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Le biocontrôle en France : de quoi parle-t-on ?

Le biocontrôle en France : de quoi parle-t-on ? | EntomoNews | Scoop.it
L’utilisation des pesticides chimiques de synthèse dans la protection des cultures a aujourd’hui clairement montré ses limites : risques sanitaires, effets négatifs sur l’environnement, déséquilibres écologiques, pertes d’efficacité et coûts élevés. C’est pourquoi la forte réduction de ces pesticides est maintenant un objectif généralement admis par la plupart des acteurs professionnels et politiques. En France, le biocontrôle est un concept de protection des cultures apparu lors de la dernière décennie et présenté comme une solution permettant de réduire l’utilisation de pesticides. La présente synthèse vise à dresser un état des lieux de ce que recouvre le terme de « biocontrôle » en France.

 

Cahiers Agricultures

Jean-Philippe Deguine et Hélène Ledouble

Published online: 02 August 2022

 

[Image] Évolution du nombre de publications scientifiques en français portant sur le biocontrôle et la lutte biologique au cours des deux dernières décennies. Analyse effectuée sur Google Scholar (https://scholar.google.com/) en interrogeant la base à partir des termes « biocontrôle » et « lutte biologique ». Les résultats ont été obtenus pour chaque année de la période 2001–2020, en lissant ces données sur des périodes de 5 ans. 

 
Bernadette Cassel's insight:

 

« L’augmentation de l’usage de ce terme a été observée parallèlement à la diminution de l’usage du terme « lutte biologique », un concept reconnu et stable depuis plus d’un siècle. »

Jean-Philippe Deguine et Hélène Ledouble

 

 
« Excellent papier qui pose de bonnes questions. Il y a une définition officielle du biocontrôle et un groupe de réflexion au niveau européen. Le biocontrôle englobe toute la lutte biologique mais aussi d’autres pratiques »
 
 

 

 

(35 scoops — soit un peu plus d'une page de résultats)

 

 

 

(85 scoops et plus — 6 pages de résultats en tout)

 

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Ganaspis cf. brasiliensis (souche G1) : une guêpe parasitoïde pour combattre la drosophile à ailes tachetées | INRAE INSTIT

Ganaspis cf. brasiliensis (souche G1) : une guêpe parasitoïde pour combattre la drosophile à ailes tachetées | INRAE INSTIT | EntomoNews | Scoop.it
Une équipe de recherche de l’Institut Sophia Agrobiotech d’INRAE obtient l’autorisation d’introduction dans l’environnement de Ganaspis cf. brasiliensis G1, une guêpe parasitoïde exotique, afin de lutter contre Drosophila suzukii, une mouche redoutable qui s’attaque aux fruits.

 

 

Publié le 04 octobre 2022

 

RÉFÉRENCES

  • Seehausen et al. 2020. Evidence for a cryptic parasitoid species reveals its suitability as a biological control agent. Scientific Reports. https://doi.org/10.1038/s41598-020-76180-5
  • Seehausen et al. 2022.  Large-arena field cage releases of a candidate classical biological control agent for spotted wing drosophila suggest low risk to non-target species. Journal of Pest Science. https://doi.org/10.1007/s10340-022-01487-3
  • Borowiec et al. 2021. Drosophila suzukii et lutte biologique par acclimatation. Phytoma, 740, 25-30
  • Gard et al. 2021. Evaluation of parasitism efficacy of Ganaspis cf. brasiliensis to develop classical biological control against Drosophila suzukii. 12ème Conférence Internationale sur les Ravageurs et Auxiliaires en Agriculture, 26-18 octobre 2021, Montpellie

 

[Image] Jean-Claude MALAUSA, INRAE

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

  • Suisse. La mouche suzukii n’a qu’à bien se tenir : son prédateur est identifié ! - De www.lematin.ch - 17 novembre 2020, 13:21

 

 

 

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De minuscules guêpes pourraient aider à sauver les arbres attaqués par l'agrile du frêne | The Spokesman-Review

De minuscules guêpes pourraient aider à sauver les arbres attaqués par l'agrile du frêne | The Spokesman-Review | EntomoNews | Scoop.it
Up close, the emerald ash borer is a strikingly beautiful insect. It's also a dangerous pest. The metallic green beetles entered the U.S. from northeast Asia in the 1990s, likely hitching a ride on wood-packing materials. By the time researchers identified them in 2002, the insects were widespread. 

 

Tiny wasps could help save trees under attack 

By Gina Rich Special to the Washington Post, 27.03.2022

 

Traduction :

 

 

De près, l'agrile du frêne est un insecte d'une beauté saisissante. C'est aussi un dangereux ravageur. Les coléoptères vert métallique sont entrés aux États-Unis en provenance du nord-est de l'Asie dans les années 1990, probablement en s'accrochant à des matériaux d'emballage en bois. Lorsque les chercheurs les ont identifiés en 2002, ces insectes étaient déjà très répandus. Ils ont détruit des millions de frênes en Amérique du Nord.

 

 

Les foreurs du frêne endommagent les arbres "en les déshydratant et en les affamant", explique Elizabeth Barnes, éducatrice en matière de parasites forestiers exotiques au département d'entomologie de l'université Purdue. Les adultes de la pyrale du frêne pondent des œufs sur les frênes. Les larves creusent ensuite des tunnels sous l'écorce pour se nourrir des tissus qui transportent les nutriments de l'arbre.

 

Les larves sont la forme juvénile d'un insecte. On peut voir des motifs en zigzag dans l'écorce des arbres touchés, explique M. Barnes. Lorsque les arbres tombent, "on dirait qu'ils explosent. Ils se brisent en mille morceaux".

 

Mais il y a de bonnes nouvelles. En étudiant l'agrile du frêne, les chercheurs ont remarqué quelque chose d'intéressant : En Chine et en Extrême-Orient russe, les frênes et les agrile du frêne étaient nombreux, mais les arbres y mouraient moins.

 

Les chercheurs pensent qu'il y a deux raisons à cela. Premièrement, comme les arbres de ces régions ont évolué en même temps que les insectes, ils ont probablement développé des défenses contre eux, explique Jian Duan. Duan est entomologiste de recherche à l'unité de recherche sur l'introduction des insectes bénéfiques du ministère américain de l'agriculture.

 

Deuxièmement, dans le cas d'insectes nuisibles tels que l'agrile du frêne, "il y a beaucoup d'ennemis naturels", explique Duan. Les chercheurs ont soupçonné que les coléoptères avaient un prédateur qui les tenait en échec. Si c'est le cas, un programme de biocontrôle - consistant à amener le prédateur au ravageur - pourrait aider les arbres aux États-Unis.

 

"L'objectif du biocontrôle n'est pas d'éradiquer l'agrile du frêne", explique M. Duan. Il s'agit plutôt de maintenir les populations de ravageurs à un niveau suffisamment bas pour que les arbres puissent survivre.

 

Les scientifiques ont découvert que les ennemis naturels de l'agrile du frêne sont de petites guêpes parasitoïdes originaires de Chine et de l'Extrême-Orient russe. Les parasitoïdes pondent leurs œufs à l'intérieur ou sur l'hôte - dans ce cas, les œufs ou les larves de l'agrile du frêne. Les bébés guêpes se nourrissent de l'hôte et finissent par le tuer.

 

Les guêpes ont été emmenées dans une installation de quarantaine, où elles ont été testées pour s'assurer qu'elles ne s'attaqueraient qu'à l'agrile du frêne, et non à d'autres espèces. Les chercheurs ont ensuite travaillé en laboratoire pour produire des milliers de guêpes, ainsi que leur source de nourriture - l'agrile du frêne.

