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Glyphosate : la Commission européenne va renouveler l’autorisation pour dix ans

Glyphosate : la Commission européenne va renouveler l’autorisation pour dix ans | EntomoNews | Scoop.it

"Faute de majorité qualifiée des Etats membres, la décision est revenue à la Commission, qui a annoncé qu’elle autoriserait l’herbicide controversé pour les dix prochaines années."

 

par Pauline Moullot

publié le 16 novembre 2023 à 10h03
(mis à jour le 16 novembre 2023 à 12h12)
 

[Image] La France a confirmé s’être de nouveau abstenue lors du vote de ce jeudi. (Jerome Chabanne/Hans Lucas)

 

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NDÉ

Lire aussi

 

Sur la réautorisation du glyphosate, la position fluctuante de la France - Par Stéphane Mandard - Publié hier à 20h00, modifié à 05h18 [le 17/11/2023] https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/11/16/sur-la-reautorisation-du-glyphosate-la-position-fluctuante-de-la-france_6200539_3244.html

 

La France s’est abstenue, lors d’un vote, jeudi, sur la réautorisation de l’herbicide controversé, qui a été prolongé dix ans par la Commission européenne.

Bernadette Cassel's insight:

 

Précédemment

 

  • Renouvellement du glyphosate : en l'absence de majorité entre Etats membres, la décision est reportée- De www.touteleurope.eu - 16 octobre, 17:34

 

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Les citoyens européens soutiennent une interdiction européenne du glyphosate

Les citoyens européens soutiennent une interdiction européenne du glyphosate | EntomoNews | Scoop.it
Que pensent les citoyens européens de l’utilisation des pesticides, et plus précisément : que pensent-ils du glyphosate ?

 

Générations futures

Le 11 septembre 2023

 

"Nous avons demandé à IPSOS de réaliser une enquête d’opinion publique représentative en ligne dans six pays :

  • Danemark,
  • France,
  • Allemagne,
  • Pologne,
  • Roumanie
  • Espagne.

 

Les résultats du sondage complet seront présentés plus tard en septembre. Nous avons retenu aujourd’hui de traiter la question du glyphosate, car le renouvellement de l’herbicide le plus utilisé en Europe fait l’objet d’un débat houleux et sera discuté au sein du comité SCoPAFF du Conseil de l’UE le 15 septembre, avec un vote prévu pour octobre."

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Glyphosate : entre l’Inserm et les agences réglementaires, des conclusions divergentes

Glyphosate : entre l’Inserm et les agences réglementaires, des conclusions divergentes | EntomoNews | Scoop.it
Dans un rapport publié mardi, Générations futures interroge le corpus scientifique sur lequel se fondent les agences réglementaires européennes d’une part, et l’Inserm d’autre part, pour expertiser les effets de l’herbicide sur la santé.

 

Par Stéphane Foucart

Publié aujourd’hui à 07h00, modifié à 10h00

 

"Dans les prochaines semaines, la Commission européenne devrait proposer aux Etats-membres de réautoriser le glyphosate jusqu’en 2038, sur la foi de l’expertise rendue par les deux agences réglementaires de l’Union européenne – l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Dans un rapport rendu public mardi 12 septembre, l’association Générations futures interroge ces travaux, en comparant leurs conclusions avec celles de l’expertise collective rendue par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) en juin 2021."

 

 

[Image] Lors d’une manifestation contre l’usage du glyphosate, lors de la COP15 sur la biodiversité, à Montréal, le 8 décembre 2022. PAUL CHIASSON / AP

Bernadette Cassel's insight:

 

Précédemment

 

  • Pesticides et effets sur la santé : un lien avéré selon les nouvelles données de l'expertise collective réalisée par l'Inserm - De www.liberation.fr - 30 juin 2021, 23:57

 

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Pesticides : cette proposition de loi permettrait au gouvernement de revenir sur les interdictions

Pesticides : cette proposition de loi permettrait au gouvernement de revenir sur les interdictions | EntomoNews | Scoop.it
La commission des affaires économiques du Sénat a adopté, le 10 mai 2023, une proposition de loi donnant la possibilité au ministre de l’Agriculture de suspendre une décision de retrait de produit phytosanitaire. L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui délivre les autorisations de mise sur le marché pour les pesticides notamment, est au cœur du texte.

 

Ouest-France Louis DELATRONCHETTE. Publié le 12/05/2023

 

"... Mercredi 10 mai 2023, la commission des affaires économiques du Sénat a adopté la proposition de loi (PPL) transpartisane « pour un choc de compétitivité en faveur de la ferme France » , portée par les sénateurs Laurent Duplomb (LR), Pierre Louault (UC) – ancien agriculteur -, et Serge Mérillou (PS). Elle sera présentée en séance plénière à partir du 16 mai.

 

L’objectif de cette PPL : soutenir l’agriculture française « sa compétitivité et à sa résilience ». Son contenu : une série d’articles visant à offrir « une plus grande protection de nos agriculteurs face aux distorsions de concurrence, tant en Europe […] qu’au dehors ».

 

Au cœur du texte, l’article 13. Il donne la possibilité au ministre de l’Agriculture de suspendre une décision de retrait de produit phytosanitaire de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), et, prévoit que l’Anses mène une évaluation  bénéfice risque  en matière de santé humaine, environnementale, mais aussi économique, de ses décisions.

 

Or depuis 2021, l’Anses est déjà engagée pour développer ses capacités en matière d’analyse et d’expertise socio-économique dans le cadre de ses évaluations.

 

« On revient sur des acquis qu’on pensait définitif »

« Avant tout, l’Anses a un rôle scientifique sur les questions sanitaires et environnementales. On ne peut pas lui demander de mettre de côté la science pour évaluer des données économiques », estime Joël Labbé - assistant technique de laboratoire de formation -, et sénateur écologiste du Morbihan opposé au texte.

 

« C’est un retour en arrière !, s’insurge-t-il.  Depuis 2015, c’est l’Anses qui délivre les autorisations de mise sur le marché (AMM) des produits phytosanitaires. Plus le ministère de l’agriculture. Ce transfert de compétence, prévu dans la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt (LAAAF) du 13 octobre 2014, avait pour objectif de rationaliser le dispositif des AMM. On revient sur des acquis qu’on pensait définitif, déplore le sénateur.

 

« Si, le ministère de l’agriculture remet la main sur les AMM et que, demain, il décide que l’aspect économique prévaut sur la science concernant l’utilisation de certains pesticides ; alors, il y aura un risque pour la santé et l’environnement », analyse Joël Labbé, citant au passage les récents cas de contamination des eaux de consommation aux métabolites (molécules dégradées) de pesticides.

 

« Diluer les enjeux sanitaires et environnementaux avec un critère économique, c’est ni plus ni moins donner un prix à la sécurité sanitaire et environnementale, c’est à proprement parler scandaleux », estime Alain Bazot, président de l’association de consommateur UFC-Que Choisir.

 

L’article 13 doit permettre « d’éviter ce qu’on a pu connaître ces derniers mois sur les décisions de l’Anses », indique de son côté Laurent Duplomb, cosignataire de la PPL. Depuis des semaines, l’Anses est sous pression.

 

En mars, le ministre de l’agriculture Marc Fesneau avait indiqué avoir demandé à l’agence « une réévaluation de sa décision sur le S-métolachlore (un herbicide), parce que cette décision n’est pas alignée sur le calendrier européen et qu’elle tombe sans alternatives crédibles ».

 

« On peut se poser des questions sur l’influence de la FNSEA dans les commentaires du ministre », indique une source syndicale à l’Anses, mais, « l’indépendance est inscrite dans l’ADN de l’agence, et, aucune décision politique ne viendra perturber le travail scientifique des agents », assure-t-elle.

 

 

 

 

 

[Image] Cette proposition de loi donne la possibilité au ministre de l’agriculture de suspendre une décision de retrait de produit phytosanitaire de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) | Ouest-France

 

LIRE AUSSI : Dans l’air, l’eau, les sols… L’alarmante omniprésence des pesticides en Bretagne

 

LIRE AUSSI : Agriculture : le ministre veut revenir sur la procédure d’interdiction de l’herbicide S-métolachlore

 

LIRE AUSSI : Vers le retrait du S-métolachlore, une des substances actives herbicides les plus utilisées

 
Réchauffement climatique : faut-il interdire le chauffage dans les serres agricoles ?
 
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Une étude accablante confirme la contamination généralisée de la plaine niortaise aux pesticides

Une étude accablante confirme la contamination généralisée de la plaine niortaise aux pesticides | EntomoNews | Scoop.it
112 molécules actives ont été retrouvées dans les poils de micro-mammifères du sud Deux-Sèvres. Près de la moitié sont interdites depuis plusieurs années. Accablant.

