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Les livres tout frais parus, lus pour vous et présentés ici en avance sur la parution du n° 199 d'Insectes Lus pour vous - Insectes n° 199 - Vertige, par Isabelle Simler - Les punaises du Loiret : Hémiptères Pentatomoïdes, par Jean-David Chapelin-Viscardi, Michel Binon, Jean-Claude Gagnepain, Julie Leroy - Papillons illusions, par Julie Brouant et Bernard Duisit - Les incroyables, textes de David Melbeck, ill. par Aurélien Cantou - Pourquoi les abeilles font bzzz en volant et plein de questions sur les petites bêtes, par Agnès Besson, ill. par Candela Ferrández - Combattre, sauver, soigner… Une histoire de fourmis, par Erik T. Frank avec la collab. de Camille Lavoix - Les insectes par Claire Lecœuvre et Capucine Mazille - Les carnets de nature ludiques et poétiques de Stéphane Hette et Marcello Pettineo, préf. de Natacha Harry - Le livre merveilleux des insectes, par Bart Rossel et Medy Oberendorff, trad. du néerlandais par Daniel Cunin - L’adieu aux insectes ? Pourquoi ils disparaissent, par Vincent Albouy, Denis Richard et Pierre-Olivier Maquart - Inventaire des petites bêtes des jardins, par François Lasserre, ill. par Marion Vandenbroucke - Il faut sauver nos insectes ! par Denis Richard et Pierre-Olivier Maquart - Les insectes, par Muriel Zürcher et Stéphane Hurtrez, ill. Sylvie Bessard [via] Revue Insectes OPIE sur Twitter, 28.11.2020 : "14 ouvrages sur les insectes, cadeaux pour petits et grands, dont les recensions paraîtront fin décembre dans le n° 199 d'Insectes (4r tr. 2020), sont présentés en avance à https://t.co/LnKoLDNKDQ #insectes" https://twitter.com/af_insectes/status/1332620318805004290 [Image] Papillons illusions, par Julie Brouant et Bernard Duisit, 2020. – 24 p. – Éd. Hélium
Les agriles, des joyaux tueurs d’arbres – première partie (par Christophe Bouget et Aurélien Sallé) Insectes chatoyants, les agriles présentent une exceptionnelle diversité taxinomique malgré un aspect relativement uniforme et des cycles biologiques peu diversifiés. C’est leur penchant immodéré pour les arbres affaiblis, mais vivants, qui les rend redoutables, d’autant plus que les changements climatiques et la mondialisation leur permettent d’élargir leur spectre d’hôtes et d’en croquer bien au-delà de leurs aires d’origine respectives, avec de graves conséquences écologiques et économiques Leurs faits et méfaits (par Alain Fraval) Le Brun du pélargonium (par André Lequet) Originaire d’Afrique du Sud, ce petit papillon est arrivé en France via l’Espagne en 1997 et y a été découvert dans les Pyrénées-Orientales. Cacyreus marshalli, alias le Brun du pélargonium, relève des Lycénidés, famille de petits papillons diurnes (bleus, cuivrés, bruns, selon l’espèce ou le sexe) représentée en France par plus d’une centaine d’espèces. Il est tristement réputé pour les dégâts qu’il occasionne à ses plantes hôtes dans nos balconnières et autres parterres fleuris. Les insectes de la Belle Époque : Vers le mariage L'entomologie à l'appui de conseils aux jeunes filles. Les insectes ingénieurs VI : Les armes chimiques (2) (par Alain Fraval) Flèches, seringues, dents et aiguilles à venin, flèches et piques empoisonnées... les insectes mettent en œuvre des dispositifs aussi petits qu’efficaces pour que le produit de leur créativité d’ingénieurs chimistes, les allomones de défense, atteignent, paralysent ou dissuadent leurs ennemis. Certains vont même jusqu’à se bourrer de poison, en avertissant toutefois leurs prédateurs. Un insecte à la page : Maindronia, Zygentome du désert sec sec sec (par Alain Fraval) Il semble se nourrir de l'air du temps et la répartition des espèces le long de la côte pacifique éclaire l'histoire géologique de la côte pacifique de l'Amérique du Sud. La boîte à insectes Le Thaïs d’Honnorat, mythe du pays dignois (par Denis Richard et