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D'habitude associée au jardinage et à l'agriculture, la permaculture est une approche holistique qui peut également servir à structurer votre réflexion pour tout projet de construction. (...)
Via Build Green
Découvrez les bases pour prendre soin de votre sol avec la permaculture : acquérir de bons réflexes et prendre le temps d’observer pour le rendre plus fertile!
Le paillage cumule des avantages en tous genres, souvent pragmatiques, des fois bien plus étonnants, même s’il demande tout de même quelques connaissances. DEFI-Écologique : le blog, 30.04.2016
Stefan Sobkowiak s’est d’abord consacré à la pomiculture biologique, avant de découvrir la permaculture, une contraction de « culture permanente », un concept d’écosystème fonctionnel qui été inventé en 1978 par Bill Mollison, un écologiste australien.
« En 2007, nous avons tout arraché et nous avons replanté un mélange d’espèces différentes d’arbres fruitiers selon un design de permaculture qui est très différent d’un verger de pommiers bio en monoculture », a raconté M. Sobkowiak dans le cadre d’un colloque sur les expériences agriculturelles qui a eu lieu au congrès de l’Acfas.
En permaculture, les arbres sont disposés en trios, a expliqué celui qui détient une maîtrise en architecture du paysage de l’Université de Guelph (Ontario) et une maîtrise en biologie de la faune de l’Université McGill. Ces trios se composent d’un pommier, suivi d’une autre espèce d’arbre fruitier, soit un poirier, un prunier ou un cerisier, par exemple, et finalement d’un fixateur d’azote, tel un févier d’Amérique ou un robinier. Par Pauline Gravel. Le Devoir, 13.05.2016
À VOIR "DEMAIN" ! Le documentaire de Cyril Dion et Mélanie Laurent. Devant un futur que les scientifiques annoncent préoccupant, le film a la particularité de ne pas donner dans la catastrophisme.
Inspirée du fonctionnement de la nature, la méthode agricole de la permaculture prône l’autosuffisance, l’abandon des machines fonctionnant avec des énergies fossiles et le respect de l’environnement. Utopie ou alternative crédible à l'agriculture conventionnelle ? GEO fait le point.
Via Hubert MESSMER
Perrine Hervé-Gruyer et son époux Charles sont adeptes de permaculture. Dans leur ferme normande du Bec-Hellouin, ils revisitent la science maraîchère écosystémique qui fut développée autour de Paris à la fin du XIXe siècle. Chiffres de l’INRA et d’AgroParis Tech à l’appui, leur rendement par surface est 10 fois supérieur à celui des techniques culturales classiques, usant des engrais synthétiques et autres pesticides. Perrine Hervé-Gruyer nous distille quelques conseils.
Pour la réalisation, en moins d’un an (2 heures par semaine), du « Soleil fleuri », le nom de leur espace, ils ont pu compter sur leur professeur de biologie-écologie Sophie Bernard et l’aide de l’association de Jumencourt Perm’api et de son responsable Damien Paris.
