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Le projet d’arrêté autorise au titre de la campagne 2022 et pour une durée de 120 jours, l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotinoïdes très controversés. Avec AFP, 27.12.2021 "... Le gouvernement rappelle que parallèlement, un Plan national de recherche et d'innovation a été mis en place pour coordonner "un important effort de recherche sur la jaunisse de la betterave afin d'apporter des solutions opérationnelles aux agriculteurs d'ici trois ans". "Les alternatives aux néonicotinoïdes, qui font l'objet de ces recherches ne sont cependant pas encore utilisables pour les semis 2022", souligne le ministère. Le projet d'arrêté a été soumis au Conseil de surveillance des néonicotinoïdes qui a rendu un avis favorable le 21 décembre." (...) __________________________________ Sur le même sujet, 7 mois auparavant : Le ministère de l’Agriculture ne soutient pas la recherche d’alternatives aux néonicotinoïdes - Alexandre-Reza Kokabi (Reporterre) 26 mai 2021 Mis à jour le 27 mai 2021 https://reporterre.net/Le-ministere-de-l-Agriculture-ne-soutient-pas-la-recherche-d-alternatives-aux Le gouvernement a réintroduit les néonicotinoïdes, insecticides dits « tueurs d’abeilles ». Il refuse de soutenir une recherche sur la betterave à sucre en agriculture biologique. Il y a quelques mois, au cœur de l’été 2020, le gouvernement décidait d’un des plus importants revirements du quinquennat en réautorisant provisoirement l’usage des néonicotinoïdes, des insecticides hautement toxiques, pour la production de betterave à sucre. En mars 2021, le Conseil d’État a entériné le retour de ces insecticides en rejetant le recours des associations Agir pour l’environnement, Nature et Progrès et du syndicat agricole la Confédération paysanne [1]. Les organisations espéraient obtenir la suspension de l’arrêté du 5 février 2021, lui-même tiré de la loi du 14 décembre 2020, qui réintroduit provisoirement (jusqu’en 2023 au maximum) l’utilisation de ces produits, pourtant interdits depuis 2018. En contrepartie, le gouvernement a assuré que tout serait fait pour en sortir définitivement d’ici 2023, notamment grâce à la mise en place d’un « ambitieux » programme de recherche permettant de s’affranchir définitivement de ces insecticides dits « tueurs d’abeilles ». Celui-ci, nommé plan national de recherche et d’innovation (PNRI) a été doté de 7 millions d’euros pour sélectionner des projets en biocontrôle, en agroforesterie, en utilisation de plantes de service, ou encore en tests sérologiques et moléculaires. Or le comité de pilotage du PNRI, sous tutelle du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, a refusé d’allouer des financements au seul projet dédié à l’étude de la production de betterave à sucre en agriculture biologique. Une obstruction dénoncée par la Fondation Nicolas Hulot, Générations futures, Agir pour l’environnement et la Confédération paysanne, qui siègent au conseil de surveillance des néonicotinoïdes [2]. 330 000 euros, « une somme minime » Porté par l’Institut technique de l’agriculture biologique (Itab), la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab) et sept groupements de producteurs bio, le projet « Bio » envisageait les alternatives « sous l’angle agronomique, dans une approche globale : de la parcelle à la transformation, incluant les questions de durabilité sociale et économique », indique à Reporterre Caroline Faraldo, responsable agriculture et alimentation à la Fondation Nicolas Hulot. Reporterre s’est procuré la lettre d’intention du projet, transmise au comité de pilotage du PNRI le 22 mars, ainsi que les éléments complémentaires apportés le 14 avril, à la suite des questions du comité. Le projet propose notamment une observation, sur le terrain et de manière panoramique, des conséquences de la jaunisse en production bio, méthode qui n’utilise aucun traitement insecticide ou plus globalement phytosanitaire, et ses déterminants. « On a pu recueillir des témoignages de producteurs en bio disant qu’en étant diversifiés, ils s’en tiraient bien face à la jaunisse, mais nous n’avons pas encore de données quantitatives, poursuit Caroline Faraldo. C’est cet état des lieux que voulaient financer l’Itab et la Fnab. » Le projet Bio présente également « une veille technique et scientifique sur la jaunisse en parcelles bio à l’échelle européenne sur les trois années, dans des pays où la production de betterave sucrière en bio est nettement plus développée qu’en France : entre 5 et 11 % des surfaces en bio dans trois pays européens, contre 0,1 % en France », précise à Reporterre Sabine Bonnot, administratrice à l’Itab. Le tout pour un budget de 330 000 euros sur trois ans. « Une somme minime au regard de l’enveloppe globale du PNRI jaunisse betterave [7 millions d’euros], et surtout au regard des enjeux pour la recherche d’alternatives agronomiques à laquelle ce projet se proposait de contribuer », poursuit Sabine Bonnot." (...) [pdf] Vers des solutions opérationnelles contre la jaunisse de la betterave sucrière. Plan national de recherche et d'innovation ...
