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La Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), l'Union sociale pour l'habitat (USH), les caisses de retraite (la Cnav, la MSA et le RSI) et la Caisse des Dépôts organisent, pour la troisième année consécutive, le prix "HLM, partenaires des âgés" destiné à récompenser les organismes HLM qui, par leurs actions et réalisations dans leur parc, contribuent à l’adaptation de la société au vieillissement.
Les patients en situation de précarité, bénéficiant par exemple de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), sont victimes de "représentations médicales stéréotypées", pouvant conduire à des prises en charge différenciées, voire à des discriminations, selon une étude publiée ce 3 avril par le Défenseur des droits.
Via Réseau RECI
À un jet de pierre de Paris, à la Plaine Saint-Denis, l'association humanitaire Médecins du Monde accueille dans son centre médical près de 150 personnes par jour.
Marisol Touraine a annoncé, le 10 mars, un nouveau renforcement des moyens dédiés à la lutte contre les déserts médicaux.
Les patients se retrouvent sans médecin traitant, les praticiens voient leurs conditions de travail se dégrader faute de remplaçants, et les élus locaux sont confrontés à la colère de leurs administrés devant le manque de solutions.
Régulièrement, des difficultés pour accéder aux soins et aux droits sont rapportées par les personnes et les professionnels au sein des Conseils consultatifs régionaux des personnes accompagnées (CCRPA), ainsi que dans les commissions régionales santé de la FNARS.
Lancés en 2000 pour promouvoir une démarche de proximité visant à réduire les inégalités de santé, les Ateliers santé ville (ASV) étaient au nombre de 286 en France en 2013, "couvrant la quasi-totalité des quartiers urbains les plus sensibles", selon la Plateforme nationale de ressources ASV (PnrASV). Cette dernière a récemment publié les résultats d'un travail de capitalisation de ces programmes conduits depuis maintenant 16 ans et désormais intégrés dans le volet "santé" (pilier "cohésion sociale") des contrats de ville. A partir d'une cinquantaine de réponses – recueillies par questionnaire ou dans le cadre d'entretiens -, la PnrASV met en avant les "plus-values" de ces démarches à trois niveaux : "auprès des habitants, des professionnels et sur les politiques publiques".
Une instruction du 8 janvier 2016 mobilise les agences régionales de santé et précise leur cadre d'intervention en matière de phénomènes de radicalisation.
Avec ses 227 articles, la loi Santé du 26 janvier mêle des dispositions des plus disparates. Parmi elles, les collectivités trouveront des mesures qui les concernent. Notamment en matière de gouvernance et d'organisation des soins, avec la mise en place d'un dispositif plutôt complexe : communauté professionnelle territoriale de santé, contrat territorial de santé, pacte territoire santé, groupements hospitaliers de territoire, conseils territoriaux de santé... Décryptage.
Protection sociale, médicalisation croissante de la société, dynamiques des professions médicales et de l’institution hospitalière : la santé est au croisement de multiples préoccupations. Un état des lieux de recherches empiriques et de perspectives théoriques sur ce thème s’avérait nécessaire.
Une instruction de la direction générale de l'offre de soins (DGOS) du 10 août 2015 fixe la liste des territoires prioritaires d'implantation de nouveaux centres de santé. L'opération s'inscrit dans le cadre de la convention d'objectifs 2014-2020 pour les quartiers de la politique de la ville (QPV), signée entre l’État et la Caisse des Dépôts.
La DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques) publie les résultats de l’Enquête nationale de santé scolaire, réalisée en grande section de maternelle, en 2012-2013. Comme dans les éditions précédentes, indicateurs de santé et habitudes de vie font apparaître de fortes disparités sociales au détriment des familles les plus modestes
« Les contrats de ville doivent permettre de construire une stratégie locale de promotion de la santé dont l’objectif est de réduire les inégalités sociales et environnementales de santé », pose en préalable une circulaire signée des ministères des ministères des Affaires sociales et de la Ville.
