Le WWF France publie un rapport inédit sur l’état de la biodiversité en France. Pour la première fois, un focus détaillé permet de mesurer l’évolution d’espèces protégées et d’évaluer l’efficacité des actions menées.  Le constat est net : la biodiversité continue de reculer, partout, dans tous les milieux. Mais le rapport montre également qu’avec des mesures de protection durables et bien financées, les populations d’espèces peuvent se rétablir. Il est plus que temps d’agir.

Les matières minérales non métalliques regroupent une grande diversité de matériaux tels que l’argile, le gravier, le sable, l’ardoise, le calcaire, la craie, la dolomite, le granit, le grès, le gypse ou encore le marbre. En 2023, 407 Mt sur les 441 Mt extraites en France, soit 92 %, sont constitués de graviers et de sables. Une part plus faible de ces minéraux sont également extraits dans les sols pour être utilisés comme engrais comme le phosphore ou la potasse. En 2023, l’extraction de minéraux non métalliques couvrent 91 % des besoins de l’économie française. Près de 43 Mt de minéraux non métalliques sont importées et 21 Mt sont exportées chaque année.

La demande mondiale en eau pourrait croître de plus de 50 % d’ici 2050 sous l’effet de l’augmentation de la population et des besoins agricoles et industriels [1]. Dans le même temps, le cycle de l’eau est perturbé par les activités humaines : les épisodes de fortes précipitations, de plus en plus intenses…

The latest iteration of Operation LAKE, which ran from October 2024 to June 2025, uncovered large-scale trafficking networks and disrupted the flow of live eels destined for illegal farms in Asia.The operation led to:16,131 inspections carried out across Europe2 6 arrests 22 tonnes of glass eels seized.

Once outside the EU, the eels were raised in farms and sold on the global market as legitimate fish products. Europol intelligence estimates that up to 100 tonnes of glass eels are smuggled each year, generating EUR 2.5–3 billion annually in peak years.

Indispensables au numérique, les centres de données ou « datacenters » se multiplient et leur consommation d’électricité devient un enjeu pour le climat. Le Service statistique du ministère en charge de la transition écologique publie les dernières données disponibles.Les centres de données ont consommé entre 4 et 6 TWh d’électricité en 2023, un enjeu majeur pour la transition énergétique.

Jamais les Français n’ont été aussi inquiets pour l’avenir - et pourtant, jamais l’écologie n’a semblé aussi absente du débat public. Face à ce paradoxe, le WWF France publie le rapport Récits pour une écologie populaire, né de neuf mois de travail du cercle de réflexion fondé à l’initiative de sa présidente, Alexandra Palt.  Objectif : comprendre pourquoi, malgré une inquiétude largement partagée (78 % des Français se disent préoccupés par le climat), l’écologie peine à mobiliser - et surtout, comment renouer le lien entre écologie, émotions et quotidien.

Le signal est ténu mais encourageant. Dans une étude publiée dans l’édition du 15 novembre de la revue Environmental Pollution, une équipe de chercheurs français et allemands indique qu’en 2018, l’interdiction de l’imidaclopride – le principal insecticide néonicotinoïde – s’est accompagnée, en France, d’une récupération mince mais mesurable des oiseaux insectivores. Avant l’interdiction, la différence d’abondance de leurs populations entre les zones les plus fortement traitées et les zones exemptes était de 12,7 % ; après l’interdiction ce différentiel tombe à 9 % en comparant les mêmes zones.

Les chiffres « verts » de Google sur son IA Gemini sont séduisants : seulement 0,003 g équivalent CO₂ par prompt. Mais le problème tient à sa méthodologie opaque.

Depuis la sortie de ChatGPT fin 2022, les IA génératives ont le vent en poupe. En juillet 2025, OpenAI annonçait que ChatGPT recevait 18 milliards de « prompts » (instructions écrites par les utilisateurs) par semaine, pour 700 millions d’utilisateurs – soit 10 % de la population mondiale.Google a racheté en 2024 l’équivalent de la production d’électricité annuelle de l’Irlande

Une méta-analyse portant sur 170 études menées dans plus d'une vingtaine de pays européens révèle que la transition vers des pratiques agroécologiques réduit les impacts négatifs de l'agriculture sur la biodiversité, et qu'elle contribue également à l'atténuation du changement climatique.

Alors que des millions de tonnes de plastique se déversent chaque année dans nos océans, la quantité ingérée pouvant être fatale aux animaux ou oiseaux marins serait "bien plus faible" qu'imaginé, alerte lundi une étude.