 

Enfin, pour s'assurer que les guêpes atteignent leur cible, les scientifiques ont soigneusement synchronisé leur libération dans la nature avec l'activité des agriles. Comme les guêpes ne s'intéressent qu'à l'agrile du frêne, "elles ne piquent pas", explique M. Duan.

 

"Leur but est de se reproduire. Lorsqu'une guêpe adulte repère des œufs ou des larves de frêne, elle utilise un organe tubulaire appelé ovipositeur pour déposer ses petits. Les organismes de réglementation américains ont approuvé quatre espèces de guêpes pour le biocontrôle : trois en provenance de Chine et une de Russie.

 

Sur des sites d'essai dans le Michigan et en Nouvelle-Angleterre, les guêpes commencent à avoir un impact, réduisant les populations d'agrile du frêne. Bien que les ravageurs soient pour l'instant beaucoup plus nombreux que les guêpes, Duan reste optimiste. "Nous pensons toujours que l'ennemi naturel finira par rattraper les populations d'agrile du frêne."

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] An adult emerald ash borer feeds on an ash leaf. The beetles eat only ash trees, and they have killed millions of them in North America. (Jian Duan/USDA)

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Une armée canadienne de guêpes pour lutter contre l'agrile du frêne -

De www.lapresse.ca - 21 mars 2017, 19:56
 
 
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Pratiques agricoles et rendements des cultures céréalières : des résultats modulés par l'impact sur la biodiversité | INRAE INSTIT

Pratiques agricoles et rendements des cultures céréalières : des résultats modulés par l'impact sur la biodiversité | INRAE INSTIT | EntomoNews | Scoop.it
Des chercheurs d’INRAE ont examiné l’effet des pratiques agricoles et du paysage sur la biodiversité, les fonctions écologiques et les rendements agricoles dans un site d’étude à long-terme du Sud-Ouest de la France. Publiés dans Agriculture Ecosystem and Environnement, leurs travaux montrent que les pratiques agricoles qui diminuent la biodiversité agricole limitent par ailleurs l'expression du potentiel de rendement des cultures. Ils montrent également qu’augmenter l’hétérogénéité des paysages agricoles est un levier d’action considérable pour maintenir la stabilité des rendements agricoles face à des évènements climatiques défavorables plus fréquents


INRAE INSTIT

Publié le 17 décembre 2021

 

"La disparition de certains milieux semi-naturels tels que les bosquets, les haies, ou les bandes enherbées, liée au regroupement de parcelles cultivées, est une des principales causes de la perte de biodiversité des milieux agricoles. Or, cette biodiversité remplit des fonctions écologiques critiques pour l’agriculture, entre autres la régulation des ravageurs, la pollinisation, la fertilisation des sols. Les effets indirects des pratiques agricoles et des paysages sur les rendements agricoles restent cependant imprécis du fait des interactions entre ces différents facteurs et des variations liées aux conditions météorologiques.

 

Dans cette étude menée au sein du réseau des acteurs de la recherche en environnement de la "Zone Atelier" Pyrénées-Garonne, les auteurs ont analysé les relations entre ces différents éléments sur des parcelles de grandes cultures céréalières. Ils ont évalué la biodiversité agricole (grâce à l'observation des communautés de carabiques et de la flore spontanée), les fonctions écologiques de contrôle biologique des bioagresseurs et de pollinisation (témoignages du fonctionnement écologique global de l’écosystème), et les rendements en céréales."

(...)

 

 

Quatre types de potentiel de prédation (lutte contre les ravageurs) ont été mesurés avec trois organismes proies différents (pucerons, œufs de papillons de nuit et graines), et à l'aide de "cartes" de papier de prédation de couleur neutre (noir) de 5 cm × 5 cm (Geiger et al., 2010).

 

La prédation des graines a été évaluée à l'aide de graines de Viola arvensis (dix par carte). La prédation des insectes a été évaluée à l'aide de pucerons (Acyrthosiphon pisum, trois par carte) et d'œufs de papillons de nuit (Ephestia kuehniella, paquet d'œufs groupés car ils sont trop petits pour être dénombrés avec précision). Les proies ont été achetées auprès de sociétés de biocontrôle qui élèvent ces organismes. (...) Les mesures de prédation ont eu lieu à la fin du mois d'avril et à la fin du mois de mai. (...)

 

Le potentiel de pollinisation a été estimé en utilisant deux parcelles de fraisiers en fleurs situées en bordure de champ. Comme les cultures céréalières étudiées sont non entomophiles et que les mesures ont été effectuées en dehors des champs, nous n'avons pas estimé le potentiel de pollinisation des cultures dans le champ cible mais un potentiel de pollinisation à l'échelle du paysage. Dans un contexte de successions de cultures comprenant également des cultures entomophiles (principalement colza et tournesol), nous supposons qu'un potentiel de pollinisation élevé au niveau du paysage pour une année donnée reflète un contexte de pollinisation favorable pour les cultures entomophiles suivantes. (...)

  

L'agrobiodiversité a été étudiée à travers les communautés de carabes et de plantes vasculaires. Les carabes jouent un rôle important en tant qu'insectes bénéfiques et sont considérés comme un bon modèle écologique pour étudier l'agrobiodiversité (Bohan et al., 2011, Bohan et al., 2000). Les plantes vasculaires sont des bioindicateurs bien connus de la santé des sols, des pratiques agricoles et représentent une ressource alimentaire locale importante pour les organismes (IPBES, 2016). Les communautés de carabes ont été évaluées à l'aide de quatre pièges à fosse par champ, c'est-à-dire un à chaque extrémité des deux transects de 50 mètres. Les carabes ont été échantillonnés pendant 4 jours en même temps que l'expérience de prédation. Les carabes ont été identifiés au niveau de l'espèce (adapté de Roger et al., 2010). Les données ont été regroupées par champ pour les quatre pièges et les deux périodes.

 

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Insectes : les petites bêtes qui montent…

Insectes : les petites bêtes qui montent… | EntomoNews | Scoop.it
Le marché des insectes, bien qu’étant aujourd’hui encore un marché de niche, est en forte croissance : nouveaux usages, stratégies d’innovation, réponses aux enjeux démographiques, alimentaires et environnementaux actuels…
Il s’agit d’une jeune filière en structuration.

 

Observatoire Agriculture et Agroalimentaire en partenariat avec Agridées le 29 novembre 2021

 

"Selon Samir Mezdour, chercheur à AgroParisTech, un million d’insectes sont aujourd’hui répertoriés, et à peine 2 100 d’entre eux sont comestibles. Les insectes ont le mérite de s’adapter à tous les milieux, et à tous types d’alimentation. Ils sont déjà bien présents dans l’économie agricole, notamment en élevage (apiculture), en tant que bioconverteurs ou en auxiliaires de culture et biocontrôle.

 

Cette filière est en plein développement en Europe, et plus largement dans le monde. Face à la croissance de la démographie mondiale et aux enjeux environnementaux, les insectes présentent de nombreux atouts : importante source de protéines, moindre besoin de facteurs de production (surfaces, eau, etc.), meilleur taux de conversion d’aliments en protéines ou encore capacité à se nourrir des sous-produits et co-produits de l’agriculture et des industries agroalimentaires.

