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Les axes de travaux sont nombreux : création ou amélioration des articles ; uniformisation des conventions de rédaction ; choix de sources scientifiques de référence ; vérification et suivi des classifications utilisées…
Les abeilles des ruches ne représentent qu’une espèce parmi le millier qu’on trouve en France. Le collectif « Abeilles Lorraine » tente de les protéger dans leur diversité. Entretien avec Karine Devot, fondatrice de l’association Apicool, membre du collectif.
Lorraine. Karine Devot : « Implanter des ruches ne suffit pas à sauver les abeilles »
Propos recueillis par Magalie DELLE-VEDOVE - 21 oct. 2021 à 05:00 | mis à jour le 21 oct. 2021 à 11:17
Nous demandons à l’#ANSES de retirer les Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) de toutes les formulations de pesticides à base de #glyphosate pour lesquelles l’évaluation du risque pour les vertébrés et les arthropodes terrestres non-cibles n’aurait pas été effectuée. ⤵️ /1 pic.twitter.com/37xCrEriNA
✈️ Pour la #santé et le #climat, un plafonnement des aéroports s’impose !
Avec 70 associations environnementales, nous publions une tribune pour le plafonnement du nombre de vols et un couvre-feu dans tous les #aéroports de France.
Dans une tribune publiée sur franceinfo, ces organisations encouragent à manifester, de mardi à dimanche, en faveur "du plafonnement à la baisse du nombre de vols" et pour "un couvre-feu dans tous les aéroports, aérodromes et héliports de France".
39 organisations de consommateurs, de familles, de santé, de solidarité, de défense de l’environnement et du bien-être animal publient une note collective pour appeler à une Stratégie Nationale pour l'Alimentation, la Nutrition et le Climat qui prenne véritablement en compte les enjeux écologiques et de santé publique.
Réseau Action Climat
04.04.2023
La loi Climat et Résilience de 2021 charge le gouvernement de publier, au 1er juillet 2023, une Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat (SNANC).
Cette disposition résulte de la proposition de la Convention citoyenne pour le climat de mettre en place un «Programme national nutrition santé climat» afin d’intégrer les objectifs climatiques dans la politique de l’alimentation, en accord avec la Stratégie nationale bas carbone.
Le système alimentaire français doit en effet évoluer en profondeur pour des raisons climatiques, mais pas uniquement. L’usage des pesticides et engrais de synthèse ne diminue pas, le recours à l’aide alimentaire est en hausse continue depuis plus de 10 ans et les maladies causées en partie par une alimentation déséquilibrée et de mauvaise qualité continuent à progresser. Dans le même temps, trop nombreux sont les agriculteurs et les agricultrices à souffrir d’une rémunération insuffisante et d’un manque de reconnaissance.
Nous, associations de consommateurs, de familles, de lutte contre la précarité alimentaire, de patients, de paysans, de professionnels de santé, de protection de l’environnement et du bien-être animal demandons collectivement l’établissement d’une SNANC ambitieuse, établissant le cadre et fixant les objectifs d’une politique de l’alimentation à la hauteur des enjeux climatiques, de préservation de la biodiversité, de justice sociale, de bienêtre animal et de santé publique.
La FNSEA et les lobbies agricoles et agroalimentaires se mobilisent pour affaiblir au maximum la portée de l'avis du Conseil national de l'alimentation - De www.francetvinfo.fr - Aujourd'hui, 15:55
Aux côtés de nombreuses organisations du mouvement écologiste et social, France Nature Environnement condamne l’usage de la force dans la répression des mouvements écologiques et sociaux.
Nous, organisations issues du mouvement environnemental et social, tenons à apporter notre soutien aux personnes blessées ce week-end lors de la mobilisation contre les bassines à Sainte-Soline. Nous avons une pensée pour toutes et tous les manifestant·es qui se sont mobilisé·es pour défendre un accès équitable à l’eau et qui se sont trouvé·es pris·es dans des scènes de violence.
