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Rescooped by Bernadette Cassel from EntomoNews
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Les différentes visions du monde et les systèmes de connaissances influencent la façon dont les personnes interagissent avec la nature et la valorisent.🌱

Les différentes visions du monde et les systèmes de connaissances influencent la façon dont les personnes interagissent avec la nature et la valorisent.🌱 | Insect Archive | Scoop.it
L'évaluation de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) répond à la nécessité d'aider les décideurs à comprendre et à prendre en compte le large éventail des valeurs de la nature dans les décisions politiques visant à résoudre la crise actuelle de la biodiversité et à atteindre les Objectifs de développement durable.

 

Rapport d’évaluation sur l’estimation des valeurs de la nature et les différentes valeurs de la nature,11.07.2022

 

"Approuvé par les représentants des 139 États membres de l'IPBES en juillet 2022, le rapport d’évaluation sur l’estimation des valeurs de la nature et les différentes valeurs de la nature constate que l'accent est mis, à l'échelle mondiale, sur les profits à court terme et la croissance économique, ce qui exclut souvent la prise en compte des multiples valeurs de la nature dans les décisions politiques."

 

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NDÉ

via DocumentationBiodiv sur X, 07.02.2024

RT @ipbesfr
https://twitter.com/DocBiodiv/status/1755160104796672256

 

"#ÉvaluationDesValeurs

Ces valeurs sont à prendre en compte pour lutter efficacement contre la crise de la #biodiversité."

 

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Media Release: IPBES Invasive Alien Species Assessment

Media Release: IPBES Invasive Alien Species Assessment | Insect Archive | Scoop.it
Download the Invasive Alien Species Assessment SPM  

 

 
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NDÉ
Le rapport
 

 

Les espèces exotiques envahissantes constituent une menace mondiale majeure pour la nature, les économies, la sécurité alimentaire et la santé humaine

 

Rôle majeur dans 60 % des extinctions de plantes et d’animaux dans le monde

Les coûts annuels dépassent désormais les 423 milliards de dollars ; ils ont quadruplé à chaque décennie depuis 1970

 

Le rapport apporte des preuves, des outils et des options pour aider les gouvernements à atteindre un nouvel objectif mondial ambitieux en matière d’espèces exotiques envahissantes

 

La grave menace mondiale que représentent les espèces exotiques envahissantes est sous-appréciée, sous-estimée et souvent méconnue. Selon un nouveau rapport important de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), plus de 37 000 espèces exotiques ont été introduites par de nombreuses activités humaines dans des régions et des biomes du monde entier. Cette estimation prudente augmente à un rythme sans précédent. Plus de 3 500 d’entre elles sont des espèces exotiques envahissantes nuisibles, qui menacent gravement la nature, les contributions de la nature aux populations et la bonne qualité de vie de celles-ci. Trop souvent ignorées jusqu’à ce qu’il soit trop tard, les espèces exotiques envahissantes représentent un défi important pour les populations de toutes les régions et de tous les pays.

 

Approuvé samedi à Bonn, en Allemagne, par les représentants des 143 États membres de l’IPBES, le rapport d’évaluation sur les espèces exotiques envahissantes et leur contrôle établit que, parallèlement aux dégradations dramatiques engendrées sur la biodiversité et les écosystèmes,, le coût économique mondial des espèces exotiques envahissantes a dépassé les 423 milliards de dollars par an en 2019. Ces coûts ont au moins quadruplé chaque décennie depuis 1970.

 

En 2019, le rapport d’évaluation mondiale de l’IPBES a révélé que les espèces exotiques envahissantes constituent l’un des cinq principaux facteurs directs de perte de biodiversité, aux côtés des changements dans l’utilisation des terres et des mers, de l’exploitation directe des espèces, du changement climatique et de la pollution. Sur base de ce constat, les gouvernements ont chargé l’IPBES de fournir les meilleures données disponibles et des options politiques pour relever les défis des invasions biologiques. Le rapport qui en résulte a été rédigé par 86 experts de 49 pays, qui ont travaillé pendant plus de quatre ans et demi. Il s’appuie sur plus de 13 000 références, dont des contributions très importantes des peuples autochtones et des communautés locales, ce qui en fait l’évaluation la plus complète jamais réalisée sur les espèces exotiques envahissantes dans le monde.

