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Dans quelle mesure les étudiants en écoles de commerce, qui ne croisent jamais ou presque la route d'un sociologue ou d'un écologue le temps de leur cursus, peuvent-ils nous sortir de l'urgence environnementale ? Dans cet article, Gabriel Malek, lecteur-contributeur régulier d'Usbek & Rica, imagine comment adapter ces établissements aux besoins de notre temps. Gabriel Malek, 29 juillet 2021 "Alors que les catastrophes climatiques s’abattent avec fracas, entre feu et eau, sur les pays occidentaux, des voix s’élèvent aujourd’hui pour décrier l’inaction flagrante d’une classe politique paralysée par ses propres obsessions sécuritaires et néolibérales. Issus de la société civile, des mouvements aussi spontanés qu’hétérogènes revendiquent la mise en place d’un système plus juste socialement et respectueux de la nature. Face à un modèle consumériste à la dérive, uniquement guidé par des objectifs financiers très éloignés des besoins de l’économie réelle, la convergence des luttes sociales et écologiques apparaît chaque jour davantage nécessaire et souhaitable. Si saugrenu que cela puisse paraître aux chantres de la start-up nation, promouvoir un système économique au service des communs (et non d’une vaine recherche de profit) est la seule issue soutenable pour la Terre et les humains. Un tel modèle célèbrerait la protection de la biodiversité et le bien-être de la population plutôt que la création de valeur économique en elle-même. Imaginer un tel bouleversement de paradigme reste pourtant chimérique, les grands horlogers du système actuel étant formés dans les écoles de commerce, antichambres à bien des égards des dérives néolibérales actuelles." (...)
... La science, contrairement à la métaphysique et aux mathématiques pures, cherche à étudier et à connaître le monde… physique, vivant, voire social, concret dans tous les cas. Or la science obéit à des principes et à des protocoles de vérification stricts, permettant la production de preuves, véritable critère de la vérité en science. Il faut donc souligner l’importance de la méthode expérimentale - où s’articulent Théorie et Expérience - contre la croyance en une toute puissance de la raison « pure ». (...) Apprendre la Philosophie, lundi 21 déc. 2020 Scoopé par @dm sur La Philosophie Augmentée
Dans un contexte de diffusion et de valorisation des ressources scientifiques liées à la biodiversité et à la géodiversité, l'Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) s'intéresse aux liens qu'il est possible de créer avec les scolaires. INPN - Actualités - 28.09.2020 "Pour mener à bien ce projet, les équipes qui travaillent sur cette thématique, souhaitent prendre contact avec les enseignants pour identifier au mieux leurs potentiels besoins et attentes que ce soit sur la plateforme INPN ou l'application mobile INPN Espèces. Cette première étape permettra de mieux comprendre et appréhender le monde enseignant. À l'issue de celle-ci, des contenus spécifiques et adaptés seront proposés. Ils seront exploitables aussi bien en salle de classe qu'en sortie scolaire." [Image] Gorges de Villiers. Crédit : L. Léonard
Dans les moments de crise, les jeunes générations peuvent être conduites à mettre en cause les générations aînées. L’épidémie de Covid-19 peut-elle déboucher sur une telle rupture ? Par Olivier Galland, 17.05.2020 "Les crises, les guerres, les révolutions, les grands bouleversements historiques, conduisent très souvent à l’émergence de phénomènes générationnels. Les historiens qui, comme Jean‑François Sirinelli, ont étudié ces questions, appellent ces moments, durant lesquels émerge une génération, des « évènements fondateurs ». (...) Mais, dans l’immédiat, il semble peu probable qu’une telle prise de conscience générationnelle se concrétise chez les jeunes. La raison en est simple : les risques des différentes classes d’âge devant l’épidémie sont extrêmement inégaux, et cette inégalité joue au détriment des personnes âgées et au bénéfice des jeunes. Ceux-ci sont relativement préservés. Une vaste étude anglaise, OpenSAFELY, vient de montrer que, indépendamment des comorbidités associées au vieillissement, l’âge était le facteur de risque majeur. Cette étude montre que, par rapport aux 50-60 ans, le risque de décès double pour les sexagénaires, est