 

[Courrier de l'Ouest]07.11.2022

 

-------

NDÉ

L'étude

 

  • Pervasive exposure of wild small mammals to legacy and currently used pesticide mixtures in arable landscapes |

    Clémentine Fritsch, ..., Colette Bertrand & Céline Pelosi 

    Scientific Reports, 23.09.2022 https://www.nature.com/articles/s41598-022-19959-y

 

Traduction (extraits)

 

Un total de 112 composés a été détecté, montrant une exposition des petits mammifères aux fongicides, herbicides et insecticides avec 32 à 65 résidus détectés par individu (13-26 BRP et 18-41 CUP).

 

[...]

 

Six composés présentaient des concentrations comprises entre 50 et 100 ng/g : l'insecticide imidacloprid, les herbicides aclonifen et isoproturon, et les fongicides cyproconazole, propiconazole et tebuconazole. Diverses familles chimiques sont représentées parmi les PUC présentant des concentrations élevées chez les petits mammifères, notamment les carbamates, les carboxamides et les benzamides, les herbicides acides et uréiques, les azoles et les néonicotinoïdes (tableau 2). Les insecticides ont montré des concentrations globalement plus faibles que les herbicides et les fongicides, puisqu'aucune valeur supérieure à 50 ng/g n'a été mesurée dans les insecticides, à l'exception de l'imidaclopride. Outre le néonicotinoïde imidaclopride, les insecticides présentant les valeurs les plus élevées (> 10 ppb) étaient tous des pyréthrinoïdes, qu'il s'agisse des parents ou de leurs métabolites (cyfluthrine, cyhalothrine, perméthrine, 3-PBA, Br2CA, Cl2CA). Parmi les 12 CUP qui n'ont jamais été détectés, seuls les composés parents étaient présents, avec six fongicides, deux herbicides et quatre insecticides appartenant à diverses familles chimiques telles que les pesticides azolés, carbamates, organophosphorés, triazines, néonicotinoïdes, strobilurines, oxadiazines et urées.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Boxplots of number of molecules and sum of concentrations for (a) banned and restricted pesticides (BRPs) and (b) currently used pesticides (CUPs) according to farming practices. Statistical differences between groups are indicated by red asterisks (statistical significance: p-value< 0.05), if close to significance level (0.10 > p-value > 0.05) the color of asterisk is grey. CF Conventional farming, OF Organic farming.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet

 

  • Exposition généralisée des petits mammifères sauvages aux mélanges de pesticides anciens et actuels dans les paysages agricoles | Scientific Reports - De www.nature.com - 16 octobre 2022, 12:47

 

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Effets sublétaux des herbicides comme le prosulfocarbe sur les abeilles

Effets sublétaux des herbicides comme le prosulfocarbe sur les abeilles | EntomoNews | Scoop.it
Les insectes pollinisateurs qui collectent leurs aliments sur une grande surface et qui les accumulent dans leurs nids y sont les plus exposés. C’est pourquoi leurs fonctions d’espèces bio-indicatrices sur la qualité de l’environnement et aussi sur la santé des Vertébrés devraient être systématiquement prises en compte dans tout bilan environnemental ou toute étude d’impact plus spécifique.

 

Marc-Édouard Colin,

LSA n ° 309 • 05-06/2022

 

Parmi les pesticides de synthèse autorisés et vendus en France, les herbicides représentent les tonnages les plus élevés.


"L’homme, comme la faune, est exposé de façon souvent permanente aux cocktails d’herbicides ce qui peut être à l’origine de maladies chroniques.


Malgré ce risque majeur, la toxicité des mélanges d’herbicides n’est toujours pas l’objet d’une évaluation tant au niveau européen que national."

 

 

 

 

Effets sublétaux des herbicides sur les abeilles


Ce sujet est peu développé dans la littérature scientifique puisque les herbicides sont supposés « a priori » n’avoir aucune propriété insecticide.


Pourtant cette affirmation devrait être démontrée avant d’être édictée. En effet, on sait que les herbicides et/ou leurs produits de dégradation sont présents temporairement ou en permanence dans les sols, les eaux, dans l’air et sur des surfaces agricoles cibles et sur des surfaces non-cibles.

 

D’une façon globale, les insectes sont en déclin dans les zones agricoles, ce qui a été récemment confirmé par une étude allemande (Bruehl et coll., 2021).


Tous les prélèvements d’insectes dans des aires de conservation de la nature (au sein et hors des zones agricoles) sont contaminés par les pesticides. En moyenne les analyses révèlent 16,7 pesticides différents par prélèvement d’insectes. Parmi ces pesticides, les herbicides dont le prosulfocarbe sont largement représentés.


Les abeilles sauvages nichant dans le sol sont certainement les plus touchées par les résidus d’herbicides, mais la documentation manque à ce sujet. En ce qui concerne les abeilles domestiques, la documentation est aussi très pauvre. Mentionnons cet article récent de Macri et coll. (2021) qui soulève bien le problème des effets sublétaux des herbicides. Dans une région argentine de culture de soja, de maïs et de tournesol génétiquement modifiés pour la résistance aux herbicides, les sols sont traités aux herbicides en pré-semis.


Puis, environ deux mois après, les plants sont traités avec un mélange de trois herbicides (glyphosate, atrazine et 2,4D) en présence de ruches. L’activité de butinage est évaluée à l’entrée des colonies expérimentales et des prélèvements d’abeilles d’intérieur et de couvain sont régulièrement effectués. Avant le traitement herbicide post-émergence à base de ce mélange de trois herbicides, les abeilles butinent sur la flore sauvage et 20 jours après traitement, sur les cultures en fleur.

 

L’activité générale de butinage et le nombre de pourvoyeuses de pollen baissent très significativement après traitement herbicide. Dans le couvain, les analyses spécifiques montrent une baisse des capacités de détoxication. Les herbicides ne sont sans doute pas responsables de la mort rapide de butineuses mais le comportement de butinage des colonies peut être affecté, ce qui n’empêche pas les herbicides d’être présents dans le couvain et d’y provoquer des perturbations physiologiques.


Cet article de Macri et coll., non seulement procure la preuve d’une
toxicité à bas bruit des herbicides pour la colonie d’abeilles, mais aussi propose un protocole expérimental de terrain qui devrait servir d’exemple et remplacer les procédures réglementaires d’évaluation des pesticides, largement obsolètes du point de vue scientifique. Les herbicides participent donc au déclin des insectes même s’il est difficile de préciser leur niveau de responsabilité.


Conclusion

 

Les herbicides présentent une grande facilité de dispersion dans
l’environnement. Ils n’y sont que rarement présents en tant que molécule unique. Cette constatation s’explique en partie par le succès des mélanges de 2, 3 voire 4 herbicides dans les préparations commerciales proposées aux agriculteurs. Par leur présence permanente et en synergie avec les autres pesticides (Almasri et coll., 2020), les herbicides participent au déclin des insectes dans les zones de conservation de la nature, en Allemagne et sans doute dans d’autres pays.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

Prosulfocarbe : 5 millions d’abeilles tuées, un pesticide soupçonné - De reporterre.net - 17 juin, 13:04

 

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Même dans les zones protégées, les insectes sont exposés aux pesticides

Même dans les zones protégées, les insectes sont exposés aux pesticides | EntomoNews | Scoop.it
Selon une étude allemande, des produits phytosanitaires peuvent affecter les invertébrés à plusieurs kilomètres des champs traités. Une quinzaine de substances en moyenne sont détectées sur les insectes des aires de conservation.

 

Par Stéphane Foucart, 19.12.2021 (abonnés)

 

"L’étude avait fait grand bruit : en octobre 2017, une douzaine de chercheurs européens documentaient dans la revue PLoS One la disparition des insectes dans les paysages représentatifs de l’Europe occidentale. Le biologiste et écologue Caspar Hallmann (université Radboud, Pays-Bas) et ses coauteurs avaient analysé des données historiques de capture d’insectes volants dans 63 zones protégées allemandes et concluaient à une chute catastrophique de ces populations entre 1989 et 2016 : 76 % à 82 % de leur biomasse avaient disparu en un quart de siècle.

 

Comme en complément à ces travaux, une équipe de chercheurs conduits par Carsten Brühl (université de Coblence-Landau, Allemagne) a publié, jeudi 16 décembre dans Scientific Reports, une étude montrant que les insectes capturés dans les zones protégées peuvent être contaminés par un grand nombre de pesticides employés dans les parcelles environnantes.