"Le 6 décembre 2019, la Commission européenne a annoncé que l’autorisation de commercialisation du chlorpyrifos ne serait pas renouvelée au sein de l’UE. Les effets de cet insecticide neurotoxique, utilisé en agriculture depuis une cinquantaine d’années, sont en effet loin d’être anodins pour la santé des hommes et des animaux."' Par Xavier Reboud et Christian Huyghe, 11.12.2019 [...] Des molécules déjà dans le collimateur Le chlorpyrifos-éthyl est classé dans la liste des produits dit « CMR » pour cancérigène, mutagène et reprotoxique. Au cours de la dernière décennie, il a vu une majorité de ces usages être progressivement retirés. En 2019, son seul usage encore autorisé en France concerne la production d’épinards. Environ 2,6 tonnes de chlorpyrifos-ethyl ont été commercialisées dans l’Hexagone en 2017, alors que la vente annuelle avoisinait encore cent tonnes en 2011. La molécule se retrouvant dans l’alimentation, souvent à des teneurs faibles – selon l’Anses, 6 % des fruits et légumes en présentent –, il est interdit d’utiliser le chlorpyrifos-ethyl sur les cultures dans les deux semaines préalables à la récolte pour ne pas dépasser les limites réglementaires. Pour le chlorpyrifos-méthyl, le volume utilisé annuellement entre 2008 et 2018 en France a fluctué mais sans baisser. Il avoisinait encore les 200 tonnes sur 3 800 tonnes d’insecticides vendus en 2017 – ce chiffre incluant les traitements réalisés sur les céréales destinées à l’exportation. Lors de sa dernière réapprobation, le chlorpyrifos-methyl avait déjà fait l’objet d’une réduction marquée des teneurs résiduelles acceptables et, depuis le 5 décembre 2018, son utilisation était désormais interdite sur le blé, le maïs, le millet, le sarrasin, le seigle et le sorgho (mais encore autorisé pour l’avoine, l’orge et le riz). La réglementation avait également banni l’usage en traitement des locaux de stockage vides avant le stockage de graines. Des alternatives à l’usage du chlorpyrifos existent et sont mise en pratique par les filières l’ayant déjà volontairement banni. D’autres alternatives, qui relèvent encore de la recherche, étendront ou renforceront ce qui existe déjà. L’efficacité de la prévention Le problème des ravageurs est très ancien – dès que les hommes ont tenté de constituer des réserves de grains pour s’alimenter pendant la mauvaise saison et garder de quoi ressemer – comme l’attestent les données archéologiques. Des charançons ont ainsi été retrouvés dans des poteries chinoises datant de -4 500 à -3 000 ans ou lors des fouilles d’Herculanum en mettant à jour des silos à grain enfouis sous des cendres volcaniques. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) retient pour sa part une plage de dégâts occasionnés par les ravageurs en silo autour de 5 à 10 % de la production. La présence d’un charançon par tonne à la mise en silo, conduit dix mois plus tard à un charançon pour 10 kilos, étant donné son rythme de reproduction. Si la situation initiale est mal maîtrisée, elle peut donc être sujette à une dégradation rapide. Dans les faits, il est possible d’agir à différents moments de la chaîne pour gérer le risque de manière préventive ou curative. La majorité de ces insectes ravageurs sévissant sur les grains stockés ne se développant pas au champ, on peut s’assurer avant l’accueil en silo que les lots apportés ont été récoltés dans de bonnes conditions, avec du matériel de récolte et de transport nettoyés. À l’accueil en silo, on peut isoler préventivement les lots douteux pour les trier. En conservation, on peut stopper le développement des insectes par différents moyens – à la fois préventifs et curatifs (températures basses, raréfaction de l’oxygène, attraction dans des pièges, obstacles à l’alimentation des insectes). Toutes ces techniques étaient pratiquées, certes avec plus ou moins de succès, avant l’avènement des insecticides. L’usage de substances naturelles répulsives peut également constituer une action préventive et le recours à des ennemis naturels de ces insectes élargir le panel des moyens de lutte. La mise en place de ces différentes actions est susceptible de fortement réduire la pression des insectes. Toutefois, si tout se déroule bien, on ne saura pas forcément distinguer ce qui découle de leur efficacité et ce qui recouvre des cas ou l’absence d’insectes ne justifiait pas d’intervention. Le recours aux pesticides en cas d’infestation déclarée apporte, lui, la preuve de son