Durant 15 jours, 1 700 agents de l’OFB ont mené 1 361 opération de contrôles pour cette 5° édition de l’opération « Sécurité à la chasse ». Quels sont les résultats ?

« Avec la mise en œuvre du label "zone de protection forte en mer" et la labellisation de 63 sites, la France franchit une étape majeure vers l'objectif de 14,8 % de protection forte de son territoire maritime d'ici à 2026, affirmant ainsi une ambition claire pour la protection de la mer, patrimoine vivant de biodiversité », a déclaré Monique Barbut, ministre de la Transition écologique, à l'occasion d'un déplacement dans le Var, ce jeudi 18 décembre, en compagnie de Catherine Chabaud, ministre déléguée chargée de la Mer et de la Pêche.

Plus de 1,7 million d'élèves sont scolarisés dans un établissement "soumis à une pression forte" aux pesticides "dans un rayon de 1.000 mètres", selon un baromètre coordonné par Le Monde et une dizaine d'experts publié ce 17 décembre. Selon les chiffres, "au moins 1,76 million d'élèves (environ 15% des effectifs, hors outre-mer) sont scolarisés dans des établissements soumis à une pression forte dans un rayon de 1.000 mètres - comme si chacun des 314 hectares entourant l'école avait reçu au moins un traitement de pesticides à pleine dose par an". D'après le journal, "un site scolaire sur quatre est concerné par une telle exposition potentielle".

Pratiques, représentations et aspirations des Français en matière de sobriété. des Synthèses thématiques et des infographies: l'une transversale sur les valeurs, représentations et aspirations des Français, les autres thématiques sur la consommation et le numérique, la mobilité et le tourisme, le logement, l'alimentation.

L’année qui s’achève sera la troisième ou quatrième la plus chaude dans les annales de Météo-France, qui a publié lundi 15 décembre son bilan climatique annuel. Un jour sur deux a été au-dessus des normales saisonnières.

L’éducation, formelle ou informelle, transmet connaissances et valeurs écologiques, renforçant pensée critique et conscience durable. L’entrée dans le monde étudiant bouleverse les habitudes de vie des jeunes. Cette transition vers l’autonomie est-elle alors propice à l’adoption de comportements respectueux de l’environnement ? Quelques éclairages à partir des derniers résultats d’enquête de l’Observatoire de la vie étudiante.

Outils stratégiques visant à assurer la conservation ou le rétablissement des espèces de faune et de flore sauvages, les plans nationaux d’actions (PNA) ont été instaurés en France pour la première fois en 1996. En 2025, 76 PNA sont en vigueur (57 en France métropolitaine et 19 en outre-mer). La majorité de ces plans portent sur les espèces animales (57 PNA) dont les oiseaux (39 %), les reptiles (23 %) et les mammifères (19 %).

En 2025, plus de 40 PNA sont en cours de renouvellement.

La Stratégie nationale biodiversité 2030 prévoit le lancement de 20 PNA supplémentaires (8 PNA de faune et 12 PNA de flore)

Le WWF France publie un rapport inédit sur l’état de la biodiversité en France. Pour la première fois, un focus détaillé permet de mesurer l’évolution d’espèces protégées et d’évaluer l’efficacité des actions menées.  Le constat est net : la biodiversité continue de reculer, partout, dans tous les milieux. Mais le rapport montre également qu’avec des mesures de protection durables et bien financées, les populations d’espèces peuvent se rétablir. Il est plus que temps d’agir.

La première loi de l’UE sur la surveillance et la résilience des sols entre en vigueur le 16 décembre, une étape importante qui contribuera à rétablir la santé des sols. Des sols sains sont essentiels à la productivité agricole, à la résistance aux organismes nuisibles ainsi qu’à la qualité et à la sécurité nutritionnelles des aliments, ce qui est essentiel à la viabilité et à la rentabilité à long terme du secteur agricole de l’UE.

La dégradation des sols est un problème dans tous les pays de l’UE. 60 à 70 % des sols sont en mauvais état de santé, ce qui coûte à l’UE plus de 50 milliards d’euros chaque année, soit plus que le PIB total de pays tels que la Lettonie et Chypre.  

