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La suspension annoncée par Gabriel Attal pour répondre à la colère des agriculteurs apparaît en contradiction avec la réglementation européenne et une décision du tribunal administratif de Paris.
Une décennie perdue ou presque, une urgence à agir de plus en plus pressante et des responsables politiques toujours aussi peu mobilisés : la commission d’enquête parlementaire sur l’usage des pesticides en France a rendu public son rapport définitif, jeudi 21 décembre, et dresse un sombre état des lieux de la situation. Elle met aussi en avant une trentaine de recommandations susceptibles de permettre aux pouvoirs publics de reprendre la main sur ce sujet. Par Stéphane Foucart Publié aujourd’hui à 07h00, modifié à 09h21 "Le premier constat est d’abord celui de l’échec des plans successifs de réduction d’usage des pesticides. En 2008, le plan Ecophyto devait permettre de réduire de 50 % l’usage de ces produits à l’horizon 2018. Aucune baisse n’ayant été réellement amorcée en 2015, le plan est converti en plan Ecophyto 2, repoussant l’échéance à 2025. En 2018, c’est au tour du plan Ecophyto 2 + de prendre le relais, fixant cette fois l’horizon d’une baisse de moitié à 2030." (...) ------- NDÉ Sur le même sujet (libre accès) → Pesticides : une commission d’enquête parlementaire dénonce une forme "d’incurie" et "d’impuissance" dans l'action publique -
Suite au refus du gouvernement de mettre l'agriculture sur la voie de la transition écologique, le WWF France a quitté les négociations liées au PSN. 21. mai 2021 — Communiqué de presse Le gouvernement reste sourd face aux alertes des scientifiques Ces dernières semaines, les scientifiques ont, à de multiples reprises, tiré la sonnette d’alarme et prévenu « des conséquences catastrophiques d’un manque d’ambition en matière d’agroécologie » en s’appuyant sur les nombreuses études scientifiques et rapports institutionnels (Cour des comptes, Commission européenne) publiés ces dernières années concluant à un échec de la précédente PAC sur le plan environnemental. Le gouvernement a connaissance de ces conclusions puisqu’il rappelle dans le diagnostic préalable à la construction du PSN que « l’absence de bénéfice explicite du verdissement en matière d’environnement et de climat a notamment été mis en évidence par la Cour des comptes française dans son référé du 18 octobre 2018 ainsi que par la Cour des comptes européenne concluant sur les effets « limités sinon nuls » du verdissement dans l’ensemble des Etats membres. » En France, la situation est toujours particulièrement préoccupante : - Sur le plan de la biodiversité, la France ne respecte pas les objectifs de réduction d’utilisation des produits phytosanitaires fixés dans le plan Ecophyto, tout comme elle n’atteint pas ses objectifs en matière de surfaces agricoles cultivées en agriculture biologique (le ministre a lui-même reconnu le mois dernier que l’objectif de 15 % de la surface agricole utilisée en bio ne serait pas atteint en 2022).
- Sur le plan climatique, le secteur agricole est encore le deuxième secteur émetteur de GES en France et n’est toujours pas engagé vers la trajectoire bas carbone d’après le Haut Conseil pour le Climat.
- L’agriculture est aussi le secteur économique le plus exposé aux conséquences du changement climatique, la politique agricole commune n’ayant jusqu’à présent absolument pas contribué à engager l’agriculture sur la voie de l'adaptation. Cette réforme ne fera malheureusement pas exception.
Alors que le ministre de l’agriculture prétend vouloir appuyer son action sur « la raison et la science », il ne cesse d’ignorer les faits qui lui sont présentés et dont il avait bien connaissance lors du diagnostic préalable à la construction du PSN qu’il a réalisé en 2020. Les attentes des citoyens ignorés L'environnement était pourtant au centre des demandes citoyennes lors du débat organisé en 2020 par la Commission Nationale du Débat Public. En plus d’ignorer la science, le gouvernement fait le choix d’ignorer les attentes des citoyens qui demandent que l’argent public soutienne davantage les agriculteurs engagés dans la transition écologique. En effet, en 2020, la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) avait organisé un débat pour demander aux citoyens de se prononcer sur les orientations prioritaires, selon eux, pour la nouvelle politique agricole nationale. Lutte contre le changement climatique, protection des ressources naturelles, préservation de la biodiversité : ce sont ces objectifs environnementaux qui ont été largement priorisés par les citoyens." (...)
