qu’un avis favorable de la Defense Security Cooperation Agency [DSCA] à la vente à Abu Dhabi de 50 avions de combat F-35A pour une facture estimée à 10,4 milliards de dollars. La voie à un tel contrat a été ouverte après que les Émirats arabes unis et Israël ont normalisé leurs relations.

S’agissant de la vente des MQ-9B SeaGuardian, la DSCA admet qu’elle « modifiera l’équilibre militaire dans la région du golfe Persique » mais qu’elle soutiendra aussi « la politique étrangère et la sécurité nationale des États-Unis en contribuant à améliorer la sécurité d’un partenaire régional important. »

Les mêmes arguments ont été avancés par la DSCA pour justifier la vente de 50 F-35A aux Émirats. Mais elle a également insisté sur le fait qu’elle permettra d’améliorer « l’interopérabilité avec les forces améicaines. »

Étant donné que les ֤États-Unis ont pris l’engagement de maintenir la « supériorité militaire qualitative » d’Israël, il reste à voir les compensations qu’obtiendra ce dernier. Ce qui a récemment donné lieu à quelques hypothèses invraisemblables, comme la vente de F-22 Raptor, alors que la production de cet avion a été arrêtée et que l’US Air Force veille jalousement sur les exemplaires qui lui restent.

Photo : MQ-9B SeaGuardian © General Atomics
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November 2, 2020 1:48 AM
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Russie : priorité donnée aux chasseurs de 4e génération

Russie : priorité donnée aux chasseurs de 4e génération | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Lors d’une visite dans les plus grandes usines aéronautiques de Russie au début du mois d'octobre, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a fait un certain nombre de déclarations qui ne donnent pas la priorité aux avions de cinquième génération, mais bien à ceux de la quatrième génération et notamment les Sukhoi Su-35S.
KnAZZ dans le kraï de Khabarovsk

C'est en Extrême-Orient, dans l’usine aéronautique de Komsomolsk-sur-l'Amour (soit la KnAAZ) que la production d’avions de cinquième génération, celle du Su-57 a été mise en place. Mais ce vaste complexe industriel, situé dans le kraï de Khabarovsk, conserve également la chaîne d’assemblage du Su-35S et l'usine Gagarine poursuit activement la construction en série de ces avions de génération 4 ++. Outre le fait qu'ils rivalisent avec ceux de cinquième génération, ces avions sont également un succès à l'export.
15 Su-35S supplémentaires

« D’ici la fin de l’année, nous prévoyons de conclure un contrat d’État supplémentaire pour la fourniture de Su-35S. Le montant du contrat s’élèvera à 70 milliards de roubles » (soit 758 419 801 €), a déclaré Sergueï Choïgou lors d’une réunion avec des représentants de l’administration régionale et du complexe militaro-industriel. La livraison d’une quinzaine de Su-35S de plus à destination des forces aérospatiales russes est envisagée pour cette année et l’année prochaine.
La production pour l'export

La visite de Sergeï Choïgou à l'usine KnAAZ a également permis de constater que quelques contrats export sont en cours d’exécution, concernant entre autres 30 Su-35S avec des livraisons prévues en 2020-2021 et un autre lot de 32 à 34 appareils avec des livraisons prévues entre 2022 et 2024. Dans l’ordre décroissant de probabilité des pays clients figurent l'Egypte, la Chine, l'Algérie, l'Indonésie et la Turquie.

Le Su-27 « de base » est produit depuis la fin des années 1980. La génération actuelle, soit le Su-35S 4 ++ a vu son développement commencer en 2005, lorsque le premier chasseur de cinquième génération au monde, le F-22A Raptor, est officiellement entré en service au sein de l’US Air Force. La production du Su-35S a commencé en 2008, et dix ans plus tard, le nombre d’exemplaires assemblés a dépassé la centaine. Au début de 2020, ce nombre était passé à 120 appareils produits et continue de croître. La première commande du Ministère de la défense de la Fédération de Russie a été passée en 2009 et prévoyait la fourniture de 48 biréacteurs de ce type.
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October 28, 2020 2:11 AM
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Faute de Sukhoi Su-35 et Su-57 l'Algérie reçoit ses premiers MiG-29M Fulcrum-E.

Faute de Sukhoi Su-35 et Su-57 l'Algérie reçoit ses premiers MiG-29M Fulcrum-E. | DEFENSE NEWS | Scoop.it
C’est la différence entre le fantasme et la réalité ! Ce lundi 26 octobre 2020 l’avionneur Russian Aircraft Corporation a annoncé avoir livré à la force aérienne algérienne un premier lot de chasseurs MiG-29M/M2. C’est depuis la base aérienne de Bousfer dans la banlieue d’Oran que ces nouveaux chasseurs seront mis en œuvre. À terme quatorze exemplaires, dix monoplaces de combat et quatre biplaces de transformation opérationnelle, lui seront livrés.

Le contrat avait été signé à Moscou l’an dernier et concerne donc ces quatorze Mikoyan MiG-29M/M2, alias Fulcrum-E dans la nomenclature atlantiste. Selon nos informations c’est un biplace et trois monoplaces dont l’Algérie a pris livraison ce lundi. Des avions qui sont arrivés par les airs, convoyés par des pilotes russes jusqu’à la base aérienne de Bousfer. En effet c’est le nid de la fameuse 193e escadrille algérienne dont les MiG-29S datés de l’ère soviétique doivent l’année prochaine totalement laisser la place à ces nouveaux et ultramodernes MiG-29M/M2. Des avions que Russian Aircraft Corporation présente comme l’évolution la plus efficace du désormais assez vieux MiG-29.

Avec ces chasseurs multi-rôles biréacteurs l’Algérie va pouvoir poursuivre sa modernisation. Et elle en a bien besoin car sa flotte aérienne est vieillissante. Surtout les capitaux semblent manquer dans ce pays où la corruption est galopante et où les contrats d’armement sont souvent bien plus fantasmés que réels. On se souvient qu’il y a quelques temps les médias algériens s’étaient fait l’écho de l’achat auprès de l’avionneur Sukhoi de chasseurs de nouvelle génération Su-35 et surtout Su-57, devenant ainsi le premier client export du premier chasseur furtif russe. Sauf que rien n’est vrai ! La Russie n’a jamais confirmé le contrat, et même le dément de plus en plus fréquemment. Dans la même veine il était question que les vieux Su-24 récemment modernisés soient remplacés par de sophistiqués Su-34. Et là encore rien, mais alors rien, en dehors des médias locaux algériens, ne vient corroborer ces dires.
La realpolitik est cruelle d’ailleurs. Car au final les forces aériennes algériennes devront se contenter de ces quatorze Mikoyan MiG-29M/M2 et des seize Sukhoi Su-30MKA rattachés eux-aussi au contrat de 2019. Des avions finalement bien plus taillés pour eux que les onéreux Su-34, Su-35, et Su-57.

Une fois que Russian Aircraft Corporation aura livré l’ensemble des MiG-29M/M2 à l’Algérie celle-ci pourra prendre réception de ses nouveaux Su-30MKA. Des avions qui viendront s’ajouter à la grosse cinquantaine déjà en exploitation.