Nos structures respectives tiennent à rappeler qu’elles sont fermement opposées à toute forme de violence dans leurs modes d’actions et qu’elles condamnent cette violence dès qu’elle s’exprime. Le bilan de ce week-end de mobilisation est insupportable. À l’heure où nous écrivons, on parle de près de 200 blessé·es, 2 personnes dont le pronostic vital est engagé, plusieurs mutilé·es et blessé·es graves. 4 000 grenades ont été tirées par les forces de l’ordre en 2 heures d’affrontements…
Plusieurs de nos organisations ont signé l’appel à ce rassemblement comme aux précédents, car nous croyons que l’accaparement des ressources en eau est une injustice et un facteur de division de la société. D’autant que cette solution n’est pas adaptée à long terme aux problèmes agricoles auxquels nous avons à faire face. Elle constitue l’exemple type de la « mal adaptation » au changement climatique. La question de la conformité de ces mégabassines au droit pose en outre question, les annulations d’autorisation préfectorale étant nombreuses en deuxième instance. Nous en appelons au respect des décisions de justice, et donc de l’Etat de droit.
Nous condamnons le recours à la violence de la part de l’État dans la répression des mouvements écologistes et sociaux, à Sainte-Soline comme dans les manifestations contre la réforme des retraites. Le droit de manifester est un pilier de notre démocratie, et la construction d’une société écologique ne se fera pas sans la mobilisation des citoyens et des citoyennes. Nos désaccords ne doivent pas se transformer en conflits et nous attendons de la police et de la gendarmerie qu’elles encadrent dans le calme le droit de manifester.
La répression des mouvements écologiques comme sociaux s’intensifie depuis plusieurs années. La Ligue des droits de l’homme en appelle à l’arrêt de cette escalade répressive « alarmante pour notre démocratie ». Les lanceurs d’alerte, associations, citoyens et citoyennes qui se mobilisent de manière non violente ont toujours été un vecteur de progrès dans l’histoire de nos sociétés. Leur droit de se mobiliser, pacifiquement, mérite d’être respecté. Nous appelons Emmanuel Macron et son gouvernement à se reprendre, et à engager un débat démocratique et apaisé avec l’ensemble de la société.
Liste des signataires
ActionAid France, AequitaZ, Agir pour l’Environnement, Alofa Tuvalu, Alternatiba Paris, Alternatiba, Les Amis de la Terre France, ANV Cop 21, France Nature Environnement, Générations Futures, Greenpeace France, La Voix Lycéenne, MAN (Mouvement pour une alternative non violente), Notre affaire à tous, Oxfam France, Reclaim Finance, Réseau Action Climat, Union syndicale Solidaires, Virage Energie, WECF France, Zero Waste France
Elle avait suscité la colère des associations de protection de la nature. L'écocontribution ne sera pas remise en cause par leur action judiciaire à ce stade. Le Conseil d'État a rejeté le 17 mars le pourvoi de La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), de l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) et de l'Office pour les insectes et leur environnement (Opie) contre l'ordonnance du tribunal administratif de Melun du 25 avril 2022.
A l’origine d’un recours en carence fautive contre le gouvernement, cinq associations répondent aux arguments du syndicat Phyteis, qui conteste le lien direct entre produits phytosanitaires et déclin de la biodiversité.
La Asociación española de Entomología se constituye con el fin de fomentar y dar a conocer los estudios entomológicos, con especial interés en la fauna iberobalear y macaronésica, mediante reuniones y publicaciones, y establecer contactos con otras Sociedades científicas semejantes; así mismo entre sus fines está divulgar el conocimiento de los artrópodos entre los ciudadanos, y promover la conservación de la fauna y de los espacios naturales.
Nous sommes des naturalistes : scientifiques, juristes ou amateur.ices, débutant.e.s ou confirmé.e.s, sympathisant.e.s ou praticien.ne.s et nous souhaitons (re)lancer un réseau de naturalistes en lutte.
Nous sommes convaincu.e.s que la pratique naturaliste ne doit pas se résumer à la seule contemplation ou à l'inventaire du désastre. Le lien sensible que nous avons avec les êtres vivants et leurs écosystèmes fait de nous des allié.es nécessaires et précieux dans leur défense. Cependant, pour jouer pleinement ce rôle d’allié.es, notre pratique doit aussi se réinventer et se doter d’une portée politique en revendiquant une dimension nécessairement anti-extractiviste.
Nous nous déclarons volontaires pour venir apporter notre aide auprès des luttes locales qui en ont besoin, à des fins de contre-expertise naturaliste, d'appropriation des enjeux écologiques du site pour les habitant.es, de transmission de savoirs. C’est aussi l’occasion de nous imprégner d'un lieu à défendre, de découvrir d'autres modes d'action, de mailler la résistance.