 

« Les espèces exotiques envahissantes constituent une menace majeure pour la biodiversité et peuvent causer des dommages irréversibles à la nature, y compris des extinctions locale et mondiale d’espèces. Elles menacent également le bien-être humain », a déclaré la professeure Helen Roy (Royaume-Uni), co-présidente de l’évaluation avec les professeurs Anibal Pauchard (Chili) et Peter Stoett (Canada).

 

Les auteurs du rapport soulignent que toutes les espèces exotiques ne deviennent pas envahissantes - les espèces exotiques envahissantes sont le sous-ensemble des espèces exotiques dont on sait qu'elles se sont établies et propagées, et qui ont des effets négatifs sur la nature et souvent aussi sur les personnes. Environ 6 % des plantes exotiques, 22 % des invertébrés exotiques, 14 % des vertébrés exotiques et 11 % des microbes exotiques sont connus pour être envahissants, ce qui représente un risque majeur pour la nature et l’homme. Les personnes qui dépendent le plus directement de la nature, comme les peuples autochtones et les communautés locales, sont encore plus menacées. Plus de 2 300 espèces exotiques envahissantes sont présentes sur les terres gérées par les peuples autochtones, menaçant leur qualité de vie et même leur identité culturelle.

 

Bien que de nombreuses espèces exotiques ont été introduites pour les avantages qu’elles procurent à l’Homme, le rapport de l’IPBES constate que les impacts négatifs de celles qui deviennent envahissantes sont énormes tant pour la nature que pour l’homme lui-même. « Les espèces exotiques envahissantes ont été un facteur majeur dans 60 % et le seul facteur dans 16% des extinctions mondiales d'animaux et de plantes que nous avons enregistrées, et au moins 218 espèces exotiques envahissantes ont été responsables de plus de 1 200 extinctions locales. En fait, 85 % des impacts des invasions biologiques sur les espèces indigènes sont négatifs », a déclaré le professeur Pauchard. Ceratines espèces comme les castors canadiens (Castor canadensis) et les huîtres creuses du Pacifique (Magallana gigas) modifient les écosystèmes en transformant les habitats, ce qui a souvent de graves conséquences pour les espèces indigènes.

 

Près de 80 % des impacts des espèces exotiques envahissantes documentés pour les contributions de la nature aux populations sont négatifs – notamment en raison des dommages causés aux ressources alimentaires – tels que l’impact du crabe enragé (Carcinus maenas) sur les bancs de coquillages commerciaux en Nouvelle-Angleterre et les dommages causés par le mollusque Mytilopsis sallei aux importantes ressources halieutiques au niveau local en Inde.

 

De même, 85 % des impacts documentés ont une incidence négative sur la qualité de vie des populations ; par exemple, les impacts sur la santé, notamment les maladies telles que le paludisme, le Zika et la fièvre du Nil occidental, propagées par des espèces de moustiques exotiques envahissantes telles que l’Aedes albopictus et l’Aedes aegyptii . Les espèces exotiques envahissantes nuisent également aux moyens de subsistance, par exemple dans le lac Victoria, où la pêche a décliné en raison de l’épuisement des tilapias, suite à la propagation de la jacinthe d’eau (Pontederia crassipes), qui est l’espèce exotique envahissante terrestre la plus répandue dans le monde. Le lantanier (Lantana camara), un arbuste à fleurs, et le rat noir (Rattus rattus) sont les deuxième et troisième espèces les plus répandues dans le monde, avec des effets considérables sur l’homme et la nature.