efficacité ; cette situation a tendance à biaiser les décisions. Il est également important de juger du bénéfice étendu des alternatives aux insecticides en termes globaux (économique, environnemental, santé publique). Là aussi la difficulté vient de ce que les solutions retenues par l’organisme stockeur donneront plus de poids au coût économique à engager qu’elles ne retiendront un bénéfice potentiel sur la santé humaine (qui ne dépend pas que d’un seul acteur). Il reste aujourd’hui difficile de se procurer des statistiques sur le nombre annuel de lots déclassés du fait d’une infestation non maîtrisée. En revanche, le montant des surcoûts de désinfection est connu (quelques euros la tonne). Cela fournit une base sur laquelle une filière peut évaluer la rentabilité d’un investissement privilégiant la prévention." (...) [Image] Le chlorpyrifos-éthyl est encore utilisé en France pour la culture des épinards. Shutterstock
Les pesticides et engrais chimiques sont interdits à la vente dans les jardineries depuis le 1er janvier 2019. Les jardiniers amateurs vont devoir trouver des solutions alternatives… en voici quelques-unes :-)) Par Christine Launay, 04.01.2019 "... L’initiateur de la Loi zéro pesticides dans les jardineries, Joël Labbé rappelle dans Le Parisien, que « les particuliers et les collectivités consomment à peinent plus de 10 % des pesticides. Le plus gros des ventes concerne l’agriculture qui doit comprendre que ces molécules chimiques sont du poison »"
A partir du 1er janvier 2019, la vente de pesticides chimiques de synthèse va être interdite aux particuliers en France. Des alternatives au tout-chimique existent déjà. Une entreprise innovante basée dans la Drôme mise depuis 30 ans sur les insectes pour protéger jardins et potagers. Par Sandra Coutoux, 21.12.2018 “Les insectes ont beaucoup à nous apporter”, explique Thierry Micalet, Business Unit Manager, au sein de Bioline Agrosciences. Depuis près de 30 ans, cette entreprise française développe en partenariat avec l’INRA des solutions s’inspirant du vivant pour protéger les cultures. Elle s’appuie sur l’expertise d’entomologues et d’agronomes pour répondre aux besoins des professionnels, des collectivités et des particuliers. (...)
Les pesticides polluent nos terres et ruinent notre santé. Pourtant, beaucoup s’accordent à dire que, faute d’alternatives efficaces, il serait impossible de s’en passer. C’est faux ! La preuve avec le Belhouka, un désherbant français, performant… et 100% naturel !
Installée en Gironde, Jade est une société « spécialisée dans la recherche et le développement de nouvelles solutions pour la nutrition et la protection des plantes. » Son produit phare ? Le Beloukha.
Le bio-contrôle reste encore marginal en France. Pourtant la réduction des produits phytosanitaires reste l’un des défis majeurs pour la production agricole. C’est justement pour cette raison qu’un consortium public-privé de recherche sur le bio-contrôle vient tout juste d’être lancé officiellement. L’événement est quelque peu passé en second plan au Salon International de l’Agriculture (SIA) en raison de la situation actuelle dans laquelle se trouve le monde agricole française. Pourtant, c’est bien l’un des grands enjeux pour l’agriculture dont il est question avec le lancement d’un consortium public-privé de recherche sur le bio-contrôle dont le but sera de développer des solutions dans ce domaine pour les agriculteurs et, à terme, faire émerger une industrie en France. Justement, ce domaine du bio-contrôle, qu’en est-il exactement ? Il s’agit de l’ensemble de méthodes de protection des végétaux par l’utilisation de mécanismes naturels. Si les coccinelles comme gardiennes des cultures sont sans aucun doute la technique de bio-contrôle la plus connue, il en existe beaucoup d’autres, réparties en quatre familles : les macro-organismes auxiliaires, les coccinelles donc, les micro-organismes (champignons, bactéries), les médiateurs chimiques (phéromones et kairomones) ainsi que les substances naturelles. Ces alternatives permettent avant tout de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires, dangereux à la fois pour l’environnement tout comme pour la santé. Si leurs disparitions totales sont aujourd’hui impossibles, une réduction drastique est fortement souhaitée et encouragée avec la mise en place du plan Ecophyto 2. Mais pour cela, il faut que les solutions se multiplient et que les agriculteurs se les approprient.
