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May 29, 2021 4:36 AM
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Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, a annoncé, mardi lors d’une visite au Mont Valérien, la gratuité de l’ensemble des activités pédagogiques à destination des scolaires dans les hauts lieux de la mémoire nationale, sur l’ensemble du territoire. Cette décision se place dans la droite ligne de la priorité donnée par la ministre déléguée à la jeunesse dans la transmission mémorielle. Elle vise à faciliter et amplifier la fréquentation de ces lieux par les enseignants et leurs élèves, et à faciliter l’accès au large panel d’activités pédagogiques proposé par les équipes de l’Office national des Anciens combattants et Victimes de guerre (ONACVG). Voici la liste des hauts lieux de la mémoire nationale du ministère des armées : Le cimetière national de Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de-Calais) Le cimetière national de Fleury-devant-Douaumont et la tranchée des baïonnettes (Meuse) L’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin) Le Mont-Valérien (Hauts-de-Seine) Le mémorial des Martyrs de la Déportation de l'île de la Cité (Paris) Le mémorial de la prison de Montluc (Rhône) Le mémorial du débarquement allié de Provence au Mont-Faron (Var) Le Mémorial des guerres en Indochine (Var) Le Mémorial de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie (Paris) Le monument aux morts en opérations extérieures (Paris)
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May 25, 2021 1:38 AM
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L'exercice " Raad 2021 " (Tonnerre) qui s'est déroulé ces derniers jours, s'est achevé par un VIP Day. Les images de cette démonstratio
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May 12, 2021 1:11 PM
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Par rapport au Maroc et à l’Algérie, la Tunisie dispose d’une force aérienne aux capacités limitées étant donné que ces dernières reposent sur une petite dizaine d’avions de combat F-5 Tiger II, acquis auprès des États-Unis dans les années 1980. Et, ces dernières années, cette flotte a été amoindrie avec la perte de deux appareils, dont un lors d’une opération conduite dans la région de Remada [sud du pays], où des accrochages avec des groupes jihadistes sont régulièrement signalés. Or, la modernisation de l’aviation de combat tunisienne est un dossier urgent… Et Tunis n’a pas beaucoup de marges de manoeuvre pour le régler. Le gouvernement tunisien pourrait profiter des bonnes relations avec Washington pour trouver une solution, qui passerait, par exemple, par l’acquisition de F-16 Viper auprès de Lockheed-Martin. Mais de tels avions sont hors de portée sur le plan financier. Plus accessible, l’avion d’entraînement et d’attaque L-39NG du constructeur tchèque Aero Vodochody pourrait convenir aux besoins de la force aérienne tunisienne… Seulement, il est encore en phase de développement. D’où une autre hypothèses, soulevée par Africa Intelligence. En effet, selon ce site spécialisé dans les affaires de renseignement, Tunis pourrait récupérer une partie de la trentaine de F/A-18 Hornet actuellement en service au sein de la force aérienne koweïtienne. Le chef d’état-major de la force aérienne tunisienne, le général Mohamed Hajjem, « mène des discussions très avancées avec son homologue koweïtien Saif al-Hussein » à cette fin, écrit Africa Intelligence. Pour rappel, le Koweït attend 56 nouveaux avions de combat, dont 28 F/A-18E/F Super Hornet et 28 Eurofighter Typhoon. Aussi cherche-t-il un point de chute pour les F/A-18 Hornet acquis à la fin des années 1980. Et les autorités koweïtiennes seraient prêtes à les céder à la Turnisie pour environ un million de dollars pièce. Pour qu’un tel transfert puisse se faire, il faut l’accord de Washington. Or, l’administration Biden y est évidemment favorable, la Tunisie ayant obtenu le statut d’allié majeur non membre de l’Otan en 2015. Et les F/A-18 ainsi cédés pourraient même ête modernisés, dans le cadre du dispositif FMS [Foreign Military Sales]… Et la formation des futurs pilotes tunisiens serait assurée aux États-Unis. Une telle perspective est d’ailleurs prévue dans l’accord de coopération militaire signé en octobre dernier, à l’occasion d’une visite à Tunis de Mark Esper, alors secrétaire américain à la Défense. Le texte, valable pendant dix ans, évoque en effet « la formation et l’après-vente en cas de cession d’armement sophistiqué ».
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May 5, 2021 12:58 AM
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En disposant de la seconde flotte de Rafale au monde après celle de l'Armée de l'Air française, l'Egypte sécurise son ambition régionale, et offre à la filière aéronautique française une nouvelle dynamique L'attente La décision était attendue avec impatience par les industriels français depuis l'année dernière, car l'Egypte souhaitait avant tout acquérir des appareils neufs. Mais les difficultés budgétaires du gouvernement Egyptien, et la teneur hautement politique de ce contrat en "G to G" (Governement to Governement) avec le gouvernement français apportaient chaque semaine son lot d'informations contradictoires. Ainsi lorsque les premières informations ont commencé à filtrer hier soir sur la signature du contrat, de nombreux industriels semblaient encore incrédules. Un indice qui démontre que le secret des négociations semble avoir été protégé avec la plus grande rigueur par les négociateurs. Pourtant le contexte actuel était des plus favorables. Le Maréchal Sissi avait été décoré Grand Croix de la Légion d'Honneur aux Invalides lors de son voyage officiel du 7 décembre dernier dans le but d'apaiser les relations avec Paris. Mais surtout l'achat par l'Egypte de deux frégates FREMM en 2020 à l'Italie, appelait la concrétisation imminente d'un contrat d'armement majeur avec la France pour maintenir le statu quo diplomatique entre les deux grands parrains européens du Caire. Or le seul contrat en lice, après les FREMM (françaises) était le Rafale. Ordre de bataille L’acquisition de ces 30 Rafale va considérablement renforcer la puissance de l’AL QUWWAT AL JAWWIYA IL MISRIYA en Méditerranée orientale et dans la BSS. Première force aérienne Arabe de la région avec l’Algérie, l’Egyptian Air Force a su profondément renouveler son ordre de bataille au cours des dernières années. Exit les obsolètes Mirage V, Chengdu F-7 et autres Phantom F-4. Fidèle à sa politique de diversification, l’EAF a décidé d’équiper sa flotte avec 4 types d'appareils de quatrième génération : 54 Rafale, 46 Mig29M/M2, 24 F-16 Block 50/52 et 24 Su-35SE ont été commandés ces dernières années. Ces appareils qui formeront l’ossature des forces égyptiennes à l’horizon 2030 sont complétés par une centaine de F-16C/D Block 15/32/40 et une petite dizaine de Mirage 2000 EM. Importante numériquement, la flotte de l’EAF souffre néanmoins de certains trous capacitaires comme l’absence d’avions ravitailleurs destinés à assurer sa projection, ainsi que d'avions ISR devenus un discriminant indispensable dans le cadre des opérations de contre-terrorisme. Mais là aussi la France peut apporter son aide avec le MRTT ou l'ALSR. Pour autant, cette nouvelle commande va permettre à l’EAF de rehausser son niveau opérationnel d’autant plus que le rival régional Turc ne disposera pas d’aéronefs aussi sophistiqués avant la prochaine décennie. Aussi, les Rafale pourraient être utilisés pour mener des frappes de hautes précisions grâce au nouveau pod de désignation Talios qui offre, en plus de nouvelles innovations opérationnelles, la capacité de déjouer certaines techniques de camouflage. Mais également grâce au standard F3R et au couple radar RBE2/Meteor d'assurer une capacité de supériorité aérienne inédite dans la région. Enfin le Rafale permettra également de maintenir l'équilibre avec Tel Aviv suite à l'arrivée des F-35 israéliens. 3,95 Geur Client de lancement du Mirage 2000 à l'export, l'Egypte l'a été également pour le Rafale dés 2015 avec l'acquisition de 24 appareils. Il semble qu'en dehors du contrat avec Dassault d'un montant de 3,75Geur, un second contrat de 200 Meur portant sur l'armement des appareils aurait été signé avec Safran (AASM) et MBDA séparément. Si le prêt du premier contrat accordé à l'Egypte par les banques françaises (CIC, BNP, SG, LCL) avait été garanti à hauteur de 60% par l'Etat français, ce nouveau contrat serait lui garanti à plus de 85%. Toutefois, avec un coût unitaire de 131 Meur avec l'armement et la maintenance, le Rafale, et qui plus est au standard F3, devient de plus en plus attractif à l'export. Ainsi dés que les livraisons des Rafale indiens seront achevés, la chaîne de production de Dassault Aviation se concentrera sur les livraisons au Caire à partir de mai 2022, pour s'achever fin 2025. Mais surtout ce nouveau contrat offrira une bouffée d'oxygène inespérée aux sous-traitants de la filière aéronautique française, durement frappée par la crise liée au Covid-19, et qui ainsi pourront sécuriser prés de 7000 emplois.