 

Les auteurs ont utilisé le même type de piège non sélectif que leurs prédécesseurs en 2017. Ils ont ainsi capturé, en mai et en août 2020, des insectes volants de toutes espèces, dans 21 zones protégées allemandes insérées dans des paysages agricoles. Ils ont ensuite recherché sur ces animaux des traces de 92 pesticides."

(...)

 

 

"... Residues of the herbicides metolachlor-S, prosulfocarb and terbuthylazine, and the fungicides azoxystrobin and fluopyram were recorded at all sites. The neonicotinoid thiacloprid was detected in 16 of 21 nature conservation areas, most likely due to final use before an EU-wide ban. A change in residue mixture composition was noticeable due to higher herbicide use in spring and increasing fungicide applications in summer. The number of substances of recorded residues is related to the proportion of agricultural production area in a radius of 2000 m. Therefore, a drastic pesticide reduction in large buffers around nature conservation areas is necessary to avoid contamination of their insect fauna."

 

Traduction :

 

Par conséquent, une réduction drastique des pesticides dans de larges zones tampons autour des zones de conservation de la nature est nécessaire pour éviter la contamination de leur faune d'insectes.

Bernadette Cassel's insight:

 

« Pas mal d’études montrent des contaminations de parcelles non traitées par le voisinage traité, mais là ce sont les insectes qui sont analysés, et non des échantillons de sol », souligne l’écologue et systématicien Philippe Grandcolas, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (Muséum national d’histoire naturelle, CNRS, Sorbonne Université, Ecole pratique des hautes études, université des Antilles), qui n’a pas participé à ces travaux et les juge « très importants et très significatifs ». « La distance de vol peut être importante pour certains petits insectes qui, à l’extrême, pourraient venir de régions non protégées et être piégés dans les zones protégées, ajoute M. Grandcolas. Mais cela ne change rien à la conclusion principale que l’on peut en tirer : les sites protégés ont une faune d’insectes qui est touchée par les traitements, d’une manière ou d’une autre. »

Stéphane Foucart

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Pesticides et effets sur la santé : un lien avéré selon les nouvelles données de l'expertise collective réalisée par l'Inserm

Pesticides et effets sur la santé : un lien avéré selon les nouvelles données de l'expertise collective réalisée par l'Inserm | EntomoNews | Scoop.it
L’expertise collective publiée ce mercredi confirme un lien entre le glyphosate, herbicide controversé, et le développement de cancers du système immunitaire.

 

Glyphosate : l’Inserm aux antipodes des agences sanitaires européennes, par Olivier Monod

publié le 30 juin 2021 à 17h42 (abonnés)
 

 

(...)

Exposition pendant la grossesse ou l'enfance

Les études épidémiologiques sur les cancers de l’enfant permettent de conclure à une présomption forte de lien entre l’exposition aux pesticides de la mère pendant la grossesse (exposition professionnelle ou par utilisation domestique) ou chez l’enfant et le risque de certains cancers, en particulier les leucémies et les tumeurs du système nerveux central.

Les études de cohortes mères-enfants ont permis de caractériser les liens entre l’exposition professionnelle ou environnementale (c’est-à-dire en population générale) des mères pendant la grossesse et les troubles du développement neuropsychologique et moteur de l’enfant. Il est difficile de pointer des substances actives en particulier, mais certaines familles chimiques de pesticides sont impliquées, avec un niveau de présomption fort, notamment les insecticides organophosphorés et les pyréthrinoïdes dont l’usage a augmenté en substitution aux insecticides organophosphorés. Le lien entre les organophosphorés et l’altération des capacités motrices, cognitives et des fonctions sensorielles de l’enfant est confirmé et les nouvelles études sur les pyréthrinoïdes mettent en évidence un lien entre l’exposition pendant la grossesse et l’augmentation des troubles du comportement de type internalisé tels que l’anxiété chez les enfants. Les données expérimentales sur des rongeurs suggèrent une hyperperméabilité de la barrière hémato-encéphalique aux pyréthrinoïdes aux stades les plus précoces du développement, confortant la plausibilité biologique de ce lien. De plus, comme le montrent les études récentes d’expologie, ces insecticides, qui ont été à la fois utilisés en agriculture mais également dans les sphères domestiques, induisent une contamination fréquente des environnements intérieurs.

Exposition des riverains des zones agricoles

Les populations riveraines des zones agricoles peuvent être concernées par la dérive des produits épandus sur les cultures. En effet, des études suggèrent une influence de la proximité aux zones agricoles sur la contamination par les pesticides du lieu de vie, variable selon les substances, leur mode d’application et la manière d’estimer l’exposition. Des études écologiques ou cas-témoins avec géolocalisation reposant sur la caractérisation de l’activité agricole au voisinage des adresses de résidences suggèrent un lien entre l’exposition des riverains des terres agricoles et la maladie de Parkinson, et également entre la proximité résidentielle à des zones d’épandages de pesticides (rayon <1,5 km) et le comportement évocateur des troubles du spectre autistique chez l’enfant. Cependant, ces études présentent des limites importantes liées à l’évaluation fine de l’exposition ou à l’absence de données individuelles, ce qui rend le niveau de présomption faible.

Focus sur le chlordécone, le glyphosate et les inhibiteurs de la succinate déshydrogénase

Le chlordécone, insecticide utilisé aux Antilles françaises dans le passé, persiste de nos jours dans les milieux naturels insulaires. La consommation des denrées alimentaires contaminées a entraîné une contamination de l’ensemble de la population. La présomption forte d’un lien entre l’exposition au chlordécone de la population générale et le risque de survenue de cancer de la prostate a été confirmée. En considérant l’ensemble des données épidémiologiques et toxicologiques disponibles, la causalité de la relation est jugée vraisemblable.

 

(...)

  

 
_____________________________________
 
 
 "... Ce rapport s’appuie sur ces nouvelles données pour dresser un bilan actualisé des connaissances relatives aux liens entre exposition aux pesticides et santé humaine. Il a été rédigé par un groupe de 12 experts de plusieurs disciplines (épidémiologie, toxicologie, expologie et sociologie). Outre ce bilan général portant sur l’ensemble des pesticides, il répond également à deux demandes plus spécifiques de ses commanditaires, relatives à deux substances particulièrement controversées ces dernières années : le glyphosate, dont l’éventuel renouvellement d’autorisation fait actuellement l’objet de discussions au niveau communautaire ; et le chlordécone, insecticide longtemps utilisé en Guadeloupe et en Martinique et soupçonné d’être à l’origine de cas de cancers de la prostate." (...)
 
Bernadette Cassel's insight:

 

'expologie' in EntomoScience
https://www.scoop.it/topic/membracides/?&tag=expologie

 

(3 scoops)

 

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Huit mesures simples que chacun peut prendre pour sauver les insectes du déclin mondial

Huit mesures simples que chacun peut prendre pour sauver les insectes du déclin mondial | EntomoNews | Scoop.it
Insects constitute the vast majority of known animal species and are ubiquitous across terrestrial ecosystems, playing key ecological roles.

 

  • Opinion: Eight simple actions that individuals can take to save insects from global declines | PNAS, 12.01.2021
 
Akito Y. Kawahara, Lawrence E. Reeves, Jesse R. Barber, and Scott H. Black

 

Traduction :

 

Les insectes constituent la grande majorité des espèces animales connues et sont omniprésents dans les écosystèmes terrestres, jouant des rôles écologiques clés. En tant que proies, ils sont essentiels à la survie d'innombrables autres espèces, dont la majorité des chauves-souris, des oiseaux et des poissons d'eau douce (1). En tant qu'herbivores, prédateurs et parasites, ils sont des déterminants majeurs de la distribution et de l'abondance d'innombrables plantes et animaux. La majorité des plantes à fleurs, composante dominante de la plupart des écosystèmes terrestres, dépendent des insectes pour la pollinisation et donc la reproduction. En tant que consommateurs de déchets, les insectes sont essentiels au recyclage des nutriments. Les humains et leur agriculture dépendent fortement de ces "services écosystémiques" fournis par les insectes (Fig. 1 A-J), qui, ensemble, ont une valeur annuelle d'au moins ∼ 70 milliards de dollars (évaluation 2020) aux États-Unis (2). Les insectes fournissent également aux humains du miel, de la soie, de la cire, des colorants et, dans de nombreuses cultures, de la nourriture. Les insectes sont devenus des sujets essentiels de la recherche médicale et biologique fondamentale. De plus, les insectes sont l'une des formes de vie sauvage les plus facilement accessibles, avec une diversité de morphologie, d'histoire de vie et de comportement qui semble prête à inspirer l'appréciation de la nature et de sa conservation (Fig. 1 K-T).