Connaître les vivants autour de soi est essentiel pour se lier plus fortement à son territoire, transformer son attention et activer les résistances. Les savoirs naturalistes, mis en commun avec d'autres, peuvent apporter énormément pour imaginer des actions joyeuses et revitalisantes, et apprendre à refaire communauté entre humains et non-humains pour s'allier contre les extinctions en cours.
L'Opie (Office pour les insectes et leur environnement) est une association de protection de la nature et d’éducation à l’environnement spécialisée sur les insectes.
Cliché de Notonecte : C. Brochard | Cliché de Osmyle à tête jaune : B. Louboutin | Cliché de cours d'eau : A. Ruffoni
The Entomological Society of New Zealand was formed in 1951 to provide a common meeting ground for everyone interested in entomology in New Zealand. The Society aims to stimulate interest, encourage amateurs, and promote the profession of entomology by organising meetings, publishing information, awarding research and travel grants, and other activities.
The Entomological Society of New Zealand welcomes and respects the diversity of its members. Anyone with a professional or amateur interest in New Zealand insects and related groups is warmly invited to join and contribute to the society.
L'association Biodiversité Sous Nos Pieds (BSNP) a pour objectif de lutter pour la préservation de la biodiversité. Découvrez nos axes de travail pour défendre les sols et les espèces protégées.
Voici en quelques mots les détails du projet associatif Apicool
Qu’elles soient solitaires ou sociales, elles manquent cruellement d’habitats naturels et de fleurs sauvages à butiner. La priorité d’Apicool, à travers diverses actions, est de leur offrir le gîte et le couvert. De manière plus générale, Apicool propose des actions de préservation de l’ensemble des pollinisateurs et de la vie sauvage, dans un esprit familial et ludique. L’abeille, généreuse mellifère ou indomptable solitaire ou encore le joyeux bourdon sont donc au cœur de son projet. Source – Plantez chez nous.
Les élus qui ont voté pour vous diront que c'est 1 expérimentation donc que ça se justifie. La réalité c'est qu'ils cèdent à l'agrochimie #pesticidespic.twitter.com/MWt5IZLtK3
Association loi de 1901, soutenue par un fonds de dotation -créés en 2020
→ STOP AUX PRINTEMPS SILENCIEUX
Pour une réparation effective des atteintes à la biodiversité.
→ Répondre aux défis contemporains par le droit
Nos sociétés sont confrontées à des défis immenses et inédits : lutter contre les dérèglements climatiques et préserver la biodiversité, favoriser le respect des droits fondamentaux des personnes vulnérables, le respect du droit à la santé, répartir équitablement la valeur économique et les responsabilités sur des chaînes de production mondiales, préserver les libertés individuelles et démocratiques à l’heure des technologies numériques…
Intérêt à Agir met ainsi en œuvre une stratégie de contentieux autour de 5 axes :
(...)
2. Protection de l’environnement
Faire appliquer les dispositions juridiques protégeant l’environnement, adoptées au cours des vingt dernières années et encore largement ineffectives
– Prévention : assurer la transparence de l’évaluation scientifique préalable aux décisions publiques ayant un impact sur l’environnement
– Préjudice écologique : permettre la réparation des préjudices écologiques, notamment les atteintes à la biodiversité
– Biodiversité : soutenir la reconnaissance de la biodiversité comme patrimoine commun
Alors qu’un mouvement social d’ampleur historique secoue le pays, le pouvoir a fait le choix d’une répression inédite à Sainte-Soline et d’un déferlement de violences policières contre les manifestant⋅es, en blessant gravement un grand nombre, dont deux personnes au bord de la mort.
