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Le dossier sur les routes des paysages culturels alimentaires nous entraîne le long des infrastructures de transport, tant terrestres que maritimes voire aériennes, permettant les flux de produits agricoles et alimentaires de l’amont à l’aval.
Si ces routes ont soutenu – et soutiennent encore – dans des jeux complexes les migrations de plantes et de modes de consommations, accordés aux conquêtes et à la mondialisation, elles connaissent une inflexion patrimoniale orchestrée notamment par l’UNESCO dans un contexte exacerbé de revendications alimentaires des mangeurs. En effet, ces routes sont appropriées par les communautés qui façonnent les paysages et qui se nourrissent ; elles sont, aux échelles intermédiaires et grandes, volontiers mobilisées par de nombreux acteurs dans des démarches de développement territorial.