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

The Eight Action Items

Create insect-friendly habitats:

1. Convert lawns into diverse natural habitats.

2. Grow native plants.

3. Reduce pesticide and herbicide use.

4. Limit use of exterior lighting.

5. Lessen soap runoff from washing vehicles and building exteriors, and reduce use of driveway sealants and de-icing salts.

 

Increase awareness and appreciation of insects:

6. Counter negative perceptions of insects.
7. Become an educator, ambassador, and advocate for insect conservation.
8. Get involved in local politics, support science, and vote.

 

 

[Image] Examples of insects that are beneficial to humans (AJ), and examples of amazing things that insects do (KT). A, Pollinator: Honey bee (Apis mellifera). B, Bumble bee (Bombus sp.). C, Decomposer: Dung beetle (Scarabaeidae: Scarabaeinae). D, Biocontrol: Ladybird beetle (Harmonia sp.). E, Ecosystem service: Ants (Formicidae). F, Silk production: Silk moth (Bombyx mori). G, Research: Fruit fly (Drosophila melanogaster). H, Vaccine development, including coronavirus: Alfalfa looper moth (Autographa californica). I, Dye production: Cochineal scale insect (Dactylopius coccus). J, Environmental assessment: Stonefly (Plecoptera). K, Visual systems: Dragonflies (e.g., Neurothemis sp.) have near 360° vision. L, Visual defense: Hawkmoth caterpillars (Hemeroplanes triptolemus) scare predators by flipping over and resembling a snake. M, Immunity and symbiosis: Parasitic wasps (e.g., Aleiodes indiscretus) subdue their host with a virus. N, Acoustic defense: Tiger moths (Bertholdia trigona) use ultrasound to jam bat sonar. O, Biomechanics: Water striders (e.g., Gerridae) walk on water. P, Agriculture: Leaf cutter ants (Atta sp.) farm fungi. Q, Chemical defense: Bombardier beetles (Brachinus sp.) blast boiling benzoquinones at predators. R, Migration: Monarch butterflies (Danaus plexippus) migrate thousands of kilometers. S, Longevity: Periodical cicadas (e.g., Magicicada septemdecim) live for nearly two decades. T, Visual mimicry and luring: Firefly (Photinus pyralis) females mimic other firefly light flash signals to lure mate-seeking males and consume them alive. See SI Appendix for further information about each insect. Image credits: Fig. 1A: Michael J. Raupp (photographer); Fig. 1B: Flickr/James Johnstone, licensed under CC BY 2.0; Fig. 1C: L.E.R.; Fig. 1D: Flickr/John Spooner, licensed under CC BY-NC 2.0; Fig. 1E: iNaturalist/Jakob Fahr, licensed under CC BY-NC 4.0; Fig. 1F: L.E.R.; Fig. 1G: iNaturalist/alexis_orion, licensed under CC BY 4.0; Fig. 1H: iNaturalist/Anita Sprungk, licensed under CC BY-NC 4.0; Fig. 1I: Wikimedia Commons/Peggy Greb, licensed under CC BY 3.0; Fig. 1J: Flickr/USFWS Mountain-Prairie, licensed under CC BY 2.0; Fig. 1K: L.E.R.; Fig. 1L: André Victor Lucci Frietas (photographer); Fig. 1M: Wikimedia Commons/USDA; Fig. 1N: Aaron J. Corcoran (photographer); Fig. 1O: Flickr/Brad Smith, licensed under CC BY-NC 2.0; Fig. 1P: L.E.R.; Fig. 1Q: Flickr/Katja Schulz, licensed under CC BY 2.0; Fig. 1R: Jeffrey Gage (photographer); Fig. 1S: Michael J. Raupp (photographer); and Fig. 1T: Flickr/James Jordan, licensed under CC BY-ND 2.0.

Bernadette Cassel's insight:

 

Les huit actions :


Créer des habitats favorables aux insectes :

1. Convertir les pelouses en divers habitats naturels.

2. Cultiver des plantes indigènes.

3. Réduire l'utilisation de pesticides et d'herbicides.

4. Limiter l'utilisation de l'éclairage extérieur.
5. Réduire le ruissellement de savon lors du lavage des véhicules et de l'extérieur des bâtiments, et réduire l'utilisation de produits d'étanchéité pour les allées et de sels de déglaçage.

 

Accroître la sensibilisation et l'appréciation des insectes :

6. Lutter contre les perceptions négatives des insectes.
7. Devenir un éducateur, un ambassadeur et un défenseur de la conservation des insectes.
8. S'impliquer dans la politique locale, soutenir la science et voter.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

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La menace silencieuse de la contamination des sols et des vers de terre par les pesticides

La menace silencieuse de la contamination des sols et des vers de terre par les pesticides | EntomoNews | Scoop.it

Une étude parue dans Agriculture, Ecosystems & Environment et menée en partie au sein de l’ UMR ECOSYS (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Versailles) a analysé 31 pesticides couramment utilisés en grande culture dans des sols et des vers de terre prélevés sur la Zone Atelier « Plaine & Val de Sèvre » (près de Niort). 100% des sols et 92% des vers de terre contenaient au moins un pesticide, que ce soit en parcelles conduites en agriculture conventionnelle, en agriculture biologique ou dans des habitats semi-naturels. De plus, une contamination quasi-systématique par trois pesticides a été détectée : l’insecticide imidaclopride, l’herbicide diflufenican et le fongicide époxiconazole.

 

Un risque élevé de mélanges de pesticides pour les vers de terre a été mis en évidence dans 46% des cas. Un plus grand nombre et des concentrations plus élevées de pesticides ont été trouvés dans les zones traitées. Pourtant, 12% des sols présentant un risque de toxicité chronique (reproduction) pour les vers de terre provenaient de haies. De plus, l'époxiconazole (un fongicide relativement préoccupant de la famille des triazoles) a été mesuré à des concentrations toxiques pour la reproduction des vers de terre dans plusieurs prairies et parcelles de céréales biologiques.

  

 

Contact : celine.pelosi@inrae.fr


Via Life Sciences UPSaclay
Bernadette Cassel's insight:

 

Extraits :

 

"Les néonicotinoïdes (notamment l'imidaclopride) ont rarement été mesurés dans la faune sauvage, à l'exception des pollinisateurs, bien que ces composés soient très préoccupants pour l'environnement en raison de leurs effets négatifs potentiels sur la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes dans le monde entier."

 

"À l'exception des insectes et surtout des abeilles, aucune donnée n'est actuellement disponible concernant l'accumulation de biocides dans la faune non ciblée ou concernant le risque pour la faune découlant des mélanges de pesticides dans le sol dans des conditions de terrain réalistes. Nous avons montré que la contamination du sol par des pesticides a conduit à l'accumulation d'un mélange de pesticides dans 92 % des vers de terre échantillonnés."

 

"Les vers de terre étant la proie principale ou occasionnelle de nombreuses espèces sauvages, le mélange diversifié de pesticides que nous avons trouvé dans leurs tissus soulève la question de savoir s'ils pourraient jouer un rôle clé en tant que vecteurs de pesticides dans les chaînes alimentaires et, ainsi, contribuer à mettre en danger leurs prédateurs."

 

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Le glyphosate et deux insecticides accusés d’augmenter les risques de lymphomes

Le glyphosate et deux insecticides accusés d’augmenter les risques de lymphomes | EntomoNews | Scoop.it
Une étude d’une ampleur inédite a calculé le surrisque de lymphome pour les agriculteurs utilisant ces substances, par rapport à ceux n’y ayant pas recours.

 

Par Stéphane Foucart, 19.03.2019 (abonnés)

 

"Quels sont les pesticides qui augmentent le plus les risques de lymphomes non hodgkiniens chez les agriculteurs, plus fréquemment touchés que le reste de la population par ces cancers du sang rares ? Une quinzaine d’épidémiologistes issus d’une dizaine d’institutions de recherche internationale, dont le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), apportent, dans une étude publiée lundi 18 mars par la revue International Journal of Epidemiology, des éléments de réponse et pointent trois substances : deux insecticides, le terbuphos et la deltamethrine, et un herbicide, le glyphosate.

 

Les chercheurs ont procédé à un effort de synthèse inédit, en exploitant les informations de trois grandes cohortes constituées en France, en Norvège et aux Etats-Unis, rassemblant ainsi les données de plus de 315 000 agriculteurs suivis en moyenne pendant plus de dix ans. Ils ont évalué l’exposition des fermiers à 33 pesticides différents selon une classification binaire. L’analyse a consisté à calculer le surrisque de lymphome pour les agriculteurs utilisant un pesticide donné, par rapport à ceux n’y ayant pas recours. Et ce, sans considérations de durée ou d’intensité de l’exposition."