"Éditorial. Au rythme actuel, la plupart des insectes pourraient avoir disparu de la planète d’ici un siècle. Face à cette menace majeure sur la biodiversité, l’impuissance des autorités publiques est aussi évidente qu’accablante." La disparition accélérée d’insectes est aussi inquiétante que celle des grands mammifères. Le Monde, 13.02.2019 La France ne fait pas exception "Le cercle vicieux est redoutable : plus l’agriculture moderne utilise de pesticides pour améliorer ses rendements et nourrir l’humanité, plus elle fait disparaître les puissants mécanismes naturels de pollinisation par les insectes – et favorise, en outre, le développement d’insectes ravageurs, résistants aux insecticides et qui s’attaquent aux cultures. Face à cette menace majeure sur la biodiversité, l’impuissance des autorités publiques est aussi évidente qu’accablante. La France ne fait pas exception, loin de là. Le plan Ecophyto, adopté en 2008, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, prévoyait de diviser par deux, en dix ans – « si possible », était-il prudemment précisé –, l’usage de pesticides. Le constat d’échec est patent : en 2018, loin de diminuer, leur utilisation a augmenté de 22 %. Les palinodies des gouvernements successifs sur la suppression du glyphosate confirment cette coupable cécité."
"Conférence animée par le relais local de Montpellier suivie d’un débat, en présence de :
Henri Clément (Secrétaire général et porte-parole de l’Union nationale de l’apiculture française [UNAF])
Claude Collet (Chargé de recherche, neurophysiologiste et toxicologue à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), Unité de recherche Abeilles & Environnement)
Pierre Jay-Robert (membre du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive [CEFE])
Dominique Coutinot (Expert indépendant)
François Garcia (Chambre d’Agriculture de l’Hérault)
Christine Villa (Cheffe d’unité adjointe au pilotage et à l’animation du plan Écophyto à la Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF) de la région Occitanie)
"Aujourd’hui le Plan Ecophyto 2 : un plan national pour réduire de 50% l’usage des pesticides en France d’ici 2025. Ce plan, présenté par le ministre de l’agriculture Stéphane le Foll, vendredi laisse pour l’instant le monde agricole et les écologistes un peu perplexe. Pour en parler nous recevons Hervé Kempf journaliste pour le site Reporterre et Nadine Lauverjat chargée de mission pour l’association génération future."
Pour en savoir plus : le reportage d’Emilie Massemin
La Nouvelle République. « [...] C'est dans le cadre du programme national Ecophyto, qui vise à réduire l'usage des pesticides, que les chambres d'agriculture de la région Poitou-Charentes ont organisé la première journée de rencontres entre apiculteurs et agriculteurs. » « L'objet est simple : il s'agit d'améliorer les relations entre les uns et les autres », résume Florence Aimon-Marie, référente apiculture au sein de la chambre d'agriculture de Charente Maritime. Pourquoi ? « Parce que les agriculteurs n'ont pas encore assez conscience de l'intérêt qu'ils peuvent tirer de la présence des abeilles sur leurs cultures. On sait que les pollinisateurs augmentent les rendements : 10 à 15 % de plus sur le colza, 30 % supplémentaires sur le tournesol, 90 % des producteurs de semences… On sait que leur présence améliore aussi la qualité des produits. »
[...]
L'utilisation de pesticides (herbicides, fongicides et insecticides) en France, premier pays consommateur en Europe, a augmenté de 2,6 % entre 2008 et 2011. Une hausse à contre-courant du plan Ecophyto, lancé en 2008, qui entend en diviser par deux l'usage d'ici 2018. Il y a pourtant des alternatives aux pesticides.
Via Bee Api?