BLAST, Le souffle de l'info
Diffusée en direct le 12 avr. 2023
10:00 : Hervé Kempf, rédacteur en chef (Reporterre) 11:17 : Paloma Moritz, journaliste écologie (Blast) 12:18 : Philippe Vion-Dury, rédacteur en chef (Socialter) 13:46 : Geneviève Azam, économiste (Terrestres) 16:08 : Philippe Descola, anthropologue 20:04 : Corinne Morel Darleux, autrice et essayiste 23:45 : Benoît Biteau, député européen EELV 27:25 : Thibaut Spriet du Syndicat de la Magistrature 30:01 : Françoise Vergès, politologue 33:51 : Clémence Guetté, députée LFI 37:04 : Julien Le Guet et Joachim, du collectif Bassines Non Merci ! 41:14 : Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue 46:00 : Christine Poupin, porte-parole du NPA 49:19 : Intervention musicale de Tascabilissimo! 57:29 : Cyril Dion, écrivain et réalisateur 1:01:27 : Vanessa, du collectif Les Mutilés pour l'exemple 1:04:00 : Fatou Dieng, du comité Vérité et Justice pour Lamine Dieng 1:06:10 : Emmanuel Vire, secrétaire général SNJ-CGT 1:08:46 : Inès Léraud, journaliste 1:14:35 : Juan Pablo Gutierrez, défenseur des droits humains 1:19:37 : Nicolas Girod, porte-parole national de la Confédération paysanne 1:23:04 : Intervention du mouvement Via Campesina 1:26:00 : Murielle Guilbert, co-déleguée générale de l'Union syndicale Solidaires 1:29:10 : Alessandro Pignocchi, chercheur en science cognitive et philosophie de l'art 1:32:47 : Louisa Yousfi, journaliste et essayiste 1:38:11 : Audrey Vernon, comédienne 1:42:37 : Bastien Le Querrec, la Quadrature du Net 1:47:13 : Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV 1:52:11 : Mariama, de la Marche des Solidarités 1:54:24 : Alain Damasio, écrivain 2:00:45 : Kristin Ross, essayiste 2:05:07 : Lecture de la lettre des parents de Serge, blessé à Sainte-Soline 2:11:27 : Collectifs La voie est libre et Extinction Rebellion 2:14:02 : Collectif Non à l'A133-A134 2:16:40 : Collectif NO TAV contre le Lyon-Turin 2:19:09 : Collectif La tête dans le sable 2:23:43 : Les Soulèvements de la Terre
❌ Spectre de l’écoterrorisme, cellule anti-Zad : le gouvernement multiplie les intimidations. Il ne prétend pas seulement réprimer les mouvements qui s’opposent aux projets de destruction du monde vivant et à l’accaparement de l’eau et des terres : il veut aussi interdire les collectifs des citoyennes et citoyens qui mènent ces luttes au nom de l’intérêt général. 🤬 La tentative de dissolution des Soulèvements de la terre constitue une atteinte grave aux libertés publiques, et vise à porter un coup fatal à un mouvement qui a su fédérer une alliance nouvelle de partis, syndicats, associations et luttes unis pour la défense des terres, des ressources et d’un monde commun. ✊ L’espoir, la joie, l’inventivité et la force collective qui s’incarnent dans cette alliance inquiètent le gouvernement, qui répond par la force. C’est pourquoi plusieurs médias indépendants ont décidé de ne pas céder aux menaces et d’organiser une soirée de soutien. 👉 Reporterre, Socialter, Terrestres, Blast présenteront mercredi 12 avril « Nous sommes les soulèvements de la terre » : intellectuel⋅les, politiques, artistes, juristes, travailleur⋅ses, militant⋅es affirmeront, comme des milliers de personnes, le droit imprescriptible à lutter pour un avenir écologique et juste, et leur refus de la dissolution des Soulèvements de la terre. ⭐ Les intervenant⋅es : Geneviève Azam • Olivier Besancenot • Benoît Biteau • Alain Damasio • Philippe Descola • Fatou Dieng • Cyril Dion • Nicolas Girod • Julien Le Guet • Clémence Guetté • Murielle Guilbert • Coulibaly Ibrahima • Hervé Kempf • Naomi Klein • Inès Leraud • Frédéric Lordon • Valérie Masson-Delmotte • Corinne Morel Darleux • Paloma Moritz • Morgane Ody • Alessandro Pignocchi • Kristin Ross • Marine Tondelier • Françoise Vergès • Audrey Vernon • Philippe Vion-Dury • Emmanuel Vire • Louisa Yousfi • Le Syndicat de La Magistrature • La quadrature du net • ... 📅 12.04.2023 🕖 19h-23h 📍 La Station-Gare des Mines (COMPLET) 🎥 La vidéo sera retransmise en direct sur les pages de chaque média. 🎫 COMPLET - entrée seulement avec ticket. 🎤 Prises de paroles - Concerts - Dj Sets - Guingette - Boissons & Repas sur place
Organisation : Mathias Enthoven pour Blast. Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Production : Sophie Romillat Directeur du développement : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaissa Directeur de la rédaction : Denis Robert
En mars 2023, la Fonda s’associe à la Fondation de France pour un numéro spécial : associations et fondations face aux changements systémiques. La Tribune Fonda n° 257 s’intéresse à cette notion de changements systémiques, comment cette perspective redéfinit l’action des associations comme des fondations et, par conséquent, comment la philanthropie se réinvente au profit d’une plus grande coopération. Plusieurs Fondations et acteurs de l’intérêt général livrent dans ce numéro leurs pratiques inspirantes et les défis qu’ils identifient : la Fondation de France bien sûr avec le programme Inventer Demain, mais aussi la Fondation Crédit Coopératif, la Fondation Entreprendre, la Fondation des Apprentis d’Auteuil et l’initiative collective Racines ! Le dossier croise ainsi les regards des porteurs de projets (associations et entrepreneurs sociaux) qui mettent en œuvre des approches systémiques, celui des fondations qui les accompagnent et des chercheurs qui nourrissent les réflexions.