Photo © agence Tass.
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October 23, 2020 5:31 AM
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La Russie a transféré au moins 13 chasseurs MiG-29 en Arménie

La Russie a transféré au moins 13 chasseurs MiG-29 en Arménie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
BulgarianMilitary.com a des images satellites de la base aérienne d’Erebuni en Arménie. Les photos montrent clairement la présence de 13 chasseurs MiG-29, qui sont soigneusement disposés à leurs endroits désignés à l’aéroport. Officiellement, l’Arménie ne dispose d’aucun combattant MiG-29, ce qui prouve clairement que ces 13 avions de combat ont été envoyés par la Fédération de Russie à la base.

Le but des chasseurs envoyés n’est pas clair, mais l’image satellite montre clairement le même nombre d’hélicoptères de combat. Jusqu’à présent, nous ne pouvons pas confirmer la propriété des hélicoptères (arméniens ou russes - ndlr), mais nous supposons probablement qu’ils appartiennent également à l’armée de l’air russe. Nous vous rappelons que peu de temps avant le début du conflit et quelques heures après son début, nous avons signalé des vols d’avions militaires-cargo russes en direction d’Erevan, qui volaient de deux endroits - la Libye et la Russie.

BulgarianMilitary.com a appris que dans les 48 heures, l’armée russe a abattu 9 drones turcs Bayraktar TB-2 qui volaient près de la base militaire russe. Selon les journalistes russes d’Avia.pro, les Russes ont utilisé l’un de leurs nouveaux développements dans le domaine de la guerre électronique - le système Krasukha.

Le système de guerre électronique russe Krasukha est un développement militaire complètement nouveau qui est entré en service dans l’armée russe en 2014, et sa production a été achevée en 2010, suivie de plusieurs tests. La portée de détection des avions électroniques, tels que les mini drones ou les drones d’attaque, est de 250 km. Actuellement, en plus de la Russie, Krasukha est utilisé par les forces militaires d’Algérie, d’Iran et de Libye.

Selon BulgariaMilitary.com des sources au ministère russe de la Défense affirment que depuis le début des hostilités au Haut-Karabakh, les systèmes de guerre électronique russes ont été mis en état de préparation au combat, mais n’ont été utilisés que maintenant, car il n’y avait pas eu une telle saturation de drones dans la zone de la base militaire.

Des photographies de certains des drones turcs abattus et de leurs fuselages montrent que ces drones ont en effet été victimes d’un système de guerre électronique, car il n’y a aucune trace de frappe de missile ou autre arme à feu.

Jusqu’à présent, il n’y a aucune information sur le fait que les drones abattus soient au service de l’armée turque ou au service de l’armée azerbaïdjanaise. Les experts militaires affirment que si le système de guerre électronique russe continue de fonctionner à un rythme similaire, Ankara et Bakou limiteront considérablement la « guerre provocatrice des drones », car les pertes de drones devraient atteindre des niveaux extrêmement élevés, en particulier après la perte de la Turquie d’un grand nombre d’entre eux en Syrie.
par Stéphane le jeudi 22 octobre 2020
© armenews.com 2020
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October 5, 2020 12:38 AM
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Première visite d’un navire de la marine algérienne aux États-Unis

Première visite d’un navire de la marine algérienne aux États-Unis | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Un navire de la marine algérienne s’est rendu pour la première fois aux États-Unis d’Amérique.

Il s’agit du « Soummam 937 ». Ce navire algérien est le premier à se rendre dans les eaux américaines. L’annonce a été faite ce jeudi par le Département américain de la Défense sur Twitter.

« Le navire de la marine algérienne Soummam (937) passe devant la Statue de la Liberté dans le port de New York, marquant la première visite d’un navire de la marine algérienne aux États-Unis », a commenté le Département américain de la Défense, au-dessus d’une photo du navire « Soummam 937 » qui passe devant la statue de la Liberté au port de New York.

Pour rappel le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, ce jeudi, le chef du Pentagon, Mark Thomas Esper, qui effectue une visite d’une journée en Algérie.
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October 2, 2020 2:52 AM
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Algérie : les dessous de la visite du secrétaire américain à la Défense

Algérie : les dessous de la visite du secrétaire américain à la Défense | DEFENSE NEWS | Scoop.it
STRATÉGIE. Washington veut sonder Alger sur les grandes questions régionales, notamment l'activisme russe en Libye et l'instabilité chronique au Sahel.
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September 15, 2020 11:45 PM
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Le serpent de mer du Sukhoi Su-57 en Algérie refait surface.

Le serpent de mer du Sukhoi Su-57 en Algérie refait surface. | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Décidément l’exportation du dernier né des avions de combat russes n’en finit pas de défrayer la chronique. Depuis un peu plus de deux semaines plusieurs médias algériens font réentendre leur petite musique autour de l’acquisition de quatorze Sukhoi Su-57E Felon. Seul (très) gros souci dans cette affaire l’avionneur autant que le gouvernement russe annoncent qu’aucune commande n’a été enregistrée auprès de ce pays. Des nations à la stabilité économique plus avérée comme l’Égypte ou la Turquie seraient plutôt candidates pour devenir ce premier client étranger.

Pourquoi donc ces médias algériens (tant arabophones que francophones) relancent t-ils leurs infos sur cette commande encore très fantomatique de quatorze chasseurs Sukhoi Su-57 Felon ? Pour deux raisons en fait.
La première est qu’en effet il y a environ un an et demi les généraux algériens ont fait savoir publiquement qu’ils s’intéressaient de près à l’avion furtif. Un intérêt renforcé par l’existence avérée d’une version destinée à l’export, le fameux Su-57E. Malheureusement il semble que la perte de l’un des avions de présérie à Noël dernier ait quelque peu refroidi leurs ardeurs. On aurait pu croire l’affaire enterrée. Il n’en est rien avec ce regain d’intérêt purement médiatique.
La seconde raison est liée à l’actualité récente de l’avion russe : il a été officiellement présenté lors du salon Army 2020 le mois dernier à Moscou. Et l’Algérie faisait partie, au travers d’une délégation d’officiels, d’une des quinze nations étrangères invitées par le pouvoir russe. Il faut bien que Moscou soigne aussi ses alliés.

Or lors de ce même salon Army 2020 l’avionneur Sukhoi a bien révélé que des négociations étaient en cours avec l’Algérie, mais pas sur le Su-57E ! Selon le constructeur russe celles-ci porteraient sur la fourniture d’une quinzaine de chasseurs de supériorité aérienne Sukhoi Su-35 Flanker-E. On sait que ce modèle d’avion est observé de près depuis longtemps par les généraux algériens.
Dans le même temps Sukhoi a annoncé qu’une approche avec un pays étranger, puissance régionale majeure selon les médias d’état russes, y avait eu lieu sur l’avion furtif. On parle désormais d’un contrat qui serait en négociation pour une trentaine d’avions avec livraison du premier appareil au cours de l’année 2027. Un tel marché s’il se révélait fondé écarterait de facto l’Algérie qui n’a depuis très longtemps pas commandé autant d’avions à un prix aussi élevé. Et là encore cela plaiderait pour l’Égypte, la Turquie… ou l’Irak qui a récemment fait connaitre son intérêt pour cette machine.