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April 29, 2021 2:12 AM
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Un premier contrat de12 appareils mais pour qui ? Vente à l’export 12 avions de combat Hürkuş-C seront prochainement vendus à l’étranger, a récemment affirmé le directeur général de TAI (Turkish Aerospace Industries) Temel Kotil. Le pays acheteur n’a pas encore été dévoilé, car le contrat n’a pas encore été signé. Le Hürkuş-C Les programmes aéronautiques turcs sont centrés sur la projection et la contre-insurrection, comme l’avion de combat léger Hürjet, conçu pour les missions de close air support, les différents drones (Anka, Bayraktar, Aksungur), ou le chasseur TF-X. Le Hürkuş-C développé par Turkish Aerospace se situe dans cette lignée. Cet appareil blindé conçu pour la reconnaissance et les attaques légères a surtout pour spécialité la contre-guérilla. A cet effet, il a été équipé pour voler de jour comme de nuit, avec un rayon d’action de plus de 1400 km, et peut évoluer en-dessous de 500km/h. Pour ses missions de contre-guérilla, l’appareil peut être équipé de bombes non guidées MK81 ou MK82 ; de bombes guidées par GPS ou laser, et surtout du missile anti-chars de longue portée UMTAS qui a provoqué des ravages en Arménie. Il dispose également d’un système EO/IR et de désignation. Quels clients potentiels ? Plusieurs pays apparaissent en tant que candidats potentiels pour l’achat des 12 appareils. L’acquisition d'un escadron entier indique un besoin réel pour la lutte contre la guérilla. Apparaît en premier le Maroc, aux prises avec le Front Polisario au Sahara, et qui vient récemment d’acquérir des drones turcs Bayraktar TB2. Ou l’Algérie, pour faire contrepoids. D’autres possibilités émergent : les qataris, en réponse aux EAU dotés d’avions Archangel déployés en Libye et au Yémen. Ainsi le gouvernement de Tripoli, pour contrer le général Haftar, serait également intéressé ; l’Azerbaidjan face à l’Arménie ; et enfin peut-être le Nigéria, doté d’une armée puissante et aux prises avec le groupe terroriste Boko Haram, qui vient encore de s’illustrer avec l’attaque de la base militaire de Borno ce lundi. Ou enfin l’Ukraine, qui s’est récemment doté de drones Bayraktar TB2 elle aussi, pourrait apprécier les capacités de cet appareil face à la Russie, mais en a-t-elle les moyens financiers ?
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April 21, 2021 1:11 AM
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Ankara vient de concrétiser la vente de plusieurs drones Bayraktar TB2 connus pour leurs attaques meurtrières en Libye, en Syrie, et en Arménie. Une nouvelle capacité qui fait craindre aux observateurs internationaux une détérioration de la question sécuritaire dans la région.
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April 13, 2021 2:00 AM
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Avec ce tir de haute précision, Rabat démontre ses nouvelles capacités de projection, au risque de raviver les braises d'un conflit qui ne s'est jamais éteint. Première frappe de drones contre le front Polisario Le 6 avril 2021, les FAR (Forces Armées Royales) ont mené une opération d’une ampleur inédite depuis le cessez-le-feu de 1991 avec le Front Polisario. Cette opération aurait permis la neutralisation d'Addah Al-Bendir, commandant de la gendarmerie du Front Polisario. Cette action de combat qui s'est déroulée dans la région de Tifariti (Nord-Est du Sahara Occidental) fait suite à une tentative d’infiltration du « mur de sable » à l’est du Sahara Occidental par des éléments du Front Polisario. Le secrétaire du Front Polisario, Ibrahim Ghali est quant à lui parvenu à s’échapper. Tir de drones ou désignation laser ? Si officiellement le Maroc ne dispose pas de drones armés, il dispose d'une expérience certaine dans la mise en œuvre d'avions sans pilote. Les FAR disposeraient de 3 drones Harfang (ex-Armée de l’Air et de l’Espace) et de quelques drones Bluebird de conception israélienne. Rappelons qu'en décembre dernier le Congrès américain a été informé d'une vente par FMS au Maroc de 4 drones armés Reaper MQ-9B Sea Guardian destinés aux missions de patrouille maritime. Évoqués pour cette frappe, les 4 MQ-1 Predator A n'auraient pas été utilisés. L’hypothèse la plus probable est donc l’utilisation d’un drone MALE Harfang d'Airbus désignant la cible à un avion de chasse grâce à son laser. Si le chasseur demeure inconnu, il pourrait s’agir d’un Mirage F1 MF2000, cet appareil dispose d'un système de communication sécurisé lui permettant d’interagir efficacement avec les Harfang. Le Maroc détient également deux satellites d’observation et de reconnaissance de type Mohamed VI. Basés sur la famille des Pléiades d'Airbus DS construits en partenariat avec la France, ils permettent de suivre les moindres mouvements suspects en zone Sahraoui. Une guerre silencieuse Après presque 30 ans de cessez-le-feu, les hostilités entre le Front Polisario et le Maroc ont repris mi-novembre après le déploiement de troupes marocaines à l'extrême sud du Sahara occidental pour déloger des indépendantistes qui bloquaient la seule route conduisant à l'Afrique de l'Ouest. Un axe routier qui serait, selon eux, illégal. Depuis, le Front Polisario a mené une série d'embuscades dont la dernière en février a coûté la vie à 3 soldats marocains. Si l'on peut considérer qu’il s’agit d’une nouvelle escalade militaire, il convient de rappeler que la Maroc a accordé récemment un soin particulier à la modernisation de ses forces armées avec du matériel occidental et à l'entraînement de ses hommes. Contrairement au Front Polisario contraint lui aux techniques de guérilla. Malgré les différents plans de paix, les accrochages militaires reprennent selon une intensité inégalée depuis plus de trente ans.