 

Dans un contexte de besoin de développement des sources de protéines alimentaires pour lesquelles l’Union européenne dépend à 70% des importations, les insectes font partie des nouvelles sources de protéines à développer comme les algues, les microorganismes, les champignons ou les viandes cellulaires. De son côté, la France est exportatrice nette de 3,5 millions de tonnes de protéines végétales (céréales notamment), mais déficitaire en matières riches en protéines (soja par exemple).


Des valorisations multiples sur des marchés en développement

 

Cette filière couvre de nombreux enjeux tant au niveau de l’alimentation humaine, animale et plus largement dans la bioéconomie.

 

Concernant l’alimentation humaine, au niveau mondial, l’entomophagie (consommation d’insectes) est déjà partie intégrante du régime alimentaire de plus de deux milliards d’habitants, principalement en Afrique, en Asie, et dans certains pays comme au Mexique ou en Australie. En Europe, pour des raisons culturelles notamment, la consommation d’insectes est très récente. En effet, selon Cédric Auriol, cofondateur de la société Agronutris, l’Agence européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) a accordé la première autorisation de mise sur le marché pour un ver de farine proposé par sa société en mai 2021. Selon Fayçal Ounnas, Fondateur d’Entoinnov, société orientée vers l’alimentation humaine, les insectes, par leur haute teneur en protéines, acides aminés et acides gras sont pourtant considérés comme des super aliments.

 

Toujours au sein de l’Union européenne, l’autorisation de production d’insectes et leurs produits est possible en pisciculture depuis le 1er juillet 2017, et depuis août 2021 pour nourrir les volailles et les porcs sous forme de farine (Règlements UE 2015/2283, 2017/893 et 2021/1372). Selon Paola Teulières, Co-fondatrice de Tomojo et qui s’est spécialisée sur ce créneau, le marché des animaux domestiques constitue également un énorme potentiel de développement pour la filière des insectes. On note aussi un phénomène de « premiumisation », avec la recherche de produits de qualité supérieure. A titre d’exemple, certaines molécules d’insectes peuvent être utilisées pour la fabrication de cosmétiques. Enfin, dans une logique de bioraffinerie, ils peuvent être aussi valorisés en bioénergie, en bioplastiques, en biomolécules sans oublier les fertilisants agricoles.

 

En termes commerciaux, le marché reste un marché de niche : 10 000 tonnes de protéines ont été vendues en 2020 dans le monde, avec un potentiel estimé à 500 000 tonnes en 2030. Selon l’IPIFF (association professionnelle du secteur), l’alimentation humaine en Europe ne représentait, en 2019 que 500 tonnes, avec 9 millions de consommateurs. Vendue entre 3 500 et 4 000 euros la tonne, elle reste encore beaucoup moins compétitive que les protéines « traditionnelles » selon Raboresearch Report. A noter qu’avec l’autorisation récente des usages en élevage de porcs et volailles, le marché devrait accélérer sa croissance ces prochaines années.


Une montée à l’échelle progressive et des verrous à lever

 

Au-delà de ces potentiels de marchés, selon Manon Déterne, consultante en bioéconomie au Pôle IAR, cette filière doit encore faire face à plusieurs verrous : technologiques (procédés de transformation, performances des insectes…), réglementaires (sécurité, environnement, autorisation de mise sur le marché), économiques (rentabilité industrielle…) mais aussi culturels et sociaux (acceptabilité des consommateurs occidentaux). Sur ce dernier point, la question du bien-être animal lors de la phase d’abattage notamment soulève aussi des interrogations.

 

Un autre segment de développement intéresse l’agriculture : celui du frass. Constitué des excréments d’insectes, de substrat alimentaire et de restes d’insectes, riche en azote, phosphore et potassium, représente une alternative aux engrais minéraux, valorisable entre autres en agriculture biologique.

 

Bien que très dynamique, la Recherche et Développement doit s’amplifier. Dans cette filière, 300 start-up sont recensées dans le monde, dont 60 en Europe. En France notamment, nombreuses sont celles qui investissent ce secteur : Ynsect, Agronutris, Tomojo, Innovafeed, etc. La France a structuré un écosystème de recherche et porte notamment le projet « Désirable », piloté par AgroParistech avec l’INRAE, le CNRS, le Pôle IAR ou encore Valorial."

(...)

 

 

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Lutte biologique : Un agent de biocontrôle potentiel contre deux principaux ravageurs des cultures (pucerons et anthracnose)

Lutte biologique : Un agent de biocontrôle potentiel contre deux principaux ravageurs des cultures (pucerons et anthracnose) | EntomoNews | Scoop.it

The green peach aphid (Myzus persicae) and the phytopathogenic fungus Colletotrichum acutatum cause significant losses in a wide variety of crops. To efficiently protect their crops, farmers use chemical pesticides, but this kind of practice is not sustainable because of its negative effects on the environment. This study suggests an environmentally friendly method such as the use of the endophytic Isaria javanica pf185 in pepper plants. Suspension of the endophytic fungus (EF) was sprayed on plants under cage while those same leaves were sampled and assessed under laboratory conditions. The EF can both penetrate inside the leaf tissues and survive on the surface of the leaf after five weeks. The suspension showed an evident insecticidal efficiency against M. persicae and a lower one against C. acutatum. Therefore, its antifungal efficiency against C. acutatum was not correlated with weather patterns. Authors recommend I. javanica pf185 as a potential biocontrol agent against M. persicae and C. acutatum.

 

Endophytic Isaria javanica pf185 Persists after Spraying and Controls Myzus persicae (Hemiptera: Aphididae) and Colletotrichum acutatum (Glomerellales: Glomerellaceae) in Pepper
by Roland Bocco et al., 12.07.2021
 
Traduction :

 

Le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) et le champignon phytopathogène Colletotrichum acutatum causent des pertes importantes dans une grande variété de cultures. Pour protéger efficacement leurs cultures, les agriculteurs utilisent des pesticides chimiques, mais ce type de pratique n'est pas durable en raison de ses effets négatifs sur l'environnement.

 

Cette étude suggère une méthode respectueuse de l'environnement telle que l'utilisation du champignon endophyte Isaria javanica pf185 dans les plants de poivrons.

 

Une suspension du champignon endophyte (EF) a été pulvérisée sur des plantes en cage tandis que ces mêmes feuilles ont été échantillonnées et évaluées dans des conditions de laboratoire. L'EF peut à la fois pénétrer à l'intérieur des tissus foliaires et survivre à la surface de la feuille après cinq semaines. La suspension a montré une efficacité insecticide évidente contre M. persicae et une efficacité plus faible contre C. acutatum. Par conséquent, son efficacité antifongique contre C. acutatum n'était pas corrélée aux conditions météorologiques.

 

Les auteurs recommandent I. javanica pf185 comme agent de biocontrôle potentiel contre M. persicae et C. acutatum.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

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Repérée pour la première fois en France en 2017, la punaise réticulée du chêne étend depuis son aire de distribution. Ses dégâts menacent les chênes européens

Repérée pour la première fois en France en 2017, la punaise réticulée du chêne étend depuis son aire de distribution. Ses dégâts menacent les chênes européens | EntomoNews | Scoop.it

La liste des espèces d’insectes herbivores associées au chêne était déjà longue ; elle s’est récemment allongée. La nouvelle venue est une petite punaise de la famille des Tingidae. Son nom : Corythucha arcuata, plus communément appelée la punaise réticulée du chêne, ou le tigre du chêne.