On l’aura compris les médias algériens, notamment ceux ayant des spécialistes sur les questions de défense ou d’aéronautique, n’en sont plus à une approximation près quand il s’agit des acquisitions d’armement. Malheureusement pour eux les médias russes ne les suivent pas, pas plus que les médias anglophones et francophones.
Après un avion aussi beau que le Sukhoi Su-57 Felon aurait forcément une sacrée gueule sous la livrée algérienne, mais jusqu’à présent il s’agit de science-fiction.

Photo © Keypublishing
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August 4, 2020 2:18 AM
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Algérie : le secrétaire particulier de Gaïd Salah ramené au bercail

Algérie : le secrétaire particulier de Gaïd Salah ramené au bercail | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Alger a expressément demandé à Ankara de lui livrer l'adjudant-chef Guermit Bounouira, soupçonné de divulguer, à l'étranger, des secrets militaires.
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July 28, 2020 2:03 AM
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L'administration Trump assouplit encore les restrictions relatives à l'exportation de drones armés

L'administration Trump assouplit encore les restrictions relatives à l'exportation de drones armés | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En 1987, les pays alors membres du G7 [Allemagne de l’Ouest, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni] fondèrent le « Régime de contrôle de la technologie des missiles » [RCTM] afin de limiter la prolifération de tels engins et des technologies associées, en s’imposant des règles en matière d’exportation. Depuis, 28 autres pays ont rejoint cette initiative, dont la Russie [en 1995] et la Turquie [en 1997].

Ce RCTM édite des règles, non contraignantes sur le plan juridique, que les adhérents s’engagent à respecter. Elles concernent deux catégories d’équipements. La première inclut notamment « les systèmes de fusées complets ainsi que les véhicules aériens non pilotés [comprendre : sans équipage à bord] pouvant transporter une charge d’au moins 500 kg sur une distance d’au moins 300 km. Les drones de reconnaissance, même s’ils sont pilotés, en font partie.

Quant à la seconde, elle concerne les « éléments à double usage liés aux missiles ainsi que les autres systèmes de missiles complets dotés d’une portée d’au moins 300 km, indépendamment de leur charge utile. »

En outre, les pays qui ont rejoint le RTCM ont également signé l’Arrangement de Wassenaar qui, depuis 1995, vise à améliorer le contrôle des exportations d’armes conventionnelles et de technologies à double usage [militaire et civil].

N’adhérant ni au RTCM et ni à l’Arrangement de Wassenaar, la Chine a donc les mains libres pour exporter ses drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance], lesquels présentent beaucoup de similitudes avec les Predator et Reaper américains, tout en étant nettement moins chers.

Résultat : selon une étude publié en 2019 par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm [Sipri], les ventes de drones chinois ont bondi de 1.430% entre 2014 et 2018, ce qui fait de la Chine le premier pays exportateur de ce type d’appareils, avec notamment des clients au Moyen-Orient [Arabie Saoudite, Émirats arabes unis, Jordanie, Irak], en Asie [Pakistan, Birmanie] et en Afrique [Nigéria, Algérie].

« La Chine fait la promotion de ses appareils dans de nombreux salons aéronautiques internationaux. Les drones MALE les plus connus et les plus exportés sont ceux de la gamme Rainbow de
CASC ainsi que les Wing Loong assemblés par AVIC. En termes de capacités opérationnelles, il semblerait que la performance de ces appareils reste en deçà de celle de leur concurrent américain ; pour autant, les industriels chinois affichent des prix de vente par système très inférieurs. Par exemple, le drone MALE CH-5, appareil le plus récent chez CASC, coûterait le quart du prix d’un MQ-9 Reaper américain », expliquent Océane Zubeldia et Malcom Léon-Zytnicki, dans une récente note de l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire [IRSEM].

Et d’ajouter : « Il semble toutefois que ces systèmes ne remplissent pas tout à fait les nécessités opérationnelles de certains pays utilisateurs – la Jordanie a mis en vente ses 6 CH-4B acquis trois ans plus tôt » mais « grâce à des prix à l’exportation relativement faible, la Chine espère dominer ce marché dual estimé à près de 100 milliards de dollars d’ici 2020. »

Évidemment, dans une contexte marqué par une concurrence de plus en plus exacerbée, Washington n’a pas l’intention de laisser la voie libre à Pékin dans le domaine des drones. En avril 2018, l’administration Trump décida de lever certaines restrictions, en particulier concernant les pays alliés et partenaires des États-Unis, en permettant aux industriels américains à commercialiser leurs drones directement auprès de ces derniers, sans nécessairement passer par le dispositif des Foreign Military Sales [FMS].

« La politique d’exportation des drones de l’administration uniformisera les règles du jeu en permettant aux entreprises américaines d’augmenter leurs ventes directes aux alliés et partenaires autorisés », avait expliqué, à l’époque, Peter Navarro, alors conseiller économique du président Trump.

Mais ce n’était pas encore suffisant. Le 24 juillet, l’administration Trump a ainsi confirmé un nouvel assouplissement des restrictions sur les exportations de drones, en changeant leur interprétation du régime de contrôle de la technologie des missiles, faute de pouvoir les amender, un pays membre du MTCR s’opposant à « tout ce que les États-Unis proposent », a expliqué Chris Ford, secrétaire adjoint à la sécurité internationale et à la non-prolifération, devant l’Institut Hudson, en évoquant la Russie.

« Les règles du MTCR ont plus de trente ans. Non seulement, elles sont obsolètes mais elles donnent un avantage injuste aux pays qui n’en font pas partie et nuisent à l’industrie américaine », a justifié , Kayleigh McEnany, le porte-parole de la Maison Blanche.

« Cette décision, qui est conforme aux directives du MTCR, augmentera la sécurité nationale des États-Unis en améliorant les capacités de ses partenaires et en augmentant la sécurité économique, tout en ouvrant le marché en expansion des drones à l’industrie américaine », a-t-il aussi fait valoir.

Auparavant, les demandes d’achat de drones capables d’emporter une charge utile de 500 kg sur plus de 300 km faisaient l’objet d’une « forte présomption de refus ». Désormais, ce sera au cas par cas.

Secrétaire d’État adjoint aux affaires politico-militaires, R. Clarke Cooper a expliqué à CNN qu’il incomberait aux États-Unis de « veiller à ce que les systèmes vendus soient utilisés de manière responsable » et qu’ils « ne menaceront pas les intérêts » des États-Unis ainsi que ce ceux de leurs alliés.

Cela étant, au regard de l’usage que font certais pays des drones chinois qu’ils ont acquis, il n’est pas certain que d’éventuelles restrictions d’emploi soient à leur goût. Par exemple, les Émirats arabes unis ont les coudées franches pour envoyer leurs Wing Loong en Libye… Ce qui n’aurant sans doute pas le cas s’ils avaient acheté des appareils américains.

Quoi qu’il en soit, General Atomics et Northrop Grumman, qui commercialisent respectivement les MQ-9 Reaper et les RQ-4 Global Hawk, ont salué cette décision de l’administration Trump.