Pierre-Olivier Maquart) Papillon mythique de notre faune, le Thaïs d’Honnorat a mis en émoi des générations de collectionneurs du XIXe siècle au début du XXe et contribué à la popularisation de la station thermale de Digne parmi les lépidoptéristes. La génétique a depuis lors expliqué l’origine de cette forme singulière qui, pour rarissime qu’elle soit désormais, n’en existe pas moins encore de nos jours. La pollution lumineuse et les insectes (par Alexis Borges et Bruno Didier) Perte d’habitat, pollution chimique, espèces envahissantes et changements climatiques sont sans doute les principales causes du déclin des insectes, mais l’éclairage artificiel nocturne y contribue. Les résultats scientifiques s’accumulent1, qui montrent l’effet nocif de cette pollution sur les individus d’espèces variées. La bourdonne bernée par la barlie (par Bruno Didier, clichés Pierre Falatico) Les reines de Bourdon terrestre en ressortent à jeun et surchargées de pollinies. Banc d’essai : jeux d’insectes : En voyage… (par Sébastien Legrand) Hive et Minuscule, la course Rêves d’insectes (C-F) par Alain Fraval Le portfolio d’insectes : Fourmis en compagnie d’autres insectes Création du groupe Opie-odonates (par Samuel Jolivet, Philippe Lambret et Cédric Vanappelghem) Un nouveau groupe de travail de l’Opie est né en 2019 à la suite d’échanges entre le conseil d’administration de l’Opie et celui de la Société française d’Odonatologie (SfO), partenaire de longue date de notre association. Après presque 30 années d’actions exemplaires en faveur de l’odonatologie, la SfO ne trouvait plus les ressources nécessaires pour gérer son fonctionnement et poursuivre ses missions dans de bonnes conditions ; elle a donc prononcé sa dissolution en mars 2019 en s’assurant auprès de l’Opie de la pérennité de ses principales actions. Et 4 Épingles : Un virus calorifère, Les spores, pour un meilleur développement, La synthèse du ciron, Virage sur l'aile.
2020 : La revue Insectes a fait peau neuve !
Nouvelle année, nouvelle décennie... nouvel Insectes ? Précisément nouvelle allure pour une maquette dont la version précédente datait du n° 100 de 1996. Le numéro 196 du 1er trimestre 2020 d'Insectes — revue tout public de l’Opie, trimestrielle, 40 pages en couleurs, servie sur abonnement —, est en cours de distribution. Voici un lien pour en feuilleter un extrait sur Internet : https://fr.calameo.com/read/0062120773913b10b6eda Et pour s'abonner c'est ici :
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2019 : Décembre "On respire… Joe Rwamirama, c'est quand même domage, n’est pas le super-héros qui terrassera le paludisme (au prix d’un dégagement de méthane irresponsable...), ni un rigolo de village ougandais (à la notoriété planétaire toutefois). Les Décodeurs du Monde nous informent, le 16 décembre 2019, que Joe est virtuel, issu d’un site Internet parodique. Admettons le personnage Joe, en souriant, dans l’entomosphère." Prout ! "Joe Rwamirama est un villageois ougandais de 48 ans, qui mange normalement et qui a une excellente hygiène et ne sent pas mauvais. Il a pourtant un super pouvoir, qu’il n’exerce qu’à bon escient et jamais à proximité des gens. Ses pets sont insecticides. Détecte-t-il des moustiques vecteurs du paludisme qu’il lâche une caisse, un vent normal, pas un pet de maçon salissant. Et que crèvent les anophèles jusqu’à 6 mètres à la ronde. Et qu’ainsi le village est protégé de la maladie. L’efficacité de ses flatulences est telle qu’une firme s’y intéresse, avec l’objectif de créer un puissant insecticide bio. Mais comme dit un barbier son voisin, je veux bien acheter leur produit s’ils se débrouillent pour qu’il n’ait pas l’odeur des perles. D’après « Man Who Can Kill Mosquitoes With His Lethal Farts Has Been Hired To Make Mosquito Repellents », par Bhavya Mehta. Lu le 12 décembre 2019 à //www.scoopwhoop.com/ Photo : anophèles mortes. Cliché Robert Thomson"