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March 29, 2021 1:49 AM
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Après l'Algérie et le Maroc, le Nigeria souhaite à son tour initier une rupture stratégique dans la BSS. En ne s'appuyant ni sur le matériel occidental ou russe, mais bien chinois. Livraison des « Thunder » pour la NAF La Nigerian Air Force a reçu ses 3 premiers JF-17N. Ces appareils réalisés par l'usine de Kamra ont été livrés démontés entre le 24 et le 25 mars par un Il-76 (N°R09-001) de la Pakistan Air Force. Remontés sur la base de Makudi, ils portent les numéros de série NAF 720, NAF 721 et NAF 723. Cette livraison fait suite à la commande de 3 JF-17A block II armés et ravitaillables en vol pour 184,3 millions de dollars en 2016. Une option pour 8 appareils supplémentaires avait été inscrite au contrat. La formation initiale des pilotes et des maintenanciers s’est terminée en janvier 2021. Le premier vol est attendu pour la dernière semaine de mars 2021. Proximité avec Pékin Le Nigeria fut pendant de nombreuses années le partenaire de référence de l’Inde en Afrique, mais les investissements consécutifs de Pékin ont relégué New Delhi à un rôle de second plan. La modernisation de l’armée chinoise a permis à de nombreux pays, comme le Nigeria, de renouveler leurs flottes à des prix avantageux. La volonté d’Abuja est de disposer de la seconde armée africaine derrière l’Egypte, pour cela elle a massivement investi dans tous les secteurs militaires. Si les "Thunder" sont emblématiques de cette montée en puissance, il convient de rappeler que la NAF s'appuie également sur Pékin pour la lutte anti-terroristes avec les drones armés Wing Loong II (2), CH-4 (4) et CH-3A (5) produits par Chengdu Aircraft et CASC. Selon une note confidentielle parue dans la presse locale, le gouvernement souhaiterait disposer entre 2025 et 2030 de 36 chasseurs légers JF-17N, d'un AEW KJ-200, et de remplacer ses Alphajet d'entraînement par des JL-8W (ou des M-346). Il fait aussi état de la volonté de commander une batterie anti-aérienne HQ-9. La Nigerian Amy n’est pas en reste, elle a reçu un nombre indéterminé de chars chinois VT-4, ST-1 ainsi que des obusiers SH-5. Quant à la Nigerian Navy, elle a vu ses capacités hauturières évoluer. Selon l’attaché militaire français, Nicolas Rimbaud, elle pourrait ainsi prendre le leadership des opérations internationales anti-piraterie dans le Golfe de Guinée d’ici 5 ans. Loin d'être anecdotique, cette livraison confirme la volonté nigériane d'asseoir sa supériorité militaire, politique et économique sur le Golfe de Guinée et ce, grâce à la Chine. Le « Thunder » en détails Le JF-17 est un chasseur léger multirôle monoplace et monomoteur, développé par AVIC Chengdu et le Pakistan Aeronautical Complex (PAC). La phase de conception du JF-17 "Thunder" s'est terminée le 31 mai 2002 et le premier vol a eu lieu le 25 août 2003. Le premier avion est livré à la PAF (Pakistan Air Force) en 2007. Il est actuellement utilisé par la PAF (5 escadrons), la MAF (Myannmar Air Force, 16 appareils) et la NAF (3 appareils perçus, 36 prévus). Basé sur une architecture ouverte, il poursuit son développement avec le bloc III (nouveau moteur, nouvelle avionique avec viseur de casque et radar AESA) qui a effectué son premier vol en décembre dernier. Le "Thunder" fut spécialement conçu pour la PAF. Il offre une excellente visibilité grâce à sa verrière bulle, une configuration fondée sur une aile delta tronquée, avec empennage et équipée de LERX, ainsi qu'une avionique moderne. Le radar KLJ-7 réalisé par l'Institut de Nankin offrirait un mode SAR utile pour les opérations air-sol. Il a connu son baptême du feu en 2019 face à l’Indian Air Force, et se revendique comme le concurrent direct du HAL Tejas. Le JF-17 se présente comme le remplaçant naturel du Mig-21 par ses qualités aéronautiques, ses systèmes d'armes et son faible coût d'achat et d'utilisation. Les M-346 qu'Abuja pourrait acquérir auraient également pour objectif de former les futurs pilotes des JF-17.
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March 18, 2021 3:15 AM
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Le directeur commercial de NIMR, filiale du groupe émirati EDGE a indiqué en marge du salon IDEX que la société allait produire des blindé
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March 16, 2021 3:28 AM
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Ils s’appellent « Victorieux » et « Prunelle » et participent à faire revivre une capacité disparue depuis un demi-siècle dans l’armée de Terre. Ce mulet et cette mule sont aujourd’hui au cœur d’une expérimentation conduite par les troupes de montagne, qui évaluent depuis l’an dernier leur réintroduction en tant qu’ « auxiliaires logistiques ». Se réapproprier un savoir perdu Ni les véhicules, ni les robots quadrupèdes, ni les exosquelettes ne sont jusqu’à présent parvenus à égaler son endurance et ses capacités de franchissement et d’emport en terrain montagneux. La technologie faisant défaut, nombreuses sont les armées, essentiellement d’Europe et d’Asie, qui ont conservé cet animal dans leurs effectifs. En France, le mulet disparaît en revanche définitivement des régiments en 1975, bien après un dernier engagement opérationnel durant la guerre d’Algérie. Seul subsistera « Bistouille », mulet retraité des troupes de montagne allemandes utilisé comme mascotte par le 110 régiment d’infanterie jusqu’à sa dissolution, en 2014. Environ 50 ans plus tard, l’armée de Terre envisage sérieusement de « se réapproprier un savoir-faire qui s’était un peu perdu en France », nous explique Thomas Duguy, approché au printemps 2020 par les militaires. Loin des domaines viticoles et forestiers, ce muletier professionnel et ses animaux se sont retrouvés intégrés au 7ème bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) de la 27ème brigade d’infanterie de montagne (27e BIM) lors d’une expérimentation menée l’été dernier dans les Alpes. « Plus personne dans l’armée n’a cette capacité de gestion du vivant. Nous avons donc directement été intégrés à la préparation de l’expérimentation. C’était alors à nous de nous accorder avec les militaires pour déterminer l’itinéraire, les points de passage, les temps de repos, etc. », explique –t-il. Le Poitou plutôt que les Pyrénées Cette expérimentation aura duré une dizaine de jours, soit cinq jours de mise en condition puis autant sur le terrain en autonomie totale. Entre ravins et éboulis, les mules ont enchaîné des rotations de sept heures sans broncher, soit de 8 à 10 km de marche et entre 800 et 1000 mètres de dénivelé par jour. Chaque mule ou mulet est capable d’emporter plus de 120 kg de matériel, dont 40 kg pour le matériel de bât. « Ils ont pu emporter jusqu’à 128 kg en configuration maximale, avec deux plaques de mortier de 81 mm », ajoute Thomas Duguy. Soit plus du triple du paquetage maximal d’un soldat. Le détachement intégrait deux mulets chargés et un troisième en réserve, effectif idéal pour alterner les