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Le dernier numéro de la revue publie deux articles traitant de la démarche Atelier santé ville
Recevant, le 21 mars, les associations de lutte contre la pauvreté et l'exclusion regroupées dans le collectif Alerte, Marisol Touraine avait annoncé un geste en faveur de deux dispositifs favorisant l'accès aux soins des personnes à faibles ou très faibles ressources : la CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire) et l'ACS (aide à la complémentaire santé).
La Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) a annoncé, le 28 mars, la généralisation progressive à l'ensemble du territoire d'un nouveau dispositif de lutte contre le renoncement aux soins.
La e-communauté « Santé & Collectivités territoriales » est un nouveau service développé par le CNFPT destiné aux acteurs locaux de santé, afin de leur permettre d’échanger des expériences, des outils, des questionnements et réflexions, et des lectures concernant les différentes missions de santé mises en œuvre par ou avec les collectivités territoriales. Les échanges seront régulés par deux animateurs connaissant bien le domaine et accompagnés d’experts spécialistes des différents champs d’intervention en santé territoriale.
Pour prévenir des situations de mal-être et de violences chez les adolescents, qui avaient été constatées par les professionnels du réseau d’éducation à la sexualité créé par l’Atelier santé ville et des enseignants, le Planning familial des Bouches-du-Rhône expérimente depuis 2005 l’implantation d’un programme québécois de développement des compétences psychosociales des enfants de 4 à 12 ans. Son évaluation montre des résultats significatifs d’amélioration de l’estime de soi chez les enfants, ainsi qu'un développement des compétences d’écoute chez les enfants et les enseignants.
La Drees publie une étude sur l'impact re-distributif de deux dispositifs destinés à faciliter l'accès aux soins des personnes à revenus modestes ou très modestes : la CMU complémentaire (CMU-C) et l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé (ACS). Le titre de l'étude ne laisse pas d'ambiguïté sur les conclusions : "La CMU-C et l'ACS réduisent les inégalités en soutenant le pouvoir d'achat des plus modestes"
Une instruction interministérielle du 31 mars 2016 précise "les conditions de co-investissement de la Caisse des Dépôts dans le cadre de projets de création, d'extension ou de rénovation de maisons ou centres de santé implantés dans les quartiers prioritaires ou à proximité, dans les quartiers vécus de la politique de la ville".
Alors que le gouvernement a donné rendez-vous demain au Conseil économique, social et environnemental (CESE) aux professionnels de la santé pour une « grande conférence de la santé », l’Association des petites villes de France (APVF) publie une enquête sur la situation de l’offre de soins dans les petites villes.
La fondation Abbé-Pierre a remis à François Hollande son 21e rapport annuel sur l'état du mal-logement.
La désertification médicale ne touche pas que les zones rurales. Certaines banlieues ne sont pas épargnées et l’accès aux soins de premier recours devient un enjeu de la politique de la ville. Même Paris commence à manquer de généralistes de secteur 1.
Cinq ans après leur lancement, le bilan des agences régionales de santé est mitigé. Il y a tout juste six ans, le 21 juillet 2009, était promulguée la loi «portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires» de Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé. Communément appelée HPST (hôpital, patients, santé et territoires), ce texte avait l'ambition de poursuivre la démarche de la territorialisation de la santé amorcée avec la longue expérience (1996-2010) des agences régionales de l'hospitalisation. Pour y parvenir, elle faisait fusionner sept services ou divers organismes dans 26 agences régionales de santé (ARS), effectives dès avril 2010. Une révolution dans l'émiettement des instances sanitaires et sociales régionales de l'État.
Nous pouvons rester un long moment interloqués par l'étude d'Emmanuel Vigneron sur les risques de mortalité du nord au sud de la ligne du RER B, laquelle démontre qu'"en moins d'un quart d'heure de trajet, le risque de mourir une année...
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