Mais nos chers compatriotes français n’ont pas l’apanage du racisme et de la xénophobie comme argument de vente. En ces jours de disette, tous logent à la même enseigne de Tanger à Djakarta, comme on dit au Maroc, quitte à reproduire ce que l’on dénonçait la veille. Et pour cause, le Maroc, aussi, a sa une qui fait jazzer, une couverture éhontée du magazine MarocHebdo titrant sur le « Péril noir » qui menace le pays. Bien sûr, c’est sans rappeler le péril jaune, ce fantasme de la menace asiatique remontant au 19e siècle, sauf que l’on est en 2012 et que même les enfants ne croient plus aux croquemitaines depuis des décennies.