multiplié par 5 pour les septuagénaires, et par 12 à partir de 80 ans. Si on compare les jeunes, de 18-40 ans, aux plus âgés, leurs risques de mourir est divisé par 180 ! Les jeunes ont donc de bonnes raisons de se sentir plutôt préservés et c’est d’ailleurs le sentiment que partage la grande majorité d’entre eux. Une étude réalisée par Vice Media auprès de jeunes de différents pays le montre. (...) Question sociale Cependant, le point de vue des jeunes pourrait changer s’ils pensaient non pas aux conséquences sanitaires de la pandémie ou à ses conséquences culturelles mais à ses conséquences économiques et sociales les plus directes. Sur ce plan, il ne fait pas de doutes qu’ils figureront au rang des principales victimes. Dès à présent d’ailleurs, l’interruption des cours dans l’enseignement scolaire porte certainement un grave préjudice aux élèves les plus en difficulté. D’après les enquêtes PISA, la France est déjà un des pays de l’OCDE dans lequel l’écart de performance entre les meilleurs et les moins bons élèves est le plus élevé, et dans lequel les scores des moins bons élèves ont tendance à stagner au fil des enquêtes successives. L’interruption des cours risque d’aggraver ces inégalités. Certains professeurs d’établissements scolaires de grande banlieue font état des difficultés qu’ils ont rencontrées pour garder un lien avec une grande partie de leurs élèves pendant le confinement. Une partie notable d’entre eux a sans doute totalement disparu des radars. Le retard qu’ils ont accumulé risque d’être irrattrapable. (...) Il est frappant de voir, dans l’étude de Vice Media déjà citée, que cette question des conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire n’est absolument pas abordée. Le réveil risque donc d’être brutal et il n’est pas exclu qu’à ce moment-là on puisse assister à un réveil d’une forme de conscience générationnelle."
Un recensement non exhaustif de sites, outils et activités numériques pour assurer la continuité pédagogique.
Si les rôles des zoos modernes sont multiples, celui qui a certainement le plus d'importance est bien celui de l'éducation à l'environnement.
Via DEFI-Ecologique
A travers des missions sur le terrain, on peut faire toucher du doigt à un large public l'intérêt des insectes dans la compréhension des liens subtils qui unissent les créatures vivantes. Les insectes, un modèle de sensibilisation à l'environnement Par Greg Lamarre , 17.02.2016 "Il est somme toute normal que les nombreux rôles des insectes dans les écosystèmes restent un peu abstraits à appréhender. Pour un large public, ce manque de connaissance peut être comblé par des initiatives personnelles, collectives et par l’éducation à l’environnement (si possible dès le plus jeune âge). Le domaine de l’entomologie est vaste, exploratoire et séculaire. Son enseignement l’est tout autant. L’étendue des attributs fonctionnels, de formes, de couleurs et de textures chez les insectes peut s’inscrire dans de nombreuses méthodes et outils pédagogiques. Une fois encore, l’histoire naturelle pousse aux sorties sur le terrain, pour amener les étudiants à comprendre et à entrevoir le rôle des insectes dans le fonctionnement des écosystèmes et leur place incontournable dans la biodiversité terrestre. Il s’agit de proposer différentes étapes d’un projet scientifique, de l’observation, la collecte sur le terrain à la description des insectes collectés (photo, film ou dessin). Ce modèle d’éducation permet une compréhension de base de l’écologie des écosystèmes environnants pour les populations locales. Déduire l’identité (la taxonomie) et entrevoir les fonctions (l’écologie) des diverses communautés d’insectes a pour objectif de mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes afin de mieux les conserver." - Using field-based entomological research to promote awareness about forest ecosystem conservation. Greg P. A. Lamarre, Yohan Juin, Emmanuel Lapied, Philippe Le Gall, Akihiro Nakamura, Nature Conservation, 18.09.2018
[Image] Une planche dessinée d’insectes nuisibles aux récoltes, au XIXᵉ siècle en Angleterre. Wikipédia
CHRONIQUE / À l’école secondaire Gisèle-Lalonde d’Ottawa, ils appellent ça leur «forêt comestible».
Via Leïa Abitbol
Depuis la fin du XIXe siècle dans notre pays, la biologie s’est construite à l’écart du darwinisme, sur fond de méfiance.