Les importantes dérives actuelles de l'ANSES sur les enjeux publics des ondes ne permettent plus la continuation d’un dialogue en confiance
Communiqué de presse : 8 mars 2023
Par : Equipe Phonegate
"Les importantes et multiples dérives actuelles de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) sur les enjeux publics des ondes ne permettent plus la continuation pour nos associations* d’un dialogue constructif et en confiance.
L’ANSES, s’exprimant à propos du comité de dialogue radiofréquence, a écrit :
que son « ambition est d’être un lieu d’échanges, de réflexion et d’information sur les questions scientifiques relatives aux effets potentiels sur la santé des radiofréquences et à leur évaluation ».
Les associations signataires estiment que, contrairement à la pétition de principe de l’ANSES précitée, ce comité ne présente plus les conditions d’un véritable dialogue et ne garantit plus la rigueur scientifique qui devrait prévaloir en matière d’évaluation des risques concernant les enjeux de santé publique liée aux champs électromagnétiques.
A ce titre, la conférence organisée par l’ANSES et l’OMS à Paris en novembre dernier, sur les liens entre cancers et expositions aux radiofréquences, nous est apparue comme un parti pris scientifique. Au lieu et place d’un état des lieux objectif des connaissances, c’est à une conférence orientée que nous avons assisté. En effet, le choix des études présentées, ainsi que les experts invités, dont les liens d’intérêt avec les industriels de la téléphonie mobile sont connus, en étaient le reflet sans équivoque.
Afin, de se replacer dans l’esprit d’un dialogue véritable, nous demandons donc aux responsables de l’ANSES :
que conformément aux différentes recommandations du comité d’éthique de l’ANSES dont l’Avis n°2022-2 du comité de déontologie et de prévention des conflits d’intérêts de mai 2022, clarté soit faite sur les conflits d’intérêts qui minent les études proposées – y compris celles financées par l’Agence -, que les changements nécessaires soient mis en œuvre pour y mettre fin et que les missions scientifiques puissent être confiées à des laboratoires et à des experts ne présentant plus de conflits d’intérêts avec l’industrie de la téléphonie mobile ;
que la rigueur scientifique prévale, ce qui ne semble plus être le cas au sujet des radiofréquences, et que soient prises en compte les incohérences soulignées par les associations afin que le comité ne soit pas réduit à une chambre d’enregistrement ou de débats stériles ;
que les mises en consultation soient conformes à la définition d’une véritable consultation, et non pas l’occasion de sélectionner l’opinion ;
que les analyses et propositions rigoureuses des associations soient prises en compte, ce qui n’a pas été le cas tant en ce qui concerne le rapport 5G que sur la mise en place de nouveaux indicateurs plus à même de protéger la santé humaine;
que le choix des associations participantes ou susceptibles de participer au comité soit, conformément aux règles du comité, fonction de leurs compétences et objet, sans a priori, dénigrements ni positions arbitraires de l’ANSES.
Les associations signataires de ce communiqué attendent de l’ANSES qu’elle réponde concrètement et rapidement à ces demandes, dans l’objectif de restaurer des échanges constructifs au sein du comité. A défaut, ces associations s’interrogeront sur l’utilité de leur présence.
Elles attendent que le comité de dialogue radiofréquences de l’ANSES revoie son fonctionnement, respecte ses engagements de véritable prise en compte des conditions de préservation de la santé publique, et cesse de privilégier les aspects économiques et politiques en niant ou biaisant les enseignements de la littérature disponible en matière de santé environnementale, de risques sanitaires et des effets biologiques induits par l’exposition aux rayonnements radiofréquence d’origine artificielle.