charges et maintenir la cadence. Résultat : des fantassins moins fatigués, donc un capital physique préservé qui peut directement être mis à profit en cas de contact avec l’adversaire ou pour assembler les systèmes d’arme une fois parvenu sur site. Une réactivité impensable lorsque le port du matériel se fait à dos d’homme et exige un temps de récupération. Les animaux ont par ailleurs démontré de solides facultés d’adaptation aux changements d’altitude. Après plusieurs jours d’exercice, le palier des 2500 mètres s’est traduit par une « montée en cardio » potentiellement dangereuse. Après un temps d’arrêt, cet essoufflement n’a cependant plus été constaté au palier suivant des 3000 mètres. Autant de performances qui s’expliquent aussi par le choix des mulets engagés. Tous étaient d’origine poitevine, l’une des deux races reconnues en France avec celle des Pyrénées. À la différence de sa cousine du sud-ouest, le mulet poitevin dispose d’une morphologie plus robuste et de membres solides. « Ce sont des animaux qui sont à la fois puissants, très porteurs et calmes », détaille Thomas Duguy. La race poitevine présente également un « couple élevé », pour reprendre un langage mécanique. Autrement dit, elle « ne tourne pas vite », mais donne de la puissance. L’objectif, en effet, n’est pas de faire un chrono au prochain Ultra-Trail du Mont-Blanc, mais de maintenir un rythme constant. « On gère du vivant alors le but n’est pas de les amener à leurs limites mais plutôt de les faire durer dans le temps », souligne Thomas Duguy. Le détachement est néanmoins revenu d’exercice avec plus de deux heures d’avance sur l’horaire imparti. Une première expérience concluante « A priori, la première expérience aura été plus que positive », relève Thomas Duguy. Celle-ci aura rapidement fait effet boule de neige dans le bataillon et parmi les autres régiments de la 27e BIM. Selon le caporal Dimitri, pointeur au sein d’un groupe mortier du 7e BCA, « à l’avenir, l’emploi des mulets peut vraiment être bénéfique pour un groupe mortier parce que, mine de rien, ce sont 80 kg que nous n’avons pas à porter. En termes de physique et d’endurance, ce n’est pas négligeable une fois qu’on arrive en haut », indique-t-il. Le 7e BCA prévoit de réitérer l’expérience au moins une fois cette année, à nouveau pour une dizaine de jours et probablement à la fin de l’été. Et s’il s’agit surtout de confirmer les résultats acquis l’an dernier, rehausser le niveau d’ambition n’est néanmoins pas exclu. Du côté des muletiers, la préparation est dès lors montée en puissance pour pouvoir répondre à un besoin pour six ou sept mules « opérationnelles », de quoi dédoubler l’envergure du dispositif. Les muletiers s’attachent aussi à enraciner les liens avec les opérationnels. Ceux-ci s’apprêtent ainsi à signer un contrat de réserviste pour intégrer le 7e BCA. L’idée étant que le bataillon puisse disposer de ses propres muletiers, qui à leur tour pourront en former d’autres en interne et « pourquoi pas, un jour acquérir ses mulets et reformer un bataillon de muletiers ». Enfin, même si la « technologie » se veut des plus rustiques, des marges d’évolution sont envisageables. Sur le matériel de bât, principalement, conçu dans les années 1960 et hérité de l’armée suisse. « Aujourd’hui, on sait déjà que l’on pourrait profiter de la généralisation des nouveaux matériaux composites pour diminuer radicalement des éléments de portage », estime Thomas Duguy. Avec à la clef, autant de kilos supplémentaires gagnés en emport et/ou un surplus de confort et une diminution de la fatigue pour l’animal.
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March 16, 2021 3:03 AM
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Ce pays africain débloque le compteur des ventes de cet avion apparu dans l’arsenal russe il y a sept ans. Ce dimanche 14 mars 2021 les médias d’état russes ont confirmé la vente de quatorze avions d’attaque de dernière génération Sukhoi Su-34 Fullback aux forces aériennes algériennes. Avec ceux-ci Alger confirme sa totale fidélité à l’avionneur russe. Son principal chasseur est d’ailleurs le Sukhoi Su-30MKA Flanker-C. La commande peut sembler assez faible mais elle permettra de muscler l’attaque aérienne algérienne. Celle-ci tourne aujourd’hui autour d’une vingtaine de Sukhoi Su-24M2 Fencer datés de l’ère soviétique et modernisés plusieurs fois depuis. Ces Sukhoi Su-34 Fullback seront connus dans l’arsenal algérien comme Su-34ME. Leur avionique est sensiblement différente de celle des avions en service en Russie grâce notamment à des systèmes d’identification IFF plus récents. Les livraisons de ces avions doivent s’échelonner sur un peu moins de deux ans. Les six premiers sont attendus d’ici à décembre 2021 tandis que les huit autres arriveront au Maghreb entre mi-2022 et mi-2023. Ce premier lot doit notamment permettre de former les pilotes instructeurs ainsi que la majorité des mécaniciens. S’il n’est pas un chasseur le Sukhoi Su-34ME représentera un véritable bond en avant pour l’aviation algérienne tant son avionique et son armement sont avancés. Ce biréacteur peut tirer à peu près toutes les munitions air-sol de facture russe, de la simple roquette en panier aux missiles de croisière en passant par les bombes à guidage laser. Des missiles air-air peuvent les compléter mais uniquement pour l’autodéfense des avions. En fait il semble bien que ce soit l’engagement russe en Syrie qui ait motivé l’Algérie. Pas d’un point de vue politique ou diplomatique mais bien purement aéronautique. Dans ce conflit les Sukhoi Su-34 russes sont devenus combat proven lors des phases de frappes contre les terroristes djihadistes autant que contre la résistance démocratie syrienne ou encore les populations civiles kurdes. C’est donc un vrai plus qui arrivera dans quelques mois dans l’arsenal algérien. Cependant l’avion ne devrait pas être opérationnel avant au plus tôt la fin de l’année prochaine, le temps que tous les personnels soient totalement formés dessus. Photos © ministère russe de la défense.
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March 14, 2021 2:22 PM
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C’est ce qu’a affirmé le directeur commercial de la filiale du groupe militaro-industriel EDGE en marge du salon IDEX qui a eu lieu ce mois ci à Abu Dhabi. Il s’agit des Hafeet et Ajban MK2 dans leurs versions 4×4 et 6×6. Cette nouvelle version de ces véhicules a été dévoilée lors de l’IDEX dans différentes versions, la version de base étant un transport de troupes blindé. Le Hafeet qui est une plateforme 6×6, a reçu un meilleur blindage offrant une protection élevée dans les environnements difficiles. L’architecture du véhicule a aussi été repensée pour raccourcir les délais de maintenance et pour supporter plus de charges. La capacité de chargement est passé de 1.2 à 2.5 tonnes, selon le constructeur. Le Hafeet Mark 2 a aussi été rallongé de plus de 50 cm passant à 7 mètres et a reçu une nouvelle motorisation Cummins passant de 300 à 360 chevaux.