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Ces pesticides toxiques pour les pollinisateurs avaient été réautorisés en octobre pour sauver la filière. Dans un avis rendu public le 2 juin, l’Agence nationale de sécurité sanitaire a identifié d’autres solutions permettant de lutter contre les pucerons et la maladie de la jaunisse. Le Monde avec AFP Publié le 03 juin 2021 "C’est un avis qui va ravir les abeilles. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a identifié vingt-deux produits alternatifs à l’usage des insecticides néonicotinoïdes pour lutter contre la jaunisse des betteraves, dans une mise à jour de son avis de 2018 sur le sujet, rendue publique le 2 juin. « Ces moyens de lutte pourraient prendre le relais des produits à base de néonicotinoïdes, interdits depuis 2018, mais dont l’utilisation a été réintroduite par dérogation en 2020 pour les traitements des semences de betteraves », rappelle l’agence. L’Assemblée nationale avait voté, en octobre, la réintroduction temporaire des néonicotinoïdes, potentiellement jusqu’en 2023, pour sauver la filière betterave. Une décision validée, en mars, par le Conseil d’Etat. Ce type de pesticides avait pourtant été interdit en 2018 à cause de leur toxicité pour les insectes pollinisateurs. Quatre solutions à court terme « Nous nous sommes concentrés sur les deux espèces de pucerons principalement responsables de la transmission des virus de la jaunisse, le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) et le puceron noir de la fève (Aphis fabae) », explique Emmanuel Gachet, un chercheur de l’Anses cité dans le communiqué. Selon l’agence, les solutions alternatives, « insuffisantes en utilisation seule, nécessiteront une approche de lutte intégrée pour atteindre une efficacité suffisante, voire une évolution des pratiques culturales ». L’Anses dit avoir identifié « quatre solutions à court terme » : deux insecticides et deux pratiques à mettre en œuvre dans les parcelles cultivées, le paillage et la fertilisation organique. Dix-huit autres solutions devraient être disponibles dans un délai de deux à trois ans. L’Anses suggère aussi de « tester des combinaisons de solutions » et appelle à la poursuite des recherches. Un large éventail « Parmi les solutions, on trouve des produits phytopharmaceutiques de synthèse et d’origine naturelle, des micro-organismes, des insectes prédateurs ou parasitoïdes des pucerons (les parasitoïdes pondent leurs œufs à l’intérieur des pucerons), des huiles végétales ou minérales, qui assurent une protection physique des betteraves, des méthodes de stimulation des défenses naturelles des plantes, la sélection de variétés de betteraves résistantes au virus de la jaunisse et enfin des méthodes culturales combinant la culture de la betterave avec d’autres plantes », énumère l’Anses. Toxiques envers les pollinisateurs, les néonicotinoïdes sont également néfastes pour d’autres espèces, notamment les oiseaux." Le Monde avec AFP Lire aussi Les néonicotinoïdes, « l’arbre qui cache la forêt » de la crise de la betterave en France Lire la tribune : « Il existe déjà des alternatives à l’emploi du glyphosate et des néonicotinoïdes » Lire aussi Néonicotinoïdes : la LPO attaque Bayer et Nufarm pour le déclin des oiseaux des champs ___________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET :
→ Néonicotinoïdes, un rapport de l’Anses indique que des alternatives existent… « ADES – Le Rouge et le Vert https://www.ades-grenoble.org/wordpress/2021/06/18/neonicotinoides-un-rapport-de-lanses-indique-que-des-alternatives-existent/ → Agir pour l'environnement Néonicotinoïdes : Le gouvernement les a réautorisés alors que 22 alternatives existent !