* Associations signataires membres du Comité de dialogue radiofréquence et santé :
Alerte Phonegate,
CRIIREM : Centre de Recherche et d’ Information Indépendant sur les Rayonnements Électro Magnétiques non ionisants,
L’association « Alerte des Médecins sur Les Pesticides » a pour objectif la protection de la santé face à l’utilisation des produits pesticides et des polluants chimiques
- en informant les agriculteurs et la population sur les risques sanitaires liés à ces produits
- en participant à l’information et à la formation des médecins,
- en agissant auprès des pouvoirs publics et des agences nationales et européennes pour en limiter l’usage à commencer par les plus dangereux.
« Tout travail scientifique est susceptible d’être bouleversé ou modifié par l’avancée des connaissances. Cela ne nous donne pas pour autant la liberté d’ignorer les connaissances dont nous disposons déjà, ni de retarder les mesures qu’elles semblent réclamer à un moment donné » (Sir Bradford HILL 1965)
Terrestres est une association reconnue organisme d’intérêt général
Les naturalistes des terres
9 février 2023
via Terrestres
Revue des livres, des idées et des écologies
TRIBUNE – « Nous sommes les témoins directs du silence qui progresse. » Les naturalistes qui s'expriment ici, aux premières loges de la guerre menée contre le vivant, sont à la fois en détresse et dans une saine colère. Ils et elles appellent ici à réinventer leur mode d'action et à la mise en place d'une aide aux luttes locales. Voici un appel à s'organiser – et à les rejoindre – pour former de nouvelles alliances contre les extinctions en cours.
Nous sommes des naturalistes : scientifiques, juristes ou amateur·ices, débutant·es ou confirmé·es, sympathisant·es ou praticien·nes. Nous sommes au premier rang du triste spectacle de l’appauvrissement des écosystèmes, de la disparition des prairies naturelles, du drainage des zones humides, de l’artificialisation des terres pour des projets de « développement » territorial, des conséquences de l’intensification agricole.
Nous comptons les oiseaux, les papillons ou les chauves-souris pour documenter l’état de leurs populations. Nous militons pour protéger des petites poches précieuses d’habitats, nous documentons des listes rouges d’espèces menacées toujours plus fournies, mais peu efficientes. Nous nous épuisons en recours interminables pendant que les projets se poursuivent. Nous transmettons notre émerveillement aux petit·es et grand·es lors de sorties naturalistes, avec l’espoir d’en faire des complices relié·es à la vie sauvage.
Mais l’émerveillement de nos promenades est, depuis près de dix ans, teinté par l’amertume d’un vide croissant. Chaque printemps, nous attendons désormais avec angoisse le retour d’Afrique des oiseaux migrateurs, toujours moins nombreux. Nous sommes les témoins directs du silence qui progresse, de la diminution des éphémères ou des capricornes, des conséquences de la véritable guerre déclarée contre le vivant.
Nous nous épuisons dans les instances, nous tentons d’influencer les décisions politiques. Nous usons une énergie folle pour porter une voix presque toujours dissonante, anecdotique. De toute évidence, cela ne suffit pas. Et doucement, parfois, nous sombrons dans une forme d’éco-anxiété, de cynisme ou de désaffection. Nous alimentons notre propre angoisse par nos observations et par nos suivis. Sans parler de la détresse qui gagne certain·es de ceux qui se retrouvent à travailler en bureau d’étude et qui doivent, parfois malgré elles et eux, défendre des projets destructeurs.
« Nous sommes les témoins directs du silence qui progresse, de la diminution des éphémères ou des capricornes, des conséquences de la véritable guerre déclarée contre le vivant.»
Les Naturalistes des terres
Hélas, les forces extractivistes ne faiblissent pas. Face à un enjeu de développement de territoire, un potentiel profit économique, un conflit d’usage quelconque, le vivant est et reste le dernier des soucis.
Avec le soutien des pouvoirs publics, le fond des océans est dévasté, les dauphins meurent par milliers. La guerre éclate en Ukraine ? Vite, la FNSEA profite de l’angoisse généralisée pour faire cultiver de nouveau toutes les bordures des champs. Et tant pis pour les bruants. Fauchons trois, quatre fois, dès le mois de mai, pour nourrir les vaches en stabulation ou les méthaniseurs, et tant pis pour les tariers des prés qui s’éteignent en silence. Il faut toujours plus de camions pour livrer les colis Amazon ?