 

« Ce serait une erreur extrêmement coûteuse que de considérer les invasions biologiques uniquement comme le problème de quelqu’un d’autre », a déclaré professeur Pauchard. « Bien que les espèces spécifiques qui causent des dommages varient d’un endroit à l’autre, il s’agit de risques et de défis qui ont des racines mondiales mais des impacts très locaux auxquels sont confrontés les habitants de tous les pays, de tous les milieux et de toutes les communautés (même l’Antarctique est touché) ».

 

Le rapport montre que 34 % des impacts des invasions biologiques ont été signalés dans les Amériques, 31 % en Europe et en Asie centrale, 25 % en Asie et dans le Pacifique et environ 7 % en Afrique. La plupart des impacts négatifs sont signalés sur les terres (environ 75 %) – en particulier dans les forêts, les zones boisées et les zones cultivées – et beaucoup moins dans les habitats d’eau douce (14 %) et marins (10 %). Les espèces exotiques envahissantes sont les plus nuisibles sur les îles, le nombre de plantes exotiques dépassant désormais le nombre de plantes indigènes sur plus de 25 % de toutes les îles.

 

« La menace future des espèces exotiques envahissantes est une préoccupation majeure », a déclaré la professeure Roy. « 37 % des 37 000 espèces exotiques connues aujourd’hui ont été signalées depuis 1970, en grande partie à cause de l’augmentation du commerce mondial et des déplacements humains. Dans des conditions de maintien du statu quo, nous prévoyons que le nombre total d’espèces exotiques continuera d’augmenter de cette manière ».

 

« Mais le maintien du statu quo est en fait peu probable », poursuit professeure Roy. « Compte tenu de l'aggravation prévue des principaux facteurs de changement, on peut s'attendre à ce que l'augmentation du nombre d'espèces envahissantes exotiques et de leurs effets négatifs soit nettement plus importante. L'accélération de l'économie mondiale, l’intensification et l'élargissement des changements dans l’utilisation des terres et des mers, ainsi que les changements démographiques sont susceptibles d'entraîner une augmentation des espèces exotiques envahissantes dans le monde entier. Même sans l’introduction de nouvelles espèces exotiques, les espèces exotiques déjà établies continueront à étendre leur aire de répartition et à se répandre dans de nouveaux pays et de nouvelles régions. Le changement climatique aggravera encore la situation ». Le rapport souligne que les interactions entre les espèces exotiques envahissantes et d’autres facteurs de changement sont susceptibles d’amplifier leurs effets. Par exemple, les plantes exotiques envahissantes peuvent interagir avec le changement climatique, ce qui entraîne souvent des incendies plus intenses et plus fréquents, tels que les incendies de forêt dévastateurs qui ont eu lieu récemment dans le monde entier, et libère encore plus de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.

 

Les experts de l’IPBES soulignent que les mesures mises en place pour relever ces défis sont généralement insuffisantes. Si 80 % des pays ont des cibles liées à la gestion des espèces exotiques envahissantes dans leurs plans nationaux pour la biodiversité, seuls 17 % d’entre eux disposent de lois ou de réglementations nationales traitant spécifiquement de ces questions. Cela augmente également le risque d’espèces exotiques envahissantes pour les États voisins. Le rapport constate que 45 % des pays n’investissent pas dans la gestion des invasions biologiques.

 

Sur une note plus positive, le rapport souligne que les futures invasions biologiques, les espèces exotiques envahissantes et leurs impacts, peuvent être évités grâce à des approches de gestion efficaces et à des approches plus intégrées. « La bonne nouvelle, c’est que, pour presque tous les contextes et toutes les situations, il existe des outils de gestion, des options de gouvernance et des actions ciblées qui fonctionnent réellement », a déclaré le professeur Pauchard. « La prévention est absolument la meilleure option, la plus rentable, mais l’éradication, le confinement et le contrôle sont également efficaces dans des contextes spécifiques. La restauration des écosystèmes peut également améliorer les résultats des mesures de gestion et accroître la résistance des écosystèmes aux futures espèces exotiques envahissantes. En effet, la gestion des espèces exotiques envahissantes peut contribuer à atténuer les effets négatifs d’autres facteurs de changement. »

 