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2019 : Juin "On ne tue pas un insecte sans l’avoir repéré, localisé, déterminé à l’espèce si possible, mis en examen et jugé coupable de mauvaises intentions. Pour vous aider à faire les choses proprement, Saar Wilf, entreprise israélienne, a conçu une appli pour smartphone d’aide à la décision dans l’élimination des menaces imminentes. Elle se nomme Bzigo. L’appli, qui nécessite un environnement WiFi, fonctionne avec un détecteur fixe, accroché au mur. Celui-ci, qui émet des faisceaux infra-rouges, repère tout moustique posé quelque part dans la pièce et alerte le smartphoniste en indiquant où il est précisément et, qui plus est, en dirigeant sur lui un faisceau laser rouge. Le moustique est fichu. Ledit smarphoniste va le griller, l’écraser, le cribler, l’aspirer, le noyer, le livrer à son chien, l’électrocuter, le couper en deux ou le pendre, selon sa dextérité en entomologie. Bzigo sera proposé, d’ici deux ans, au prix de 150 €, sans tapette." Source, entre autres : //bzigo.com/ Illustration : moustique visé par Bzigo. NDLR : à l’évidence, les inventeurs et leur laser inoffensif n’ont pas lu l’Épingle de 2009 « Guerre des étoiles ».
Nouvel accès : http://www.insectes.xyz/epingle19.htm#cha Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2019 : Février "En 1915, la vie des agriculteurs d’Entreprise (Alabama, États-Unis) bascule. Les champs de coton du comté de Coffee sont attaqués par le « bollweevil », le Charançon de la capsule du cotonnier Anthonomus grandis (Col. Curculionidé). Devant le désastre, ils décident de semer de l’arachide, qui sauvera l’économie agricole. Actuellement la moitié des cacahuètes du pays viennent de cette région. Le 11 novembre 1919, reconnaissants, les habitants inaugurent dans la rue principale une statue au boll weevil. Perchée sur un socle ornementé, une dame blanche fort vêtue, à l’ancienne, tient au-dessus de sa tête un charançon. Pour marquer le centenaire de l’évènement, il a été décidé de parsemer l’agglomération de boll weevils géants et voyants. Ils sont fabriqués sur mesure – ce qui prend des mois - par Replica Plastics de Dothan. Les 4 premiers exemplaires ont été dévoilés lors d’une fête, commandés respectivement par la municipalité, le Farmer’sMarket, la police et les pompiers. Lorsque l’effectif se sera étoffé, un circuit touristique auto-guidé sera organisé, qui sera une attraction réputée." D’après, notamment : « Enterprise introduces new city-wide art project featuring boll weevils », par Zach Wilcox. Lu le 31 janvier 2019 à www.wtvy.com/ Photo : la statue dessinée et offerte par les pompiers. À (re)lire : Hymnes au charançon, par Hélène Perrin. Insectes n° 148 (2008-1) NDLR : Entreprise se prétend la seule ville au monde à posséder une statue d’insecte. Personne n’y a lu Insectes, qui a publié notamment : Des monuments pour les insectes, par Remi Coutin et Jacques d’Aguilar. Insectes n° 91 (1993-4) ainsi que la photo du monument dédié au Ciron Tyroglyphus casei – un acarien - à Würchwitz (Allemagne). ------- NDÉ [Image] Au Milbenkäse Museum, musée allemand consacré aux acariens du fromage, un monument dédié au Ciron Tyroglyphus casei L. (Würchwitz, Basse-Saxe) - Cliché Milbenkäse Museum Parlez-vous entomo ? Artison (2008) http://www.insectes.xyz/pdf/i151-fraval1.pdf [artisou/artison/ciron/Tyroglyphus casei]