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February 24, 2021 1:05 AM
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L’information a été dévoilée ce lundi 22 février 2021 lors du salon défense IDEX aux Émirats Arabes Unis. L’avionneur Sukhoi se prépare à livrer les premiers exemplaires du dernier lot de chasseurs multi-rôles Sukhoi Su-30MKA Flanker-C, commandés en septembre 2019. Dans le même temps le constructeur a à demi-mot démenti l’idée selon laquelle l’Algérie aurait passé commande de chasseurs furtifs Su-57E Felon. La propagande d’état de ce grand pays africain avait largement médiatisé ce contrat en décembre 2019 alors même qu’il semble bien n’avoir jamais existé. Il y a donc un an et demi l’Al Quwwat Aljawwiya Aljaza’eriiya avait donc décidé de renforcer sa puissance aérienne en achetant seize nouveaux Sukhoi Su-30MKA Flanker-C. Il s’agit d’avions très proches dans leur définition des Su-30MKI indiens, à la différence près que les équipements d’origines indiennes et israéliennes en sont absents. Seuls les matériels fournis par les industries françaises et russes subsistent. Le Su-30MKA est souvent perçu donc un Su-30MKI «light». C’est aujourd’hui, et de loin le meilleur avion de combat en dotation dans les forces algériennes. Car en fait il y vole depuis 2008 autant pour assurer la défense aérienne que pour des missions de pénétrations à basse et moyenne altitude. Les seize nouveaux avions dont les premiers exemplaires vont arriver en dotation d’ici quelques jours doivent en fait permettre de remplacer les antédiluviens Mikoyan-Gurevitch MiG-25 Foxbat acquis du temps de l’Union Soviétique. Ces chasseurs trisoniques ne volent plus que de manière hyper marginale, souvent au profit de la propagande d’état. Leur mise en retraite au profit des Su-30MKA Flanker-C permettra ainsi de redonner du souffle à la chasse algérienne. Lors de la même allocution au salon IDEX 2021 les responsables de Sukhoi ont fait taire les rumeurs selon lesquelles l’Algérie aurait commandé en décembre 2019 un lot de quatorze Su-57E Felon. Bien entendu l’avionneur russe n’a pas taclé son client africain. Il a été plus fin que cela. En effet il a révélé qu’une première piste sérieuse était envisagée avec un client export pour son chasseur présumé furtif mais que celui-ci ne se trouvait pas en Afrique. Exit donc l’Algérie et l’Égypte ! Pour autant Sukhoi a rappeler qu’avant l’export son objectif était de satisfaire en priorité le marché national russe. Pour mémoire le «contrat de décembre 2019» concernait également des avions d’attaque Su-34 Fullback et des chasseurs de supériorité aérienne Su-35 Flanker-E. La Russie n’a là encore pas reçu de commande actée de la part de l’Algérie. Quand l’intox de la propagande d’état se heurte aux réalités économiques d’un avionneur. Les seize Su-30MKA commandés en 2019 devraient avoir tous été livrés début 2023.
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May 27, 2021 12:51 AM
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Les rumeurs autour de ce contrat existaient depuis quelques mois, elles ont été confirmées ce mardi 25 mai 2021 par l’avionneur américain lui-même. Lockheed-Martin a bien vendu un lot de quatre avions de transport tactique C-130J Super Hercules à l’Al Quwwat Aljawwiya Aljaza’eriiya. La force aérienne algérienne fait ainsi quelques infidélités aux constructeurs russes, ses habituels fournisseurs d’aéronefs. En fait le transport aérien militaire de pays africain est largement équipé d’appareils américains et européens. Et cela peut surprendre. En effet quand on pense à la force aérienne algérienne on a immédiatement en tête des machines comme les très modernes Sukhoi Su-30MKA Flanker-C ou les antédiluviens Mikoyan-Gurevitch MiG-25 Foxbat. Pourtant la force de projection aéroportée algérienne est très différente. À l’exception de ses Ilyushin Il-76 Candid / Il-78 Midas l’intégralité de ses avions de transport ont été conçus et produits aux États-Unis ou en Europe : Airbus A340-500 et Alenia ATR-42-600 de transport de hautes personnalités, Beechcraft Super King Air 200/350 et Pilatus PC-6B Turbo Porter de transport léger, Beechcraft 1900D Beechliner de soutien d’état-major, ou encore Airbus DS C-295 et Lockheed C-130H/H-30 Hercules de transport tactique, forment cette force de projection. C’est donc pour soutenir ces derniers, et non encore pour les remplacer, que l’Algérie a commandé récemment quatre Lockheed-Martin C-130J Super Hercules. Le premier a déjà été assemblé et sera livré au début de l’été. Il porte déjà son immatriculation civile algérienne mais pas encore ses marquages de nationalité. Mécanos et pilotes algériens se forment actuellement aux États-Unis afin de pouvoir intervenir sur cette machine. L’Algérie devient donc après l’Égypte et la Tunisie le troisième client africain du C-130J Super Hercules. Ce pays devrait obtenir sa pleine dotation dans ce type d’avion à l’horizon de fin 2023. À la différence de ces deux pays les négociations d’achat avec l’administration fédérale américaine n’ont pas été simples. Sous l’ère Trump les décideurs de Washington avaient un temps refusé la commande initiale de six machines estimant l’Algérie trop fragile économiquement. Les pourparlers furent relancés sous l’administration Biden et un accord a été trouvé autour de quatre avions et non plus six. Photo © Lockheed-Martin.