Les mesures de prévention – telles que la biosécurité aux frontières et l’application stricte des contrôles à l’importation – sont identifiées par le rapport comme ayant fonctionné dans de nombreux cas, tels que les succès obtenus en Australasie dans la réduction de la propagation de la punaise diabolique (Halyomorpha halys). La préparation, la détection précoce et la réaction rapide se sont avérées efficaces pour réduire les taux d’établissement des espèces exotiques, et sont particulièrement importantes pour les systèmes marins et les systèmes d’eau connectés. Le programme PlantwisePlus1, qui aide les petits exploitants agricoles en Afrique, en Asie et en Amérique latine, est présenté dans le rapport comme un bon exemple de l’importance des stratégies de surveillance générale pour détecter les nouvelles espèces exotiques.

 

L’éradication de certaines espèces exotiques envahissantes s’est avérée efficace et rentable, en particulier lorsque leurs populations sont peu nombreuses, et se propagent lentement, dans les écosystèmes isolés tels que les îles. On peut citer l’exemple de la Polynésie française où le rat noir (Rattus rattus) et le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) ont été éradiqués avec succès. Le rapport indique que l’éradication des plantes exotiques est plus difficile en raison notamment de la durée de dormance des graines dans le sol. Les auteurs ajoutent que la réussite des programmes d’éradication dépend, entre autres, du soutien et de l’engagement des parties prenantes, des peuples autochtones et des communautés locales.

 

Lorsque l'éradication n'est pas possible pour différentes raisons, les espèces exotiques envahissantes peuvent souvent être contenues et contrôlées, en particulier dans les systèmes terrestres et les systèmes d’eau fermés, ainsi que dans l’aquaculture – un exemple étant l’endiguement de l’ascidie plissée envahissante (Styela clava) dans les moules bleues cultivées au Canada. Le confinement peut être physique, chimique ou biologique, bien que la pertinence et l’efficacité de chaque option dépendent du contexte local. L’utilisation de la lutte biologique contre les plantes exotiques envahissantes et les invertébrés, comme l’introduction d’un Puccinia spegazzinii pour lutter contre la Mikania micrantha dans la région Asie-Pacifique, s’est avérée efficace, avec un succès dans plus de 60 % des cas connus.

 

« L’un des messages les plus importants du rapport est qu’il est possible de réaliser des progrès ambitieux dans la lutte contre les espèces exotiques envahissantes », a déclaré le professeur Stoett. « Ce qu’il faut, c’est une approche intégrée spécifique au contexte, à travers et au sein des pays et des différents secteurs concernés par la biosécurité, y compris le commerce et le transport, la santé humaine et végétale, le développement économique, etc. Cela aura des effets bénéfiques considérables pour la nature et l’Homme ». Les options explorées dans le rapport comprennent l'examen de politiques cohérentes et de codes de conduite dans tous les secteurs et à toutes les échelles ; l’engagement et les ressources ; la sensibilisation et l’engagement du public, tels que les campagnes scientifiques citoyennes comme celles qui promeuvent « le contrôle, le nettoyage et le séchage » ; des systèmes d’information ouverts et interopérables ; le comblement des lacunes en matière de connaissances (les auteurs identifient plus de 40 domaines où la recherche est nécessaire) ; ainsi qu’une gouvernance inclusive et équitable.

 

Anne Larigauderie, secrétaire exécutive de l’IPBES, a déclaré : « L’urgence immédiate des espèces exotiques envahissantes, qui causent des dommages considérables et croissants à la nature et à l’Homme, rend ce rapport si précieux et si opportun. » « En décembre dernier, les gouvernements du monde entier ont convenu, dans le cadre du nouveau cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal, de réduire l’introduction et l’établissement d’espèces exotiques envahissantes prioritaires d’au moins 50 % d’ici à 2030. Il s’agit d’un engagement essentiel, mais aussi très ambitieux. Le rapport de l’IPBES sur les espèces exotiques envahissantes fournit les preuves, les outils et les options nécessaires pour rendre cet engagement plus réalisable ».