L'équivalent en plastique de presque trois morceaux de sucre pourrait ainsi être fatal à un macareux moine, aussi appelé perroquet de mer, oiseau emblématique de l'Atlantique nord, pointe-t-elle.

Lions, tigres, léopards... Une nouvelle étude révèle que les clubs sportifs recourent très souvent à des espèces officiellement menacées ou en déclin : elles concernent 60 % des équipes qui utilisent un animal. Et cette iconographie ne concernent pas que les grands prédateurs.

La survie de notre planète dépend du lien précieux avec le sol, sur lequel se base plus de 95 % de notre alimentation. En effet, les sols fournissent 15 des 18 éléments chimiques naturels essentiels aux plantes. Cependant, face aux changements climatiques et à l'activité humaine, nos sols se dégradent. L'érosion en perturbe l'équilibre naturel, réduisant l'infiltration de l'eau et sa disponibilité pour toutes les formes de vie, tout en diminuant aussi le niveau de vitamines et de nutriments dans les aliments.

Durant l’hiver 2024-2025 (1er décembre 2024 au 31 mars 2025), les mortalités par capture accidentelles ont été estimées à partir des échouages à 1 900 (IC95% [1 500 ; 2 450]) dauphins communs pour l’ensemble des eaux du golfe de Gascogne et de la Manche Ouest. Cette estimation est bien inférieure à celles calculées lors des années précédentes (environ 4 700 captures en moyenne durant les hivers 2017 à 2023) mais proche de l’estimation de 2024, lors du premier hiver de fermeture.

Lettre d'information du réseau Ours brun, l’Écho des tanières synthétise, en cours de saison, les relevés de terrain effectués par le réseau : itinéraires de prospection, suivi d’appareils photo et vidéo automatiques. Il résume aussi des faits marquants concernant le suivi de l’espèce dans les Pyrénées. De septembre à novembre 2025, 278 indices indirects d’ours ont été collectés, sur 4 départements des Pyrénées françaises, entre la commune d’Etsaut (64) à l’ouest et la commune de Gestiès (09) à l’est.

Les quantités de produits phytosanitaires saisies représentent 1 000 hectares de surfaces traitées, soit près de 1 500 terrains de foot selon un dosage standard du produit, affirme l’Office français de la biodiversité, qui effectue des contrôlent depuis le début d’année.

Leur interdiction date de 2019. Près de 3 000 litres de pesticides ont été saisis chez des particuliers depuis le début de l’année par les agents de la police de l’environnement, a annoncé, jeudi 27 novembre, l’Office français de la biodiversité.

La population de loups en France s’établit entre 989 et 1.187 individus en 2025, soit une légère augmentation de 69 animaux sur un an, selon la préfecture d’Auvergne-Rhône-Alpes

Baisse de la biodiversité, menace sur l'économie touristique et la pêche, risque d'engloutissment des villes côtières : ce sont quelques unes des conséquences de l'érosion qui menace la moitié des plages mondiales, sous les coups de boutoir conjugués du dérèglement climatique et de l'expansion des agglomérations côtières, alerte le site d'information scientifique ScienceDaily.

Dans leur vie quotidienne, les Français peuvent agir en faveur de l’environnement en réduisant leur consommation d’énergie domestique. Récemment, un regain de vigilance a, par exemple, été observé en matière de sobriété énergétique, dans un contexte marqué par une augmentation des prix de l’électricité et du gaz. 

Cela fait maintenant cinquante ans qu'est entrée en vigueur la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites), dite aussi Convention de Washington. " Le commerce d'espèces sauvages a généré plus de 200 milliards de dollars en 2022. Le commerce illégal de ces espèces est par ailleurs considéré aujourd'hui comme le quatrième trafic le plus lucratif au monde », précise le MNHN. « La Cites, rappelle le Muséum, octroie différents niveaux d'action pour prévenir la surexploitation de plus de 41 000 espèces d'animaux et de plantes"

Le document commence par décrire l’état de l’espace maritime français, le deuxième plus vaste du monde sur près de 11 millions de km2.  Les territoires ultramarins représentent 97 % de cette superficie et abritent une grande diversité d’habitats, incluant près de 60 000 km² de récifs coralliens et de lagons, soit près de 10 % de la superficie mondiale corallienne. 

Seuls 5 % des habitats marins d’importance européenne sont bien conservés en France hexagonale.

Les littoraux et milieux marins français abritent une biodiversité remarquable : en 2025, près de 49 200 espèces marines sont recensées dans TaxRef 1 , sur presque 250 000 espèces connues à l'échelle mondiale.