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May 19, 2021 1:46 AM
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Ce lundi (17 mai 2021) a eu lieu la cérémonie de clôture de la première activité de coopération scientifique entre l’OTAN et l’Algérie, qui visait à mettre au point des solutions technologiques présentant un intérêt pour la lutte contre le terrorisme. L’aboutissement de cette activité constitue une étape importante dans l’action de l’OTAN au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Dans le cadre du programme OTAN pour la science au service de la paix et de la sécurité (programme SPS), des experts d’Algérie, de France et de Suède ont mis au point la première technologie d'imagerie à ondes térahertz en Afrique du Nord. Ce système permettra de détecter des objets et produits dangereux, comme des armes à feu et des explosifs, et pourra trouver des applications dans le domaine de la protection de sites exposés à des menaces terroristes. La présentation de cette nouvelle technologie d’imagerie térahertz a eu lieu dans le cadre d’une cérémonie virtuelle avec coupure de ruban qui a rassemblé des responsables de l’OTAN, des représentants de l’Algérie, de la France et de la Suède ainsi que les chercheurs du groupe multinational qui a mené les travaux de recherche. Le secrétaire général adjoint de l’OTAN pour les défis de sécurité émergents, M. David van Weel, et le général Serir Aomar, commandant de l’École militaire polytechnique d’Algérie, ont participé à cette cérémonie, le premier au siège de l’OTAN et le second à Alger. Les représentants de haut niveau présents à la cérémonie ont mis en avant la valeur que l’activité menée revêt non seulement pour la lutte contre le terrorisme, mais aussi en tant qu’exemple de coopération scientifique concrète entre l’OTAN et les pays partenaires. Selon M. Alexandre Escorcia, représentant permanent adjoint de la France auprès de l’OTAN, « l’aboutissement de ce projet remarquable met en évidence l’importance des partenariats, qui sont l’une des grandes forces de l’Alliance. » S.E M. Mohammed Haneche, ambassadeur d’Algérie auprès de la Belgique, a souligné qu’« une priorité de notre coopération avec l’OTAN consiste à renforcer et à moderniser le dispositif algérien de défense et de sécurité et à développer le potentiel scientifique, technique et technologique, notamment au travers d’entraînements, d’échanges d’expérience et de bonnes pratiques et d’activités de recherche.» Mme Sara Uddenberg, chef adjointe de la mission de la Suède auprès de l’OTAN, a ajouté qu’« un tel projet conjoint renforce le réseau de chercheurs et d’experts dans les pays de l’OTAN et les pays partenaires et contribue au transfert de connaissances et d’expertise.» Le coup d’envoi de ce premier projet de coopération scientifique avec l’Algérie avait été donné au siège de l’OTAN en octobre 2017. Depuis, des chercheurs de l'Université Savoie Mont Blanc (France), de l'École militaire polytechnique (Algérie) et de l'Institut royal de technologie KTH (Suède) ont travaillé ensemble à la conception et à la mise au point d'un système d’imagerie et de détection térahertz. Un prototype a ensuite été mis en place à l’École militaire polytechnique d’Algérie pour des essais en situation réelle. Les capacités de détection de cette technologie peuvent apporter une aide dans la lutte contre le terrorisme et, moyennant des recherches complémentaires, pourraient aussi trouver d’autres applications, notamment en tant que scanners corporels et dispositifs de surveillance environnementale. Selon le général Serir Aomar, « le système mis en œuvre dans le cadre de ce projet peut être intégré dans les systèmes de sécurité traditionnels qui sont déjà opérationnels et peut fonctionner en association avec ces systèmes, et contribuer ainsi au renforcement de nos capacités de sécurité et de défense.» « Ce projet a mené à la mise au point d’une technologie et d’un dispositif qui permettront aux scientifiques algériens de continuer d’avancer dans leurs travaux de recherche dans le domaine de l’imagerie térahertz. Par ailleurs, la réussite de ce projet ouvrira la voie à d’autres activités de coopération entre les pays de l’OTAN et l’Algérie, ainsi qu’avec d’autres pays du Dialogue méditerranéen. Les services SPS continueront de réfléchir à de nouvelles possibilités de soutien », a déclaré Mme Deniz Beten, conseillère sénior SPS et coopération avec les partenaires. Suite au lancement de ce projet pluriannuel, d’autres activités ont été mises sur pied avec l’Algérie dans le cadre du programme SPS de l’OTAN, notamment un projet de recherche et développement dans le domaine de la défense contre les agents chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, ainsi que des cours de haut niveau consacrés à la lutte contre le terrorisme.
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May 9, 2021 5:45 AM
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L’Algérie abritera les épreuves de la compétition cynotechnique “Ami Fidèle” qui auront lieu et 22 août au 4 septembre 2021 dans le cadre de ce qui est appelé “Les jeux olympiques de la guerre” les International Army Games, une compétition organisée par le ministère russe de la Défense chaque année depuis 2015. La candidature d
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April 29, 2021 3:25 AM
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La tribune, signée par «une vingtaine de généraux, une centaine de hauts gradés et plus d'un millier d'autres militaires», appelle le président Emmanuel Macron à défendre le patriotisme, contre un «délitement» de la nation. Par Le Figaro avec AFP Publié hier à 22:18, Mis à jour il y a 16 minutes Les militaires signataires d'une tribune controversée dénonçant le «délitement» de la France et appelant à «soutenir les politiques» oeuvrant contre encourent la radiation ou des sanctions disciplinaires, a annoncé mercredi 28 avril le chef d'état-major des Armées. La vingtaine de généraux en «deuxième section» signataires - proches de la retraite mais qui peuvent toujours être rappelés - risquent «la radiation, donc la mise à la retraite d'office», a déclaré le général François Lecointre au quotidien dans un entretien publié par Le Parisien , ce mercredi 28 avril. «Ces officiers généraux vont passer chacun devant un conseil supérieur militaire. Au terme de cette procédure, c'est le président de la République qui signe un décret de radiation», a précisé le général Lecointre. «Je souhaite que leur mise à la retraite d'office soit décidée», a-t-il relevé en évoquant «une procédure exceptionnelle», lancée à la demande de la ministre des Armées. Les 18 soldats d'active identifiés - dont quatre officiers - parmi les centaines de signataires recevront pour leur part «des sanctions disciplinaires militaires», a précisé le général François Lecointre, en évoquant des sanctions «plus fortes pour les plus gradés». «Je considère que plus les responsabilités sont élevées, plus l'obligation de neutralité et d'exemplarité est forte», a-t-il martelé. Florence Parly a demandé lundi des sanctions à l'encontre des signataires, jugeant leurs «actions inacceptables» et «irresponsables». Un général déjà radié Parmi les signataires, le général Christian Piquemal, ancien patron de la Légion étrangère, a déjà été radié en 2016 des cadres de l'armée pour avoir participé à une manifestation interdite contre les migrants à Calais. «Je vais lui envoyer une lettre pour lui dire qu'il est indigne, salit l'armée, la fragilise en en faisant un objet de polémique nationale», a indiqué le général Lecointre. «Je leur conteste à tous (...) le droit de prendre des engagements politiciens en mettant en avant leur grade», a-t-il ajouté. Il a réfuté toutefois toute radicalisation d'extrême droite au sein des armées. «L'armée est républicaine, elle n'est pas politisée (...) Elle est à l'image de la société française», a-t-il assuré, en dénonçant «une tentative de manipulation inacceptable» de l'institution militaire par les généraux signataires. La tribune, publiée par Valeurs Actuelles le 21 avril, appelle le président Emmanuel Macron à défendre le patriotisme. Les signataires dénoncent le «délitement» qui frappe selon eux le pays et se disent «disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation». «Si rien n'est entrepris, le laxisme continuera à se répandre (...), provoquant au final (...) l'intervention de nos camarades d'active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles (...)», promettent-ils dans ce texte mis en ligne 60 ans après le putsch des généraux d'Alger. «Le fantasme du putsch me paraît hors de propos. Il n'y a pas la moindre tentation de ce genre», a répliqué le général Lecointre, interrogé sur le lien avec la guerre d'Algérie.