(...)

 

 

Key Messages 

 

In this analysis combining data from >300 000 farmers or agricultural workers from France, Norway and the USA, accruing more than 3.5 million person-years under risk, the majority of the hazard ratios observed suggested no association of 14 selected pesticide chemical groups and 33 individual active ingredients with the risk of non-Hodgkin lymphoid malignancies (NHL).

 

Moderately elevated hazard ratios were seen for NHL overall or certain subtypes with ever use of a few specific pesticides compared with never use of those pesticides: NHL overall and terbufos; chronic lymphocytic leukaemia/small lymphocytic lymphoma (CLL/SLL) and deltamethrin; and diffuse large B-cell lymphoma (DLBCL) and glyphosate; as well as inverse associations of NHL overall with the broader groups of organochlorine insecticides and phenoxy herbicides, after adjusting for exposure to other pesticides. Future work is needed to further investigate these findings.

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Le glyphosate nuit aux insectes : il perturbe l'apprentissage des larves de moustiques (Aedes aegypti) à des doses couramment pratiquées dans les champs

Le glyphosate nuit aux insectes : il perturbe l'apprentissage des larves de moustiques (Aedes aegypti) à des doses couramment pratiquées dans les champs | EntomoNews | Scoop.it
Glyphosate is the most widely used herbicide in the world. In the last years, the number of studies revealing deleterious effects of glyphosate on non-target species has been increasing. We studied the impact of glyphosate at field-realistic doses on learning in mosquito larvae (Aedes aegypti). Larvae of A. aegypti live in small water bodies and perform a stereotyped escape response when a moving object projects its shadow on the water surface. Repeated presentations of an innocuous visual stimulus induce a decrease in response due to habituation, a non-associative form of learning. In this study, different groups of larvae were reared in water containing different concentrations of glyphosate that can be found in the field (50 µg/l, 100 µg/l, 210 µg/l and 2 mg/l). Larvae reared in a glyphosate solution of 2 mg/l could complete their development. However, glyphosate impaired habituation. The higher the dose, the stronger the deleterious effects on learning abilities. This protocol opens new avenues to further studies aiming at understanding how glyphosate affects non-target organisms as insects. Habituation in mosquito larvae could serve as a parameter for testing the impact of pollutants in water bodies.

 

Glyphosate impairs learning in mosquito larvae (Aedes aegypti) at field-realistic doses - Hugo Baglan, Claudio R. Lazzari, Fernando J. Guerrieri - Journal of Experimental Biology, 20.08.2018

 

 

Traduction :

 

Le glyphosate est l'herbicide le plus utilisé dans le monde. Au cours des dernières années, le nombre d'études révélant des effets délétères du glyphosate sur des espèces non ciblées a augmenté. Nous avons étudié l'impact du glyphosate à des doses réalistes au champ sur l'apprentissage des larves de moustiques (Aedes aegypti).

 

Les larves d'A. aegypti vivent dans de petits plans d'eau et réagissent de manière stéréotypée lorsqu'un objet en mouvement projette son ombre sur la surface de l'eau. La présentation répétée d'un stimulus visuel inoffensif induit une diminution de la réponse due à l'accoutumance, une forme d'apprentissage non associative.

 

Dans cette étude, différents groupes de larves ont été élevés dans de l'eau contenant différentes concentrations de glyphosate que l'on trouve dans le champ (50 µg/l, 100 µg/l, 210 µg/l et 2 mg/l). Les larves élevées dans une solution de glyphosate à 2 mg/l pourraient compléter leur développement. Cependant, l'accoutumance au glyphosate est altérée. Plus la dose est élevée, plus les effets délétères sur les capacités d'apprentissage sont importants.

 

Ce protocole ouvre de nouvelles voies pour d'autres études visant à comprendre comment le glyphosate affecte les organismes non ciblés comme les insectes. L'habituation des larves de moustiques pourrait servir de paramètre pour tester l'impact des polluants dans les plans d'eau.

 

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Bernadette Cassel's insight:
 
Articles en relation :

 

  


[...]

 

→ 'glyphosate' in EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/t/entomonews/?&tag=glyphosate

 

(21 scoops)

 
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Le glyphosate autorisé pour cinq ans de plus dans l'Union européenne, Macron veut l'interdire dans les trois ans

Le glyphosate autorisé pour cinq ans de plus dans l'Union européenne, Macron veut l'interdire dans les trois ans | EntomoNews | Scoop.it

"Les États membres ont voté pour une nouvelle autorisation du glyphosate, ce lundi. L'herbicide pourra être commercialisé et utilisé durant les cinq prochaines années dans l'Union européenne. Emmanuel Macron a demandé au gouvernement de le faire interdire en France dans les trois ans.

 

L'utilisation du glyphosate est prolongée pour cinq ans de plus dans l'Union européenne, a annoncé la Commission. Les Etats membres, réunis au sein d'un comité d'appel, ont voté ce lundi.
Vote "contre" de la France

 

Dix-huit pays ont voté en faveur de la proposition de l'exécutif européen, représentant à peine plus des 65% de la population de l'UE nécessaires. L'Allemagne en fait partie, alors qu'elle s'était abstenue au tour précédent, après avoir demandé des modifications au texte proposé en lien avec des restrictions sur l'usage privé du glyphosate et le respect de la biodiversité, selon l'AFP. Ce choix de l'Allemagne, poids lourd démographique au sein de l'Union européenne, a contribué à faire pencher la balance en faveur d'une nouvelle autorisation."

 

[Image] Remo Hess, correspondant suisse à Bruxelles, a comptabilisé sur Twitter quel pays a voté pour, quel pays a voté contre. Et parmi les pro-glyphosate, on trouve notamment l'Allemagne, l'Irlande, les Pays-Bas, la Suède et le Royaume Uni. Les 18 Etats qui ont voté pour représentent 65,71 % de la population. 65 % était nécessaire pour que la décision soit validée.

Photo : capture du compte Twitter de Remo Hess.

 

[via] Glyphosate : qui a voté pour ? - Libération, 27.11.2017

http://www.liberation.fr/direct/element/glyphosate-qui-a-vote-pour_74138/

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Renouvellement du glyphosate : en l'absence de majorité entre Etats membres, la décision est reportée

Renouvellement du glyphosate : en l'absence de majorité entre Etats membres, la décision est reportée | EntomoNews | Scoop.it
Réunis vendredi 13 octobre, les États membres se prononçaient la proposition de la Commission européenne de renouveler l'autorisation de l'herbicide pour 10 ans. L'abstention de plusieurs États membres dont la France n'a pas permis d'approuver (ou de rejeter) le texte. La décision est donc reportée au mois de novembre.

 

Publié le 13.10.2023

Valentin Ledroit

 

"Pas de majorité pour ou contre le renouvellement du glyphosate. Réunis vendredi 13 octobre, les Vingt-Sept n’ont pas trouvé d’accord sur la proposition de la Commission européenne de prolonger de 10 ans l’autorisation de la substance présente notamment dans le Roundup de Monsanto.


La France s’abstient

 

La majorité requise pour adopter (ou rejeter) la proposition n’a pas été atteinte”, indique l’exécutif européen dans un communiqué. Atteindre une majorité qualifiée impliquait de rallier 55 % des États membres (au moins 15 sur 27) représentant 65 % de la population de l’UE. Or plusieurs pays ont décidé de s’abstenir, et non des moindres, rendant l’issue mathématiquement impossible.

 

Quelques heures avant le vote du comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et des aliments pour animaux (Scopaff) réunissant les États membres, le ministre français de l’Agriculture Marc Fesneau avait révélé que la France s’abstiendrait. Comme l’affirmait Contexte jeudi, Paris plaide pour une prolongation de 7 ans seulement, contre 10 ans pour la Commission.

 

“En conséquence, la proposition […] sera soumise au comité d’appel”, indique la Commission européenne. Cette prochaine réunion doit avoir lieu dans la première quinzaine du mois de novembre.


Décision avant le 15 décembre 2023

 

L’autorisation actuelle du glyphosate expirait au 15 décembre 2022, mais avait été prolongée d’un an dans l’attente de l’évaluation scientifique du régulateur européen en la matière, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). En juillet dernier, celle-ci avait enfin publié son rapport, qui ouvrait la voie au renouvellement.

 

Dans son projet de règlement, la Commission européenne justifie son choix d’accorder 10 années supplémentaires en s’appuyant sur les résultats de deux études, dont celle de l’EFSA*. “On ne peut pas s’attendre à ce que, à court terme, suffisamment de nouvelles informations soient accumulées pour aboutir à un résultat différent”, ajoute l’exécutif européen dans sa proposition.