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2018 : Juillet "Des gens se plaignent. Les fourmis présentes sur Internet en tant qu’émodjis (unicode : 1f41c) sont gravement incorrectes et dérangeantes. Apparemment, les entreprises qui les lâchent sur Internet sont incapables de faire dessiner correctement une simple ouvrière dans un petit carré. Notamment, Apple propose une fourmi gonflable gonflée aux yeux en amande et aux pattes duveteuses, Mozilla un quasi-termite, Samsung un insecte d’un type nouveau à double thorax (et sans taille de guêpe et marchant sur 4 pattes), qui doit avoir un très proche ancêtre commun avec la fourmi de son concurrent HTC (représentée en position anatomique) ; Google et Samsung entre autres leur font des yeux de poupée. Il est pourtant nécessaire d’avoir sous la souris un pictogramme honnête de fourmi pour signifier le travail acharné, la collaboration parfaite, la soumission à la puissance maternelle et royale, la prévoyance, le sacrifice de l’individu pour le groupe, l’envie d’envahir le monde ou la haine des termites. La « faune » des émodjis comprend 2 666 espèces à ce jour, en expansion. Les insectes sont dramatiquement sous-représentés et pas mieux traités : le papillon vu de dessus (1 spécimen, correct), la chenille (avec un nombre très variable et toujours faux de pattes et fausses-pattes selon les versions), l’abeille mellifère (avec 1, 2 ou 4 ailes), la coccinelle (avec des yeux sur le thorax) et un criquet (très stylisé)." D’après notamment « Biologists are bugged about the ant emoji », par Anne Quito. Quartzy, 18 juillet 2018. Illustration : les émodjis de fourmi
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"Les émissions télévisées du type sensation, qui ont un public nombreux et fidèle, peuvent-elles mettre en danger l'environnement ? Le tournage du dernier épisode de « I am a celebrity » ne s'est pas déroulé dans le bush en Australie mais au Pays de Galle (Royaume-Uni), au château de Gwrych. Les concurrents s'affrontent dans des épreuves censées être éprouvantes en plus d'effrayantes. On les confine avec des rats, on leur verse sur la tête un seau d'asticots ou de cafards." Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2020 : Novembre "Ces épreuves entomologiques sont un scandale et une nuisance pour des défenseurs de l'environnement, qui accusent les producteurs (de la chaîne ITV) de mettre en péril l'équilibre écologique du parc de 250 ha du château et tout le Pays de Galles. Ils ont porté plainte et s'insurgent contre l'emploi d'insectes allochtones, qui ne manqueront pas de se répandre autour du plateau, de croître et multiplier et de grossir la liste des espèces invasives. Les producteurs assurent que le plateau est un endroit clos et que les bêtes dégoûtantes sont récupérées jusqu'à la dernière, mais n'ont pas accepté d'en donner la liste avec identification précise, arguant qu'il s'agit d'insectes achetés au Royaume-Uni chez les fournisseurs de proies vivantes pour les pensionnaires des terrariums. Les anti ne sont pas convaincus du tout, arguant que les cafards notamment s'évaderont d'une façon ou d'une autre, surtout cachés dans les replis des vêtements des concurrents et techniciens. Pour causer des ravages dans la faune du parc de Gwrych, classé zone d'intérêt scientifique spécial, habitat d'espèces très rares. Pourquoi ne pas, à la place, doucher les célébrités avec des boyaux de poisson ?" D'après « Police investigate I'm a Celebrity over fears non-native bugs may be escaping », par Phoebe Weston. Lu le 24 novembre 2020 à www.theguardian.com/ Photo : épreuve entomologique pour deux célébrités. Cliché ITV/REX/Shutterstock
Un prédateur des eaux froides : le Grand Dytique (par Denis Richard et Pierre-Olivier Maquart) Disparu de la quasi-totalité des régions où il s’observait jadis, le Grand Dytique hante toujours les lacs et étangs d’Europe septentrionale. L’étude de ce Coléoptère mythique révèle les moeurs de la larve comme de l’adulte et concourt à expliquer les causes actuelles d’un déclin amorcé dès le XIXe siècle. Leurs faits et méfaits (par Alain Fraval) Les insectes de la Belle Époque : Le Criquet marbré (par A.