A l'occasion de l'exposition « Poison » au Palais de la découverte, plus de 30 espèces d'animaux parmi les plus dangereux au monde débarquent à Paris jusqu'en août 2019.
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Par M. F., 12.10.2018
Depuis une semaine, scorpions, araignées et serpents venimeux en tout genre investissent le Palais de la découverte, dans le 8e arrondissement de Paris pour une exposition nommée "Poison", et ce jusqu'en août 2019.
Selon le Parc national des Cévennes, l’impact des produits phytosanitaires sur l’ensemble des chaînes alimentaires participent à l’effondrement de la biodiversité. S’ajoute à ces pratiques banalisées malgré leur critique, l’utilisation illégale de certains produits proscrits en France.
Publié le 28.06.2018
"... En cause, un insecticide de la famille des carbamates, figurant parmi les pesticides les plus toxiques pour l’homme (classé "très dangereux" par l’Organisation mondiale de la Santé) et dont l’usage est interdit en France depuis 2008 (World Health Organization, 2010). Pourtant sa vente continue de prospérer sur les sites internet, sans aucune restriction.
Longtemps utilisé dans l’agriculture ou pour lutter radicalement contre des animaux jugés"indésirables", l’insecticide en question est aujourd’hui volontairement et illégalement déposé dans la nature pour tuer, sous forme d’appâts imprégnés de produit ou de proies empoisonnées.
Un problème sanitaire pour la nature et pour l'homme
Arme silencieuse, le poison laisse des traces au-delà de sa cible principale. En effet, son impact est bien plus large : au-delà des vautours, d’autres rapaces, d’autres oiseaux mais aussi des mammifères sauvages ou domestiques, sans oublier le sol ou la ressource en eau, peuvent être touchés. Ainsi par cascades trophiques, l’écosystème dans son intégralité est affecté."
Une histoire, une mini-visite dans le Muséum et un bricolage permettront aux enfants de découvrir de manière ludique l'animal mis à l'honneur. Ce mercredi 10/05/2017, ce sont les animaux venimeux du désert et la salle visitée est l'exposition temporaire Poison.
Ils ont perdu un enfant, un père, un patient, touchés subitement par un cancer alors que rien ne les prédisposait à être malades... Pourquoi ces ruraux, en Gironde ou en Charente, situés à proximité des vignes ou des milieux agricoles, sont-ils décédés ? Pourquoi les riverains de Birac, une petite commune charentaise, développent-ils un nombre surprenant de cancers des ganglions? Pourquoi les enfants du village de Preignac en Gironde sont-ils plus touchés par les leucémies ?
Pour Valérie, Didier et Jean-louis, c’est une évidence : il existe un empoisonnement aux pesticides. Ces substances chimiques sont utilisées pour lutter contre des organismes jugés nuisibles aux cultures comme, les insectes,
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Bernadette Cassel's insight:
→ L’EFSA encourage la fuite en avant vers l’usage de toujours plus d’herbicides - From www.generations-futures.fr - Today, 11:24 AM
Il y a quelques jours, l'Agence Régionale de Santé tirait la sonnette d’alarme concernant l’essence de "Chenille à trèfle", autrement dit le "chini tref". C'est un anti-poison bien connu ici en Martinique. On l’obtient après avoir fait macéré dans du rhum une chenille qui vit sur le trèfle caraïbe. Or, il y a dans cette plante des acides aristolochiques extrêmement toxiques qui provoquent de graves problèmes aux reins et au foie. Un risque existe donc en cas d’ingestion de ce "chini tref".
"Quand les fourmis sont dérangées par une coccinelle, elles libèrent du poison: c'est un vrai combat. Les fourmis jouent aussi à se battre entre elles, deux à deux, sans se blesser. Dans ce jeu, les fourmis savent qui sont les plus fortes. Mais la plus forte ne fait pas la loi. Ces animaux vivent en groupe et s'entraident : aucune fourmi ne peut survivre toute seule."
Par Dominique Galiana, Nicolas Guillas (texte) et William Augel (dessins). Espace des sciences, le centre de culture scientifique de Rennes, en Bretagne (Expositions scientifiques, animations, planétarium, conférences, revue Sciences Ouest).
Comment nourrir les 9 milliards d'habitants annoncés en 2050 ? Après "Le monde selon Monsanto" et "Notre poison quotidien", Marie-Monique Robin enquête sur les méthodes de l'agroécologie aux quatre coins du globe. Un documentaire plein d'espoir sur les solutions possibles à la crise alimentaire.