Via Yannick Andréano
Alain Divo : l'homme qui ressuscite les sols
ALAIN DIVO : l’HOMME QUI RESSUSCITE LES SOLS Depuis plus de 20 ans, Alain Divo agriculteur expérimente la valse agricole à trois temps, élevage / paysage / biodiversité. Spécialiste de l’écopâturage, il prouve aujourd’hui qu’il peut même ressusciter les terres les plus inertes. Rencontre sur son lopin de terre à Fontenay-les-Briis (91). « En France, 165 hectares par jour dégagent sous le béton. » « Un milliard d’êtres humains sur Terre vivent de l’agriculture urbaine… » « On achète de la terre végétale comme des brosses à dents. » « Le certifiphyto obligatoire pour les agriculteurs et les paysagistes, c’est un vrai permis de tuer. » Alain Divo aime les formules qui secouent. « On va perdre 50 % des insectes d’Ile-de-France en 9 ans », prévient également le jeune quinquagénaire. Pourquoi 9 ans précisément ? « Parce que ça fait un an que je reprends les chiffres de l’UICN et que tout le monde s’en fiche. 9 ans bizarrement, ça fout plus les jetons qu’un chiffre rond. » Durant les trois heures de rencontre, Alain empile les propos électrochocs à la manière des cultures en couches qu’il aime tant défendre. Entretenir les paysages et sauvegarder les espèces anciennes, voilà l’écopâturage à la sauce Divo. Accumuler les savoirs et les superposer constitue pour le paysagiste une pratique qu’il maîtrise bien. « J’ai commencé par décrocher un BTA agricole dans les années 80, mais le discours pro-produits chimiques m’a fait fuir. Je me suis alors tourné vers la voie d’architecte-paysagiste et là, même topo. Diplômé, j’ai décidé de créer ma propre entreprise mêlant ces deux compétences avec des exigences naturalistes par-dessus le marché. » Magnifique idée. Seulement voilà, c’était il y a 23 ans. Un siècle sur l’échelle de la prise de conscience écologique. Aussi, quand Alain propose à ses clients d’installer des ruches chez eux, on rigole bien. Lorsqu’il suggère de faire brouter des moutons pour entretenir l’espace, c’est l’hilarité. Qu’à cela ne tienne, puisqu’il ne trouve pas de clients pour ses idées, Alain se les applique à lui-même. La démonstration commence par de l’écopâturage réalisé avec des espèces rustiques. L’éleveur débute avec quelques spécimens pour rassembler aujourd’hui 180 bêtes, des moutons solognots, de Ouessant ou des Landes de Bretagne, des vaches Bretonne pie noire (ou bleue), Froment du Léon et des chèvres des Fossés dont il est actuellement le vice-président de l’association garante de leur survie. Les villes de Paris, Montreuil, Montrouge, les parcs de Sceaux ou de Chamarande accueillent aujourd’hui une partie du troupeau pour se passer de tondeuse. « J’entretiens actuellement 150 hectares, c’est pas mal ? » Avec sa casquette de paysagiste, Alain teste également de nouvelles pratiques et va même jusqu’à récréer de la vie dans les cimetières. Pour s’expliquer, le Géotrouvetout dégaine une petite boîte en métal. Dedans une poudre grise. « Ce sont des mycorhizes. » Suit alors un cours de sciences naturelles pour rappeler le rôle de ces micrograins. « Ils entrent dans le système racinaire des plantes et permettent alors aux racines de capter l’eau et les sels minéraux. Sans ses microchampignons, pas de vie. » Dans les allées des cimetières, Alain se sert de ces mycorhizes pour réinviter herbe et graminées. De Saint-Chéron à Montrouge, l’herbe verte a remplacé les blanches allées. La terre philosophale ou la magie des mycorhizes. Dans un coin de sa ferme, l’agriculteur-paysagiste va encore plus loin. Récemment, il a récupéré de la terre de remblai « un truc dégueulasse sur lequel rien ne pousse » pour faire ses expérimentations. Dessus, il y a déposé un mélange de bouses de ses animaux (rentrés l’hiver dans la stabulation) et de paille qu’il récupère gratuitement en fauchant les champs de ses voisins. Peu à peu, la terre revit, comme par magie, il y a même plein de plantes qui poussent dessus. « Il n’y a pas de terre morte, Pierre Rabhi arrive même à cultiver le désert. » L’alchimiste assure que la rusticité des bêtes y est pour quelque chose. « Je suis certain que leur flore intestinale est plus riche que leurs cousines industrielles. Leurs excréments valent de l’or. J’aimerais que l’INRA vienne un jour le prouver. » En attendant les preuves scientifiques, celui qui souhaite faire sa part comme le colibris, prévoit d’installer un maraîcher sur 3 000 m2 de terres que la Fondation Charles Ferdinand Dreyfus lui a louées. « J’aimerais appliquer les principes de la hugelkultur. Cette technique issue de la permaculture consiste à créer des sols de culture en créant des lasagnes de matières en décomposition : bois, compost, paille… » Avec les déchets des chantiers paysagistes et de sa commune, la bouse des ses animaux, la paille qu’il récolte, Alain pourrait presque se passer de sol et faire école. C’est d’ailleurs dans cet objectif qu’il vient de mettre sur pied le CERAUE, le Centre d’étude et de recherche en agroécologie urbaine et écopaysage avec une poignée d’autres passionnés (Marine Divo, Franck Jault, Philippe Grandpierre…). Par des rencontres, des formations, des conseils, l’association entend essaimer et convaincre les générations montantes des bienfaits d’une agriculture paysagère circulaire. Une première classe s’apprête d’ailleurs à assister à l’une de ses animations. En se quittant, Alain également naturaliste nous livre in extremis un de ses grands bonheurs du moment. « Cet été sur mes talus, j’ai pu observer le lézard des murailles. J’étais comme un fou, je sautais partout. » Par Hélène Binet - blog.laruchequiditoui.fr – le 19 janvier 2015
Via Koter Info
Permaculture : kézako ?