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Gel du plan sur les pesticides, Egalim européenne, souveraineté alimentaire inscrite dans la loi… Le Premier ministre a détaillé jeudi une série d’annonces pour calmer la colère des agriculteurs, abandonnant les considérations écologiques. Colère des agriculteurs : moisson accomplie pour Gabriel Attal, l’écologie en jachère par Franck Bouaziz, Anaïs Moran et Pauline Moullot publié le 1er février 2024 à 20h48 [...] Pesticides : sale temps pour l’environnement Ce jeudi 1er février, le Premier ministre s’est livré à une véritable attaque contre la santé humaine, l’avenir des sols, des eaux et l’idée même d’une transition agricole. Le plan «Ecophyto 2030», qui devait être dévoilé en janvier et prévoyait une baisse de 50 % de l’usage des pesticides d’ici 2030, en comparaison à la période 2015-2017, est gelé. Il était attendu depuis presque un an. (...)" [Image] Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, et le Premier ministre, Gabriel Attal, pendant la conférence de presse à Matignon jeudi 1er février. (Julien de Rosa/AFP) ------- NDÉ Lire aussi → Vers une fin de mobilisation des agriculteurs, les enseignants dans la rue pour leurs conditions de travail, l’UE débloque 50 milliards pour l’Ukraine… L’actu de ce jeudi 1er février – Libération https://www.liberation.fr/international/europe/vers-une-fin-de-mobilisation-des-agriculteurs-les-enseignants-dans-la-rue-pour-leurs-conditions-de-travail-lue-debloque-50-milliards-pour-lukraine-lactu-de-ce-jeudi-1er-fevrier-20240201_73PL6VLIBNGM5G7JSM7GK4Z7DQ/ La «pause» du plan de réduction des pesticides consterne les ONG environnementales. «Recul majeur» : la consternation domine jeudi parmi les ONG environnementales après l’annonce du gouvernement d’une mise en «pause» du plan Ecophyto de réduction de l’usage des pesticides, que réclamait une partie du monde agricole en colère. Si le gouvernement a satisfait les syndicats agricoles majoritaires, il va devoir composer maintenant avec la fronde des associations, parties prenantes obligatoires des consultations pour établir la stratégie française. La 4e mouture du plan était en fin de consultation. Elle devait tracer la voie vers une réduction de moitié de l’utilisation des pesticides d’ici 2030 (par rapport à 2015-2017) et accélérer la recherche d’alternatives, urgentes face aux impacts relevés sur la santé des agriculteurs, la mortalité des abeilles, la pollution des eaux, etc. Notre interview. → Benoît Biteau : « Le gouvernement enterre l’ambition de réduire l’usage des pesticides » – Libération, par Lucie Alexandre L’eurodéputé écologiste juge que les annonces de Gabriel Attal ne vont pas améliorer le revenu des agriculteurs, pourtant au centre des revendications sur les différents barrages. → Agriculteurs en colère : Gabriel Attal freine un grand coup sur l’écologie, par Jean-Denis Renard. Publié le 01/02/2024 à 17h51. Mise en pause du plan de réduction des pesticides et tacle adressé à l’Agence de sécurité sanitaire : le gouvernement a choisi de baisser pavillon face aux tenants du modèle agricole intensif. En espérant provoquer la levée des barrages
"Le pilotage de l’axe 6 du plan national en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation (2021-2026) [1] a été confié à l’Association Contrat de solutions (ACS). Les modalités du recensement des pratiques agricoles favorables aux pollinisateurs ont été élaborées en concertation avec un Comité de recensement qui garantit la qualité technique et scientifique des travaux." Plan Ecophyto > Appels à projets et candidatures retenues > Appels à projets > Recensement d’initiatives en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation dans les paysages agricoles publié le 24 janvier 2023 "Le recensement est ouvert à tous ceux qui considèrent mettre en œuvre une initiative en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation du paysage agricole. Les initiatives qui ne sont pas mises en place en milieu rural mais qui peuvent s’appliquer dans ce dernier sont aussi acceptées." La date limite pour déposer son initiative est fixée au 28 février 2023.