 

Quel est ce « tigre » dans mon chêne ? 

par Bastien Castagneyrol et Alex Stemmelen
The Conversation, 27 mai 2021

 

 

"Est-ce une bonne nouvelle pour la biodiversité ? Pas vraiment, la nouvelle venue ayant tout pour devenir une espèce exotique envahissante. Mais que sait-on exactement de cet insecte et des dégâts qu’elle cause ?

 

Un minuscule insecte à collerette

Son « apparition » n’a pas fait beaucoup de bruit, en 2017, quand pour la première fois la présence d’une espèce d’insecte herbivore exotique a été documentée sur un chêne dans la région de Toulouse. Il s’agissait de notre punaise réticulée du chêne, (Corythucha arcuata). Aujourd’hui, son aire de distribution s’étend en France.

 

 

Corythucha arcuata est une petite punaise de 3-4 mm de long, reconnaissable à sa collerette qui rappelle la fraise qu’arbore Elisabeth I dans le portrait de l’Armada.

 

L’insecte lui-même passe souvent inaperçu. Ces dégâts, eux, attirent immédiatement l’œil ! les feuilles attaquées virent au jaune, parfois dès le mois de juillet. La décoloration peut être spectaculaire, surtout quand l’espèce végétale hôte – celle sur laquelle l’insecte peut s’alimenter – se trouve à proximité d’une espèce non hôte et donc pas attaquée.

 

Les décolorations provoquées s’expliquent par le mode d’alimentation des nymphes et des adultes. Corythucha arcuata est un insecte qu’on qualifie de « piqueur-suceur » : ses pièces buccales consistent en un stylet servant à percer le contenu des cellules des feuilles avant de l’aspirer le contenu.

Une espèce exotique envahissante

En Europe, C. arcuata est une espèce exotique : elle a été introduite accidentellement en Italie, en 2000, depuis l’Amérique du Nord. Son aire de distribution s’est ensuite étendue à la Turquie, l’Europe de l’Est, les Balkans. En 2017, elle était signalée, on l’a vu plus haut, dans la région de Toulouse ; en 2018, à Bordeaux. Il s’agit d’une espèce envahissante, aux effets préoccupants.

 

Comme son nom l’indique, la punaise réticulée du chêne s’attaque essentiellement aux chênes, même si elle a été signalée sur d’autres espèces d’arbres (châtaigner, érable, noisetier) ou de buissons (ronce).

 

Parmi les chênes, ce sont les chênes européens qui sont les plus touchés – notamment le chêne pédonculé (Quercus robur), le chêne sessile (Q. petraea) et le chêne chevelu (Q. cerris).

En Europe, les chênes nord-américains – comme le chêne rouge (Q. rubra) ou le chêne des marais (Q. palustris) – ne semblent pas être attaqués, ou très exceptionnellement.

Les capacités photosynthétiques attaquées

Dans son aire native, C. arcuata ne cause pas de dégâts majeurs sur les arbres, de sorte que l’on connaît encore très peu de choses sur sa biologie. C’est un problème récurrent avec les invasions biologiques : souvent, on ne commence à s’intéresser à une espèce que quand elle pose déjà des problèmes.

 

Des travaux sont en cours dans plusieurs laboratoires de recherche en Europe pour en apprendre plus. Voilà ce que l’on sait, et ce que l’on suspecte aujourd’hui.

 

Les décolorations causées par l’alimentation des nymphes et des adultes peuvent réduire de près de 60 % les capacités photosynthétiques des feuilles attaquées. Or, la photosynthèse est le point d’entrée de l’énergie et du carbone dans l’arbre, ce qui lui permet d’assurer sa croissance, son entretien, et sa défense contre les stress et les agressions.

 

Bien que la majeure partie de la croissance des chênes s’effectue au printemps – avant que les décolorations ne soient trop importantes –, il serait surprenant que des décolorations massives n’aient pas de conséquences sur la croissance des chênes, surtout si les attaques de C. arcuata sont concomitantes d’autres stress comme la sécheresse.

Une régulation sporadique

Une des clés du succès des insectes ravageurs exotiques, c’est qu’ils voyagent souvent seuls, sans leurs ennemis naturels. Dans leur aire d’introduction, seuls les prédateurs et parasites généralistes peuvent réduire les niveaux de population des ravageurs exotiques.

 

Des observations confirment que plusieurs espèces de coccinelles, de chrysopes ou encore d’araignées peuvent s’alimenter sur la punaise réticulée du chêne, mais seulement de manière sporadique.

 

Actuellement, C. arcuata est essentiellement présente dans le sud de l’Europe. On pourrait soupçonner que son expansion vers le nord serait limitée par le froid.

 

Des travaux récents ont malheureusement montré que ce n’est pas le cas : les nymphes et les adultes qui passent l’hiver dans la mousse au pied des arbres ou les anfractuosités de l’écorce résistent à plusieurs jours de gel consécutif.

 

Pour attirer davantage l’attention et lancer l’alerte, ajoutons un dernier élément : comme son cousin le tigre du platane (Corythucha ciliata), C. arcuata pique occasionnellement l’homme. Rien d’insoutenable, mais c’est désagréable."

(...)

 

"Une étude récente suggère que les champignons entomopathogènes (parasites des insectes) du genre Beauveria infectent et tuent C. arcuata mais leur potentiel de biocontrôle dans des conditions naturelles doit encore être étudié."

(...)

 

 

[Image] Punaise réticulée adulte (Corythucha arcuata) sur feuille de chêne (Crédit : Joseph Berger)

 

via Forêts - Punaise réticulée ou tigre du chêne
http://ephytia.inra.fr/fr/C/25327/Forets-Punaise-reticulee-ou-tigre-du-chene

 

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

 → La punaise réticulée ou le tigre du chêne - Découverte d'un nouvel insecte identifié sur chêne dans la région de Toulouse : Corythucha arcuata | Alim'agri - De agriculture.gouv.fr - 21 septembre 2017, 00:18
 
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Pollinisatrices sous-estimées : les guêpes sont nos amies, il faut les aimer aussi…

Pollinisatrices sous-estimées : les guêpes sont nos amies, il faut les aimer aussi… | EntomoNews | Scoop.it

"... Voici quelques-uns des services écosystémiques fournis par les guêpes, selon l’étude :

Plus de 30 000 espèces de guêpes agissent comme des contrôleurs de nuisibles, chassant une diversité d’invertébrés allant des punaises aux araignées en passant par les cafards. Elles régulent les populations de ces organismes aux côtés d’autres prédateurs comme les mammifères et les amphibiens. Elles peuvent même suivre les fluctuations des populations de proies grâce à leur courte vie et à leur taux de reproduction rapide.

Alors que l’on prend de plus en plus conscience de l’effet néfaste des produits chimiques utilisés dans l’agriculture sur la faune et la flore, les chercheurs affirment que nous devons rechercher des approches plus durables. Et c’est là qu’interviennent les guêpes prédatrices. Les insectes sont utilisés depuis longtemps comme agents de biocontrôle des ravageurs des cultures."

 

Par Guru Med, 30.04.2021

 

"Plus de 75 % de nos cultures dépendent des insectes pour la pollinisation. Alors que les guêpes chassent des proies pour nourrir leur progéniture, les adultes sont des herbivores et visitent les fleurs pour y trouver des hydrates de carbone sous forme de sucre. Tout comme les abeilles.