 

“Une décision sur le renouvellement du glyphosate doit être prise avant le 14 décembre 2023, car l’approbation actuelle expire le 15 décembre 2023″, précisent par ailleurs les services de la Commission ce vendredi."

 

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NDÉ

* À ce sujet, lire

 

→ Le glyphosate, révélateur de l’influence des lobbys industriels sur la « science réglementaire », 15.10.2023
https://theconversation.com/le-glyphosate-revelateur-de-linfluence-des-lobbys-industriels-sur-la-science-reglementaire-215604

 

"... pour le glyphosate : une seule institution internationale, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’ONU, a émis une prise de position en défaveur de la molécule, le classant dans la catégorie des « cancérogènes probables ». Mais c’est une agence qui prend en compte une littérature scientifique qui n’est pas financée par les industriels, là où d’autres agences, comme celles de l’UE, prennent en compte également les publications produites par les industriels ou leurs alliés, avec des papiers parfois signés par des scientifiques, mais rédigés par des experts des firmes : les Monsanto Papers regorgent ainsi de « shadow writing »."

Sylvain Laurens

 

Une étude significative

 

 

Abstract

Background

The US EPA considers glyphosate as “not likely to be carcinogenic to humans.” The International Agency for Research on Cancer (IARC) has classified glyphosate as “probably carcinogenic to humans (Group 2A).” EPA asserts that there is no convincing evidence that “glyphosate induces mutations in vivo via the oral route.” IARC concludes there is “strong evidence” that exposure to glyphosate is genotoxic through at least two mechanisms known to be associated with human carcinogens (DNA damage, oxidative stress). Why and how did EPA and IARC reach such different conclusions?

Results

A total of 52 genotoxicity assays done by registrants were cited by the EPA in its 2016 evaluation of technical glyphosate, and another 52 assays appeared in the public literature. Of these, one regulatory assay (2%) and 35 published assays (67%) reported positive evidence of a genotoxic response. In the case of formulated, glyphosate-based herbicides (GBHs), 43 regulatory assays were cited by EPA, plus 65 assays published in peer-reviewed journals. Of these, none of the regulatory, and 49 published assays (75%) reported evidence of a genotoxic response following exposure to a GBH. IARC considered a total of 118 genotoxicity assays in six core tables on glyphosate technical, GBHs, and aminomethylphosphonic acid (AMPA), glyphosate’s primary metabolite. EPA’s analysis encompassed 51 of these 118 assays (43%). In addition, IARC analyzed another 81 assays exploring other possible genotoxic mechanisms (mostly related to sex hormones and oxidative stress), of which 62 (77%) reported positive results. IARC placed considerable weight on three positive GBH studies in exposed human populations, whereas EPA placed little or no weight on them.

Conclusions

EPA and IARC reached diametrically opposed conclusions on glyphosate genotoxicity for three primary reasons: (1) in the core tables compiled by EPA and IARC, the EPA relied mostly on registrant-commissioned, unpublished regulatory studies, 99% of which were negative, while IARC relied mostly on peer-reviewed studies of which 70% were positive (83 of 118); (2) EPA’s evaluation was largely based on data from studies on technical glyphosate, whereas IARC’s review placed heavy weight on the results of formulated GBH and AMPA assays; (3) EPA’s evaluation was focused on typical, general population dietary exposures assuming legal, food-crop uses, and did not take into account, nor address generally higher occupational exposures and risks. IARC’s assessment encompassed data from typical dietary, occupational, and elevated exposure scenarios. More research is needed on real-world exposures to the chemicals within formulated GBHs and the biological fate and consequences of such exposures.

 

[Image] a, b Range of glyphosate concentrations in maternal and umbilical cord serum. This figure was created using data from Kongtip et al. [42, see Figure 1 for publication.eps]

Bernadette Cassel's insight:

 

À lire aussi

 

  • Prolongement de l’autorisation du glyphosate dans l’UE : la France rétropédale – Libération, 13.10.2023 https://www.liberation.fr/environnement/agriculture/prolongement-de-lautorisation-du-glyphosate-dans-lue-les-etats-membres-ne-trouvent-pas-daccord-20231013_X6A6JMVEX5HXPDWG5UDKXWDX34/

 

Ce vendredi 13 octobre, Paris s’est abstenu lors du vote des États sur la proposition de la Commission de reconduire pour dix ans l’autorisation de cet herbicide controversé. Il s’agit d’un recul car en 2017, la France s’était opposée à un prolongement pour cinq ans. Un nouveau vote devrait avoir lieu en novembre.

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Le glyphosate et un herbicide à base de glyphosate affectent le microbiote intestinal des bourdons

Le glyphosate et un herbicide à base de glyphosate affectent le microbiote intestinal des bourdons | EntomoNews | Scoop.it
Glyphosate and a glyphosate-based herbicide affect bumblebee gut microbiota

 

FEMS Microbiology Ecology, Volume 99, Issue 7, July 2023
Published: 14 June 2023

 

-------

NDÉ

Traduction avec DeepL

 

Le déclin des pollinisateurs est l'un des plus grands défis auxquels le monde est confronté aujourd'hui, et l'utilisation excessive de pesticides pourrait en être l'une des causes.

 

Nous avons étudié ici si le glyphosate, le pesticide le plus utilisé au monde, affecte le microbiote intestinal des bourdons. Nous avons exposé le régime alimentaire des bourdons au glyphosate et à un herbicide à base de glyphosate et quantifié les changements dans la communauté du microbiote en utilisant le séquençage du gène de l'ARNr 16S. En outre, nous avons estimé la sensibilité potentielle des microbes intestinaux des abeilles au glyphosate sur la base de la présence précédemment signalée de l'enzyme cible.

 

Le glyphosate a augmenté la diversité du microbiote intestinal, tandis que l'herbicide à base de glyphosate l'a diminuée, ce qui indique que les effets négatifs sont attribuables aux coformulants.

 

Les traitements au glyphosate et à l'herbicide à base de glyphosate ont tous deux diminué de manière significative l'abondance relative de l'espèce bactérienne Snodgrasella alvi, potentiellement sensible au glyphosate. Cependant, l'abondance relative des genres Candidatus Schmidhempelia potentiellement sensibles au glyphosate a augmenté chez les bourdons traités au glyphosate.

 

Dans l'ensemble, 50 % des genres bactériens détectés dans le microbiote intestinal des abeilles ont été classés comme potentiellement résistants au glyphosate, tandis que 36 % ont été classés comme sensibles.

 

Il a été démontré qu'un microbiote central sain protège les abeilles contre les infections parasitaires, modifie le métabolisme et réduit la mortalité. L'utilisation intensive d'herbicides à base de glyphosate peut donc avoir des conséquences sur les abeilles et les écosystèmes.

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Glyphosate : l’Autorité européenne de sécurité des aliments ouvre la voie à une réautorisation

Glyphosate : l’Autorité européenne de sécurité des aliments ouvre la voie à une réautorisation | EntomoNews | Scoop.it
L’agence dit n’avoir identifié aucun « élément de préoccupation critique », mais renvoie le pouvoir politique à ses responsabilités. Cette terminologie signifie que certains usages de l’herbicide peuvent être considérés comme sûrs et que son interdiction ne s’impose donc pas.

 

Par Stéphane Foucart

Publié hier à 14h57, modifié à 01h50 [07.07.2023]
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L'agence environnementale de l'UE appelle à réduire l'usage des pesticides

L'agence environnementale de l'UE appelle à réduire l'usage des pesticides | EntomoNews | Scoop.it
L'Agence européenne de l'environnement (AEE) s'alarme de l'utilisation toujours importante des pesticides en Europe. Et appelle, ce mercredi, à plus d'actions afin de réduire la consommation de ces produits dont les effets délétères sur l'être humain et la biodiversité sont pourtant connus.

 

Par Les Echos
Publié le 26 avr. 2023 à 07:42Mis à jour le 26 avr. 2023 à 07:43

« Dans l'Europe des 27, les ventes de pesticides sont restées relativement stables, à environ 350.000 tonnes par an entre 2011 et 2020 », relève l'agence de l'Union européenne, se fondant sur des chiffres d'Eurostat . Et d'appeler les pays de l'UE à diminuer leur dépendance aux pesticides en adoptant notamment d'autres modèles d'agriculture, tels que l'agroécologie.
Des seuils préoccupants détectés

De fait, nombre de données et d'études récentes sont alarmantes. En 2020, un ou plusieurs pesticides ont été détectés au-dessus des seuils de préoccupation dans 22 % des sites de surveillance des rivières et des lacs en Europe, rappelle l'AEE. L'imidaclopride, de la famille des insecticides néonicotinoïdes, et l'herbicide métolachlore ont enregistré le plus grand nombre absolu de dépassements dans toute l'Europe, principalement en Italie du Nord et dans le nord-est de l'Espagne. Dans les eaux souterraines, l'atrazine, un herbicide tenace interdit depuis 2007, est à l'origine du plus grand nombre de dépassements."