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Localtis : Une vaste compilation de données de la direction de l'Évaluation, de la Prospective et de la Performance offre un portrait géographique complet de l'éducation en France. D'où il ressort que les élèves des territoires urbains denses s'en sortent mieux que le rural éloigné, indépendamment de leur niveau socioéconomique.
Via Réseau national des centres de ressources Politique de la ville
Quand nous abordons dans nos cours la question de la distinction entre croyances et savoirs (ou connaissances, je ne ferai pas la distinction ici), cette distinction repose sur un postulat qui pose bien des problèmes. Croyances et savoirs sont-ils, en effet, si facile de les distinguer ? L’objet d’une telle discussion anime les épistémologues depuis des lustres et en quelques heures ou lignes, il serait bien entendu illusoire d’apporter une réponse nuancée. Il est par contre possible de faire réfléchir à cette question, et de bien des manières. Nous proposons ici un atelier très simple à mettre en place, décliné sous la forme d’un débat boule de neige et permettant de faire émerger la complexité de cette problématique, donnant ensuite quelques pistes pour y répondre. Par Denis Caroti, 03.12.2020 Croyances ? Connaissances ? Le choix de l’affirmation "Pour faire réfléchir et discuter élèves, étudiants ou enseignants en formation, j’ai toujours choisi la même affirmation : « Les croyances s’opposent aux connaissances »" (...) [via] @dm - DIOTIME 2.0. Infos
Ouvrir les portes et les fenêtres, lutter contre l’insalubrité : tout au long du XIXe siècle, les hygiénistes n’ont cessé d’interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité d’un investissement massif dans une politique sanitaire de l’air. Les débats datant de plus d’un siècle font ainsi écho à ceux des derniers mois autour de la crise du Covid-19. Par Caroline Muller, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'université Rennes-II — 7 octobre 2020 "Pour lutter contre la transmission de la tuberculose, éducateurs et réformateurs ont beaucoup travaillé à la mise en place de programmes d’éducation à l’hygiène, à l’ouverture de dispensaires permettant d’identifier les malades. La vie «au grand air» a été présentée comme la solution à l’épidémie, et garante de bonne santé en général ; on peut citer le mouvement des écoles de plein air - celle de Suresnes, par exemple - qui naissent au début du XXe siècle et dont les élèves suivent leur scolarité à l’extérieur. A lire le ministre Jean-Michel Blanquer s’exclamer sur Twitter «la classe en plein air ! Une des innovations très belles de cette période exceptionnelle», on peut regretter qu’une concertation - et le déblocage de moyens supplémentaires - n’ait pas eu lieu dès la mise en place du confinement pour réfléchir à un accueil renouvelé des élèves et des étudiant·e·s, alors que la rentrée a bien souvent eu lieu dans des salles étroites, mal ventilées, qui horrifieraient les hygiénistes du XIXe siècle. Ouvrir les portes et les fenêtres, donner à chacun le volume d’air nécessaire, lutter contre l’insalubrité : tout au long du XIXe siècle, les hygiénistes n’ont cessé d’interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité d’un investissement massif dans une politique sanitaire de l’air. On peut s’interroger sur la réaction qui aurait été la leur si le gouvernement de la IIIe République avait demandé à l’ensemble de la population, dont les plus précaires, de financer eux-mêmes l’achat de leurs masques de protection." [Image] Le 28 août à Rochefort (Charente-Maritime). Préparation de «l’école du dehors» dans une peupleraie où les maternelles de Nadia Lienhard passeront leurs matinées. Photo Théophile Trossat
Les termites souffrent d’une image négative auprès du grand public à cause de leur impact négatif sur le patrimoine. Pourtant ils jouent un rôle écologique indispensable dans le renouvellement des forêts, souvent largement méconnu. Une des raisons principales de cette méconnaissance tient à leur vie cryptique et un cycle de vie très complexe. Cette connaissance biaisée de la biologie des termites accroît les mauvaises pratiques de gestion du patrimoine, ce qui évidemment accélère la propagation de cette espèce invasive en zone urbanisée. Quelles sont les spécificités des termites, leur écologie, le génie de leurs sociétés ? Cette action répond à ces questions, tout en évoquant les moyens de lutte et les progrès de la recherche actuelle. Cette action permettra également de découvrir d'autres insectes sociaux tels que les fourmis, les frelons ou encore les bourdons. Le génie des insectes sociaux - Tours - mai 2020 Région : Centre-Val de Loire Public : Enseignant.e ; 1er degré, 2nd degré Début : Mercredi, 17 Juin, 2020 - 14:00 (...)