« Il est essentiel pour notre sécurité nationale que nos politiques d’exportation continuent de suivre le rythme de l’évolution rapide de la technologie et soutiennent la collaboration avec nos alliés », a ainsi commenté Tim Paynter, le porte-parole de Northrop Grumman.

En revanche, la fin de cette « présomption de refus » relative aux drones ne fait pas l’unanimité sur le plan politique, les élus démocrates ayant fait part de leur opposition, comme le sénateur Robert Menendez pour qu’il s’agit d’une « décision imprudente ». Pour rappel, ce dernier avait tenu un rôle important dans la tentative du Congrès de bloquer les ventes d’armes à l’Arabie Saoudite.
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July 24, 2020 1:01 AM
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Les premiers Sukhoi Su-35 égyptiens

Les premiers Sukhoi Su-35 égyptiens | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Sur le site de production de Komsomolsk-sur-Amour, l'usine d'aviation KnAAZ a terminé l’assemblage des premiers avions de combat Sukhoi Su-35 « Flanker-E » destinés à l'armée de l'air égyptienne. Un premier lot a quitté l'aérodrome du constructeur et s’est rendu dans la partie européenne de la Russie, où se déroulera la livraison au client.

Importante discrétion :

Ce qui frappe d’entrée dans ce programme, c’est l’énorme discrétion qui a été mise en place dès le début des négociations. En effet, l’annonce de l’achat de Su-35 de la part du Caire, n’a jamais véritablement été confirmée. Certains articles dans les journaux russes ont même été supprimés.

Rappel :

C’est en 2018, que la Russie et l'Égypte ont signé un contrat pour la fourniture d’environ 24 Su-35 « Flanker-E » pour un montant de 2 milliards de dollars. Les détails du contrat n'ont pas été divulgués.

L'Égypte est le troisième acheteur étranger de Su-35 après que la Chine ait reçu 24 avions en 2016-2018, suivi de l’Algérie qui en a commandé 14.

Pleine production :

La production des premiers Su-35 pour l'armée de l'air égyptienne bat son plein et de manière rondement menée et ceci depuis plusieurs mois au sein de l’usine knAAZ « Youri Gagarine » à Komsomolsk-sur-Amour. La date exacte de la livraison des premiers appareils n’est pas divulguée, mais devrait intervenir très prochainement.

Menaces américaines :

La discrétion qui entoure ce dossier n’est plus qu’un secret de polichinelle, le secrétaire d'État américain Michael Pompeo a averti lors d'une audience du Congrès que le pays d'Afrique du Nord faisait face à des sanctions en vertu de la loi intitulée Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act, (CAATSA) qui interdit la plupart des accords d'armement avec l'industrie de la défense russe. Interrogé sur ce que faisaient les États-Unis pour empêcher la vente, Pompeo a déclaré : « Nous avons clairement indiqué que si ces systèmes devaient être achetés, la loi CAATSA exigerait des sanctions contre le régime ».

De son côté l’Egypte est décidée à faire front, les médias égyptiens ont cité des responsables du gouvernement du pays comme rejetant la pression américaine et affirmant que l’achat d’armements à la Russie était une question souveraine.

Le Sukhoi Su-35 « Flanker-E » :

Le Su-35 « Flanker-E » est un appareil de la génération 4++. Les caractéristiques de l'avion comprennent une nouvelle avionique numérique avec fusion des données, un nouveau réseau d'antennes radar progressive avec une longue portée de détection et de cibles aériennes. Son noyau est le système de gestion de l'information (SGI), qui intègre les sous-systèmes fonctionnels, logiques, d'information et de logiciels en un complexe unique qui assure l'interaction entre l'équipage et l'équipement. L'IMS comprend deux ordinateurs centraux numériques, dispositifs de commutation et de l'information. Le pilote dispose de deux écrans MFI affichage multi-fonctions de 9x12 pouces et une résolution de 1400x1050 pixels.

Le noyau du Su-35 dispose de deux doubles radars en bande X en réseau, à antennes progressives Irbis-E, soit un N-12 à l’avant et un N-011 dans la queue arrière. A l’avant le N-12 est monté sur une unité de commande hydraulique à deux étapes (en azimut et en rouleau). Le dispositif d'antenne scanne par un faisceau électronique dans l'azimut et l'angle d'élévation dans les secteurs non inférieure à 60°. L'unité d'entraînement en deux étapes électro-hydraulique tourne en outre l'antenne par des moyens mécaniques à 60 ° en azimut et 120 ° en roulis. Ainsi, en utilisant la commande électronique et mécanique tour supplémentaire de l'antenne, l'angle de braquage maximal du faisceau peut atteindre 120 °. Le radar Irbis-E détecte les cibles aériennes jusqu’à une portée maximale de 400 km. Le tout avec une nouvelle génération d'optique frontale.
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July 7, 2020 12:25 AM
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Pourquoi le Kalaat Beni Abbes algérien ne peut t-il pas être considéré comme un véritable porte-hélicoptères ?

Lors de son entrée en service voici un peu moins de six ans ce navire a été qualifié par la presse algérienne de porte-hélicoptères. En fait il s’agit là d’un abus de langage pour un navire de guerre amphibie ayant en effet des capacités d’accueil et de mise en œuvre d’hélicoptères, mais limitées. En Afrique une fois encore seule l’Égypte possède une telle capacité aéronavale. Quand on voit les capacités réelles du Kalaat Béni Abbes on comprend à quel point les journalistes locaux se sont trompés.

Avant toutes choses il faut savoir que le Kalaat Béni Abbes a été construit en Italie comme un bâtiment de classe San Giorgio. Or cette dernière est considérée par les Italiens comme une catégorie de LPD, c’est à dire de Landing Platform Dock. En France la Marine Nationale utilisa deux types de LPD : la classe Ouragan en service entre 1965 et 2007 et la classe Foudre en service entre 1990 et 2015. Les deux navires de cette seconde classe ont d’ailleurs été revendus en Amérique du sud. Les marines brésiliennes et chiliennes les utilisent actuellement.
Les LPD sont des navires dont la mission première est la projection de force amphibies avec capacité de soutien aérien via des aéronefs à voilure tournantes.

Car le LPB algérien Kalaat Béni Abbes possède une capacité réellement très très limitée. Entre trois et cinq hélicoptères seulement peuvent embarquer à son bord.
Ce sont principalement des AgustaWestland AW.101 Merlin de transport et de recherches-sauvetages en mer, ainsi que des Westland Super Lynx Mk-140 de combat maritime. L’Algérie n’ayant jamais réellement réussi à orienter ses forces de défense vers l’interopérabilité les hélicoptères de sa force aérienne sont quasi absent du pont d’envol de ce navire. Quelques essais d’appontage de Mil Mi-17 de transport d’assaut armé et de Mil Mi-24 d’appui tactique furent réalisés en 2018 mais sans aucun succès. Même par mer calme les pilotes de ces deux types de machine peinaient à opérer depuis le navire.
En outre posséder un porte-hélicoptère oblige à disposer d’au moins deux navires d’accompagnement sous la forme d’une frégate et d’un pétrolier-ravitailleur. Aucun navire de la seconde catégorie n’existe dans l’arsenal naval algérien et les frégates des classes Erradi et Adhafer ne sont pas du tout taillées pour une telle mission.