ARTE. « Comment nourrir les 9 milliards d'habitants annoncés sur la planète en 2050 ? Une émission de télévision a convaincu Marie-Monique Robin de poursuivre ses investigations sur l'urgence de produire autrement. Président de l'Association nationale de l'industrie agroalimentaire, Jean-René Buisson y affirmait qu'aucune alternative aux pesticides n'était possible et qu'une agriculture bio entraînerait une baisse de la production de 40 % pour une hausse des prix de 50 %. Rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation des Nations unies, Olivier De Schutter, lui, prétend exactement le contraire. Qui croire ? Enquêtant aux quatre coins du globe, la journaliste a rencontré des paysans qui ont renoncé à ces insecticides et pesticides dont les coûts indirects colossaux – pollution, énergie et santé publique – ne sont jamais pris en compte. »
« Rachel Carson soupçonnait depuis longtemps que des pesticides chimiques de plus en plus puissants étaient utilisés sans précautions et elle craignait leurs effets sur l’environnement. En 1958, ses amis Stuart et Olga Huckins l’incitèrent à entreprendre des recherches. Ils possédaient un refuge d’oiseaux d’un peu moins d’un hectare près de Duxbury (Massachusetts), où les pulvérisations massives de pesticides ordonnées par les pouvoirs publics pour éliminer les moustiques avaient causé la mort de nombreux oiseaux chanteurs indigènes, du fait de la contamination de leurs aires de nidification, des mares et des bassins.»
Quels sont les ingrédients pour un effet cocktail ? Comment le terme d’effet cocktail a-t-il émergé dans la recherche ? Quelles incidences sur la santé ? Quelles certitudes et incertitudes a-t-on à ce sujet ? Comment le mesure-t-on ? Les sexes sont-ils touchés différemment par l’effe[...]
Plusieurs espèces géantes de Plathelminthes terrestres ont envahi la France et ses territoires d’outre-mer, menaçant la biodiversité. Grâce à la science participative, l’invasion est enfin reconnue.
Par Jean-Lou Justine, 22.05.2018
40 centimètres de long
"... Notre équipe vient de publier les résultats d’un travail de cinq ans basé sur la science participative. Un immense merci à tous les citoyens qui nous ont envoyé des photographies et aussi des spécimens. Plus de 700 signalements de Plathelminthes terrestres ont été reçus, et parmi ceux-ci, plus de 100 concernaient des bipaliinés. Deux des espèces présentes en France, et parfois très abondantes, peuvent atteindre 40 cm de long ! Quarante centimètres – représentez-vous cela avant de continuer la lecture : si vous lisez ceci sur un PC portable, c’est plus que la diagonale de votre écran…
Les Plathelminthes terrestres consomment des animaux de la faune du sol, et à ce titre posent une menace pour la biodiversité des sols et leur équilibre écologique. Les Bipalium sont des prédateurs de vers de terre, capable de tuer et manger des proies beaucoup plus grandes qu’eux. Pour tuer leurs proies, les Bipalium possèdent un armement chimique incluant la tétrodotoxine, un des neurotoxiques les plus puissants au monde, mille fois plus actif que le cyanure (la tétrodotoxine est le poison des fameux poissons Fugu).
Alors que cette enquête était à l’origine destinée uniquement à la France métropolitaine, nous avons reçu des témoignages de science participative des territoires français d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Saint Martin, Saint Barthélemy, Guyane française, Réunion, Mayotte, Polynésie) et aussi de Suisse, Monaco et Portugal. De manière inattendue aussi, les témoignages de science participative remontent à 20 ans en arrière, car les citoyens bénévoles nous ont envoyé des photographies et même des vidéos, le plus ancien datant de 1999.
En France métropolitaine, les deux espèces qui dominent sont Bipalium kewense et Diversibipalium multilineatum ; ces deux espèces peuvent atteindre 40 cm de long. Curieusement, Bipalium kewense a aussi été trouvé en Guadeloupe, Martinique et Guyane française. Une espèce relativement petite, Bipalium vagum, a été trouvée dans plusieurs îles des Antilles, en Guyane Française et à La Réunion, mais pas en France métropolitaine. Une espèce inconnue, Diversibipalium « noir », a été trouvée en France, dans une seule localité. Une espèce probablement nouvelle, Diversibipalium « bleu » a été trouvée seulement à Mayotte ; cette espèce est particulièrement spectaculaire par sa couleur irisée turquoise."
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[Image] Photos de vers envoyés par des citoyens bénévoles.Photos compilées par Jean Lou Justine, CC BY-SA
Certains transmettent leur poison par morsure, d’autres par piqûre, d’autres encore par contact dermique.