 

- FIN -

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Actualité en relation

 

  • L'IPBES publie la première évaluation mondiale sur les espèces exotiques envahissantes - De uicn.fr - 4 septembre, 20:05

 

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Pour un réveil écologique : Définitions utiles

Pour un réveil écologique : Définitions utiles | Insect Archive | Scoop.it
Accord de Paris : Adopté durant la COP21 de 2015, il s’agit du premier accord universel sur le climat. Il fixe un objectif mondial de limitation du réchauffement climatique global “nettement en-dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels”. Cet objectif est fondé sur les travaux du GIEC et nécessiterait pour être tenu que les émissions de gaz à effet de serre globales soient réduites de moitié d’ici à 2030.



Artificialisation des sols : Transformation de sols à caractère naturel ou agricole par des actions d’aménagement, pouvant entraîner la perte des qualités naturelles qui permettent d’abriter une certaine biodiversité, des cycles naturels et des qualités biogéochimiques.



Bilan Carbone : Le bilan carbone est une méthode de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre visant à évaluer les émissions directes ou induites par une activité ou un territoire.

Un bilan carbone simple prend en compte les émissions de GES (gaz à effet de serre) des niveaux Scope 1 et Scope 2 tels qu’ils sont définis par les normes internationales (GHG Protocol et ISO 14069). Soit :

Scope 1 : total des émission directes générées par les ressources de la structure utilisant les énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon, tourbe…)
Scope 2 : total des émissions indirectes liées à l’achat ou à la production d’énergie électrique

La loi Grenelle II de juillet 2010 impose un bilan dit Bilan GES Réglementaire à un certain nombre de structures et entités, qu’elles soient publiques ou privées.

 

 

Biodiversité (Zéro perte nette de biodiversité) : pour atteindre cet objectif, toute perte de biodiversité liée à un projet doit être compensée via des actions de compensation écologique (travaux de restauration de milieux ou d’espèces, opérations de protection, etc). De même que la compensation carbone, la compensation écologique doit venir uniquement en complément d’une réelle stratégie de biodiversité, suivant la logique suivante : éviter, réduire, compenser. Enfin, il ne faut pas oublier que toute perte de biodiversité n’est pas “compensable” : comment compenser la disparition d’une espèce ? 1000 arbres de 1 an compensent-ils la perte de 10 arbres de 100 ans ? etc…

 

(...)

 
Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Europe : la transition énergétique doit aller de pair avec la sauvegarde de la biodiversité ! - De www.actu-environnement.com - 24 mai, 17:46

 

"Le changement climatique et les enjeux associés de limitation du réchauffement climatique et d'adaptation des activités humaines ne sont pas indépendants de la crise que connaît la biodiversité et des enjeux de préservation de ses potentialités. Comme le précisent le Giec et l'IPBES dans leur rapport commun, les crises climatiques et de perte de la biodiversité sont étroitement liées et se renforcent mutuellement ; aucune des deux ne pourra être résolue avec succès si les deux ne sont pas abordées ensemble."

 

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Le rapport de l’évaluation mondiale de la Biodiversité et des Services écosystémiques - Résumé à l'intention des décideurs

Le rapport de l’évaluation mondiale de la Biodiversité et des Services écosystémiques - Résumé à l'intention des décideurs | Insect Archive | Scoop.it
Résumé à l’intention des décideurs, photos, vidéos et autres ressources médiatiques : bit.ly/IPBESReport

 

Communiqué de presse : Le dangereux déclin de la nature : Un taux d’extinction des espèces « sans précédent » et qui s’accélère | IPBES

 

 

Ressources supplémentaires :

 

Pour plus de commodité, un certain nombre de points importants soulevés dans le rapport, sont résumés dans la section « Informations complémentaires » qui suit ci-dessous :

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ 'IPBES' sur Insect Archive
https://www.scoop.it/topic/les-insectes-ne-parlent-pas-francais/?&tag=IPBES

 

(8 scoops)

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Après le rapport de l’IPBES, trouver des pistes pour sauver la biodiversité

Après le rapport de l’IPBES, trouver des pistes pour sauver la biodiversité | Insect Archive | Scoop.it
La biodiversité nous « sert » chaque jour, souvent sans que l’on s’en rende compte.