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April 21, 2021 1:42 AM
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La marine algérienne prendra prochainement livraison d’un navire de soutien offshore OSV 95 construit par les chantiers d’Ocea en France. Le navire, El Masseh, a été vu aperçu au large de Brest, en France, fin mars lors des essais en mer avant la livraison. Il a quitté le chantier naval d’Océa Les Sables-d’Olonne (Vendée) le dimanche 14 mars. Les essais sont menés par la société française Edmar, qui fournit des services d’équipage, de convoyage et d’essais de navires (elle est spécialisée dans la mise en service de nouveaux navires). Selon la brochure technique d’Ocea, la classe OSV 95 mesure 29 mètres de long et compte un équipage de six plus neuf passagers / spécialistes. Son autonomie est de 1 500 milles marins à 12 nœuds. Le navire a été conçu pour les études océanographiques et géologiques et dispose de 25 mètres carrés d’espace de laboratoire à bord ainsi que d’un pont arrière de 85 mètres carrés. Le navire est construit en aluminium, il est donc non magnétique. Il sera très utile pour l’étude de la géologie sous-marine en Méditerranée, ainsi que l’étude des températures des couches d’eau en mer, une connaissance primordiale pour la flotte de sous-marins et pour les activités de lutte anti sous-marines. Il sert aussi à établir les approches optimales pour les entrées en ports.
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April 19, 2021 3:01 AM
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Les Forces armées royales (FAR) ont passé commande de drones armés turcs, rapporte le journal en ligne Africa Intelligence. Le360 a pu confirmer cette commande, qui intervient dans un contexte de tension dans la région à cause des exactions du Polisario avec l’appui du régime militaire algérien. Le Maroc a commandé des drones armés turcs, rapporte Africa Intelligence ce vendredi 16 avril 2021. Le360 a pu confirmer de ses sources cette information. Les FAR vont effectivement réceptionner douze drones armés de type Bayraktar TB-2, fabriqués par la compagnie turque Baykar dirigée par Selçuk Bayraktar, le mari de Sümeyye, la fille cadette du président Recep Tayyip Erdogan. Cette même commande concerne quatre stations de contrôle au sol pour diriger les opérations. Les Bayraktar TB-2 sont des drones MALE (moyenne altitude longue endurance) dotés d'une endurance de plus de 24 heures. Cette acquisition permettra aux FAR d'être à même de manier un outil déterminant, qui fera la différence lors d’un éventuel conflit armé. Fleuron de l’industrie de défense turque en plein essor, «les TB2, des drones armés produits par Baykar, ont ainsi permis aux forces azerbaïdjanaises, conseillées et équipées par l’allié turc, de paralyser une partie de la défense aérienne, de l’artillerie et des blindés arméniens», indique le quotidien Le Figaro. Et d’ajouter: «les Arméniens n’ayant rien pour contrer ces attaques, ils tomberont comme des mouches. Le bilan des dégâts en dit long: si l’Arménie a perdu 229 chars, 62 véhicules blindés et 76 bases de lancement de missiles dans le conflit, l’Azerbaïdjan, en revanche, n’a perdu que 40 chars, 15 véhicules blindés et une base de lancement de missiles». Durant les cinq dernières années, Ankara est intervenue dans quatre pays au total: en Syrie, en Libye, dans le nord de l’Irak et dans le Haut-Karabakh. Le succès militaire de ces interventions n’aurait pas été possible sans drones. Le Royaume dispose déjà à la fois de drones qui ont pour mission l’acquisition et le renseignement, ainsi que des drones de combat, précisent nos sources. Et d’ajouter que les drones récemment acquis par le Maroc, ont une mission défensive. La presse algérienne se lâche contre Erdogan Il y a deux jours, la presse algérienne a critiqué le régime d’Erdogan. Comme à son habitude, le régime militaire d’Algérie active ses relais dans la presse, mais en leur fournissant une fausse raison pour faire diversion au véritable irritant. L’annulation, au dernier moment, par les autorités algériennes de la visite du premier ministre français Jean Castex à Alger, dimanche 11 avril dernier, a été imputée au format réduit de la délégation française, alors que la véritable raison est liée à l’absence du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
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April 12, 2021 1:56 AM
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Face à l'ampleur du mouvement de contestation suscité par le coup d'état du 1er février 2021 qui a renversé Aung San Suu Kyi, la junte militaire du général Min Aung Hlaing joue son va-tout avec l'utilisation contre la population civile de drones chinois spécialisés dans les opérations de contre-insurrection. Soutien chinois au gouvernement Birman Suite au coup d'État militaire du 1er février 2021, le Myanmar connaît d’importants troubles entre sa population et l’armée qui détient désormais le pouvoir. Ces affrontements ont déjà fait plus d’une centaine de morts et de blessés. Face à cette véritable insurrection, les nouveaux dirigeants birmans ont pu bénéficier d’une importante aide militaire chinoise. Dans le détail, des drones chinois de type CH-3A ont été aperçus au-dessus de Mandalay, deuxième ville du pays et foyer des contestations. Outre la collecte de renseignement au travers des missions ISR, ces drones armés agissent aussi dans le but d’effrayer les manifestants en volant à basse altitude (PsyOps). CH-3A Construit et développé par le groupe CASC (China Aerospace Science and Technology Corporation), le CH-3A (Cai Hong-3A, ou Rainbow-3A) est un drone tactique MAME (Medium Altitude, Medium Endurance) d’un poids de 650 kilos pour une vitesse maximale de 260 km/h. Son rayon d’action est de 250 kilomètres pour une endurance comprise entre 3 à 5 heures à 5000 mètres d'altitude. Sa charge utile de 100 kilos lui permet d’emporter outre ses capteurs des bombes légères guidées comme des missiles TV/IR ou semi-actifs. Selon les experts internationaux, 12 exemplaires auraient été mis en service entre 2013 et 2015. Selon son constructeur, le CH-3A peut être facilement reconfiguré pour la guerre électronique et le brouillage des communications. Guerre psychologique Basés à Meiktila au du pays, ils permettraient à la Tatmadaw (forces armées birmanes) de suivre en temps réel l’évolution de la situation, d’anticiper les mouvements et de concevoir une réponse appropriée. Rappelons que dans ce début de guerre civile, aucune frappe militaire aérienne n’a encore eu lieu. Ces différentes techniques d’intimidations et de guerre psychologique sont directement héritées des méthodes appliquées par les forces américaines dans les zones tribales pakistanaises. La précédente mission des drones CH-3A au sein de la Tatmadaw était la lutte contre la guérilla islamiste des Rohingyas mais avec le recours cette fois de frappes au sol. D'autant que la Birmanie fabrique sous licence le drone MALE armé CH-4B qui dispose d'une charge utile de 345 kg. Les drones armés du groupe CASC occupent une position de leader sur le marché de la contre-insurrection et sont ainsi employés sur tous les théâtres actuels par le Nigeria, la Zambie, l'Algérie, l'Egypte, la Jordanie, l'Irak, les EAU, l'Arabie Saoudite, le Pakistan et même la Serbie. Peu coûteux, ils sont souvent employés par des personnels chinois spécialement détachés auprès des forces armées clientes.