 

Les chercheurs ont recensé 164 espèces végétales réparties dans six familles qui dépendent entièrement des guêpes pour la pollinisation. La plupart d’entre elles sont des orchidées qui ont évolué pour imiter les phéromones des guêpes femelles, certaines ressemblant même à l’arrière d’une guêpe femelle. Aucune étude ne permet encore d’estimer la valeur des guêpes en tant que pollinisateurs."

(...)

 

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Une nouvelle cible dans la lutte contre la noctuelle du coton (2019)

Une nouvelle cible dans la lutte contre la noctuelle du coton (2019) | EntomoNews | Scoop.it
COMMUNIQUE DE PRESSE - Des chercheurs de l’Inra et de Sorbonne Université - en association avec une équipe chinoise1 - ont identifié une nouvelle famille de récepteurs aux phéromones chez Spodoptera littoralis (noctuelle du coton), un papillon ravageur polyphage. Ces travaux, parus le 3 décembre 2019 dans la revue eLife, mettent en lumière l’apparition multiple au cours de l’évolution des récepteurs aux phéromones sexuelles chez les noctuelles, tout en proposant une nouvelle cible pour le développement de méthodes de biocontrôle.

 

INRAE INSTIT, 03.12.2019

 

Bernadette Cassel's insight:

 

'Noctuelle du coton 'Spodoptera littoralis'' in EntomoNews

https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=Noctuelle+du+coton+%27Spodoptera+littoralis%27

 

(8 scoops)

 

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Les fourmis voleuses décimeraient les autres populations de fourmis

Les fourmis voleuses décimeraient les autres populations de fourmis | EntomoNews | Scoop.it
Petite et furtive, la fourmi voleuse se nourrit du couvain - œufs, larves et nymphes d'une colonie d'insectes - d'autres espèces de fourmis. Ces prédatrices creusent des tunnels dans les nids de fourmis plus grosses, jusqu'à 24 fois leur taille, et pulvérisent un puissant venin pour tenir les adultes à distance le temps de dérober leur descendance. Une étude, publiée dans Ecology, estime l'impact mortifère de l'hyménoptère.

 

Par Éléonore Solé, 20.05.2020

 

"... L'élimination d'un prédateur entraîne logiquement la prolifération de ses proies. Toutefois, les auteurs ont remarqué que certaines espèces de fourmis ont vu leurs effectifs croître plus que d'autres. Suggérant alors que les fourmis voleuses ciblent davantage certaines espèces. Par exemple, la quantité d'individus chez la fourmi nocturne Nylanderia arenivaga a bondi de 98% ! Dès lors, si des travaux ultérieurs confirment une prédation ciblée, et que d'autres éclairent sur les impacts écosystémiques de ces fourmis, elles pourraient à terme devenir un outil de biocontrôle."

 

 

[Image] Solenopsis fugax est une espèce de fourmi voleuse, dont la petite taille lui sert à se faufiler dans les nids d'autres fourmis pour dérober leur couvain et s'en nourrir. Crédit : April Nobile, AntWeb.org, CC by-sa 3.0 

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Il y a de la vie dans nos sols urbains

Il y a de la vie dans nos sols urbains | EntomoNews | Scoop.it

"Face aux menaces pesant sur la biodiversité, une prise de conscience émerge dans les villes. Parmi les initiatives existantes, l’outil Jardibiodiv s’intéresse plus particulièrement aux sols urbains."

 

Par Apolline Auclerc & Anne Blanchart , 14.11.2018

 

"Au même titre qu’un homme présente des caractéristiques distinctes d’un autre, il existe une large diversité de sols. Ressource vivante aux propriétés physiques, chimiques et biologiques en constante évolution, les sols contribuent largement à la viabilité des sociétés humaines. À condition que celles-ci en prennent soin.

 

Entre autres services rendus, les sols hébergent un quart de la biodiversité de la planète. La taille des organismes qui l’habitent varie de quelques microns pour les microorganismes (bactéries, champignons) et la microfaune (tardigrades), à plusieurs mètres pour la macrofaune (certains vers de terre).

 

Un seul gramme de sol peut contenir des milliards de microorganismes, et un mètre carré de sol forestier peut accueillir mille espèces d’invertébrés !

Une biodiversité méconnue

Une grande partie de cette biodiversité demeure pourtant méconnue. On estime par exemple que les 7 000 espèces de vers de terre identifiées ne correspondent qu’à 23 % de celles qui existent effectivement.

 

De nombreux invertébrés vivant dans les sols et à leur surface sont en effet de petite taille. En soulevant cailloux, bouts de bois mort ou feuilles, on découvre un monde merveilleux, composé d’araignées, de vers de terre, de cloportes, de mille-pattes, de carabes…

 

Cette faune du sol, dite « pédofaune », participe à la décomposition de la matière organique – en l’ingérant en tant que source de nourriture et en la transformant en nutriments directement utilisables par les plantes pour croître –, à la structuration du sol (régulation des flux d’eau et de gaz) et à la régulation des populations (biocontrôle, prédation, activation des micro-organismes comme les bactéries activées par passage dans l’intestin d’un ver de terre).

 

Nos sols urbains, vivants eux aussi ?

L’artificialisation des milieux, liée à l’urbanisation des sols, induit des défis environnementaux auxquels les aires urbaines tentent de répondre. Les villes accordent, par exemple, une importance croissante à la création d’espaces verts : parcs publics, jardins privatifs et partagés, arbres d’alignement ou toitures végétalisées. Des espaces de vie qui constituent, pour bon nombre d’organismes, des habitats idéaux.

 

Compte tenu de la variété d’usages des terrains en milieu urbain, les sols subissent des modifications plus ou moins profondes : imperméabilisation, tassement après le passage de machines, pollution… Les conséquences de ces multiples pressions sur la survie des organismes qui y vivent demeurent peu connues."

 

 

  • Contribution des sols à la production de services écosystémiques en milieu urbain – une revue. Environnement urbain (EUE) Volume 11 | 2017 : Les espaces verts urbains : éclairages sur les services écosystémiques culturels https://journals.openedition.org/eue/1809

 

[Image] En ville, l’homme agit en permanence avec la biodiversité. Apolline Auclerc, CC BY-NC-ND

 

 

Bernadette Cassel's curator insight, November 14, 2018 11:47 AM

 

"Les participants, de tous horizons, sont des jardiniers amateurs, des citoyens engagés, des élèves, des parents cherchant des activités nature à partager avec leurs enfants, des maraîchers bio, ou encore des étudiants en agronomie."

 

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L'ANSES facilite la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques de biocontrôle

L'ANSES facilite la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques de biocontrôle | EntomoNews | Scoop.it
L’Anses a adapté ses procédures de façon à faciliter l’instruction des dossiers déposés par les entreprises en vue de la mise sur le marché des produits de bio-contrôle.

Les évaluations des dossiers de demande de mise sur le marché de ces produits sont traités de façon prioritaire, et des frais de dossiers réduits par rapport aux dossiers des autres produits phytopharmaceutiques sont appliqués.

Les délais prévus pour l’instruction sont également réduits par rapport à ceux concernant les autres produits phytopharmaceutiques et sont ramenés à 6 mois.

(...)

 

Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, 10.11.2017

 


Bernadette Cassel's insight:

Les produits de biocontrôle sont des agents et produits utilisant des mécanismes naturels dans le cadre de la lutte intégrée pour protéger les plantes. Ils comprennent en particulier :

 

  • 1/ Les macro-organismes (par exemple : insectes, acariens ou nématodes) ;

 

  • 2/ Les produits phytopharmaceutiques comprenant des micro-organismes (champignons, bactéries, virus, …), des médiateurs chimiques comme les phéromones et les kairomones, et des substances naturelles d'origine végétale (huiles essentielles, par exemple), animale ou minérale.