 

Par Philippe Grandcolas, 03.07.2019

 

"1 million d’espèces sur 8 en voie d’extinction, 2 millions en grand danger, de nombreux services rendus par la biodiversité qui déclinent fortement. Tel est le bilan alarmant rendu le 6 mai dernier par le rapport de l’IPBES sur la biodiversité.

 

Les travaux des 150 scientifiques experts, originaires de 132 pays, travaillant pour cette plate-forme intergouvernementale ont fort heureusement été relayés par la presse, les radios et télévisions du monde entier ; et ce sont plus de 500 médias accrédités qui couvraient cet évènement situé à Paris.

 

L’IPBES rassemble des biologistes du monde entier, capables d’évaluer la situation de la biodiversité ainsi que les mécanismes influençant, en bien ou en mal, son état.

 

Chiffres et polémiques

Ce panel d’experts internationaux fonctionne comme le GIEC (qui travaille sur le changement climatique) : il adopte des résolutions quand le degré de connaissances sur une question s’avère suffisant et qu’un consensus sur les conclusions à en tirer existe. Chaque élément de ce rapport – basé sur 15 000 articles scientifiques – est contrôlé, critiqué et validé par des centaines d’évaluateurs. 20 000 commentaires ont ainsi été émis et pris en compte dans le rapport final du 6 mai.

 

Difficile ainsi de trouver une phrase irréfléchie ou mal pesée dans cet ensemble de plus de 1 800 pages, dont un résumé de 39 pages a été rapidement mis en ligne.

 

Le premier élément du rapport a avoir été relayé par les médias concerne le nombre hallucinant d’espèces en voie d’extinction (1 million) ou en danger (2 millions) dans les toutes prochaines décennies.

 

Ces chiffres ont frappé les esprits. (...)"

 

 

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Document de synthèse FRB : Plus de 250 initiatives en faveur des pollinisateurs mises en regard de l’Évaluation de l’IPBES

Document de synthèse FRB : Plus de 250 initiatives en faveur des pollinisateurs mises en regard de l’Évaluation de l’IPBES | Insect Archive | Scoop.it
Dans le cadre de l’évaluation thématique sur les pollinisateurs, la pollinisations et la production alimentaire adoptée en mars 2016 par les États membres de l’IPBES, la FRB a souhaité mettre en regard des conclusions de cette évaluation et des mesures appliquées par des acteurs français. Elle a interrogé à cette fin les membres de son Conseil d’orientation stratégique et a recensé plus de 250 initiatives pouvant favoriser les pollinisateurs et réduire les pressions qu’ils subissent.

 

Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité - FRB, 22.11.2016

 

→ Le rapport
http://www.fondationbiodiversite.fr/images/documents/IPBES/Intiatives-COS-IPBES-en-faveur-des-pollinisateurs.pdf

 

Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (2016), Les acteurs français se mobilisent pour les pollinisateurs (v2). Série FRB, Expertise et synthèse. Ed. COS – Comité français pour l’IPBES, 52 p.

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

Menace globale sur les butineuses : le rapport de l'IPBES

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Pollinisation, pollinisateurs et production alimentaire, un état des connaissances pour l'action publique et privée

Pollinisation, pollinisateurs et production alimentaire, un état des connaissances pour l'action publique et privée | Insect Archive | Scoop.it
...

Ce rapport de plus de 800 pages, réalisé par 77 experts de différentes disciplines et pays, dresse un panorama aussi complet que possible des connaissances actuelles, mais aussi des incertitudes et des besoins de recherche sur ce domaine.

Le résumé pour décideurs en tire 23 messages clés, un ensemble de fait essentiels et surtout une palette d’outils pour l’action dont les décideurs publics ou privés sont invités à se saisir.

(...)