Parmi ceux qui mordent, vous pourrez observer notamment deux crotales et une vipère heurtante (Bitis arietans), un varan de Glauert (Varanus glauerti), trois mygales et une veuve noire, et une scolopendre ; parmi ceux qui piquent, un scorpion et des punaises assassines ; et parmi ceux dont la peau est couverte d’une substance toxique, des grenouilles aux couleurs vives d’Amérique du Sud et d’Asie, ainsi qu’un triton oriental.
Chaque printemps, 17 millions de Français se précipitent dans les magasins spécialisés pour acheter de quoi semer, planter, fleurir. Les ennemis de ces jardiniers en herbe ? Les insectes, maladies et mauvaises herbes. Leur arme ? Les produits phytosanitaires. Et le jardinier amateur français est d'ailleurs le champion d'Europe de leur utilisation,...
Dr Jean-Marc Sapori Toxicologue au centre anti-poison de Lyon
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Une piqûre de frelon est-elle mortelle ? On dit qu’elle est l’équivalent de 30 piqûres de guêpe…
Non, le venin du frelon ne se distingue pas plus, au niveau toxicité, qu’un autre. Et la quantité de venin est de toute façon extrêmement faible… C’est la réaction allergique qui est potentiellement dangereuse et qui peut entraîner, dans des cas extrêmement graves, le décès. Il s’agit du même principe qu’une allergie alimentaire.
En 2009, l’association la Ruche de Vanves a créé le festival cinéma écologie de Vanves, en partenariat avec le panier vanvéen, pour informer les citoyens sur les réalités écologiques de notre planète. A partir d’un thème choisi chaque année en fonction de l’actualité, des films documentaires sont projetés et donnent lieu à des débats entre le public et des spécialistes. Alors que la 7e édition du festival, centrée sur la question du climat, se déroule du 28 mars au 1er avril au lycée Michelet de Vanves, nous avons rencontré Jean-Michel Couzon, l’un des responsables du festival.
Entretien – Festival cinéma écologie de Vanves, 7e édition – avec Jean-Michel Couzon - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées, 24.03.2015
........"" Dans cette ambiance, j’ai fait connaissance avec un petit arbre aux feuilles gaufrées étonnamment longues et larges par rapport au petit diamètre d’un tronc au bois de texture friable, une sorte de coton compacté à grosses fibres serrées. Les hommes ouvraient un layon au milieu d’une zone ensoleillée de brousse plantation fermée par un tissu épais de lianes, d’arbustes et de hautes herbes coupantes. Ils avançaient lentement et s’échinaient en râlant, en attendant l’ouverture du passage je m’appuyais contre un petit arbre à la silhouette de parasol, m’y tenant d’une main je profitais de l’ombre offerte par ses grandes feuilles en regardant alentour pour passer le temps. J’eus tout à coup l’impression que ma main et mon avant bras étaient aspergés de brandons enflammés.
Des fourmis noires d’environ deux centimètres de long venant de sous l’écorce piquaient avec enthousiasme et vigueur ce qui osait bousculer leur habitation. Leurs têtes aplaties étaient énormes, disproportionnées par rapport à l’ensemble du corps. Des machines à mordre munies d’un dard à peine moins long que celui d’une guêpe au milieu d’une paire de puissants crochets. La douleur était terrible, j’avais l’impression qu’une multitude de tisons embrasés me perçaient le bras, j’avais beau secouer ma main et mon bras avec vigueur elles ne décrochaient pas. Les crochets plantés dans ma peau maintenaient le dard qui injectait le poison incandescent, le seul moyen d’arrêter la torture était de les écraser et pourtant même mortes il me semblait qu’elles continuaient de m’instiller leur venin brûlant.
Les hommes vinrent en renfort en m’entendant crier et me voyant gesticuler bizarrement en train de me frapper les mains et les bras. Reconnaissant l’arbre ils surent immédiatement à quel genre de démon j’avais affaire. Migoumina !
Si j’ai oublié le nom du végétal, celui de l’insecte par contre, est gravé dans ma mémoire en lettres de feu. S’ils partageaient ma douleur je voyais bien à leurs yeux rieurs que cette rencontre avec Migoumina avait pour eux quelque chose de drôle.
Luc et Pierre me conseillèrent de faire couler mon urine sur mon bras pour « chasser le mauvais feu là » Comme il est suggéré de le faire en bord de mer pour calmer les brûlures provoquées par certaines méduses. Je m’éloignai un peu pour chasser le feu comme ils me l’avaient dit mais je les entendais rigoler. Comme je revenais vers eux les rires devinrent plus discrets, ils savaient ce que j’endurais et n’osaient pas montrer ou dire ce qui les amusait à ce point, le blanc souffrait et il pourrait se fâcher. ..............
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