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Suite aux récentes rixes mortelles entre jeunes, les ministres de l'Intérieur, de la Justice et de l'Éducation ont réuni ce lundi 1er mars les préfets, procureurs et recteurs d'Île-de-France. Le plan national de lutte contre les bandes de 2010 va être réactivé et rénové, avec une déclinaison en plans départementaux.
La ministre déléguée à la Citoyenneté a visité le groupement de gendarmerie d'Orléans et des associations d'encadrement de jeunes, dans le cadre du lancement de la stratégie nationale de prévention de la délinquance ce vendredi 15 janvier.
Par circulaire signée la veille du réveillon de Noël, le Premier ministre demande aux préfets de veiller à la mise en œuvre opérationnelle de la tant attendue stratégie nationale de prévention de la délinquance 2020-2024 et d'en assurer une large diffusion. Une fois encore, les élus locaux sont particulièrement sollicités.
Accès réservé aux abonnés - Dans un entretien à la Gazette, le député (LaRem), Rémy Rebeyrotte, co-auteur avec Stéphane Peu d'un rapport sur l'évolution des conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance, revient sur leurs principales préconisations pour relancer le partenariat local de sécurité. Leurs travaux seront présentés en janvier au garde des Sceaux.
Ce rapport du ministère de l'Intérieur, publié mardi, fait état d'une plus forte concentration de personnes mises en cause dans des crimes ou délits dans les quartiers défavorisés de la politique de la ville (QPV).
TRIBUNE. « L’enfance ne relève pas de la suspicion, mais de la protection », estiment 38 personnalités juives, qui s’inquiètent des signalements et des poursuites judiciaires contre des enfants accusés de complaisance envers le terrorisme.
Une semaine après le début du reconfinement, l'ambiance dans les quartiers politique de la ville est paradoxale, selon les acteurs professionnels et associatifs que la Gazette a questionnés à ce sujet : moins angoissés, mieux organisés et solidaires, habitants, collectivités et associations doivent cependant faire face à une aggravation de la pauvreté et à des tensions autour des questions de radicalisation et de laïcité.
La question de la radicalisation constitue une toile de fond réflexive omniprésente pour beaucoup d’intervenants sociaux.
Trois mois après le départ de son prédécesseur, le préfet Christian Gravel a été nommé le 9 octobre secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation. Agé de 47 ans, ce haut-fonctionnaire à la carrière atypique, est un proche de Manuel Valls. Parmi les dossiers chauds qui l’attendent : le projet de loi sur les séparatismes et le pilotage de la toute nouvelle stratégie nationale de prévention de la délinquance.
Trois jours avant la présentation d'un projet de loi contre les "séparatismes", des maires franciliens de villes populaires appellent plutôt à davantage de "justice sociale".
L’élection des nouveaux maires est l’occasion de rappeler leur rôle dans la prévention de la délinquance. C'est l'objet d'une circulaire mise en ligne le 3 juillet : le maire intervient en effet dans le cadre d’instances partenariales (CLSPD, GLTD…) mais dispose également de prérogatives propres (rappel à l’ordre, transaction, CDDF…).
Alors que les rodéos urbains ont connu une forte recrudescence pendant le confinement (+15% du nombre d’interventions), le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a annoncé, lundi 25 mai, avoir confié à deux députées LREM - Natalia Pouzyreff et Catherine Osson - le soin de faire de nouvelles propositions contre ce fléau.
Accès réservé aux abonnés Pour le professeur de sociologie Michel Kokoreff, la police cultive une forme d’impunité dans les quartiers populaires, plus visible encore durant l’épidémie.
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Le 15 janvier dernier, dans le quartier de Beaugrenelle, à Paris, un adolescent a été violemment agressé par d'autres jeunes. Un passage à tabac dont la vidéo a largement circulé sur les réseaux sociaux. Cette semaine, deux autres rixes meutrières entre bandes ont eu lieu dans l'Essonne.
Accès réservé aux abonnés - Entre le renforcement des compétences des polices municipales, et les déclinaisons locales de la nouvelle stratégie nationale de prévention de la délinquance, les collectivités territoriales devraient voir leur action de sécurité renouvelée cette année.
Accès réservé aux abonnés - Marche exploratoire, facilitation des dépôts de plainte, self-défense… La ville de Vitry-sur-Seine réagit aux violences que subissent les femmes d’origine asiatique.
RÉSERVÉ AUX ABONNÉS Dans leur rapport présenté le 14 décembre, les députés Stéphane Peu (PC) et Rémy Rebeyrotte (LaRem) dressent un état des lieux contrasté des conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) et préconisent plusieurs pistes destinées à les consolider et, plus généralement, à mieux articuler les dispositifs locaux.
Si la stratégie nationale de prévention de la délinquance a d'ores et déjà été diffusée auprès des préfets et des associations d'élus, son officialisation passera par une circulaire, sans doute avant la fin de l'année. C'est ce que la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a confirmé dans un entretien à la Gazette.
Le projet de loi "confortant les principes républicains" (le mot séparatisme n'apparait plus) se donne comme objectif "le respect des principes républicains", notamment "l'éducation au coeur de la promesse républicaine et de la sociabilité", avec ses articles 18 à 24, et le renforcement de la loi de 1905. Mais c'est dès l'article 3 que l’École est concernée puisque cet article inscrit dans le fichier "des auteurs d'infractions terroristes" les délits relatifs à l'apologie d'actes terroristes.
Si l’on veut avancer sur les questions difficiles posées à l’école de la République par la société, il faut protéger l’acte d’enseignement dans la classe de toutes les dérives dans lesquelles certains cherchent à l’entraîner.
Dans une circulaire consacrée à la politique pénale générale publiée ce matin au Journal officiel, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti souhaite qu’ « une attention particulière » soit portée à la lutte contre les infractions du quotidien. Il y évoque notamment les rodéos urbains et demande aux procureurs d’associer davantage les maires aux problématiques d’insécurité.
Il y a trente ans éclataient les révoltes du Mas-du-Taureau à Vaulx-en-Velin. Depuis 1990, les promesses de métamorphose et les plans de rénovation se sont succédés. Si le cadre de vie a changé, la ville est partagé entre sentiment de relégation et espoirs de renouveau.
Une étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales met en avant le "lien fort" existant entre le fait d'être témoin d'actes de délinquance et le fait de ressentir de l'insécurité et d'avoir une opinion défavorable de son quartier. La parution de l'étude intervient alors que le ministre de l'Intérieur vient d'indiquer qu'il communiquera désormais chaque mois "un bilan de l'activité des forces de l'ordre".
Selon le sociologue Sebastian Roché, l'arrivée des écologistes à la tête de plusieurs grandes villes françaises constitue "une opportunité inédite et majeure de changer la manière de concevoir la police". A l'opposé du fameux "continuum de sécurité", qui veut renforcer la coopération policière, les Verts prônent une police municipale aux missions préventives, répondant aux besoins des habitants. Et pas forcément armée. Explications.
Pour beaucoup de jeunes de quartiers populaires, le confinement est vécu comme insurmontable, injuste, suspect et a récemment donné lieu à de fortes violences.
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