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Au fil des dernières décennies, les paysages façonnés par une agriculture intensive ont été le théâtre d’une perte significative au sein des groupes taxonomiques d’insectes, révélant une réduction spectaculaire de 95,1% de la biomasse totale en seulement 24 ans, selon une étude publiée dans Pest Science en 2023. Cette réalité complexe souligne l’urgence d’explorer comment ce déclin favorise l’émergence de bio-ravageurs, nécessitant une analyse approfondie. Générations Futures Le 20 janvier 2024 ------- NDÉ Ajout au 29/01/2024 "Plus la biodiversité disparaît dans les paysages agricoles, plus les ravageurs se développent ! Le changement climatique offre de meilleures conditions pour les pucerons qui n'ont plus de prédateurs pour les réguler... " via Benoît GILLES sur X, 27.01.2024 https://twitter.com/PassionEntomo/status/1751182076114501666
"Les pelouses aérohalines sont des formations végétales rases, dominées par les graminées, qui se développent sur les côtes exposées aux embruns ; d’où l’adjectif aérohalin, « aéro » renvoyant à l’air et « halin » à la salinité. Dans le langage commun, le terme « pelouse » désigne un gazon semé et régulièrement tondu, de fait très pauvre en espèces. Tandis qu’en écologie, une pelouse correspond à un milieu herbacé, naturellement ras, évoluant sur un sol généralement peu épais et pauvre en nutriments." 1 Mai 2024 Le réseau des naturalistes costarmoricains L’espèce du mois Crédit : Canva
Une œuvre d’art
Au printemps, les pelouses aérohalines prennent des teintes roses et blanches dues à la floraison de la Silène, de la fameuse Armérie maritime ou encore de la Carotte sauvage. C’est la Fétuque rouge du littoral qui confère à ces pelouses un vert profond. Peu exigeantes, ces plantes se contentent de sols pauvres et minces, et sont capables de résister aux vents soutenus et aux embruns.
Gîte et couvert… avec vue sur mer
Malgré ces conditions environnementales singulières, une faune diversifiée s’y épanouit. De nombreuses espèces de coléoptères et papillons peuvent y être observées.
"Le système d’importation des végétaux au sein de l’Union européenne permet aux ravageurs et maladies de mettre en péril l’agriculture du Vieux Continent. De la région des Pouilles en Italie aux marchés de plantes des Pays-Bas, enquête sur les nouvelles pandémies végétales." Regin Winther et Agostino Petroni "Des plantes qui s’étouffent lentement, blanchissent et se dessèchent : c’est le résultat d’une bactérie qui ravage les champs d’oliviers du sud de l’Italie. Il n’existe à ce jour aucun remède connu pour cette maladie. Depuis que les scientifiques ont découvert en 2013 la Xylella fastidiosa dans la région des Pouilles, celle-ci a tué un tiers des 60 millions d’oliviers de la région, dont beaucoup étaient centenaires et produisaient la moitié de l’huile d’olive italienne. «La plus grande partie du territoire a été rendue complètement vulnérable puis détruite», décrit Donato Boscia, virologue végétal et chercheur principal sur la Xylella à l’Institut pour la protection durable des plantes de Bari, dans le sud de l’Italie. Les exploitations agricoles ont cessé de produire, les moulins à olives ont fait faillite et les touristes ont reporté leurs visites. Jusqu’à présent, la Xylella a causé des dommages évalués à un milliard d’euros environ. En février 2024, des scientifiques des Pouilles ont trouvé une sous-espèce de Xylella qui a anéanti les vignobles américains ; elle n’avait jamais été détectée en Italie. Si rien n’est fait, elle pourrait mettre en péril l’avenir de la viticulture européenne. Xylella est l’un des plus dangereux parasites de plantes au monde. Au cours du siècle dernier, il a ravagé les vignes aux États-Unis, les orangers au Brésil et les poiriers à Taïwan. L’Union européenne a inscrit la bactérie sur sa liste d’organismes de quarantaine prioritaires, mais celle-ci a tout de même franchi ses frontières. Les recherches montrent que la bactérie est venue d’Amérique latine, très probablement transportée par des caféiers, et transitant par les Pays-Bas. Ce pays a une longue tradition et de forts intérêts économiques dans l’importation de plantes. Entre 2005 et 2014, environ 30 milliards de plantes, boutures, bulbes ont été importés de pays tiers en Europe, principalement via les ports néerlandais. Ce système d’importation de plantes est ouvert et poreux ; rien qu’en Italie, par exemple, on compte 33 ports d’entrée. Ce système permet à un nombre croissant de ravageurs et de maladies étrangères, comme Xylella, d’entrer dans l’Union et de ravager l’agriculture et la biodiversité." [...] "Les données fournies pour notre enquête par les chercheurs de Wageningen University & Research (Pays-Bas), Wopke van der Werf et Hongyu Sun, montrent qu’entre 1975 et 2020, dans l’UE, 1 720 foyers ont été enregistrés (906 causés par des insectes, 689 causés par des agents pathogènes et 125 causés par des nématodes), l’Italie, la France et l’Espagne étant à l’origine de la moitié des foyers connus. L’année 2018 a été la pire, avec 115 cas connus." (...) [Image] Un technicien du port de Ravenne en Italie recherche de potentielles bactéries dans des citrons importés.