 

 

 

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Biocontrôle. L'efficacité des trichogrammes testée dans le réseau InVivo en 2016

Biocontrôle. L'efficacité des trichogrammes testée dans le réseau InVivo en 2016 | EntomoNews | Scoop.it
Durant la campagne 2016, la société Biotop proposera aux coopératives membres d'InVivo de tester l'efficacité des lâchers de trichogrammes sur vigne.

 

[Image] Sur son site dans la Drôme, Biotop produit notamment des trichogrammes pour lutter contre la pyrale du maïs. InVivo souligne la complémentarité des deux filiales, Biotop et Bioline.

 

via "InVivo acquiert Syngenta Bioline" - Agrodistribution, 29.02.2016 http://www.agrodistribution.fr/actualites-cooperatives-negoces/biocontrole-invivo-acquiert-syngenta-bioline-113272.html

                   

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Comment les insectes gèrent à leur échelle le changement climatique

Comment les insectes gèrent à leur échelle le changement climatique | EntomoNews | Scoop.it
On les croit résistants à tout, mais les insectes sont, eux aussi, sensibles au changement climatique. Le réchauffement notamment les met en danger. Quelles sont leurs stratégies de survie ?

  

Par Vincent Foray, Deconninck Gwenaëlle, Mathieu Leclerc et Sylvain Pincebourde, 14.10.2022

 

"L’été 2022 a été le deuxième plus chaud jamais observé en France, avec de multiples vagues de chaleur successives et de nombreux records de température battus dans plusieurs villes. Si ces extrêmes climatiques préfigurent ce qui pourrait devenir la norme d’ici la fin du siècle, ils interrogent quant à leurs conséquences sur la biodiversité.

 

Les insectes représentent plus de la moitié des espèces vivantes décrites, avec plus d’un million d’espèces reconnues au niveau mondial et près de 50 000 en France. Généralement mal connus du grand public, ils sont perçus comme capables de résister à tout… Pourtant, eux non plus ne sont pas épargnés par ces températures élevées et doivent lutter pour survivre.

 

Comme pour les autres organismes vivants, la réponse des insectes aux changements climatiques se décompose en trois alternatives principales : s’adapter (génétiquement), ajuster leur physiologie et chercher des conditions plus clémentes. Par exemple, des études ont rapporté des modifications de la « phénologie » (la temporalité de phénomènes biologiques au cours des saisons) ou de l’aire de répartition de certaines espèces de papillons en réponse au changement de leur environnement.

 

Cependant, ces réponses sont souvent trop lentes et/ou inadaptées pour faire face aux événements climatiques extrêmes régulièrement brutaux et imprévisibles tels que les vagues de chaleur. Prendre la mesure du challenge que représentent les vagues de chaleur pour les insectes et identifier les solutions qui s’offrent à eux constituent une priorité pour connaître quelles espèces sont les plus en danger et comment limiter les risques d’extinction.

Pourquoi se préoccuper des insectes ?

On a toujours besoin d’un plus petit que soi… Le proverbe s’applique parfaitement aux insectes car, si petits soient-ils, ils jouent des rôles cruciaux au sein des écosystèmes. La pollinisation, la dégradation de végétaux et matières organiques, leur place dans les chaînes alimentaires ou encore leur utilisation comme agents de biocontrôle en agriculture sont autant d’exemples qui soulignent leur place omniprésente dans nos quotidiens.

 

Leur déclin est lié à de nombreux facteurs, incluant les changements de pratiques agricoles (pesticides, remembrement, etc.), l’urbanisation, mais aussi les changements climatiques, et devient extrêmement préoccupant."

(...)

 

 

----------

NDÉ

Études en relation :

 

 

 

 

Scoops en relation :

 

Déclin des insectes : l’urgence d’agir - De lejournal.cnrs.fr - 27 janvier 2021, 17:52

 

  • "Insect decline: immediate action is needed" ("Le déclin des Insectes  : il est urgent d’agir"), H. Jactel,  J.-L. Imler, L. Lambrechts, A.-B. Failloux, J. D. Lebreton, Y. Le Maho, J.-C. Duplessy, P. Cossart, Ph. Grandcolas, Comptes Rendus. Biologies, 27 p. (en anglais et en français). doi : 10.5802/crbiol.37.

 

Les petites bestioles souffrent fortement des vagues de chaleur / Latest in ecology: A study assesses vulnerability of leaf-dwelling ectotherms to extreme temperatures - De www.pnas.org - 9 avril 2019, 18:36

 

 

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Des phéromones pour remplacer les pesticides

Des phéromones pour remplacer les pesticides | EntomoNews | Scoop.it
Une entreprise du Béarn travaille sur la manière d’utiliser des phéromones, ces signaux olfactifs émis par les plantes ou les insectes, pour éloigner les insectes ravageurs des cultures plutôt que de les empoisonner. Il s’agit de biocontrôle. En effet, les phéromones ne contaminent pas l’environnement et ne se montrent pas toxiques pour les êtres vivants.

 

Universciences présente l’avancée des recherches dans le domaine et leurs applications sur le terrain dans le Béarn.

 

  • À lire aussi

 

Pesticides, phéromones, larves tueuses: les armes du cultivateur contre les nuisibles

 

Se coordonner au niveau européen afin de trouver des alternatives aux pesticides

 

Pesticides : un rapport souligne la réalité de la contamination de l’environnement

 

Protection des insectes : l’Allemagne restreint l’usage des pesticides

 

L’entomologiste Henri-Pierre Aberlenc : « on peut tout ignorer des insectes, mais c’est se priver d’une composante fabuleuse du réel »

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Comment piéger les insectes ravageurs sans pesticides

Comment piéger les insectes ravageurs sans pesticides | EntomoNews | Scoop.it
Bonne nouvelle pour les producteurs de fèves : une solution de biocontrôle, méthode de protection des végétaux basée sur l’utilisation de mécanismes naturels, a été développée par l’agritech rennaise Agriodor. La start-up utilise les « sens chimiques » de certains ravageurs pour les égarer et les piéger. En effet, ces insectes sont attirés par les kairomones, une substance volatile odorante émise par la plante et perçue par les antennes des ravageurs, qui peuvent ainsi se diriger vers le champ objet de leur convoitise. Agriodor a été fondée en 2019 par Ene Leppik, chercheuse qui a fait sa thèse à l’Inrae de Versailles, Alain Thibault, investisseur et spécialiste de l’accélération des sociétés, et Alexandra Faure Nardonnet, qui gère la communication.

 

Patrick Cappelli
- 21 janvier 2022
 

Lutter contre les insectes qui s’attaquent à certaines cultures nécessite souvent l’emploi de pesticides qui peuvent polluer les sols, les cours d’eau et les nappes phréatiques. La start-up biotech AgriOdor développe une méthode douce qui utilise les odeurs pour attirer et capturer ces nuisibles.

 

"Par un soir de début d’été, Bruchus rufimanus s’approche doucement du champ de fèves. Poussé par son instinct, le petit coléoptère femelle de cinq millimètres de long profite des quelques jours que dure sa brève existence pour pondre ses larves sur une gousse. Une fois écloses, celles-ci pénètreront dans la gousse, puis dans les graines dont elles se nourriront pour se développer. Trois mois plus tard, une nymphe émergera pour devenir ensuite une bruche adulte.