Construisons une nouvelle autoroute à travers les marais camarguais. On veut du transport bas carbone ? Voies Navigables de France rectifie et creuse toujours un peu plus le lit de la Seine au mépris des écosystème alluviaux, dont personne ne se soucie. Il faut des énergies renouvelables ? Rasons les forêts de Provence pour y installer des centrales photovoltaïques, cela sera plus rentable que d’éparpiller les panneaux sur les toits. C’est de la croissance verte, nous dit-on.
Le profit pour les humains est la seule chose qui compte. Nous vivons une époque profondément anthroponarcissique. Les poissons sont des stocks. Le chevreuil, un gibier. La jeune pousse sauvage, une adventice. La coccinelle, une auxiliaire. La forêt, une ressource. L’utilité justifie la protection. La domination sur le vivant est totale et systémique. Même nos lois visent à « reconquérir » la biodiversité. Nous nous approprions près de 40% de la photosynthèse. Les mammifères domestiques sont 15 fois plus nombreux que les mammifères sauvages à l’échelle planétaire, mais ce sont les renards et les blaireaux qui doivent être régulés.
Et nous, naturalistes amateur·rices ou professionnel·les, nous nous contenterions de militer en comptant de manière presque superfétatoire les derniers traquets oreillards, mélibées ou grands hamsters ?
Nous refusons ces états de fait.
Nous sommes convaincu·es que le geste naturaliste ne doit pas se résumer à la seule contemplation ou à l’inventaire du désastre. Nous pensons que le naturalisme peut revêtir un caractère plus collectif, devenir un savoir partagé et accessible. Il est un outil puissant dont chacun·e doit pouvoir s’emparer dans une perspective de lutte locale.
Connaître les vivants autour de soi est essentiel pour se lier plus fortement à son territoire, transformer son attention et activer les résistances. Nous appelons à un naturalisme qui soit aussi un levier d’action et d’engagement collectif, qui diffuse au-delà des cercles experts. Le lien sensible que nous avons avec les êtres vivants et leurs écosystèmes fait de nous des allié·es nécessaires et précieux·ses dans leur défense. Des allié·es dont le mode d’action doit se réinventer pour jouer pleinement ce rôle.
Témoins de l’effet des mécanismes d’accumulation de biens et de ressources, de l’alarmante croissance effrénée des projets, de la recherche de rentabilité comme priorité, du poids des intérêts individuels et de l’accaparement des terres, nous souhaitons doter notre pratique d’une portée politique et en revendiquer la dimension nécessairement anticapitaliste.
« Le lien sensible que nous avons avec les êtres vivants et leurs écosystèmes fait de nous des allié·es nécessaires et précieux·ses dans leur défense.»
Les Naturalistes des terres
Face à l’ampleur du ravage en cours et fort·es de cette expérience, il y a urgence à poursuivre le chemin tracé par cette hypothèse politique de la pratique naturaliste. Certain·es, de longue date, résistent face aux projets destructeurs, éclairent les pensées écologistes. D’autres s’installent et reprennent des terres à l’agro-industrie, revitalisent des espaces devenus mortifères. Des associations jouent le rapport de force et gagnent d’importants combats, à force de plaidoyers ou d’actions coup de poing. Si plusieurs naturalistes sont déjà militant·es ou activistes, pour d’autres, il y a une envie d’agir, et parfois, sans savoir comment.
L’expérience des naturalistes en lutte de Notre-Dame-des-Landes a eu une grande influence sur l’issue victorieuse de cette résistance : nous souhaitons (re)lancer un réseau de naturalistes en lutte sur tout le territoire. Le collectif « Les naturalistes des terres » prend ainsi ses racines dans plusieurs luttes de l’ouest de la France. Un annuaire cartographique des « naturalistes des terres » est désormais en ligne.
Nous sommes déjà 195 à y être inscrit·es et d’autres vont nous rejoindre. Ce faisant, nous nous déclarons volontaires pour venir apporter un savoir naturaliste auprès de luttes locales qui en ont besoin, à des fins de contre-expertise, d’appropriation des enjeux écologiques du site pour les habitant·es, de transmission de savoirs. Et aussi, par la même occasion, de s’imprégner d’un lieu à défendre, de découvrir d’autres modes d’action, de mailler la résistance.