 

Par Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité - FRB

 

→ Le résumé à l'intention des décideurs de l'évaluation thématique des pollinisateurs, de la pollinisation et de la production alimentaire
http://www.fondationbiodiversite.fr/fr/societe/avec-la-societe/appui-a-la-decision/interfaces-internationales/ipbes/rapport-ipbes-pollinisation-pollinisateurs-production-alimentaire.html

                                      

Bernadette Cassel's curator insight, September 10, 2016 12:12 PM

 

À (re)lire :

 

Menace globale sur les butineuses : le rapport de l'IPBES

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Climat et biodiversité, les deux jambes de la transition écologique

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Pour viser la neutralité climatique, il faut simultanément sortir des énergies fossiles et investir dans la biodiversité pour protéger les puits de carbone et réduire les émissions agricoles.

 

3 septembre 2023

 

  • Christian de Perthuis

    Professeur d’économie, fondateur de la chaire « Économie du climat », Université Paris Dauphine – PSL

  •   Édouard Civel

    Chercheur au Square Research Center et à la Chaire Economie du Climat, Université Paris Dauphine – PSL

Bernadette Cassel's insight:

 

"Malgré sa documentation par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), l’équivalent du GIEC pour la biodiversité, les risques induits par l’érosion de la biodiversité restent de leur côté moins bien perçus. Leurs liens avec les changements climatiques sont sous-estimés, comme si climat et biodiversité pouvaient faire l’objet de traitements séparés. Cette vision dichotomique est trompeuse. On ne peut agir efficacement face au réchauffement climatique sans s’occuper de biodiversité, et vice-versa."

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Rapport d'évaluation sur l’estimation des valeurs de la nature et les différentes valeurs de la nature - IPBES Values Assessment

Rapport d'évaluation sur l’estimation des valeurs de la nature et les différentes valeurs de la nature - IPBES Values Assessment | Insect Archive | Scoop.it

Les décisions fondées sur un ensemble limité de valeurs marchandes de la nature alimentent la crise mondiale de la biodiversité. Plus de 50 méthodes et approches pour rendre visibles les diverses valeurs de la nature.La manière dont la nature est prise en compte dans les  décision s politiques et économiques est à la fois un facteur clé de la crise mondiale de la biodiversité et une opportunité vitale pour y remédier.


Via DocBiodiv
DocBiodiv's curator insight, July 12, 2022 5:12 AM

Decisions Based on Narrow Set of Market Values of Nature Underpin the Global Biodiversity Crisis https://ipbes.net/fr/node/40304

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Bzzz, c’est la journée mondiale des abeilles. Dimanche, ce sera celle de la biodiversité !

Bzzz, c’est la journée mondiale des abeilles. Dimanche, ce sera celle de la biodiversité ! | Insect Archive | Scoop.it
L’UNSA Éducation souhaite vous partager les raisons de son attachement à ces deux journées. Il est important de rappeler ici que notre projet syndical est aussi un projet de société : il doit viser la nécessaire et urgente transition écologique pour un monde plus juste et solidaire mettant l’humain et son environnement au cœur.

 

Publié le 19 mai 2022


"Les 20 et 22 mai sont respectivement les Journées mondiales des abeilles et de la biodiversité. Cette dernière existe depuis 2000, à la suite d’une décision des Nations Unies. Quant aux abeilles, il s’agit d’une décision plus récente puisqu’elle fête cette année son cinquième anniversaire."

(...)

 

Pour aller plus loin :

 

[Image] Dans le monde, trois cultures sur quatre qui produisent des fruits ou des semences destinés à l'alimentation humaine dépendent en partie des abeilles et d'autres pollinisateurs.

Photo :FAO / Greg Beals
 

 

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Un outil pour mesurer concrètement les apports de la biodiversité

Un outil pour mesurer concrètement les apports de la biodiversité | Insect Archive | Scoop.it
L’initiative TESSA veut permettre aux acteurs locaux de mieux évaluer les avantages de la conservation des écosystèmes.

