"Le nouveau patron de Canal+ a profondément été marqué par sa grand-mère : Nicole Goldschmidt, espionne qui a clandestinement collaboré à la création d'Israël.
Il fait l'objet d'innombrables articles dans la presse traditionnelle mais aucun d'entre eux ne rapporte en détail l'identité de celles et ceux qui l'ont idéologiquement façonné : le milliardaire Vincent Bolloré, 63 ans et 9ème plus grande fortune de France, est souvent décrié actuellement pour sa refonte brutale du groupe Canal+ depuis son accession à la tête du conseil de surveillance du groupe Vivendi.
Seul un haut cadre de l'ancienne équipe, dénommé Maxime Saada, a pu garder un poste de direction.
Il faut remonter plus loin dans le temps pour en savoir plus sur Vincent Bolloré, l'homme qui vient d'accorder un contrat exceptionnel (250 millions d'euros) à Cyril Hanouna, animateur vedette de Direct 8 (propulsé d'ailleurs par Bolloré, dès 2010) et parrain -comme l'avait révélé Panamza- d'une levée de fonds (organisée par le très sioniste "Fonds social juif unifié") qui sont destinés, chaque année, à des citoyens juifs en précarité et des associations caritatives israéliennes.
Le 9 mai 2003, le site de l'hebdomadaire Le Point publiait un portrait consacré à Vincent Bolloré et intitulé "Le Français qui veut se payer l'Italie". Extraits :
Capable du meilleur et du pire, Vincent Bolloré est un fervent catholique. « J'aime cette religion parce qu'on peut se faire pardonner », reconnaît-il d'emblée. Amateur de grigris et de porte-bonheur, il n'hésite pas à ouvrir son portefeuille pour montrer les images pieuses qu'il contient ! (…)
Si Bolloré parvient facilement à se faire détester, il a aussi un talent incroyable pour se faire aimer. « Il est gai, au moins en surface, explique Antoine Veil, le mari de Simone, membre de son comité stratégique. La perspective de le voir, c'est un ensoleillement. » Quant à Antoine Bernheim, le dur, l'impitoyable banquier d'affaires, ex-pilier de Lazard, c'est les larmes aux yeux qu'il confie : « Vincent est merveilleux ! Je suis très triste quand je pense que je mourrai avant de l'avoir vu terminer son aventure industrielle. » De mauvaises langues ont dit que Vincent était le fils naturel d'Antoine Bernheim. (…)
A Paris, dans le 16e arrondissement, où ses parents ont très tôt élu domicile, il avait pour voisin et ami Olivier Dassault. (…)
Parmi les habitués, il y avait aussi Edmond de Rothschild et Edouard de Ribes, copains de jeunesse ou de lycée de son père. « Mon père est l'homme que j'ai le plus admiré », affirme Vincent Bolloré. En revanche, très peu de gens savent que la grand-mère maternelle de Vincent, Nicole Goldschmidt, qui avait épousé Henri Follot, a aussi beaucoup compté pour le jeune loup. Jusqu'à, selon un intime, le faire douter de sa propre identité. De fait, le parcours de cette femme exceptionnelle a de quoi étonner. Ralliée dès l'origine à la cause défendue par Charles de Gaulle, elle entre en résistance dans les services secrets du Général à Londres. Après guerre, sous la couverture de la Croix-Rouge, elle poursuivra une longue carrière d'agent secret au sein du service action du Sdece, assurant notamment les échanges avec ses homologues… israéliens. Cette femme, qui a caché sa vie à sa propre famille, était aussi une amie d'Edmond de Rothschild et des parents d'Antoine Bernheim, lui-même devenu un intime de la tante de Vincent. Cela expliquant – peut-être – pourquoi ces « bonnes fées » de l'establishment financier se sont intéressées de très près au destin du jeune héritier.
Décryptage : " (...)

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