Le pétunia, qui orne communément nos balcons, est la plante à massif la plus connue et utilisée dans le monde pour sa diversité de couleurs, de morphologies et de senteurs. C’est également un modèle d’étude important utilisé par les scientifiques notamment pour étudier la biosynthèse des parfums, les mécanismes de transport permettant leur émission ainsi que leur rôle écologique de communication chez les plantes. Un chercheur du Laboratoire de biotechnologies végétales appliquées aux plantes aromatiques et médicinales (LBVpam, UJM/CNRS), Benoît Boachon, vient de participer à l’identification du premier récepteur d’une molécule volatile impliquée dans la communication entre organes floraux chez le pétunia. Cette étude est publiée dans la revue Science. Des chercheurs participent à élucider le mécanisme de communication entre les organes floraux du Pétunia grâce à une molécule volatile utile au développement de la fleur CNRS, 12.04.2024 [Image] Les organes reproducteurs, pistil et étamines, situés dans le tube de la fleur de Petunia hybrida lors de son ouverture. C’est entre ces organes qu’une molécule volatile est émise et permet la communication induisant le développement normal du pistil.
L'ONU invite les habitants de la planète Bleue à célébrer "La Terre nourricière" tous les 22 avril. En France, c'est un mois "inédit" selon Météo-France de par ses températures anormalement chaudes. Earth Day : le 22 avril marque la "journée mondiale de la Terre" selon l'ONU ------ NDÉ Illustration via Philippe Grandcolas sur X, 22.04.2024 "#JourneeMondialeDeLaTerre #EarthDay Nous ne vivons pas durablement ! Nous produisons largement assez de nourriture pour tous les humains mais pas pour les bons usages et cette production cause de terribles pollutions #pesticides #deforestation @CNRSEd @ClaireMARC5 https://t.co/yY7HVMpkYD" https://twitter.com/pgISYEB/status/1782419049495851375
60 Millions a comparé 40 anti-insectes ou anti-limaces pour jardiniers amateurs. Principal constat : leur spectre d’action est parfois trop large. Pour son numéro de mai 2024, 60 Millions de consommateurs a comparé quarante produits destinés à six usages : anti-limaces et anti-escargots ; anti-cochenilles ; anti-doryphores ; anti-chenilles ; anti-pucerons ; insecticides polyvalents.