 

Ce cycle naturel n’arrange pas les affaires des agriculteurs qui font pousser fèves et féveroles, car la présence de larves dans leurs cultures rend celles-ci impropres à la consommation et entraîne leur déclassement. Selon les pays, il suffit de 1,5 à 3 % de grains « bruchés » pour qu’une récolte soit gâchée. Pire : la présence des larves favorise l’infestation des cultures suivantes. Pour lutter contre ce ravageur, les producteurs de fèves n’ont qu’une seule arme : les pesticides. Des produits qui n’ont qu’une efficacité relative puisqu’ils fonctionnent seulement sur l’insecte adulte. Il faut donc traiter les cultures dès que les gousses commencent à se former et répéter l’opération durant toute la période de pousse."

(...)

 

 

via Agriculture compétitive et durable : les apports croissants du biocontrôle | INRAE INSTIT, 13.02.2020 https://www.inrae.fr/actualites/DP-Biocontrole

 

[Image] Bruchus rufimanus photographié dans la région de Göttingen, en Allemagne / Francisco Welter-Schultes / CC0 1.0

 

_________________________________________

 

Sur le même sujet

 

→ DE SANGOSSE et AGRIODOR signent le premier accord de distribution exclusive de pièges à base de Kairomones | DE SANGOSSE, 01.09.2021 https://www.desangosse.fr/de-sangosse-et-agriodor-signent-le-premier-accord-de-distribution-exclusive-de-pieges-a-base-de-kairomones/

 

→ 3 questions à une jeune pousse : Agriodor | INRAE INSTIT, 03.07.2019 https://www.inrae.fr/actualites/3-questions-jeune-pousse-agriodor

 

→ Féverole, des pièges odorants contre les coléoptères | Culture Agri, 03.06.2019 https://campagnesetenvironnement.fr/ca-ne-sent-pas-bon-pour-les-ravageurs-de-la-culture-de-feverole/

 

Ça ne sent pas bon pour les ravageurs de la culture de féverole

La start-up AgriOdor a eu du nez en s'intéressant au piégeage de la bruche, insecte ravageur de la féverole. La méthode utilisée ? Duper l'odorat du coléoptère avec des kairomones dont l'odeur est proche de celle de la plante. Plus besoin d'insecticide contre la bruche…

Bernadette Cassel's insight:

 

Voir aussi :

 

 

(4 scoops)

 

  • Réduire l'impact de la bruche de la fève sur les cultures par une meilleure connaissance des plantes auxiliaires et du décalage phénologique - De www.frontiersin.org - 12 août 2021, 19:17

 

"L’étape initiale de l’étude de la relation olfactive entre l’insecte et sa plante hôte"

Brigitte Frérot

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M2i, une pépite de l'insecticide biologique au cœur du Béarn

M2i, une pépite de l'insecticide biologique au cœur du Béarn | EntomoNews | Scoop.it
C'est à Lacq qu'est basé le centre R&D de cette entreprise. Ce bassin industriel majeur favorise les relations innovantes avec de nombreux partenaires.

 

PresseLib'

Publié le 19 décembre 2021

 

"M2i est aujourd’hui leader européen dans son domaine : les insecticides biologiques. Son chiffre d'affaires est tourné à 80% vers l'international, en direction de près de 70 pays.
 
Depuis sa création en 2013, M2i est en constante progression. Implanté dans un marché mondial en expansion, son positionnement en faveur de l'écologie positive fait de cette entreprise une entité incontournable de son secteur.


« Notre métier, c'est de produire et distribuer des insecticides biologiques à base de phéromones, des odeurs naturellement émises par les insectes. Nous les reproduisons à l'identique, selon un procédé biomimétique, pour repousser les nuisibles des plantations », explique Philippe Guerret, PDG de M2i.

« Ce concept d'écologie positive nous tient à cœur. Il a une vraie utilité. Notre mission est de proposer des solutions aux agriculteurs du monde entier, en fonction de leurs problématiques et de leur développement ».

Sa forte présence à l'international et son attachement à l'industrie responsable ont valu à M2i deux récompenses majeures en 2021. Dans un premier temps, le prix de l'entrepreneur de l'année dans la catégorie « Born Global » décerné par Ernst and Young. Puis le prix LCL – GreenFlex dans la catégorie protection de l'environnement et de la biodiversité."

(...)

 

 

M2i Life Sciences recrée en laboratoire ces substances olfactives selon un procédé biomimétique, les conditionne pour leur distribution et leur utilisation, et les commercialise auprès des particuliers, des agriculteurs, ou des collectivités qui cherchent une alternative aux pesticides chimiques. Plus d'une soixantaine de ces phéromones sont disponibles au sein de son offre, par exemple contre la carpocapse des pommes et des poires, la pyrale du buis, le charançon rouge du palmier, le ver rose du cotonnier, la processionnaire du pin ou encore l'eudémis ou ver de grappe, qui s'attaque à la vigne21. « Nos produits sont totalement inoffensifs pour l'homme, pour l'environnement, pour les végétaux et les autres insectes, puisque chaque phéromone est spécifique à une espèce », indique Johann Fournil, de M2i Life Sciences21,22.

 

La maîtrise du mode d'application pour l’utilisateur final constitue un axe d’innovation23. Ainsi, la société a mis au point un procédé d'encapsulation des phéromones qui permet de prolonger leur durée d'action et de les appliquer plus aisément, par exemple, de les pulvériser comme un insecticide classique. Contre la chenille processionnaire du pin, elle a également imaginé, en partenariat avec l'Institut national de la recherche agronomique, des billes à tirer avec un lanceur de paintball, de façon à atteindre l'arbre en hauteur21,24. La même technique est utilisable contre d’autres nuisibles dans les vergers7. Pour cette méthode de diffusion des phéromones, elle se voit décerner le prix de l'innovation du ministère de l'Écologie en 201624.

 

D’autres atouts de cette PME résident également dans sa capacité à trouver des voies de synthèse pertinentes pour diminuer les coûts de production de molécules phéromones, et ses implantations dans des bassins d’emploi français disposant d’équipements et de personnels qualifiés en chimie fine7.

 

Les prix qu’elle propose deviennent de plus en plus comparables à ceux des produits chimiques traditionnels21,22. En outre, le marché sur lequel elle est positionnée est porteur. Estimée à un peu plus de 10 % du marché des insecticides, l’utilisation des phéromones pourrait à terme peser 30% de ce marché, avec la prise en compte des dégâts écologiques des produits chimiques traditionnels, et les interdictions promulguées7

 

[Image] Le laboratoire de M2i à Lacq où l’entreprise met au point des phéromones naturelles pour la protection biologique des plantes et des cultures - Photo Chem Start Up CCLO

Bernadette Cassel's insight:

 

 

 

 

 

 

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Lutte intégrée : Prise en compte des capacités d'apprentissage chez les insectes

Lutte intégrée : Prise en compte des capacités d'apprentissage chez les insectes | EntomoNews | Scoop.it
The past 100 yr have seen dramatic philosophical shifts in our approach to controlling or managing pest species. The introduction of integrated pest management in the 1970s resulted in the incorporation of biological and behavioral approaches to preserve ecosystems and reduce reliance on synthetic chemical pesticides.