Dès aujourd’hui, les activistes défendant un espace peuvent ainsi y trouver des naturalistes locaux à contacter.
Nous ne nous arrêterons pas à cela. Notre raison d’être est plus fondamentalement d’inventer ensemble la manière dont nous, naturalistes et allié·es, pouvons agir de manière efficace en complément du travail déjà mené par les associations et les autres collectifs de lutte. De prochaines rencontres serviront de première étape vers cet espace de composition. Car les savoirs naturalistes, mis en commun avec d’autres, peuvent apporter énormément pour imaginer des actions joyeuses et revitalisantes, et apprendre à refaire communauté entre humains et non-humains pour s’allier contre les extinctions en cours."
Les articles originaux publiés sur Terrestres sont placés sous la licence Creative Commons (BY-SA)
Recours en justice inédit en France, l’Affaire du Siècle s’inscrit dans une dynamique mondiale : partout dans le monde, des citoyennes et des citoyens saisissent la justice pour que leurs droits fondamentaux soient garantis face aux changements climatiques.
"... La mobilisation de l’Affaire du Siècle a été lancée en décembre 2018 par 4 organisations : Notre Affaire à Tous, la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH), Greenpeace France et Oxfam France. En 2021, une moisson de victoires historiques, reconnaissant l’inaction climatique de l’État français et de son obligation à agir vient couronner de succès quatre ans d’engagement. Désormais, trois organisations co-requérantes poursuivent l’action avec la volonté d’obtenir réparation : Notre Affaire à Tous, Greenpeace France et Oxfam France. Elles assument la responsabilité juridique et financière de ce recours au nom de l’intérêt général devant le juge."
(...)
Les organisations intervenantes
En juin 2020, trois organisations ont ajouté leurs arguments au dossier de l’Affaire de Siècle, en devenant intervenantes volontaires.
Fédération Nationale d’Agriculture Biologique
Créée en 1978 afin de porter la voix des producteurs biologiques, la FNAB est à ce jour le seul réseau professionnel agricole spécialisé en agriculture biologique en France. En tant que réseau de proximité et de compétences, elle se compose d’une fédération nationale, et de groupements régionaux et départementaux répartis sur le territoire.
Fondation Abbé Pierre
Créée en 1987, la Fondation Abbé Pierre poursuit le combat de l’Abbé Pierre. Elle agit contre le mal-logement et l’exclusion aux côtés des plus démunis, pour permettre à toutes personnes défavorisées d’accéder à un logement décent et une vie digne.
France Nature Environnement
France Nature Environnement est la fédération française des associations de protection de la nature et de l’environnement. Elle est la porte-parole d’un mouvement de 3500 associations, regroupées au sein de 57 organisations adhérentes, présentes sur tout le territoire français, en métropole et outre-mer.
Afin de renforcer la responsabilité des acteurs économiques et participer à la construction d’un droit plus protecteur de l’environnement, des communautés et des travailleurs et travailleuses, l’association Sherpa mène des activités de plaidoyer, de contentieux stratégique, de recherche juridique et de renforcement des capacités. Pour mettre en œuvre ces activités, Sherpa réunit avocat·e·s, juristes, universitaires, ainsi que de nombreux expert·e·s qui appuient son action, en proposant une approche innovante du droit.
Prévenir les violations des droits humains et de l’environnement dans la chaine de valeur des entreprises multinationales
Sherpa œuvre pour la mise en place d’un cadre juridique contraignant qui consacre la responsabilité des sociétés-mères et des entreprises donneuses d’ordres dans les chaînes de valeurs, notamment lorsque leurs activités provoquent des atteintes aux droits humains et des dommages environnementaux.
Infoclimat est une association à but non lucratif d'intérêt général, créée en 2003.
Son objectif principal est d'assurer la pérennité du site internet www.infoclimat.fr, créé en 2001, et de favoriser l'échange de données et de connaissances autour de la météo et du climat.
Association Infoclimat - la météo passionnément
Bénévolement, nous installons des stations météo dans toute la France, maintenons un site web proposant plus de 6 milliards de données météo, une application mobile, participons à des actions de vulgarisation envers les jeunes, soutenons les associations météorologiques régionales,... uniquement grâce aux dons et adhésions !
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