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March 24, 2021 2:53 AM
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La rumeur portant sur l'acquisition d'une nouvelle capacité disruptive pour Alger, est à nouveau relayée par certains sites Internet, mais aussi reprise par une partie de la presse russe. Les nouvelles acquisitions militaires du Maroc dans le domaine de la guerre électronique et de la défense sol-air pourraient justifier une telle acquisition, si Moscou y consent. Air & Cosmos fait le point
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March 18, 2021 3:12 AM
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Selon nos informations les forces aériennes algériennes sont sur le point de recevoir ses premiers avions cargo Hercules C-130J pour rejoindre la Tunisie dans le club fermé des nations africaines disposant du dernier né de Lockheed. Le contrat algérien a pris son temps pour aboutir à cause de la lenteur des négociations et du passage par le régime FMS (foreign military sales) pour certains équipements sensibles qui ont été ajouté par l’Algérie aux appareils. Le contrat doit en principe concerner quatre à six appareils qui seront livré cette année. Les quatre premiers C-130J arriveront en Algérie fin mars ou début avril et entreront directement en service. S’il ressemble à l’antique Hercules, le C-130J n’en a que l’apparence extérieure, l’avionique et les moteurs ont été totalement repensés et les performances augmentées. Le rayon d’action du Super Hercules dépasse les 500 Km à vide et les 3000 en pleine charge . Les forces aériennes algériennes opèrent actuellement 15 C130H et H-30 acquis à la fin des années 80 dont la majorité a été modernisée récemment. La compagnie nationale Air Algérie dispose d’un appareil du même type et en a perdu un lors d’un crash en Italie. En tout l’Algérie a perdu quatre Hercules durant les 20 dernières années.
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March 16, 2021 3:12 AM
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March 15, 2021 2:15 AM
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Le site spécialisé Menadefense a révélé que l’Algérie s’est dotée de nouveaux avions de type Soukhoï dont la particularité est leur capacité de bombardements de haute précision et à longue distance sur terre et en mer. En effet, l’Algérie s’apprête à recevoir des premiers modèles du Su-34E destiné exceptionnellement à l’ANP , après l’aboutissement les négociations entre les parties algérienne et russe qui ont duré plus de huit ans. Le premier lot que l’Algérie réceptionnera comporte 14 bombardiers moyens Su-34E, précise le site, affirmant que «l’usine aéronautique de Novosibirsk a commencé, en janvier, la production du premier lot de six Su-34E pour l’Algérie» . L’armé algérienne sera donc renforcé par l’un des bombardiers stratégiques de moyenne portée les plus puissants connus sous le nom de SU 34e, un «lot d’urgence» qui «devra être prêt à partir de la fin de l’année 2021 et servira pour la formation des formateurs algériens ». Le début des formations aura lieu en Russie à partir de l’été prochain, le reste de la production sera livré en 2022 et 2023, toujours selon MENADEFENSE. L’acquisition du Su-34 par l’Algérie est un développement remarquable dans les capacités de bombardement de haute précision et à longue portée sur terre, en particulier en mer, acheter possible du missile antinavires Brahmos pourrait donner un sérieux avantage à l «Algérie dans la lutte antinavires dans la région». Ce que l’on sait sur le Su 34E Le Su-34E «est un bombardier possédant des capacités d’autodéfense dignes des meilleurs chasseurs et allège donc le fardeau de la protection». «Même chargé, précisent-ils, il garde un rayon d’action allant jusqu’à 1 000 km sans ravitaillement aérien». Le Sukhoi Su-34 peut attaquer des cibles terrestres, maritimes et aériennes, de jour comme de nuit et par tous les temps, en utilisant l’ensemble des types de munitions en service en Russie. En termes de capacités opérationnelles, il s’agit d’un appareil de génération 4+. Son système de sécurité active avec les nouveaux ordinateurs, fournit des capacités supplémentaires pour le pilote et le navigateur, pour effectuer des bombardements précis et à manœuvrer sous le feu ennemi. L’excellente aérodynamique de l’avion, les grands réservoirs de carburant de capacité interne, la nouvelle génération de moteurs plus économe en carburant, doté d’une commande numérique. Font que le Su-34 de bombardement tactique, se trouve très proche de la catégorie de bombardier stratégique de classe moyenne. Le Su-34 dispose également d’un système de communication et le système d’échange d’informations de type liaison16 (Link16) lui permettant une interface avec des troupes terrestres et des navires de surface, ainsi qu’avec d’autres aéronefs. Question armement, le Su-34 met en œuvre des missiles à longue portée air-surface et air-air ainsi que d’armes guidées multicanal. Il est équipé d’un système de contre-mesures de dernière génération. Rappelons que le cockpit est blindé. L’avion peut effectuer des missions à basse altitude de type «by-pass et fly-by». A noter, que les pilotes disposent d’un petit cabinet WC, pour les longues missions. L’avion a des capacités de lutte antinavire et dispose d’un rayon d’action de 4.000 km, sa vitesse maximale.
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March 10, 2021 12:36 PM
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Plus que jamais le Maroc confirme sa position dominante en Afrique du nord, et notamment au Maghreb. Dans le cadre de l’exercice Lightning Handshake 2021 les forces aériennes et navales marocaines se sont entraînées avec l’US Navy. Le volet aéronavale a notamment permis à la chasse chérifienne de voler aux côtés des avions embarqués à bord du porte-avions USS Dwight D. Eisenhower. Les manœuvres aériennes se sont déroulées en Atlantique nord, au large des côtés du Maroc. Depuis une vingtaine d’années maintenant Rabat et Washington ont resserré leurs liens respectifs. Il s’agit aussi d’une réponse à la situation géopolitique compliquée dans la région avec une Algérie sans cesse plus inféodée et soumise à la Russie et un terrorisme djihadiste désormais très présent. Américains et Marocains ont donc des intérêts convergents. C’est cela qui a permis la mise sur pied de l’exercice Lightning Handshake 2021. Survoler un porte-avions américain, une occasion rare pour des pilotes étrangers. C’est ainsi que ce mercredi 3 mars 2021 l’équipage du porte-avions USS Dwight D. Eisenhower a vu arriver face à lui quatre avions de combat porteurs des marquages et camouflages marocains : deux General Dynamics F-16C Fighting Falcon, un Northrop F-5E Tiger II et un F-5F de transformation opérationnelle. Pour aller à leur rencontre le pacha du porte-avions avait catapulté trois avions : deux chasseurs Boeing F/A-18E Super Hornet de l’escadrille VFA-131 Wildcats et un avion de guet aérien Grumman E-2C Hawkeye appartenant lui à l’escadrille VAW-123 Screwtops. Les chasseurs ont ainsi pu survoler à basse altitude le navire de guerre américain, une occasion unique autant pour les pilotes marocains que pour les marins américains qui ont pu apercevoir des avions au camouflage très inhabituel pour eux. Le Maroc ne fait en effet quasiment jamais appel à la basse visibilité sur ses avions de combat. Les pilotes marocains ont notamment eu la possibilité de se former au ravitaillement en vol sur nounou, c’est à dire sur chasseur biplace F/A-18F Super Hornet doté d’un réservoir central spécialement dédié. Pour l’occasion c’est l’escadrille VFA-32 Fighting Swordsmen qui avait mis à contribution deux de ses avions. Une situation assez inédite pour ces pilotes africains plus habitués à des tankers plus classiques type Boeing 707 modifiés ou encore Lockheed KC-130 Hercules. Ils s’en sont pourtant parfaitement bien tiré. La station-service volante du « Ike ». L’intérêt d’un tel exercice est à la fois de rendre encore plus forts les liens américano-marocains mais également de s’assurer qu’en cas de coup dur l’une ou l’autre des parties pourrait compter sur le renfort de son homologue. Et dans cette région du monde cela a du sens. Photos © US Navy.
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