La permaculture est née dans les années 70. C’est une philosophie de vie. Ou plutôt une façon d’agir dont l’application la plus connue concerne l’agriculture durable. Ne partez pas ! Je vous assure c’est passionnant ! Permaculture, c’est la contraction de « permanent culture » (en anglais), de culture permanente. À ce stade vous vous demandez quel est le rapport avec le chien à perruque ? Aucun, c’est juste pour garder votre attention quelques secondes de plus. Je fais ce que je peux. David Holmgren, le créateur de la permaculture (avec Bill Mollison) la définit a
Il faisait le tour du monde à la voile, elle était juriste à Hong Kong. Tous deux ont jeté l’ancre en Normandie pour une aventure encore plus palpitante : la permaculture. Avec de prodigieux résultats !
"[...] Pour les Hervé-Gruyer, l’agriculture dominante est une aberration : «A la fin de la Seconde Guerre mondiale, il fallait recycler les usines d’explosif à bases de nitrates, dit Charles. On a importé des tracteurs américains et on a créé un système artificiel, qui épuise à grande vitesse des énergies fossiles que la Terre a mis des millions d’années à constituer. On se concentre sur le végétal, on balance des engrais artificiels, des herbicides contre les mauvaises herbes, des pesticides contre les ravageurs… Et, ce faisant, on tue le sol et on pollue toutes les eaux, dont les nappes phréatiques. » [...]"
Dans la maison de Françoise. « Aujourd’hui je voudrais vous raconter l’histoire de Perrine et de Charles Hervé-Gruyer qui ont créé en 2004, la Ferme du Bec Hellouin faisant référence aujourd’hui, en matière d’Agriculture naturelle. »
« Ils ont d’autant plus de mérite d’avoir réussi cet exploit car les terres sur lesquelles ils ont implanté leur ferme, étaient pauvres et non fertiles. »
« Ainsi, la Ferme classée Natura 2000, est devenue une vitrine des concepts de la Permaculture attirant des visiteurs des quatre coins de la planète. »
[...]
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Proposer aux particuliers les bons conseils pour se lancer dans la permaculture, c’est l’idée d’un jeune Blésois passionné, qui lance sa micro-entreprise.
Via Yannick Andréano
L’appel à projets des Parisculteurs s’appuie sur les principes de la permaculture. L’objectif est de reverdir la capitale et de développer l’agriculture urbaine, à l’image d’autres villes comme Londres, New York ou encore Detroit. Bouygues Immobilier. Demain La Ville, 30.08.2016 "... Murs, pleine terre, toit-terrasse ou souterrain, près de 1 200 personnes ont pu visiter en mai dernier les 47 sites retenus. Parmi eux, la médiathèque Françoise Sagan (10è), l’Opéra Bastille et les réservoirs de Belleville et de Charonne ont accueilli le plus grand nombre de visiteurs. Rétention des eaux pluviales, régulation de la température ambiante ou amélioration de la qualité de l’air sont autant de solutions concrètes apportées par la végétalisation." (...)
L'Yssingelais Franck Vallet, 34 ans, a décidé de faire de l'agriculture durable et très économe en énergie en s'appuyant sur la méthode de la permaculture. La Commère 43, 02.08.2016 [Image] Franck Vallet dispose d'un terrain à Beaux où il récupère l'eau de pluie.