Les matières minérales non métalliques regroupent une grande diversité de matériaux tels que l’argile, le gravier, le sable, l’ardoise, le calcaire, la craie, la dolomite, le granit, le grès, le gypse ou encore le marbre. En 2023, 407 Mt sur les 441 Mt extraites en France, soit 92 %, sont constitués de graviers et de sables. Une part plus faible de ces minéraux sont également extraits dans les sols pour être utilisés comme engrais comme le phosphore ou la potasse. En 2023, l’extraction de minéraux non métalliques couvrent 91 % des besoins de l’économie française. Près de 43 Mt de minéraux non métalliques sont importées et 21 Mt sont exportées chaque année.

La demande mondiale en eau pourrait croître de plus de 50 % d’ici 2050 sous l’effet de l’augmentation de la population et des besoins agricoles et industriels [1]. Dans le même temps, le cycle de l’eau est perturbé par les activités humaines : les épisodes de fortes précipitations, de plus en plus intenses…

Pour répondre aux demandes d’une population mondiale croissante, l’agriculture devra produire, d’ici à 2050, environ 50 pour cent de denrées alimentaires, d’aliments pour animaux et de fibres de plus qu’en 2012.

La FAO estime que plus de 1,6 milliard d’hectares de terres, soit plus de 10 pour cent des terres émergées de la planète, ont été dégradés par des pratiques non durables d’utilisation et de gestion des terres.

À l’échelle mondiale, la superficie des zones urbaines a plus que doublé en l’espace de deux décennies, passant de 33 millions d’hectares en 1992 à 71 millions d’hectares en 2015. Cette expansion a consommé 24 millions d’hectares de terres cultivées parmi les plus fertiles, 3,3 millions d’hectares de forêts et 4,6 millions d’hectares d’arbustes.

Entre 2 000 et 4 000 glaciers disparaîtront chaque année dans le monde au milieu du siècle, selon une étude publiée dans « Nature Climate Change ». Les glaciers alpins seraient touchés dès 2033.

Cette étude dresse un état des lieux national des cyanobactéries benthiques dans les plans d’eau de France métropolitaine, à partir des données collectées dans le cadre de la DCE (Directive Cadre sur l’Eau). L’analyse a porté sur la distribution spatiale, la richesse spécifique, l’abondance et la présence de taxons potentiellement toxiques, ainsi que sur leur évolution temporelle et les principaux facteurs environnementaux associés. Les analyses montrent que les cyanobactéries benthiques sont largement distribuées, présentes dans plus de 70 % des plans d’eau étudiés, avec une forte variabilité spatiale. 

Une nouvelle étude a examiné 177 espèces d'oiseaux dans quatre grandes chaînes de montagnes: les Alpes, les Pyrénées, les montagnes scandinaves et les Highlands britanniques. Parmi ces espèces, 63 pour cent se sont déplacées en montée. Ce mouvement de montée a été d'une moyenne d'environ un demi-mètre par an dans les années 2000.Le changement le plus rapide s’est produit en Scandinavie et dans les Alpes.

Malgré leur importance, les zones humides méditerranéennes côtières figurent parmi les milieux les plus menacés de la région : elles sont confrontées à un ”coastal squeeze” qui pourrait entraîner la perte de 69 à 92 % des marais côtiers d’ici 2100, menaçant les moyens de subsistance et la sécurité des communautés côtières si des mesures urgentes ne sont pas prises.

Lions, tigres, léopards... Une nouvelle étude révèle que les clubs sportifs recourent très souvent à des espèces officiellement menacées ou en déclin : elles concernent 60 % des équipes qui utilisent un animal. Et cette iconographie ne concernent pas que les grands prédateurs.

La survie de notre planète dépend du lien précieux avec le sol, sur lequel se base plus de 95 % de notre alimentation. En effet, les sols fournissent 15 des 18 éléments chimiques naturels essentiels aux plantes. Cependant, face aux changements climatiques et à l'activité humaine, nos sols se dégradent. L'érosion en perturbe l'équilibre naturel, réduisant l'infiltration de l'eau et sa disponibilité pour toutes les formes de vie, tout en diminuant aussi le niveau de vitamines et de nutriments dans les aliments.

Durant l’hiver 2024-2025 (1er décembre 2024 au 31 mars 2025), les mortalités par capture accidentelles ont été estimées à partir des échouages à 1 900 (IC95% [1 500 ; 2 450]) dauphins communs pour l’ensemble des eaux du golfe de Gascogne et de la Manche Ouest. Cette estimation est bien inférieure à celles calculées lors des années précédentes (environ 4 700 captures en moyenne durant les hivers 2017 à 2023) mais proche de l’estimation de 2024, lors du premier hiver de fermeture.