En outre l’armement défensif du LPD algérien est bien celui d’un navire de soutien amphibie et non celui d’un porte-hélicoptères : un canon de calibre 76mm, deux canons anti-aériens de calibre 25mm, et seulement huit missiles surface-air Aster 30. Un peu faiblard pour un bâtiment censé permettre la mise en œuvre d’une flotte aérienne.

L’Égypte est aujourd’hui le seul pays qui pourrait revendiquer de posséder des porte-hélicoptères. Les deux LHD (pour Landing Helicopters Dock) de classe Mistral embarquent plusieurs types différents de voilures tournantes. Kaman SH-2G Super Seasprite de combat naval, Kamov Ka-29TB d’assaut, Kamov Ka-52 Alligator d’attaque et d’appui tactique, et parfois un ou deux Westland Commando Mk-2E de guerre électronique. Le tout pour un total de douze à seize hélicoptères. On est bien loin des trois à cinq machines sur le navire algérien.

Alors oui avec 9000 tonnes le Kalaat Béni Abbes est, et de loin, le plus gros navire de la marine algérienne. Mais il paraît bien maigrichon vis à vis des 21300 tonnes des classes Mistral égyptiens. Et que dire face aux 27500 tonnes de la classe Canberra australienne et bien entendu des 41150 tonnes de la classe Wasp américaine. Ces trois derniers, eux, sont clairement des porte-hélicoptères. Le Kalaat Béni Abbes lui n’est qu’un navire de projection amphibie, et c’est déjà très bien.

Photo © Keypublishing.
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November 18, 2020 2:16 AM
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La Russie confirme la construction d’une base navale au Soudan

La Russie confirme la construction d’une base navale au Soudan | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le projet d’accord prévoit la construction, près de Port-Soudan, sur la côte, d’un carrefour logistique pour la marine russe. Ce centre de soutien sera destiné aux réparations, au réapprovisionnement et au repos du personnel.

Le Kremlin a donné son feu vert à la construction d’une base navale au Soudan. Celle-ci pourra accueillir jusqu’à 300 personnes, civils et militaires, et quatre navires de guerre, notamment à propulsion nucléaire. D’après le projet, la Russie aura le droit de transporter, via les ports et aéroports soudanais, des armes, munitions et équipements destinés au fonctionnement de sa base. Ce site sera le premier du genre pour Moscou en Afrique, et le second dans le monde, après celui de Tartus, en Syrie.

Une coopération de longue date

La Russie a une longue coopération militaire avec le Soudan, décrit notre correspondant régional, Sébastien Nemeth. L’URSS avait notamment livré des armes pendant les deux guerres civiles soudanaises. Les échanges s’étaient réduits après la chute de l’Union soviétique, mais l’empreinte de Moscou dans le pays n’a jamais disparu.

Sous Omar el-Béchir, la Russie a été accusée de violer l’embargo sur les armes. L’idée de cette base aurait d’ailleurs été soulevée par le dictateur déchu lors d’un voyage en Russie fin 2017. Moscou avait d’abord décliné, préférant resserrer les liens commerciaux. S’ensuivit l’apparition de sociétés militaires privées russes, qui auraient entraîné les troupes soudanaises, voire pris part à la répression de la révolution fin 2018. Mais à la chute d’Omar el-Béchir, l’idée de base navale n’a pas été enterrée, bien au contraire.

Selon les experts, une base à Port-Soudan aura beaucoup d’avantages. Les marins des flottes du Nord n’auront plus à subir des transitions épuisantes afin de passer plusieurs mois dans l’océan Indien. La position du Soudan est également stratégique, sur la mer Rouge, face au golfe d’Aden. Près de 10 % des marchandises commercialisées dans le monde passent dans ce carrefour d'échanges maritimes entre l’Europe et l’Asie,

Une influence grandissante sur le continent

Il y a un an à Sotchi, lors du premier sommet Russie-Afrique, Moscou avait clairement affiché sa volonté de doubler ses échanges commerciaux avec le continent. Et la Russie s’est lancée dans des projets l’extraction minière en Guinée, Afrique du Sud,au Zimbabwe, ou au Soudan.

La Russie est aussi le plus grand fournisseur d’armes en Afrique, notamment en Algérie, en Égypte, en Angola. Ces dernières années, elle a signé des accords de coopération militaire avec près de 20 pays d’Afrique, dont la Centrafrique.
Moscou tente également depuis des années d’installer une base militaire dans la région de la corne de l’Afrique, notamment à Djibouti, mais sans succès.
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November 16, 2020 2:03 AM
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Première apparition du missile Iskander E en Algérie

Première apparition du missile Iskander E en Algérie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Première apparition du missile balistique russe Iskander dans sa version export chez l'Armée nationale populaire dans une émission TV
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November 7, 2020 8:57 AM
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Avec sa nouvelle Constitution, l’Algérie rompt avec sa tradition de non-interventionnisme militaire

Avec sa nouvelle Constitution, l’Algérie rompt avec sa tradition de non-interventionnisme militaire | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La nouvelle Constitution algérienne, adoptée par référendum le 1er novembre, prévoit la possibilité d’engagements extérieurs.
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October 30, 2020 2:53 AM
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Algérie: Gladius 2.0 comme système de soldat des forces spéciales

Algérie: Gladius 2.0 comme système de soldat des forces spéciales | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L'ANP a intégré pour ses unités de forces spéciales 104 et 112e RMO le système du soldat du futur de Rheinmetall Gladius 2.0
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October 26, 2020 1:28 AM
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L'Algérie réceptionne ses premiers Mig 29 M/M2

L'Algérie réceptionne ses premiers Mig 29 M/M2 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’armée de l’air algérienne a récéptionné ses premiers Mig 29 M/M2, ils sont arrivé il y a quelques semaines démontés de manière très discrète et devront êtres visibles à partir de demain dans les environs d’Oran. L’entrée en service du Mig 29 M/M2 a pour but de remplacer les Mig 29 Izdilie 9.13 dans leu
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October 21, 2020 11:58 PM
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Des F-16 Viper et peut-être même des F-35 pour le Maroc

Des F-16 Viper et peut-être même des F-35 pour le Maroc | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Les tensions s’accentuent entre l’Algérie et le Maroc, pour ce dernier il n’est pas question de se laisser distancer par son voisin. En effet, l’Algérie a procédé à fin 2019 à l’achat d’avions de combat Sukhoi Su-34 « Fullback », de Su-35 « Flanker-E » et peut-être même de 14 nouveaux Su-57 E « Felon ».