Depuis plus de deux ans, dans le Lot, la pyrale tel un véritable fléau s’attaque aux buis de notre territoire. Les belles journées ensoleillées de ce début d’année ont largement participé à la renaissance de la nature, qui pointe ses premières couleurs printanières, entraînant avec elle, par endroit, l’éveil des chenilles de la pyrale qui sont déjà goulument à l’œuvre. M2I Biocontrol, entreprise de biotechnologie basée à Parnac depuis 2015, référente dans ce domaine, maintient sa campagne d’information auprès des collectivités, des particuliers sur les moyens efficaces de se prémunir efficacement, au moment opportun, des attaques de la pyrale. Aujourd’hui M2I Biocontrol continue ses recherches pour endiguer cette invasion. A l’heure actuelle il n’existe pas de chiffres officiels répertoriant les dégâts subis sur le Lot, mais deux programmes nationaux, Save Buxus et Ecophyto, suivent ce problème à l’échelle nationale ainsi que le réseau de surveillance FREDON qui recense les apparitions des différents insectes dans chaque région. Publi le 17.03.2019
Y pensaient-ils lorsqu’ils se sont rencontrés une première fois, le 23 avril 1979, chez Karin Mundt, à Paris, avec pour objectif de créer une maison d’édition sur le bio ? Imaginaient-ils, cette poignée de convaincus, qu’il faudrait quarante ans pour que les produits phytosanitaires soient interdits au jardin ? L'édito du mois - Par Marie Arnould, rédactrice en chef des 4 Saisons - Tiré du n° 234 des 4 saisons, janvier-février 2019. " À l’époque, la presse écologiste était inexistante : La Gueule ouverte et Le Sauvage allaient bientôt cesser de paraître. La presse jardin se concentrait sur l’ornement ou le productif selon les magazines, mais de façon assez consensuelle, ne se battait guère contre les pesticides. Ils, c’était Jean-Paul Thorez, Claude Aubert, Jean-Marie Collombon, Jean-Roger Mercier et Didier Chabrol. Elles, c’était Karin Mundt et Tonia Amat. Ils et elles regardaient de l’autre côté de l’Atlantique où le magazine américain Organic Gardening atteignait des ventes astronomiques, à 1,3 million d’exemplaires. Ils et elles n’avaient pas d’objectif précis en tête mais pressentaient juste que le bio, c’était l’avenir. Et qu’on ne pouvait pas continuer à utiliser tous ces produits phytopharmaceutiques sans en subir les conséquences. Dès le n° 42 des 4 Saisons, en janvier-février 1987, Claude Aubert publiait les résultats d’une étude menée par Terre vivante avec le concours de 51 mères volontaires ; elle démontrait que leur lait était pollué par les insecticides organochlorés, bien que quatorze ans se fussent écoulés depuis l’interdiction de la majorité d’entre eux." ESPRIT VISIONNAIRE « Le tournant, j’ai commencé à le percevoir en 1990, quand Rhône-Poulenc a sorti ses premiers produits bio pour le jardin. Même si le lindane – dernier organochloré à être interdit – était à l’époque encore largement utilisé au jardin », se remémore Jean-Paul Thorez, le premier rédacteur en chef des 4 Saisons. Aujourd’hui, l’usage de tous les produits phytosanitaires est enfin interdit au jardin. Certes, il y a les petits malins qui ont fait provision de glyphosate ces derniers mois, en prévision de son interdiction – aidés en cela par des jardineries peu scrupuleuses. Certes, les paysagistes ne sont pas encore assujettis à cette interdiction. Certes, les pesticides ne sont pas interdits en agriculture – 90 % des volumes, en augmentation malgré les plans Écophyto et le ras-le-bol croissant de la population. Mais c’est une avancée spectaculaire, qu’aucun autre pays n’a encore réalisée. Elle est due à la ténacité d’un sénateur, Joël Labbé, auquel il faut rendre hommage. Et aussi à l’esprit visionnaire de quelques pionniers qui y ont cru il y a quarante ans. Merci." N°234 Période de parution : Janvier-février 2019 https://boutique.terrevivante.org/TPL_CODE/TPL_B_MAGAZINE/PAR_TPL_IDENTIFIANT/3880/459-magazine-les-quatre-saisons.htm
Sud Vin Bio et la chambre régionale d'agriculture du Languedoc-Roussillon organisaient une conférence sur l'avancée des recherches sur la flavescence dorée, dans le cadre du plan Ecophyto 2018, mis en place par le ministère de l'Agriculture, de ...
[Image] Tout savoir sur le vin bio | Sudvinbio http://www.sudvinbio.com/home/tout-savoir-sur-le-vin-bio
Les divers produits utilisés par le jardinier pour lutter contre les limaces ou recueillir des tomates plantureuses ne sont pas anodins: les résidus de pesticides peuvent se révéler dangereux pour la santé. Par ruissellement ou infiltration, les produits de traitement peuvent se retrouver dans les eaux de surface et souterraines. En utilisant régulièrement ces produits, la biodiversité se modifie, on porte atteinte au bon fonctionnement du jardin dans son ensemble: élimination d'insectes utiles pour la pollinisation des végétaux, dégradation de la qualité des sols... Sous l'égide du ministère du Développement durable, le plan Écophyto 2018 vise, d'ici à cette date, à diminuer de moitié l'utilisation des pesticides. Le site www.jardiner-autrement.gouv.fr a pour objectif de sensibiliser et inciter les jardiniers à utiliser des solutions alternatives aux pesticides. [...]
La campagne de sensibilisation du Ministère du développement durable « Jardiner autrement » portée par le dispositif Ecophyto 2018 se poursuit. Plusieurs outils sont déjà disponibles pour les jardiniers amateurs.
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