(...)

 

-------

NDÉ

Briefing de l'AEE

 

 
Published 26 Apr 2023 Last modified 26 Apr 2023
Crédit photo : Evangelija Ivanoska, Well with Nature /EEA
 
Food production systems in Europe rely on chemical pesticides to maintain crop yields. However, widespread pesticide use is a major source of pollution — contaminating water, soil and air, driving biodiversity loss, and leading to pest resistance. Human exposure to chemical pesticides is linked to chronic illnesses such as cancer, and heart, respiratory and neurological diseases. This briefing summarises the latest knowledge on how chemical pesticides impact human health and the environment, and presents good practices to reduce their use and risk across Europe.

 

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"Depuis plus de dix ans, l'usage des pesticides est stable parmi les Vingt-Sept, en dépit des nombreuses études alarmantes. L'AEE les appelle à diminuer leur dépendance."

 

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Une solution naturelle au fléau des microplastiques

Une solution naturelle au fléau des microplastiques | EntomoNews | Scoop.it

"Des microplastiques, il y en a partout. Mais ils ne sont pas tous issus de la dégradation d'objets en plastique. Beaucoup entrent dans la composition de produits de consommation courante. Et il devient impératif de trouver une solution à cette pollution invisible. Des chercheurs proposent aujourd'hui une solution intéressante."


Nathalie Mayer

Publié le 25/07/2022

 

Un procédé simple

"Les chercheurs montrent en effet que pour ce type d'applications, des cocons de vers à soie de qualité non textiles peuvent largement suffire. Aujourd'hui, ceux-ci sont généralement jetés, car ils ne trouvent pas d'utilisation. D'ailleurs, même les tissus de soie usagers pourraient servir à ces applications. De quoi éviter quelques déchets.

 

Les chercheurs montrent aussi que les fibres de soie peuvent être dissoutes à l'eau, tout simplement. Ils avancent aussi que la soie ainsi produite peut tout à fait s'adapter aux équipements de fabrication de cosmétiques ou autres peintures existants. Les premiers tests réalisés l'ont été sur un herbicide microencapsulé, dans une serre de culture de maïs. Avec un résultat même meilleur que le produit commercial existant."

(...)

 

 

 

→ Silk offers an alternative to some microplastics | MIT News | Massachusetts Institute of Technology, 22.07.2022 https://news.mit.edu/2022/silk-alternative-microplastics-0720

 

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Glyphosate : un désherbant populaire a un effet jusqu'alors inconnu sur les bourdons

Glyphosate : un désherbant populaire a un effet jusqu'alors inconnu sur les bourdons | EntomoNews | Scoop.it

... cette étude est la dernière d’une longue série de rapports récents sur les effets non létaux, mais indubitablement nocifs, du glyphosate sur les abeilles.

 

Guru Med | 5 Juin 2022 

 

Selon une nouvelle étude, l’herbicide le plus utilisé au monde empêche les bourdons de garder leurs ruches suffisamment chaudes pour incuber leurs larves.

 

Les bourdons (Bombus terrestris) sont confrontés à des pénuries alimentaires dues à la perte d’habitat et à la généralisation des monocultures agricoles. Comme les abeilles domestiques, ils se nourrissent de nectar récolté sur les plantes, et en stockent une plus grande quantité dans leur nid. Ils récoltent également du nectar et du pollen pour nourrir leurs petits.

 

Les bourdons sont uniques par leur capacité à maintenir une sorte de « thermostat » collectif, afin de rester au chaud dans des zones où les autres abeilles ne le peuvent pas. Ils y parviennent en régulant leur propre température corporelle et celle de la colonie par des  » frémissements « .

 

Cela fait d’elles d’importants pollinisateurs dans les zones plus fraîches, et c’est essentiel pour le développement des larves, qui ne peuvent atteindre l’âge adulte que si leur couvain est maintenu entre 25 et 35°C.

 

Lorsque la nourriture vient à manquer, la colonie se refroidit et le développement des larves peut être affecté. Mais une nouvelle étude (lien plus bas) a révélé que l’épuisement des ressources n’est pas la seule chose qui perturbe l’incubation des abeilles.

Le glyphosate est utilisé par les agriculteurs et les jardiniers pour tuer les mauvaises herbes et réguler les cultures. Ce produit chimique, qui inhibe une enzyme présente uniquement dans les plantes, les champignons et certaines bactéries, a longtemps été considéré comme inoffensif pour les abeilles.

 

Cependant, cette étude est la dernière d’une longue série de rapports récents sur les effets non létaux, mais indubitablement nocifs, du glyphosate sur les abeilles.

 

[...]

 

Selon les chercheurs :

Lorsque les colonies n’étaient pas dérangées et qu’elles étaient bien nourries, aucune différence dans la température moyenne du nid entre les deux côtés d’une colonie n’a été détectée.

Cependant, lorsque les colonies subissent une limitation des ressources, les effets de l’exposition au glyphosate sont devenus évidents.

Lorsque leur approvisionnement en nourriture a été réduit, les nids qui n’avaient pas été exposés au glyphosate se sont refroidis, mais pas en dessous de la plage optimale pour le développement des larves.

Mais de l’autre côté, où la même limitation des ressources était associée à l’exposition au glyphosate, les températures ont chuté beaucoup plus rapidement, pour finalement descendre en dessous de la plage optimale pour la croissance des jeunes bourdons.

 

Dans la nature, ce phénomène pourrait réduire les taux de reproduction en période de pénurie de nourriture et contribuer à un nouveau déclin des bourdons dans le monde.

Étant donné qu’ils sont d’importants pollinisateurs et que, dans les recherches en laboratoire, ils sont considérés comme des substituts de la façon dont d’autres espèces d’abeilles sauvages pourraient être affectées, les conclusions de cette étude sont à la fois instructives et alarmantes.

 

On ne sait pas encore exactement pourquoi le glyphosate a affecté les bourdons observés, mais sur la base de précédentes recherches, les scientifiques pensent que cela pourrait être dû à l’impact de ce produit sur le microbiome des abeilles.

Indépendamment des effets chimiques sous-jacents, l’étude soulève des inquiétudes quant aux effets « subtils et non létaux » d’un herbicide autrefois considéré comme inoffensif."

 

  
[Image] Image thermique de la colonie de bourdons divisée : à gauche avec du glyphosate, à droite non traité. (Anja Weidenmüller)
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(6 scoops)

 

 

 

  

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Pesticides : les hirondelles nourrissent leurs oisillons d'insectes contaminés

Pesticides : les hirondelles nourrissent leurs oisillons d'insectes contaminés | EntomoNews | Scoop.it
Selon une étude canadienne, la moitié des hirondelles se nourrissent d'insectes contaminés aux pesticides, quand bien-même leur nid serait installé dans une ferme biologique. Explications.

 

 

"Résultat, 46 % des échantillons de boules d’insectes que les parents apportent à leurs oisillons contenaient au moins un contaminant. Les chercheurs ont retrouvé des traces de pesticides dont l’atrazine, un herbicide puissant surnommé « tueur d’abeilles »."

 

Cité par Régis Alexandre URSINI sur Twitter, 10.08.2021
https://twitter.com/RegisUrsini/status/1425157202298429444

 


Via LPO Île-de-France
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Pourquoi, près de 30 ans après son interdiction, le chlordécone est-il encore retrouvé en grande quantité dans l'environnement aux Antilles ? 

Pourquoi, près de 30 ans après son interdiction, le chlordécone est-il encore retrouvé en grande quantité dans l'environnement aux Antilles ?  | EntomoNews | Scoop.it
Le chlordécone est largement répandu dans les champs de bananiers de 1972 à 1993 pour lutter contre le charançon, insecte ravageur majeur de ces cultures. En 1993, l'insecticide organochloré est interdit en raison de sa toxicité, tenue pour responsable, entre autres, du très grand nombre de cancers de la prostate observés à la Guadeloupe et à la Martinique.

 

Chlordécone : quand l’herbicide libère le pesticide des sols antillais…

Le fil Science & Techno - 15.02.2021

 

"Les scientifiques ont étudié deux zones partiellement couvertes de bananeraies et de champs de cannes à sucre : le bassin de la rivière Pérou, en Guadeloupe, et celui de la rivière du Galion, en Martinique. Ils ont prélevé des carottes de sédiments marins à proximité de l'embouchure des cours d'eau et les ont analysées.