Marion Fortoul. Caractérisation et diffusion des actions favorables à la biodiversité en milieu agricole. Sciences du Vivant [q-bio]. 2023. dumas-04274737 DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Introduction L’érosion de la biodiversité est une préoccupation majeure à l'échelle mondiale. Le rapport de l'IPBES (Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques) affirme que plus d'un million d'espèces animales et végétales sont menacées d’extinction dans les décennies à venir en raison de l'activité humaine (IPBES 2019). Le déclin de la biodiversité coïncide avec la révolution agricole ayant eu lieu durant la seconde moitié du XXème siècle. Elle se traduit par un changement d’usage des terres et une modification des pratiques agricoles vers une recherche permanente de productivité. Cela engendre des transformations importantes de la structuration des paysages et la destruction de nombreux habitats naturels. La biodiversité est une dimension oubliée par la révolution agricole. (Le Roux et al. 2008). Pourtant, l’agriculture retire des bénéfices innombrables de la biodiversité. Elle est le socle de la production agricole et son bon fonctionnement permet d’augmenter la résilience des systèmes. Ainsi elle participe à la régulation naturelle des ravageurs, la fertilité des sols, la pollinisation, la régulation de l’eau, de l’érosion, avec des effets sur l’évolution climatique etc., ce que l’on peut dénommer des « services écosystémiques » (Chambre d’Agriculture 2023 ; FAO 2023). Les agriculteurs sont des acteurs clés dans la construction des paysages, la préservation ou la destruction de la biodiversité. 52% du territoire national est occupé par des terres agricoles (Terre de Liens 2022). Par la manière dont ils cultivent et entretiennent leurs terres, ils sont des gestionnaires des territoires ruraux. Idéalement, ils peuvent favoriser la biodiversité, sans compromettre l’optimisation de leur production. Cela suppose d’adapter les pratiques agricoles en pensant à l’impact sur l’environnement, ainsi que de mettre en place et gérer durablement des habitats semi-naturels (Le Roux et al. 2008). L’agriculture biologique (AB) a la vocation d’être favorable à la biodiversité. En moyenne, on trouve 30% plus d’espèces et 50% plus d’individus dans les parcelles en AB (Bengtsson et al. 2005). Ainsi, n’utilisant pas de produits chimiques de synthèse, ces agriculteurs s’appuient sur les mécanismes de régulation naturelle des ravageurs, dont l’équilibre dépend de la santé de la biodiversité environnante (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique 2019). Conscient de sa responsabilité, le réseau des agriculteurs biologiques d’Ille-et-Vilaine, Agrobio 35, a pris la décision en 2021 de former une « commission Biodiversité », pour identifier et mieux comprendre les actions favorables à la biodiversité sur les fermes, et les déployer. Le sujet de ce mémoire s’inscrit dans cette démarche. [Image] Illustration de la perte de biodiversité selon la diversification des paysages agricoles (Crédit : Cour des comptes européenne)
Suivez Julien Perrot chez lui pour découvrir notre nouveau guide pratique Agir pour la nature au jardin. Nichoirs, aménagements et plantes au rendez-vous. Publié le 21 avril 2021
Une petite parcelle avec des fleurs ou bien un grand terrain avec des arbres fruitiers. Nous parlons de jardins dans "Question de société" aujourd'hui, avec le sociologue Jean Viard. Marc Podevin Radio France Publié le 20/04/2024 10:44 Mis à jour le 20/04/2024 11:21
"La Tapinoma magnum, une espèce de fourmi exotique, envahit le quartier de la Plaine des Fourches à Albi, dans le Tarn. Résistante aux insecticides, elle complique la vie des habitants." Publié le 12/04/2024 16:20
France 2 - A. Duffaud, N. Bonduelle, Y. Capy, France 3 Occitanie France Télévisions
Programme du Festival de l'agroécologie et de l'agriculture de conservation (FA²C)
« La biodiversité est à la base de la production agricole », insiste l'écologue Vincent Bretagnolle. Des recherches menées depuis 30 ans avec des exploitations agricoles des Deux-Sèvres démontrent que la protection de la biodiversité augmente les rendements. 4 mars 2024 par Sophie Chapelle "Cibler l’environnement pour éteindre la colère agricole. C’est le choix fait par le gouvernement français début février qui a notamment annoncé la suspension du plan Ecophyto. Celui-ci visait à réduire de moitié les usages de pesticides d’ici à 2030. Pour l’exécutif, la protection de l’environnement serait incompatible avec le fait de produire : les normes environnementales sont réduites à des tracasseries administratives empêchant la profession agricole de vivre bien. Les études scientifiques s’accordent pourtant sur le rôle des pesticides - notamment des néonicotinoïdes - dans l’effondrement des populations d’abeilles, ou des conséquences de l’agriculture intensive sur la disparition des oiseaux et de la diversité florale. Un grand laboratoire à ciel ouvert de 45 000 hectares dans les Deux Sèvres, créé il y a 30 ans par le chercheur Vincent Bretagnolle en collaboration avec les agriculteurs, montre au contraire que la protection de la biodiversité, notamment des insectes pollinisateurs, permet d’augmenter les rendements. Ce terrain d’expérimentation révèle aussi que les agriculteurs parviennent à augmenter leur revenu en diminuant les pesticides et les fertilisants comme l’azote de synthèse. Il nous a semblé essentiel à Basta! de diffuser cet entretien avec Vincent Bretagnolle pour que cette expérience scientifique à grande échelle sur les changements de pratiques agricoles soit davantage connue." (...) Photo de une : CC BY-SA 2.0 Jean-Raphaël Guillaumin. Cet entretien est extrait de Campagnes solidaires, la revue mensuelle de la Confédération paysanne qui a publié en octobre 2023 un dossier sur le thème : « Pas de paysan·nes sans biodiversité ».