Rappel des tensions :

Le Maroc réagit aux tensions avec son voisin l'Algérie, qui ont augmenté ces derniers mois, alors que le premier se prépare à son retour à l'Union africaine. L'agenda politique algérien, qui soutient la République démocratique arabe sahraouie (RASD) auto-déclarée, a dominé l'union continentale depuis le retrait du Maroc en 1984. Au cours de ces dernières semaines, l'Algérie a approuvé l'utilisation de drones pour la surveillance de sa frontière occidentale y compris à la frontière avec le Maroc. Selon le Stockholm International Peace Research Institute, l’Algérie a importé pour plus de 10 milliards de dollars d’armement. Le Maroc n’est pas en reste, avec des achats d’équipements pour près de 10,3 milliards de dollars en 2019. Cette course n’est de loin pas terminée.

Avions et hélicoptères au menu du Maroc :

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La forte modernisation de l’aviation militaire algérienne pousse le Maroc à prendre les devants, entre la modernisation de sa flotte de F-16 et la concrétisation actuelle d’un contrat d’achat de 25 F-16 au standard « Viper » Block 70/72 supplémentaires, soit un contrat estimé à 3,78 milliards de dollars et de 36 hélicoptères Boeing AH-64 E BlockIII « Apache ».

Le Maroc a le soutien inconditionnel de Washington. L'objectif ultime du gouvernement américain est de renforcer la coopération en matière de défense et de préparer la nation gouvernée par Mohamed VI comme le pays d'Afrique du Nord le mieux équipé militairement, sachant que l'administration américaine est déjà le plus grand fournisseur d'armes du Maroc.

Washington tient à garantir l'exclusivité des approvisionnements militaires américains au profit des Forces Armées Royales Marocaines, notamment en ce qui concerne les F-16 ainsi que le système sol-air MIM-104 Patriot. Le Maroc fait partie des 22 pays qui vont acquérir des missiles air-air avancés de moyenne portée Raytheon AIM-120 AMRAAM dans le cadre d'un contrat d'une valeur de 768 millions de dollars devant être achevé en février 2023, comme l'a confirmé le ministère américain de la Défense.

Des F-35A pour le Maroc ?

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Afin de contrer l’arrivée possible du Sukhoi Su-57 E « Felon » chez le voisin algérien, Washington ouvre la porte à l’exportation du Lockheed-Martin F-35A « Lightning II » au Maroc. Offre faite notamment sous couvert de la reconnaissance de l'État d'Israël par le roi Mohamed VI. Les négociations entre Rabat et Washington ont débuté en juin dernier et pourraient déboucher sur un accord avant la fin de l’année.

Pour autant une vente éventuelle devrait tomber sous la coupelle de la nouvelle loi « Secure F-35 Exports Act de 2020 ». Une loi visant à réaffirmer la surveillance du Congrès sur la vente de systèmes militaires américains sophistiqués et critiques. Cette loi comprend notamment les exigences suivantes :

Exige que le Président évalue et fasse rapport au Congrès, avant toute fourniture d'avions F-35 à des pays qui ne sont pas membres de l'OTAN. Une évaluation complète des risques présentés par une telle vente, exportation ou transfert pour la sécurité des États-Unis, y compris pour l'avantage militaire et technologique critique que ces aéronefs procurent aux forces armées des États-Unis et

une certification, selon laquelle une telle vente, exportation ou transfert ne présente pas un risque significatif de compromettre l'avantage militaire et technologique critique que ces aéronefs procurent aux forces armées des États-Unis. Des assurances solides ont été données que ces aéronefs ne seront pas utilisés dans des activités ou opérations contraires à la sécurité d'Israël ou à la politique étrangère et aux intérêts de sécurité nationale des États-Unis. Des mesures de sécurité technologique suffisantes seront nécessaires pour empêcher l'espionnage contre ces aéronefs et si ces assurances sont violées, les États-Unis auront les moyens de contrer ces violations.

Le F-16 « Viper » Block70/72 marocains :

Le Département de la défense des États-Unis approuve la vente de 25 Lockeed-Martin F-16 Block70/72 « V » au Maroc. Là pays dispose actuellement de 25 F-16 qu’on seront portés au standard Block70/72.

Selon le Département américain de la Défense, le contrat comprend également le matériel suivant : 29 moteurs F100-220E de Pratt & Whitney.

- 26 ordinateurs de mission modulaires, dont un de rechange.

- 26 systèmes de distribution d’informations multifonctions Link-16-JTRS (MIDS-JTRS) avec terminaux TACAN et ESHI (avec un disque de secours).

- 26 systèmes mondiaux de navigation intégrés (EGI) LN260.

- 40 viseurs de casque. Ces casques seront ainsi généralisés à tous les pilotes marocains des F16.

- 26 générateurs d’affichage programmables améliorés (iPDG).

- 30 canons M61 Al Vulcan 20mm.

- 50 lanceurs polyvalents LAU-129.

- 40 missiles air-air de moyenne portée évolués AIM-120C-7 (AMRAAM).

- 40 sections de guidage AIM-120C-7.

- 3 kits JDAM GBU-38/54.

- 50 groupes de feuille d’air MXU-650, GBU-49.

- 50 MAU-210 groupes de contrôle informatique amélioré (GCC), GBU-49, -50.

- 36 fusées FMU-139 D/B.

- 6 fusées inertes FMU-139 D/B (D-l).

- 2 GTV GBU-39 (T-l).

- 60 bombes de petit diamètre GBU-39/B (SDB I).

- 10 groupes de commande d’ordinateur MAU-169L/B, GBU-10, -12, -16.

- 10 groupes MXU-650C/B, GBU-12.

- 12 bombes MK82 inertes.

- 4 bombes d'entraînement BLU-109.

- 10 MAU-169 GCC (D-2).

- 26 nacelles Sniper AN/AAQ-33.

Sont également inclus dans ce contrat : 26 systèmes de gestion de la GE AN/ALQ-213, 26 systèmes IFF d’identifications avancées ami/ennemi, une communication sécurisée, équipement de navigation cryptographique de précision, un système de planification de mission conjointe, 26 AN/ALQ-211 AIDEWS, 6 systèmes de reconnaissance avancée DB-110, matériel de communication, équipement de soutien.
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October 5, 2020 12:05 AM
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Et si la Tunisie cédait à son tour aux sirènes du F-16 Fighting Falcon ?

Et si la Tunisie cédait à son tour aux sirènes du F-16 Fighting Falcon ? | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le petit pays du Maghreb se rapproche un peu plus des États-Unis, suite aux politiques agressives de ses deux voisins : l’Algérie et la Libye. En cette fin septembre 2020 Américains et Tunisiens ont signé un accord commercial et diplomatique sur le monde de la défense qui permet le renforcement du Pentagone et du complexe militaro-industriel américain dans ce pays africain. Si très peu en a été dévoilé une partie non négligeable concerne la force aérienne tunisienne et on ne peut s’empêcher de penser que Washington va tenter d’y placer des aéronefs. La Tunisie va t-elle devenir après le Maroc une zone d’influence américaine ?

Rien n’est moins sûr en fait car l’opinion publique tunisienne demeure globalement assez anti-américaine. La classe politique locale est elle même divisée sur le sujet même si globalement beaucoup reconnaissent qu’une Tunisie pro-Washington vivra toujours mieux qu’une Tunisie pro-Moscou ou pro-Pékin. Car c’est bien là l’enjeu pour les deux parties en présence : l’expansionnisme économique et militaire chinois et russe sur l’Afrique. L’exemple d’une Algérie aujourd’hui totalement inféodée à la fédération de Russie ou encore l’implantation continue des Chinois en Afrique sub-saharienne anglophone et francophone.