Leur verdict est sans appel : depuis plus de 20 ans, le chlordécone est revenu en force dans les sédiments fins des fleuves côtiers des deux îles, induisant une contamination généralisée de l'environnement. Les chercheurs mettent en cause le glyphosate, un herbicide utilisé à partir de la fin des années 1990 aux Antilles. En détruisant les racines des plantes, il a favorisé l'érosion des sols et celle-ci a libéré le chlordécone stocké dans les champs pollués."

(...)

 

Références

Bernadette Cassel's insight:

 

​"Selon une collaboration impliquant le LSCE (CEA-CNRS-UVSQ), le chlordécone réapparaît massivement aux Antilles françaises depuis la fin des année 1990 – au moment où est introduit l'usage du glyphosate – des années après son interdiction."

 

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Les pesticides intoxiquent aussi les vers de terre... et donc leurs prédateurs

Les pesticides intoxiquent aussi les vers de terre... et donc leurs prédateurs | EntomoNews | Scoop.it
Des scientifiques français cherchent à déterminer la présence des pesticides sur l’ensemble de la chaîne alimentaire animale. Selon leur étude, les vers de terre présentent des niveaux alarmants de ces produits toxiques. Au point de mettre en danger leur reproduction et leurs prédateurs.

 

La Libre, 25.11.2020 (abonnés)

 

  

 

 

 

Critical knowledge gaps about environmental fate and unintentional effects of currently used pesticides (CUPs) hamper the understanding and mitigation of their global impacts on ecological processes. We investigated the exposure of earthworms to 31 multiclass CUPs in an arable landscape in France. We highlighted the presence of at least one pesticide in all soils (n = 180) and 92 % of earthworms (n = 155) both in treated crops and nontreated habitats (hedgerows, grasslands, and cereals under organic farming). Mixtures of at least one insecticide, one herbicide, and one fungicide (> limit of quantification) contaminated 90 % of soils and 54 % of earthworms at levels that could endanger these nontarget beneficial soil organisms. A high risk of chronic toxicity to earthworms was found (46 % of samples) both in treated winter cereals and nontreated habitats considered as refuges. This may alter biodiversity, hinder recovery, and impair ecosystem functions. These results provide essential insights for sustainable agriculture and CUP regulation, and highlight the potential of pesticides as agents of global change.

 

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SUR LE MÊME SUJET :

→ Des pesticides retrouvés partout dans l'environnement - Sciences et Avenir, 02.11.2020 https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/les-pesticides-migrent-partout-dans-l-environnement_148889

 

Les pesticides migrent partout dans le sol, même dans les vers de terre

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Les pesticides menacent les oiseaux et les vers de terre autant que les abeilles - De www.libe.ma - 1 juillet 2014, 16:21

 

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Après les abeilles — et d'autres animaux —, l’impact du glyphosate sur les moustiques

Après les abeilles — et d'autres animaux —, l’impact du glyphosate sur les moustiques | EntomoNews | Scoop.it
Fernando Mordi Guerrieri, neurobiologiste à l’Irbi de Tours, évoquera ses travaux sur l’impact du glyphosate sur les animaux, lors de la réunion de lancement de la « Campagne glyphosate ». Son étude a été publiée en 2018 dans la prestigieuse revue Journal of experimental biology.

 

Glyphosate : l’alerte d’un neurobiologiste tourangeau. Publié le 25/03/2019

 

"Vos recherches ont montré que le glyphosate avait un impact sur les animaux. Pourquoi une telle étude ?

 

« Le discours des fabricants de glyphosate, depuis son lancement dans les années 70, est que cet herbicide n’agit que sur les plantes, que l’on peut désherber un terrain sans qu’il y ait d’effet sur les animaux. De nombreuses études ont déjà démontré le contraire, notamment qu’il avait un effet neurotoxique sur les abeilles qui, exposées au glyphosate, ne retrouvent plus leur nid, ou perdent leur mémoire, ou encore qu’il engendrait des malformations sur les embryons de grenouille… Nous avons voulu observer s’il avait des effets sur le comportement des moustiques. »

 

Quel constat avez vous fait ?

 

« Nous avons utilisé des larves de moustiques de quatre jours. Elles vivent sous l’eau, « accrochées » à la surface pour respirer, et plongent lorsqu’elles voient un objet se déplaçant à la surface. Elles apprennent rapidement à reconnaître s’il agit d’un danger – oiseau ou grenouille – ou une feuille d’arbre qui s’agite. Nous avons observé qu’immergées dans une eau avec une concentration résiduelle de glyphosate identique à celle que l’on trouve sur les terrains trois mois après le traitement, elle perdait ces capacités d’apprentissage. Ce qui nous indique qu’on est en train d’attaquer son système nerveux central. »

(...) 

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Le glyphosate nuit aux insectes : il perturbe l'apprentissage des larves de moustiques (Aedes aegypti) à des doses couramment pratiquées dans les champs - From jeb.biologists.org - October 4, 2018 11:13 AM

 

Bernadette Cassel's curator insight, March 27, 2019 12:16 PM

 

Le glyphosate nuit aux insectes : il perturbe l'apprentissage des larves de moustiques (Aedes aegypti) à des doses couramment pratiquées dans les champs - From jeb.biologists.org - October 4, 2018 11:13 AM

 

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Des alternatives au glyphosate existent déjà pour près de 90% des surfaces agricoles

Des alternatives au glyphosate existent déjà pour près de 90% des surfaces agricoles | EntomoNews | Scoop.it
« Objectif 2020 ». Le message affiché sur le site mis en place par l’Élysée est clair : pousser les agriculteurs à en finir avec l’utilisation du glyphosate avant le 31 décembre 2020.

 

Sortir du glyphosate : l’Etat créé un site web pour accompagner les agriculteurs – Environnement et biodiversité en Bretagne, 28.11.2018

 

"Le ministre à la transition écologique François de Rugy a indiqué vouloir mettre fin à l’emploi de l’herbicide « sous trois ans à la majorité des usages et sous cinq ans à la totalité des usages ». Une déclaration qui fait écho aux mots présents sur la page d’accueil du site internet : « L’agriculture a déjà connu de grandes transitions dans son histoire. »

Pour y parvenir, le gouvernement prévoit « d’augmenter au 1er janvier la redevance pour pollution diffuse des phytosanitaires, à hauteur de 50%. Soit un euro de plus par kilo, pour le glyphosate » a indiqué François de Rugy début novembre. L’Etat fait aussi la promesse que « personne ne sera laissé sans solution. »"

 

[Image] via le site du Gouvernement "Solutions et alternatives · Glyphosate : objectif 2020" https://www.glyphosate.gouv.fr/solutions-et-alternatives

 

 

"... Le rapport de l’INRA montre que des alternatives au glyphosate existent déjà pour près de 90% des surfaces agricoles."

 

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SUJET PROCHE :

→ L'Anses retire 132 autorisations de produits à base de glyphosate, 30.11.2018 https://www.actu-environnement.com/ae/news/anses-retire-132-autorisations-produits-glyphosate-32500.php4#xtor=ES-6

 

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire aussi :

 

Emmanuel Macron renonce à sa promesse d’interdire le glyphosate en 2021 | Variétés entomologiques | Scoop.it -

 

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Le glyphosate présente (aussi) un risque pour les abeilles

Le glyphosate présente (aussi) un risque pour les abeilles | EntomoNews | Scoop.it
Des chercheurs américains mettent en évidence un impact de l’herbicide sur la flore intestinale des butineuses, rendant celles-ci plus vulnérables aux infections.

 

Par Stéphane Foucart, 27.09.2018 (abonnés)

 

"Déjà classé « cancérogène probable » pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) – avis auquel s’opposent les agences réglementaires européennes et américaines –, voici que le glyphosate est mis en cause pour ses effets sur les abeilles domestiques (Apis mellifera).

 

Une équipe de chercheurs du département de biologie intégrative de l’université du Texas à Austin (Etats-Unis) publie, dans la dernière édition de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), une étude montrant que l’herbicide, principe actif du célèbre désherbant Roundup et substance phytosanitaire la plus utilisée au monde, peut augmenter la mortalité des butineuses, en agissant sur leur flore intestinale.

Ces nouveaux travaux ajoutent une nouvelle cause possible au déclin accéléré des abeilles domestiques – un phénomène constaté dans tous les territoires dominés par les activités agricoles. Les dégâts indirects des herbicides (en détruisant les plantes sauvages) sur les pollinisateurs sont, eux, déjà bien connus."

(...)

 

 

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