 

Par Kelvin S.-H. Peh , 05.02.2020

 

Extrait :

Sur le terrain

L’outil TESSA a déjà été adopté par plusieurs organismes publics internationaux, par le biais de l’IPBES (la plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) notamment. Son utilisation est également recommandée dans un récent rapport de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui y voit un outil essentiel pour valoriser les services écosystémiques dans les aires protégées, les zones remarquables en matière de biodiversité et les sites naturels du patrimoine mondial.

 

 

[pdf] Download (12.59 MB)

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Le rapport de l'IPBES (résumé, webcast...) "Le dangereux déclin de la nature : Un taux d’extinction des espèces « sans précédent » et qui s’accélère"

Le rapport de l'IPBES (résumé, webcast...) "Le dangereux déclin de la nature : Un taux d’extinction des espèces « sans précédent » et qui s’accélère" | Insect Archive | Scoop.it

Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), Communiqué de presse, 06.05.2019

 

  • Résumé à l’intention des décideurs, photos, vidéos et autres ressources médiatiques : bit.ly/IPBESReport  
  • Le lancement dans les médias par webdiffusion en direct depuis # IPBES7 (Paris, France) : bit.ly/IPBESWebcast 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

  • La réponse mondiale actuelle est insuffisante ;


- Des « changements transformateurs» sont nécessaires pour restaurer et protéger la nature


- Les intérêts particuliers doivent être dépassés pour le bien de tous

 

  • C’est l’évaluation la plus exhaustive de ce type ;

 

  • 1 000 000 d'espèces menacées d'extinction

 

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Rapport d'évaluation de l'IPBES sur les pollinisateurs : résumé à l'intention des décideurs

Rapport d'évaluation de l'IPBES sur les pollinisateurs : résumé à l'intention des décideurs | Insect Archive | Scoop.it
... S'agissant de l’incidence des insecticides, la délégation française a été attentive à ce que le résumé pour décideurs mette bien en évidence les avancées scientifiques dans ce domaine et, à plusieurs reprises, d’autres délégations ont soutenu nos prises de position. En particulier, le rapport indique qu’il est maintenant bien établi que les insecticides, et notamment les néonicotinoïdes, ont des effets létaux et sublétaux démontrés en laboratoire. Le rapport souligne le manque de données concluantes en conditions réelles, tout en notant qu’une étude récente a montré des effets négatifs sur les pollinisateurs sauvages. De manière générale, le rapport invite à poursuivre les efforts pour évaluer les impacts, notamment à long-terme et sur un ensemble large d’espèces.

Au-delà des recherches portant sur l’incidence des insecticides néonicotinoïdes, la recherche française se mobilise fortement pour répondre aux défis de connaissances soulevés dans le rapport. Plusieurs équipes françaises travaillent notamment sur l’analyse des différentes autres pressions s’exerçant sur les pollinisateurs, ainsi que sur les réponses des pollinisateurs à ces pressions.

Le rapport présente enfin un ensemble de leviers d’actions possibles assorties d’une évaluation de leur faisabilité.
Bernadette Cassel's insight:

 

Pollinisation, pollinisateurs et production alimentaire, un état des connaissances pour l'action publique et privée - From www.fondationbiodiversite.fr - September 10, 2016 6:16 PM
 
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Menace globale sur les butineuses : le rapport de l'IPBES

Menace globale sur les butineuses : le rapport de l'IPBES | Insect Archive | Scoop.it
La plus vaste évaluation de l’état de santé des pollinisateurs au niveau mondial a été publiée par les experts de l’IPBES, la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les systèmes écosystémiques

 

Par Pascaline Minet. Le Temps, 26.02.2016

 

"... Le tout se trouve aujourd’hui rassemblé dans un rapport de 350 pages, dont a été issu un résumé à l’intention des décideurs d’une trentaine de pages."

(...)

 

→ Unedited advance version of the summary for policymakers of the thematic assessment on pollinators, pollination and food production - FR
http://www.ipbes.net/sites/default/files/downloads/SPM_Pollinators_unedited%20advance_FR.pdf

                       

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