Pour maintenir les ilots pro-américains que sont le Maroc et la Tunisie tout cela passe forcément par l’armement. Bien sûr la force aérienne tunisienne n’aura jamais les moyens de tenir tête à son homologue algérienne qui aligne des avions de combat modernes comme le Sukhoi Su-30. Surtout parce que la quinzaine de Northrop F-5E/F Tiger II livrée entre 1984 et 1989 commence à sérieusement montrer des signes de fatigue. Signalons que ce sont là les seuls avions de chasse en service en Tunisie aujourd’hui.

De plus en plus donc la Tunisie se met à l’unisson du complexe militaro-industriel américain. Les commandes sur la décennie précédente d’avions de transport tactique Lockheed-Martin C-130J Super Hercules et d’hélicoptères d’assaut Sikorsky UH-60M Blackhawk en attestent. En outre Tunis a acquis de seconde main des hélicoptères Bell OH-58D Kiowa Warrior et UH-1H Iroquois directement en provenance des stocks de l’US Army. Le rapprochement est indéniable.

Or la signature ce mercredi 30 septembre 2020 d’un nouvel accord américano-tunisien porte sur la défense et l’armement. Il court jusqu’en 2030 inclus. La formation des troupes tunisiennes notamment sera en partie confiée à des mandataires civils et militaires américains. Mais surtout les Tunisiens ouvrent la porte à l’acquisition de nouveaux matériels de défense : drones de surveillance et de reconnaissance, hélicoptères de combat, avions légers d’attaque et d’appui, avions d’entraînement ? Rien n’est moins sûr.
Par contre les médias tunisiens insistent sur le fait que leurs militaires tournent depuis quelques temps autour d’un avion de combat qui serait parfait pour eux : le General Dynamics F-16 Fighting Falcon.

Et il est indéniable que cet avion est aujourd’hui taillé pour des marchés comme la Tunisie. D’anciens avions retirés du service dans l’US Air Force et modernisés au standard F-16V Viper par Lockheed-Martin permettraient un véritable bond en avant technologique. Ils permettraient d’assurer une meilleur défense aérienne vis à vis des deux voisins envahissants de la Tunisie. Des F-16 Fighting Falcon sous cocarde tunisienne dans l’actuelle décennie ? Oui c’est plus qu’envisageable, c’est totalement probable ! Restera à savoir la version qui sera achetée.

Photo © US Air Force.
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September 24, 2020 12:29 AM
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L'Egypte s'offre un second radar de contre furtivité

L'Egypte s'offre un second radar de contre furtivité | DEFENSE NEWS | Scoop.it
De nouvelles photos satellites disponibles sur Google Earth démontrent la construction par les russes d'un second radar Resonance au nord de l'Egypte.
Un Second Radar Russe Resonance-NE



Afin de faire face aux nouvelles menaces balistiques, mais aussi aux vecteurs furtifs et hypersoniques, le gouvernement égyptien a lancé la construction en 2018 d'un second radar Resonance-NE russe, à proximité de la ville de Suez, sur le point le plus haut du nord du pays. Selon les clichés satellites pris le 30 mars dernier par Airbus et publiés sur Google Earth, ce second radar serait achevé et vraisemblablement opérationnel. Le blogueur algérien Kad_Ghani a diffusé ces derniers jours une photo qui aurait été prise à proximité de ce site.
OTH 2 1.jpg
Le second radar Resonance à proximité de la base aérienne de Kibrit.jpg ©
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Le début du chantier en novembre 2018 et son achévement en mars 2020.jpg ©
Le Choix des Algériens et des Iraniens



Un premier radar identique avait lui été construit à 150 km plus au sud dans le gouvernorat de Suez. Un radar singulier, situé en plein désert et qui serait alimenté par un champ d'éoliennes et de panneaux solaires construits à proximité. Mais une zone d'ombre l'empêcher de surveiller l'accès sud du Canal de Suez. La configuration est strictement analogue au radar Resonance acquis par les algériens et déployé prés de la base de défense aérienne d'Oran. Un radar qui permet à Alger de couvrir toute la méditerranée occidentale et de détecter en théorie une activité aérienne jusqu'au nord de Lyon.
Carte régionale.jpg
Deux radars distants de 150 km.jpg ©
OTH 1.jpg
Le premier radar Resonance égyptien .jpg ©
Alerte Avancée



Cette version export du radar russe a également été acquise à prés de quatre exemplaires par les iraniens qui ont multiplié les reportages pour démontrer qu'ils étaient désormais en capacité de détecter les drones Global Hawk américains comme les F-35 qui débuteront leur déploiement à la fin de l'année en Israël. Rustique et financièrement abordable, ce radar 3d serait capable de détecter sur 360° et simultanément, 500 cibles distantes de plus de 1100 km (400 km pour les avions furtifs) et dotées d'une vitesse qui pourrait atteindre Mach 20 si l'on en croit la documentation technique du constructeur. Ils permettent donc au Caire de doper ses capacités d'alertes avancées en méditerranée orientale depuis Benghazi jusqu'au nord de la Turquie, mais également jusqu'au détroit d' Ormouz. Et ce au profit immédiat de ses capacités de défense aérienne, tant pour renforcer les puissance de détection de ses systèmes S-300, que la rapidité d'interception de ses futurs Sukhoi-35 qui disposeront d'un rayon d'action en situation de combat de prés de 1600 km. Une combinaison de matériels que l'on retrouve en Algérie comme en Russie, et où le radar Resonance se trouve systématiquement à proximité d'une base hébergeant un système S-300/S-400.



Un dossier complet a été consacré aux nouvelles capacités de détection à longue portée dans le numéro 2684 d'Air&Cosmos à télécharger sur ce lien: https://www.air-cosmos.com/article/dfense-la-nouvelle-menace-des-radars-de-surveillance-trs-longue-porte-23136
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September 12, 2020 5:34 AM
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Carcassonne : "Le 3e RPIMa, très clairement un des régiments les plus prestigieux de France"

Carcassonne : "Le 3e RPIMa, très clairement un des régiments les plus prestigieux de France" | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le colonel Tugdual Barbarin est depuis le jeudi 3 septembre le nouveau chef de corps du 3e régiment parachutiste d'infanterie de marine (3e RPIMa). Alors que 500 paras sont actuellement projetés au Mali et au Tchad, il évoque son arrivée à la tête du régiment, les missions du "3", la vie du régiment sous Covid.

Que représente le 3e RPIMa pour le nouveau chef de corps que vous êtes ?

C'est très clairement un des régiments les plus prestigieux de France. Je suis particulièrement fier d'avoir été installé à sa tête, et heureux de revenir dans la région après les trois années passées comme chef du bureau opération instruction (BOI) de 2015 à 2017. Le 3e RPIMa a certes une histoire plus brève que d'autres unités de l'armée française, mais malgré cette brièveté, les parachutistes du régiment se sont couverts de gloire en Indochine ou encore en Algérie. Il fait bien partie des plus belles unités de l'armée française.