Le rapport de l’INRA montre que des alternatives au glyphosate existent déjà pour près de 90% des surfaces agricoles. Solutions et alternatives · Glyphosate : objectif 2020 La « Task Force glyphosate » pilotée par les Ministères de la transition écologique et de l'agriculture, avec l’appui de l’Inra, de l’Acta et de l’APCA rendra compte des actions engagées et des progrès accomplis tous les trois mois aux ministres et aux parlementaires. - Témoignages · Glyphosate : objectif 2020
https://www.glyphosate.gouv.fr/temoignages [Image] Écophyto : objectif 30 000 exploitations agricoles ! | Alim'agri, 25.07.2018 https://agriculture.gouv.fr/ecophyto-objectif-30-000-exploitations-agricoles Crédit : Pascal Xicluna / agriculture.gouv.fr
L’Unité Expérimentale Horticole du site Inra d’Angers s’engage dans la démarche d’arrêt de l’utilisation du Glyphosate. INRA - des alternatives au glyphosate, 19.12.2018 "... En conclusion, même si des solutions techniques existent, l’arrêt du glyphosate, sans le substituer par un autre produit chimique, constitue un joli challenge à relever dans un délai contraint. Cette démarche grandeur nature mise en place à Angers, devrait permettre de faire un état des lieux, des enjeux, des opportunités, du recours au glyphosate dans les différentes entités de l'INRA, lié à l'arrêt de cette molécule. L’ambition étant que la récolte 2020 soit la dernière utilisant le glyphosate à l’INRA."
Le constat est surprenant. Non seulement les pesticides néonicotinoïdes tuent les abeilles, mais ils sont inutiles et ils peuvent être remplacés sans nuire aux rendements.
Les agriculteurs pourraient donc économiser et produire autant en les abandonnant, selon l’expérience du chercheur Lorenzo Furlan, menée durant trois décennies. Les résultats de son système d’évaluation des risques et d’assurance-récolte sont en accord avec les plus récentes conclusions du Groupe de travail sur les pesticides systémiques.
Après avoir passé en revue plus de 200 études scientifiques sur le sujet, ce groupe a publié lundi un nouvel article dans Environmental Science and Pollution Research.
Jusqu’à maintenant, la croyance voulait que les semences enrobées de néonicotinoïdes améliorent les rendements agricoles, justifiant ainsi leur utilisation, tant pour les producteurs que pour les gouvernements.
Or, ce type de graines « ne possède pas l’efficacité qui lui était auparavant attribuée », écrivent les scientifiques de ce groupe international.
Ce guide explique comment faire de son jardin un milieu équilibré et quelles solutions préventives et curatives permettent de protéger les plantes tout en préservant l’environnement et la santé. Il présente en photo les plantes utiles, les auxiliaires, les animaux indésirables et les symptômes de principales maladies au jardin. Une deuxième partie guide les jardiniers amateurs vers des pratiques plus alternatives : limiter la hauteur de tonte à 8 cm pour encourager la lutte biologique, recourir aux plantes couvre-sol (lotier, consoude, lierre…) afin de ne pas laisser la terre nue entre les arbustes, utiliser de l’eau savonneuse sur les rosiers pour éloigner les pucerons… On découvre dans ce dépliant comment jardiner propre et inviter la biodiversité dans son jardin !
« Les débats du DD n'auraient pas été de vrais débats sans la participation de nombreux étudiants avant, et pendant les débats. Leurs contributions ont été nombreuses, une émission de radio a même été consacrée aux deux sujets qui nous intéressaient cette année. Alors, quel regard portent-ils sur l'alimentation et la démocratie de demain ? »
« Aux Mines PariTech, plusieurs travaux ont été réalisés en binômes pour réfléchir aux questions d'alimentation. Parmi les dizaines de contributions reçues, plusieurs sujets sont revenus sur le devant de la scène, prouvant par la même de la volonté de trouver des solutions alternatives au système de production agricole actuel. »
« Parmi les solutions les plus fréquemment citées pour résoudre l'équation agricole du futur, citons les circuits courts [...]. Parmi les initiatives souvent citées en la matière, citons les AMAP, La Ruche qui dit Oui, Terre de Liens.»
« Dautres estiment qu'il est urgent de changer de paradigme et passer de “l’agro-économie” à “l’agro- écologie” [...]. Parmi les initiatives citées dans les travaux réalisés par les étudiants, citons le zaï, la permaculture, l'agroforesterie, la pisciculture durable. »
« Toujours dans cette logique, d'autres insistent sur le besoin de préserver la biodiversité agricole [...]. »
[...]
« Autre solution souvent citée : la consommation d'insectes. [...] »
Via Aurélien BADET
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À (re)lire :
Un an de plus pour les néonicotinoïdes « tueurs d’abeilles » - De reporterre.net - 24 décembre, 16:43