-L. Clément) Eux aussi, ils veulent des coquelicots… (par Bruno Didier) Le coquelicot fait partie du cortège des espèces messicoles qui vivent au rythme des cultures de céréales. C’est une plante populaire et symbolique qui accompagne l’homme depuis des millénaires. Outre cette espèce, notre flore est riche de nombreux autres pavots, d’espèces cosmopolites ou non, de variétés, d’espèces importées, et parfois cultivées pour leur intérêt alimentaire, pharmaceutique ou ornemental. Coquelicot et autres Papavéracées du genre Papaver sont les hôtes d’une petite faune assez discrète, parfois très dommageable. La boîte à insectes Le bâti pharaonique des mégachiles du Fayoum (par Denis Richard et Pierre-Olivier Maquart et Bruno Gattolin) Le gigantisme de certaines constructions chez les insectes impressionne. On connaît les fourmilières ou les nids de frelons géants, et il y a même des termitières cathédrales… Mais la palme revient peut-être à une abeille, le Chalicodome de Sicile, qui a choisi l’Égypte – quoi de moins étonnant ? – pour édifier siècle après siècle une construction bien supérieure, toutes proportions gardées, aux monumentales pyramides de ce pays. L’œuf de l’ogre (par Frédéric Darriet) Syrphe ceinturé Episyrphus blateatus (Dip. Syrphidé) Les agriles, des joyaux tueurs d’arbres – deuxième partie (par Christophe Bouget et Aurélien Sallé) Les agriles sont généralement des parasites de faiblesse qui révèlent le stress subi par des hôtes affaiblis. Ils colonisent des branches cassées comme des troncs dépérissants et se maintiennent ainsi facilement à un niveau endémique dans les houppiers et le sous-étage. Les forestiers et des arboriculteurs d’Europe, d’Amérique et d’Asie redoutent néanmoins leurs dégâts. Banc d’essai : jeux d’insectes : Des insectes à l’horizon (par Amélie Rusu—Stiévenard) Animal Crossing est un jeu vidéo japonais de simulation de vie et de gestion du quotidien dont la première version est sortie en 2001. Le joueur y fait évoluer son personnage dans un monde virtuel. Les insectes pollinisateurs autres que les abeilles, au champ (par Alain Fraval) Les insectes effectuent une part importante de la pollinisation des plantes cultivées. Le rôle des abeilles eusociales – dont l'Abeille mellifère – et solitaires est bien connu et favorisé, dans quelques cas, par leur élevage et leur transport. Ces Hyménoptères oeuvrent souvent de concert avec d’autres insectes, qui peuvent être prépondérants ou uniques. On verra ici les principaux parmi ceux qui sont actifs quelque part sur la Planète, avec leur portrait entomologique et leur apport à la production agricole. Les caractères généraux de ces auxiliaires sont esquissés et les gros défauts de connaissance pointés. Rêves d’insectes : F(suite) -I (par Alain Fraval) Le portfolio d’insectes : Face à face avec un papillon. Et ces 4 Épingles La monarchie, une et indivisible ; La blatte et la belle dame ; Le culot, ça paye ; Polystyrènophagie (bis)
Revue d'écologie et d'entomologie de l'Office pour les insectes et leur environnement, 4 numéros par an sur 40 pages, des sujets et des angles variés - de la physio des insectes à la biologie de la conservation, de l'entomo pure et dure au "sociétal", des élevages à la photo..., Les fourmigrils (par Bruno Didier) Qui donc sont les Fourmigrils, ces minuscules grillons aptères et donc « aphones », passés maîtres dans l’art du camouflage pour se faire accepter des fourmis chez lesquelles ils vivent ? De petits malins qui doivent d’abord à leur agilité de pouvoir échapper à la vigilance de leurs hôtes, avant de s’en approcher et de détourner à leur profit l’odeur de la colonie. Ce qui leur vaudra une certaine impunité… Et une vie en toute discrétion. Le bousier qui se fait rouler (par Pierre-Olivier Maquart et Denis Richard) Les fynbos1 d’Afrique du Sud possèdent une flore et une faune d’une richesse et d’une diversité remarquables. Dans ce maquis, les bousiers exploitent les excréments des antilopes. Parmi