Découvrez avec ce MOOC un modèle d'action pédagogique en appui sur les méthodes et les enjeux des nombreuses disciplines qui constituent aujourd'hui la recherche en biologie pour développer chez vos élèves un esprit innovant, créatif, critique et responsable. - Début du Cours : 14 avr 2020
- Fin du cours : 09 jui 2020
- Fin d'inscription : 04 mai 2020
Via Réseau Canopé
Le site académique de Versailles propose un recensement de sites et d’outils pour la continuité pédagogique. On y trouve des conseils (privilégier les outils et modes de communication dont vous et les élèves avez l’habitude, par exemple), des « pistes numériques » et des activités en ligne de la seconde à la terminale. Par fjarraud , le jeudi 19 mars 2020 → Sur le site
Les représentations du cycle de l'eau enseignées ne prennent pas en compte l'influence de l'homme. Ce qui conduit à une vision tronquée de cette ressource. Explication de Gilles Pinay, directeur de recherche dans l'unité RiverLy de l'Irstea de Lyon.
Accueillis par François Bonneau, président, Charles Fournier, vice-président et Michèle Rivet (tous les deux élus écologistes), quelque 200 enseignants du 1er et du 2d degré de l’académie d’Orléans-Tours se sont réunis le 11 avril, au conseil régional, pour une journée de formation et d’échanges consacrée à l’éducation à l’environnement. Des élèves les ont rejoints dans l’après-midi, pour participer à une douzaine d’ateliers thématiques.
... Le créationnisme actif sur le terrain, en France est plutôt musulman : c’est une surprise, car l’Ancien Testament influence habituellement peu cette religion. Au-delà de textes et d’écoles coraniques prêchant contre l’évolutionnisme, une attaque notable a été menée par Arun Yahya, un prêcheur turc (également plusieurs fois repris de justice dans son pays) : à partir de 2006, il adresse successivement les deux volumes de l’Atlas de la Création gratuitement à des milliers d’écoles et d’universités en Europe. Ces ouvrages de grand format, richement illustrés en couleur, mais bourrés d’erreurs factuelles, expliquent l’imposture de l’évolution et comment la vérité se trouve dans le Coran. Un argument majeur est l’absence de chaînons intermédiaires dans le continuum du vivant, démontrée avec force « morphing » illustrant les hypothétiques intermédiaires entre poisson et grenouille, reptile et oiseau, etc. qui bien sûr n’existent pas. Or, pour la théorie de l'évolution, il n'est pas forcément besoin de « chaînons intermédiaires » (car l’évolution peut faire des sauts), ni de voir ces derniers encore exister de nos jours (car ils peuvent être éteints) ! Il est symbolique que le créationnisme exploite une mauvaise compréhension des mécanismes de l’évolution, en un mot, un défaut de l’enseignement…
(...) Par Marc-André Selosse et Bernard Godelle. The Conversation, 09.02.2017 [Image] L'Atlas de la création. YouTube
"... Cet outil pédagogique en ligne est organisé autour de 3 rubriques qui correspondent aux différentes phases de la recherche d'informations: "débuter une recherche" ; "rechercher sur Internet" ; "exploiter les documents"." (...) Le Café pédagogique. Par fjarraud, le lundi 29 août 2016. [Image] CERISE : Tutoriel | Conseils en Recherche et Information http://urfist.enc.sorbonne.fr/cerise/ (capture d'écran)
Irstea met à la disposition des enseignants, des formateurs et de toute personne qui le souhaite des kits de jeux téléchargeables (visuels, règles, méthodes, conseils). Conçus pour susciter la discussion et permettre de comprendre des enjeux à la fois scientifiques et ancrés dans notre quotidien, ces jeux s'adaptent aussi bien aux enfants qu'aux adultes.
Via AgroParisTech Documentation Nancy
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