L’eau de pluie est une ressource gratuite, quel que soit l’endroit où vous vous trouvez. Il vous suffit d’une surface de captage (un toit, un sol en dur…) pour en bénéficier, alors pourquoi s’en priver ? Que vous envisagiez de vous en servir pour une utilisation domestique, pour arroser votre jardin ou pour remplir une mare, vous aurez, en amont, besoin de savoir quel volume vous pourrez récolter sur votre site, en fonction des différentes surfaces de captages disponibles.
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Via Build Green, envirobatBDM
Pour s’inspirer de la nature dans nos jardins – fidèlement aux pratiques de permaculture et d’agroécologie – il est nécessaire de couvrir le sol avec un « paillage » à base de végétaux. Car à part dans les zones arides, la nature ne connaît pas de sols nus.
Via Via Brachy
En Normandie, la ferme du Bec Hellouin s’inspire du fonctionnement des écosystèmes naturels, ce qui ne l’empêche pas d’obtenir des rendements élevés.
Via Hubert MESSMER
Inspirés par la nature, les potagers bio de demain seront plus productifs. Sur le balcon ou en pleine terre, la clé du succès est de recréer des écosystèmes.
Charles-Hervé Gruyer nous fait visiter la ferme du Bec d'Hellouin qu'il a fondée en Normandie en suivant les préceptes de la permaculture créée en Autralie dans les années 70. En s'inspirant de la nature et du fonctionnement des écosystèmes, ici le désordre est contrôlé avec des haies qui protègent du vent et des associations de plantes qui poussent sur des buttes. Depuis 2011, l'Inra et ParisAgroTech étudient les rendements de la ferme : aussi productive que des exploitations agricoles conventionnelles mais sur une surface 10 à 12 fois moins grande... Par Jean-Philippe Camborde, Pascal Moret. Universcience, 15.09.2015
Et si les solutions pour le climat se trouvaient dans nos assiettes ? Notre alimentation représente 36% des émissions de gaz à effet de serre en France. La Fondation GoodPlanet de Yann Arthus Bertrand lance ce jeudi une campagne pour nous aider à trouver des pratiques alimentaires qui réduiront ces émissions. Comme par exemple les stages de permaculture à la ferme du Bec Hellouin en Normandie
Via Les CAUE d'Île-de-France
"Elles demandent peu de travail, peu d’arrosage et surtout pas, bien sûr, de produits chimiques.
Elles font gagner de la place et favorisent durablement à la fois la vie du sol et la fertilité des plantations.
La culture sur buttes – on les appelle parfois buttes autofertiles ou buttes de permaculture – a tout pour plaire. Du coup, celles-ci pullulent depuis quelques mois dans tout ce que la France compte de jardins bio, fermes biodynamiques et autres havres permaculturels."
Via Benoit Brulin
Du 10 au 20 septembre, dans le cadre du budget participatif de la ville, les Parisiens pourront voter pour le développement de l’agriculture urbaine, notamment à travers l’implantation d’une ferme utilisant les techniques de la permaculture, dans des barges installées sur la Seine. Objectif affiché: faire de Paris une ville résiliente dans le monde post pétrole. Ou quand la permaculture pourrait passer du stade de contre-culture au stade de vitrine.
Via Bruno Vitasse \\ Zone-AH!
En Tunisie, des amoureux de la nature ont créé l’association tunisienne de permaculture. Un mouvement naissant encore timide mais qui applique et défend ce mode d’agriculture respectueux de l’environnement, et cherche son positionnement par rapport au politique et au militantisme.
Sounine (Tunisie), reportage
Goyavier, citronnier, cerisier, bananier, grenadier, mûrier, figuier, abricotier, amandier… Abdelhamid ose encore déplorer l’absence d’un manguier. Mais fort est le frugivore qui saurait nommer un autre fruit manquant. Des pamplemousses aux kiwis en passant par les kumkats et les avocats, le jardin de ce jeune retraité tunisien ressemble à un véritable paradis du fruit. Forcément, ça fait des envieux. Des oisillons nichent à l’ombre des branches de l’oranger. Et depuis quelques semaines, Abdelhamid fait face à une invasion de pucerons. C’est pourquoi il a planté des capucines, une plante médicinale connue pour attirer ces nuisibles.
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