eux, l’original Epirinus flagellatus (Col. Scarabéiné) se fait berner par une plante qui lui fait rouler et enterrer ses graines. Leurs faits et méfaits (par Alain Fraval) Les masques insectes du reog javanais (par Nicolas Césard) Les Javanais utilisent des masques en bois pour représenter lors de danses de possession les esprits de leurs ancêtres et les forces de la nature. Parmi ces dernières, les insectes ravageurs de leurs champs. Les insectes de la Belle Époque : Le Vespère ou Capricorne des vignes (par Maurice Girard) Vesperus xartarti (Col. Cérambycidé) Rituels de cour : Trois dons nuptiaux (par Alain Fraval) Des mouches chez Rhalphonia longicauda (Dip. Empididé), de l’azote chez la Piéride de la rave Pieris rapae (Lép. Piéridé) et toute une série (de spermatophores) chez Laupala cerasina (Orth. Gryllidé). Le mâle énigmatique des Coléoptères « trilobites » (par Pierre-Olivier Maquart et Denis Richard) Les grosses femelles larviforme de Platerodrilus, vivant dans la litière et le bois mort en Extrême-Orient, ont depuis longtemps retenu l’attention des entomologistes. Le mâle, fort discret, à l’allure normale de Coléoptère, ne sera découvert qu’un siècle plus tard. La boîte à insectes Les insectes ingénieurs VI : Les armes chimiques (1) (par Alain Fraval) Pour se défendre ou seulement pour impressionner ou dégoûter un prédateur, les insectes fabriquent une grande variété de composés chimiques – de poids moléculaire allant de 17 (ammoniac) à 1,7.105 unités de masse atomique. Ces molécules sont des allomones, substances qui agissent sur un individu d’une autre espèce. Elles constituent une mine potentielle de molécules pour créer de nouveaux médicaments et autres molécules d’intérêt. Ils ont développé diverses adaptations anatomiques pour les diffuser, projeter ou injecter dans leur cible et pour s’en imbiber, qui seront l’axe de cet article, où on se limitera à des exemples. Un insecte à la page : La Piéride de la rave, jolie peste blanche mondialisée (par Alain Fraval) Science participative et biologie moléculaire ont permis de tracer l’expansion de Pieris rapae (Lép. Piéridé). Trois jeux de fourmis (par Sébastien Legrand) Émerveillé depuis toujours par le monde des insectes, ce n’est qu’assez tard que j’ai eu la chance de découvrir des jeux de société dont ils sont les héros. En effet, les petites bêtes inspirent aussi les créateurs de jeux de société et on en trouve un certain nombre, faits pour le plaisir des petits comme des grands ! Au fil de cette rubrique entomo-ludique, je me propose de vous présenter quelques-uns de ceux que j’ai pu tester... et apprécier ! À commencer par mes insectes préférés : les fourmis. Myrmes, Fourmidable et Micropolis. La révision de la liste régionale des insectes protégés en Île-de-France (par Xavier Houard, Serge Gadoum et Alexia Monsavoir) S’il existe pour la France une liste nationale des insectes protégés, seule l’Île-de-France dispose à ce jour de sa propre liste régionale. Cette liste, issue de l’arrêté du 22 juillet 1993, est aujourd’hui devenue obsolète et doit donc être mise à jour. Chargé de cette révision, l’OPIE a proposé une méthodologie visant d’abord à satisfaire l’objectif de protection des espèces dans un esprit de concertation, de transparence et de reproductibilité puis, dans un second temps, à définir des modalités de protection qui devront trouver un cadre juridique satisfaisant. Rêves d’insectes (A-C) (par Alain Fraval) Les gens font assez souvent des rêves avec des insectes ; que signifient-ils ? Voici ce qu’il convient d’en penser, d’après les meilleurs entomo-onirologues français (d’hier et d’aujourd’hui), états-uniens et islamiques. Le portfolio d’insectes : Agrégations d’insectes Avec 4 Épingles : « Super glu », « Gros et costaud », « Vanesse sauvée par la reconnaissance faciale ? » et « Mouchetures (suite) ».