Dans le Var, des bénévoles créent un jardin partagé pour réhabiliter des terres. Avec l'aide d'une association, leur production est ensuite distribuée à des personnes précaires. France 2 - S. Piard, S. Pichavant, E.Fromentin France Télévisions Publié le 06/03/2024 16:21
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Pour une région donnée, le nombre d’espèces natives européennes adaptées dès à présent et jusqu’à 2100 va se réduire fortement, selon une étude publiée lundi. Le changement climatique présente un défi complexe pour les écosystèmes forestiers.
Petite histoire d’une tradition, de la Rome antique au régime de Vichy. Par Les Décodeurs Publié hier à 18h56, modifié à 08h56 (republication de l’article du 01 mai 2018 à 12h36)
Tout début janvier, je trouve cette mine dans une feuille de ronce au bord du chemin de halage. Un coup d'œil à contre-jour permet de vérifier la… 29.04.2024 [Image] Mine de Coptotriche marginea - parc du peuple de l'herbe à Carrières-sous-Poissy Crédit : Gilles Carcassès
Le renouvellement des eurodéputés, début juin, sera déterminant pour l'avenir du Pacte vert européen, qui vise à atteindre la neutralité carbone en 2050 au sein de l'UE et de ses Etats membres. Article rédigé par Paolo Philippe, Fabien Jannic-Cherbonnel France Télévisions Publié le 23/04/2024 05:52
Toutes les santés sont liées, et si nous ne prenons pas soin de la planète, nous ne pourrons pas assurer la santé humaine. Comment empêcher la transmission de virus animaux aux humains ? Peut-on restaurer des sols dégradés où plus rien ne semble vouloir pousser ? Quelles seraient des alternatives viables aux pesticides ? Découvrez les six nouveaux épisodes de Nourrir le vivant, le podcast du Cirad, diffusés chaque vendredi à partir du 26 avril.
Christophe Gatineau souhaite inscrire les vers de terre dans la loi, au même titre que les pollinisateurs par exemple, afin de les protéger, notamment, contre les pesticides. Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Limousin Radio France Publié le 23/04/2024 10:59 ""Aujourd’hui, les vers de terre n’existent pas dans la loi", regrette Christophe Gatineau, agronome haut-viennois, sur France Bleu Limousin, mardi 23 avril. Il a lancé lundi, à l’occasion du jour de la terre, la "Ligue de protection des vers de terre", afin de protéger ces animaux essentiels dans la chaîne alimentaire. "C’est l’aboutissement de huit ans de travail", explique-t-il, avec comme but de "protéger l’habitat du ver de terre, et comme leur habitat vient notre alimentation, c’est préserver notre alimentation et ceux qui la produisent", explique Christophe Gatineau." (...) Les vers de terre, contrairement aux pollinisateurs par exemple, n'existent pas dans la loi. (Photo d'illustration). (MOURAD ALLILI / MAXPPP)
Fario - Mars 2024 En 1954, en liminaire du texte éponyme, Ponge annonce son propos : « provoquer une modification de l’idée de fleur, en
Via dm
Au cœur du département où l’insecte à pattes jaunes a été identifié pour la première fois en 2004, les apiculteurs ont tout tenté pour protéger leurs abeilles. Ils perdent des centaines de ruches chaque année. par Sascha Garcia publié le 20 avril 2024 à 18h54 [...] "Pour l’entomologiste Hugues Mouret, la véritable solution, c’est la muselière, dont « l’efficacité a été prouvée ». Il préconise l’installation de muselières « de deux mètres de haut, comme une volière ou une serre grillagées, qui laisserait sortir et entrer les abeilles, mais empêcherait les frelons de rentrer, car les trous seraient trop petits ». Avec ça, pas de vol stationnaire ni d’attaque à l’intérieur des ruches. « C’est une construction ou un achat qui va durer des années et qui diminue significativement la prédation. Les apiculteurs disent que c’est compliqué, mais ça n’a pas de sens ». « Mais nos terrains ne sont pas fixes, rétorque Alexia Castanet. Tous les ans, on les change au gré des floraisons. »" (...) [Image] Un champ de colza en fleurs à côté duquel un rucher est installé. (Céline Levain/Mirage Collectif pour Libération)