Votre arrivée à la tête du régiment se déroule alors que 500 hommes sont présents au Mali sous le commandement de votre prédécesseur, le colonel Aunis. Comment est gérée cette situation ?

C'est vrai qu'il s'agit de circonstances très particulières, avec cette projection majeure, au Mali, ainsi qu'au Tchad. Une question de cohérence veut que celui qui a préparé la projection en assure le commandement jusqu'au terme. Il est donc logique que le colonel Aunis conserve le commandement du groupement tactique désert (GTD
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July 31, 2020 1:58 AM
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Libye: la présence de milliers de mercenaires étrangers inquiète

Libye: la présence de milliers de mercenaires étrangers inquiète | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Depuis plusieurs mois, des mercenaires de plusieurs nationalités affluent en Libye. Les observateurs estiment leur nombre à plusieurs milliers. Cette présence étrangère inquiète les pays voisins.

Ils seraient 17 000, selon un dernier recensement de l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Le comité de sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies évoque quant à lui 12 000 à 15 000 mercenaires étrangers présents en Libye. Ils combattant aux côtés du Gouvernement d'union nationale dirigé par Fayez el-Sarraj.

La majorité de ces mercenaires sont syriens, mais ils appartiennent aussi à d’autres nationalités impliquées dans le jihad en Syrie et en Irak. On trouve des Tunisiens, des Algériens, des Yéménites et des Somaliens, tout récemment introduits à Tripoli.

Plusieurs sources libyennes affirment que ces mercenaires sont dirigés par 3 000 soldats et agent de renseignement turcs, présents dans le pays pour soutenir le GNA. Ankara tient coûte que coûte à contrôler Syrte, ville stratégique et verrou du croissant pétrolier, tout comme Al Joufra. Mais les deux villes sont des lignes rouges pour l’Egypte qui menace d’intervenir.

Le pont aérien transportant armes et mercenaires d’Ankara à Tripoli est incessant. Le plus souvent, ce sont des avions civils qui sont utilisés en vue de la bataille de Syrte. Mercredi 29 juillet, pour la première fois, ces avions ont atterri sur la base militaire d’Al Witya, non loin de la Tunisie et de l’Algérie, alors qu’habituellement, ces mercenaires atterrissent à Tripoli ou à Misrata.

Alger et Tunis s’inquiètent d’une possible infiltration sur leur territoire d’éléments extrémistes venant de Syrie. Une majeure partie de ces combattants on été membre de l’organisation Etat islamique, du Front al-Nosra ou d’al-Qaïda en Syrie.
Cette situation inquiète les Européens. La Libye est à seulement 200 km des frontières de l’Europe.
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July 24, 2020 1:13 AM
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Armement : l’Algérie renforce sa défense avec des missiles anti-char chinois portables

Armement : l’Algérie renforce sa défense avec des missiles anti-char chinois portables | DEFENSE NEWS | Scoop.it
A travers l’acquisition de missiles anti-chars guidés HJ-12 produits par la firme chinoise Norinco, l’Algérie sera le premier client export de cette arme de guerre de troisième génération. AINSI ? Abdelmadjid Tebboune renforce ses capacités militaires.

Selon Algérie 360, l’information a été donnée par China Défense, qui reprend le site spécialisé Mena Défense. L’arme en question un missile clone, serait redoutable. Puisque, outre le fait d’être un missile antichar de combat de troisième génération, il peut être porté par l’homme. Une fois la cible détectée par le système électro optique, le missile, sans guidage additionnel, accomplit sa mission.

Le missile se dirige et attaque le char par sa partie la plus exposée et la moins bien blindée, le toit. L’avantage majeur de cette arme est qu’elle est, selon le journal algérien, beaucoup moins chère que le lance-missile américain FGM-148 Javelin. Sans compter que le HJ-12 est équipé d’un chercheur infrarouge, qui reçoit les informations sur la cible envoyées à partir d’un viseur d’imagerie thermique de troisième génération non-refroidi.

Autre particularité importante qui fait de ce missile une arme redoutable, c’est que sa masse de 17 kg, pour une longueur de 980 mm et un diamètre de 135 mm font qu’il est portable par l’homme. D’autant qu’il a une forme de corps cylindrique avec un carénage de tête transparent. En outre, le missile est doté d’ailes repliables dans les parties centrale et arrière de la coque.

La portée de tir de nuit sans lune ne dépasse pas 2 000 m du fait de la capacité du viseur à détecter et à faire l’acquisition de la cible, alors qu’elle peut atteindre 4 000 dans des conditions de luminosité idéale. Le missile peut être équipé de têtes à fragmentation, explosives ou thermobariques. Ce qui confère à cette armé une grande capacité de destruction.
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July 22, 2020 1:19 AM
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L'Algérie opte pour le HJ-12, le Javelin chinois

L'Algérie opte pour le HJ-12, le Javelin chinois | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Selon le blog China Defense L’Algérie est le premier client export du missile anti chars à guidé HJ-12 (ou Red Arrow 12) produit par la firme chinoise Norinco.

Ce missile est un clone, beaucoup moins cher, du lance-missile américain FGM-148 Javelin dont la particularité est qu’il est Fire and Forget avec une trajectoire en cloche. Une fois la cible acquise par le système électro optique, le missile s’envole sans guidage additionnel et attaque le char par sa partie la plus exposée et la moins bien blindée, le toit.

Le HJ-12 est équipé d’un chercheur infrarouge, auquel les informations sur la cible sont envoyées à partir d’un viseur d’imagerie thermique de troisième génération non-refroidi, après quoi la cible est capturée et lancée.

La masse du projectile est de 17 kg, pour une longueur de 980 mm et un diamètre de 135 mm. L’ATGM a une forme de corps cylindrique avec un carénage de tête transparent. Dans les parties centrale et arrière de la coque se trouvent les ailes repliables et les gouvernes. La tête explosive est en fait constituée d’une charge tandem pour défaire les blindages réactifs. Le missile peut être équipé de têtes à fragmentation, explosives ou thermobariques. La portée de tir maximale peut atteindre 4000 m. Dans l’obscurité et par mauvaise visibilité, la portée de tir est limitée par la capacité du viseur à détecter et à faire l’acquisition de la cible. Par nuit sans lune, la portée de l’optique de nuit ne dépasse pas 2000 m. NORINCO propose également une version avec missile à guidage TV qui peut être contrôlé par un opérateur.

A l’instar du Javelin, le HJ-12 est composé d’un lanceur et d’un missile dans un conteneur jetable qui est orienté vers le haut et non parallèle au sol comme les autres ATGM.

L’Algérie dispose d’une grande quantité de missiles anti-chars russes Kornet qui ont fait leurs preuves au combat. La différence entre le Kornet et le HJ-12 est de taille, le HJ-12 a, en théorie une meilleure capacité de destruction que le Kornet à cause de son angle d’attaque et le fait qu’il soit fire and forget laisse le temps à son opérateur de se mettre à l’abri ou se déplacer après le tir, alors que l’opérateur du Kornet doit guider son missile jusqu’à l’impact.
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