Envoyez vos photos pour le prochain portfolio de la revue Insectes ! Le thème : « Antennes »
Insectes, la revue de l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie), présente une sélection des meilleures photos qui sont parvenues à la rédaction. Un nouveau thème est proposé chaque trimestre. La rubrique est ouverte à tous. Thème du mois de septembre : « Antennes » (date limite d’envoi : 31 juillet 2019) Adressez dès à présent vos clichés à la rédaction : portfolio@insectes.org N’envoyez que deux clichés au maximum par photographe et par thème. Informations essentielles à joindre à vos clichés : le nom du taxon s’il est connu, la date de la prise de vue, la commune (département), le nom du photographe. Les clichés, uniquement numériques, doivent être au format jpeg, de qualité 300 dpi au minimum ; ils doivent être le moins possible retouchés. Les clichés retenus pour publication respecteront le thème imposé et seront jugés sur leur qualité technique et esthétique ainsi que sur leur originalité... dans la limite de la place disponible. Les auteurs dont les photos auront été retenues recevront un exemplaire de la revue.
Le prochain Insectes n°192 – 1er trimestre 2019 Avec en couverture le Grand Fourmilion et comme articles : ■ Le toilettage chez les insectes ■ Metcalfa pruinosa, une cicadelle envahissante à surveiller en Europe ■ Le Plan national pour les papillons de jour ■ La Boîte à insectes ■ Les insectes ingénieurs. 2 ■ Une luciole exotique nouvelle pour la science introduite en Catalogne ■ Les insectes fossiles de La Brea Tar Pits ■ Art et insectes : les insectes du globe ■ Rituels de cour : la Punaise Zeus, épouse porteuse ■ Leurs faits et méfaits ■ Le portfolio d’Insectes : Je te mange, tu me manges...
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2019 "Le Dendroctone du pin ponderosa Dendroctonus ponderosae (Col. Scolytiné) est une peste nord-américaine des pins qui lors de ses pullulations affecte plus de 10 millions d’hectares de forêt. S’en suivent des incendies géants. Ce ravageur est très difficile à combattre et les mesures sylvicoles ne sont que partiellement appliquées. Les habitants de Custer (Dakota du Sud), qui se souviennent de la dernière pullulation qui a duré 20 ans, veulent se motiver pour entretenir la forêt de façon à venir à bout du scolyte, notamment en éliminant les troncs couchés qui les attirent et les multiplient tout en alimentant d’éventuels incendies monstres. Pour cela, ils organisent chaque année depuis 6 ans une grande fête, l’ « annual pine beetle torching ». Cette année, c’était samedi 19 janvier. À la nuit, des milliers de gens munis de torches se sont rassemblés autour d’une maquette de dendroctone de presque 10 m de long - endocuticule en bois, exocuticule en toile noire, 2 yeux, 2 antennes dressées et… des dents, plein de dents blanches - couchée sur un lit de branchages, bûcher qu’ils ont allumé. Hourras, sifflets et feux d’artifice. Il n’y a pas mieux comme fête dans tout le Dakota du Sud. Un exemple de lutte psychologique." D’après « Sixth annual Beetle Burning Festival in Custer », lu le 20 janvier 2019 à //www.newscenter1.tv/ Vidéos
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