Si le scolyte et ses larves ne mesurent que quelques millimètres, cette espèce ravage depuis des années des dizaines de milliers d'hectares dans les forêts françaises. Elle prolifère à cause du réchauffement climatique. Le gouvernement vient d'annoncer un plan pour lutter contre ce fléau. par France 2 - V. Frédéric, T. Grosse, L. Klethi, B. Comte France Télévisions, 16.04.2024 ------ NDÉ À lire aussi
Les forêts privées de Haute-Loire sont mises à mal : déjà attaquées par des maladies et affaiblies par le réchauffement climatique, la tempête Monica a été le coup de grâce. Le syndicat Fransylva tire la sonnette d’alarme. Écrit par Solenne Barlot Publié le 26/03/2024 à 11h50 "Des milliers d’arbres ont été cassés, déracinés, par les vents violents amenés par la tempête Monica en Haute-Loire, dans la nuit du 9 au 10 mars. Les forêts privées ont payé un lourd tribut, alerte Philippe Beignier, président de Fransylva 43, syndicat des propriétaires forestiers de la Haute-Loire." (...) "Ces chutes massives ont provoqué des incidents, “des chutes sur des poteaux, des coupures de téléphone, de la fibre ou de l'électricité, ou des arbres qui sont tombés chez le voisin”, précise Philippe Beignier." (...) "L’est du département est le plus touché, précise Philippe Beignier : “Il y a eu plus de dégâts dans l'est. Le vent a été plus puissant de ce côté-là. On a eu des pointes du côté de Tence à 160 km/h, donc, je pense que c'est surtout lié à la puissance du vent. (...)"
(...)
Cette étude montre que le "biocontrôle" et les mécanismes naturels permettent aux agriculteurs de réduire la population de nuisibles et d'améliorer les rendements. Boris Hallier Radio France Publié le 08/03/2024 "... Premier avantage : ces prédateurs sont déjà là dans la nature. Si on n'y fait pas forcément attention, ils sont pourtant précieux, rappelle Thibaut Malausa, spécialiste du "biocontrôle" à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) : "Typiquement, ça va être des coccinelles, des chrysopes, des carabes et des oiseaux. Tous les animaux qui en mangent d'autres et qui sont relativement gros..." "Travailler dans l'intérêt de l'agriculteur" Ces animaux vont s'attaquer aux pucerons et autres nuisibles qui ravagent les cultures. D'après les calculs effectués par des chercheurs brésiliens, ils permettent de réduire la population de nuisibles de 73% en moyenne. Ils entraînent également une augmentation des rendements des cultures de 25% (...)"
Comme chaque année, le printemps amène les premiers papillons dans nos jardins. L’occasion parfaite pour découvrir ou redécouvrir l’Opération papillons ! Sciences participatives au jardin 5 mars 2024
Longtemps ignoré, le monde rural français commence à intéresser ces professionnels qui voient dans ce territoire un laboratoire de la transition écologique et de nouvelles pratiques agricoles. par Eve Szeftel publié le 3 mars 2024 à 14h30 "... le ZAN – pour Zéro artificialisation nette, qui impose de diviser par deux le rythme d’artificialisation des sols – constitue une opportunité historique pour changer de modèle agricole, au moment où la France cherche à reconquérir sa souveraineté alimentaire. Spécialiste d’agriculture, auteur d’un traité récent sur la permaculture, le philosophe Sébastien Marot en est convaincu : il est grand temps, au vu de la «terrible impasse environnementale», de «préparer l’exode urbain». Et cela passe par une réinvention de l’agriculture, avec la remise à l’honneur de pratiques vernaculaires «par rétro-innovation ou issues du champ de l’agroécologie»." (...) [Image] Quelques photos du bâtiment réversible construit sur l’Wcopole du val d’Allier à partir de bois, de paille et de matériaux de réemploi (tôles du toit, fenêtres, portes, mobilier…). (Martin Delarue architecte)
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