 

Considerations for Insect Learning in Integrated Pest Management
 
Journal of Insect Science, Volume 19, Issue 4, July 2019, 6, https://doi.org/10.1093/jisesa/iez064
Published:
17 July 2019

 

Traduction :

 

Au cours des 100 dernières années, nous avons assisté à des changements philosophiques spectaculaires dans notre approche du contrôle ou de la gestion des espèces nuisibles. L'introduction de la lutte intégrée contre les ravageurs dans les années 1970 a entraîné l'incorporation d'approches biologiques et comportementales visant à préserver les écosystèmes et à réduire la dépendance à l'égard des pesticides chimiques de synthèse.

 

Une meilleure compréhension de l'écosystème local, notamment de sa structure et de la biologie de ses espèces, peut améliorer l'efficacité des stratégies de lutte intégrée contre les nuisibles. Les stratégies de lutte contre les ravageurs qui intègrent des paradigmes d'apprentissage des insectes pour lutter contre les insectes ravageurs ou pour utiliser les insectes pour lutter contre d'autres ravageurs peuvent atténuer les risques pour les insectes non ciblés, notamment les pollinisateurs.

 

Bien que notre compréhension de l'apprentissage des insectes n'en soit qu'à ses débuts, les efforts visant à intégrer l'apprentissage des insectes dans les stratégies de lutte contre les ravageurs ont été prometteurs.

 

En raison des différences considérables entre les capacités cognitives des espèces d'insectes, une évaluation au cas par cas est nécessaire pour chaque application potentielle de l'apprentissage des insectes dans une stratégie de lutte contre les ravageurs.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[repéré via "L'apprentissage des insectes et le Biocontrôle" - Agriodor, 16.09.2021 https://agriodor.com/blog/lapprentissage-des-insectes-comment-lutiliser-en-biocontrole/

 

Pour la deuxième édition du Journal Club d’aGRiODOR le 06/05/2021, Margot Tixeront (Doctorante en Écologie Chimique) va nous parler de l’apprentissage des insectes et de son utilité en biocontrôle. Pour en discuter, elle s’est basée sur une publication de Little et al., 2019 « Considerations for Insect Learning in Integrated Pest Management ».]

 

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Publication d'une synthèse sur les stratégies alternatives aux pesticides pour contrôler les populations de taupins

Publication d'une synthèse sur les stratégies alternatives aux pesticides pour contrôler les populations de taupins | EntomoNews | Scoop.it
Alternative Strategies for Controlling Wireworms in Field Crops: A Review


by Sylvain Poggi, Ronan Le Cointe, Jörn Lehmhus, Manuel Plantegenest, and Lorenzo Furlan

 

 

Traduction du résumé :

 

 

Les taupins, larves de taupins (Coleoptera : Elateridae) vivant dans le sol, sont des ravageurs importants de plusieurs cultures dans le monde, notamment le maïs et les pommes de terre. La tendance actuelle à la réduction de l'utilisation des pesticides a entraîné une forte demande de méthodes alternatives pour contrôler les populations de taupins. Cette revue fait le point sur la théorie et la pratique actuelles afin de développer de nouvelles stratégies agroécologiques. La première étape devrait consister à effectuer une évaluation des risques en fonction du contexte de production (par exemple, la culture, le climat, les caractéristiques du sol et le paysage) et du suivi des populations adultes et/ou larvaires. Lorsque le risque de dommages semble important, des pratiques prophylactiques peuvent être appliquées pour réduire l'abondance du taupin (par exemple, rotations à faible risque, labourage et irrigation). De plus, des méthodes curatives basées sur les ennemis naturels et sur les insecticides d'origine naturelle sont, respectivement, en cours de développement ou en pratique dans certains pays. Les pratiques peuvent également viser à réduire les dommages aux cultures plutôt que l'abondance des ravageurs par l'adoption de pratiques culturales sélectionnées (par exemple, variétés résistantes, périodes de plantation et de récolte) ou par la manipulation du comportement des taupins (par exemple, plantes compagnes). Les pratiques peuvent être combinées dans un cadre global de lutte intégrée contre les ravageurs (IPM) afin de fournir le niveau souhaité de protection des cultures. Voir le texte complet
Mots clés : taupin ; dommages aux cultures ; lutte intégrée ; évaluation des risques ; surveillance des ravageurs ; biocontrôle ; caractéristique du paysage ; manipulation de l'habitat ; plante compagne ; fonds commun de placement.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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Découverte d’une cible pour le biocontrôle du charançon rouge du palmier

Découverte d’une cible pour le biocontrôle du charançon rouge du palmier | EntomoNews | Scoop.it
... Des scientifiques d’INRAE et de Sorbonne Université, en collaboration avec des équipes de recherche en Arabie Saoudite et au Royaume-Uni, ont identifié le tout premier récepteur olfactif du charançon rouge des palmiers impliqué dans la détection et la reconnaissance de [sa] phéromone d’agrégation. Ce récepteur (un des 71 récepteurs olfactifs exprimés dans les antennes du charançon) constitue une cible privilégiée pour le dessin d’agonistes, antagonistes ou bloquants olfactifs, qui permettront le biocontrôle de ce ravageur mondial en perturbant son agrégation et son accouplement.

 

INRAE INSTIT, 08.04.2021

 

 

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L'analyse génétique de nids de guêpes montre que quatre espèces introduites en Nouvelle Zélande se partagent les ressources pour mieux coexister

L'analyse génétique de nids de guêpes montre que quatre espèces introduites en Nouvelle Zélande se partagent les ressources pour mieux coexister | EntomoNews | Scoop.it
DNA metabarcoding of prey reveals spatial, temporal and diet partitioning of an island ecosystem by four invasive wasps - Schmack - - Journal of Applied Ecology - Wiley Online Library

 

Julia Marion Schmack
Gavin Lear
Carmen Astudillo‐Garcia
Stéphane Boyer
Darren F. Ward
Jacqueline R. Beggs
First published: 17 March 2021

 

via IRBI sur Twitter, 23.03.2021

https://twitter.com/IRBI_Tours/status/1374267004429959173

 

"L'analyse génétique de nids de #Guêpes montre que 4 espèces introduites en Nouvelle Zélande se partagent les ressources pour mieux coexister. Cette étude par @Zelpapang https://t.co/vsQ7fkldem. pose aussi la question du rôle des guêpes dans le #biocontrôle"

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Madagascar : ancrer la culture de la vanille dans l’agroécologie

Madagascar : ancrer la culture de la vanille dans l’agroécologie | EntomoNews | Scoop.it
[ANTANARIVO] Une récente étude focalisée sur les taux de prédation suivant l’utilisation des terres met en exergue le fait que la vanille, cultivée dans des systèmes agroforestiers, peut fournir une opportunité en matière de conservation de la biodiversité et la préservation des écosystèmes.

 

Par Rivonala Razafison, 03.12.2020


"Pour ce faire, une équipe internationale de chercheurs ont utilisé 2 880 chenilles artificielles pour évaluer les taux de prédation sur différentes parcelles"

(...)

 

 

La communauté de prédateurs était dominée par les arthropodes dans tous les types d'utilisation des terres, les fourmis étant responsables de 33 à 69 % de tous les événements de prédation. La composition globale des prédateurs dans les forêts anciennes et les fragments de forêts différait de celle de tous les autres types d'utilisation des terres. La prédation par Gryllacrididae (Orthoptera) était plus faible dans tous les types d'utilisation des terres, y compris la vanille provenant de la forêt, que dans les forêts anciennes et les fragments de forêts, où ils ont contribué de manière importante à la prédation totale. La prédation par les vertébrés était faible dans tous les cas.

 

(Extrait du résumé, traduction automatique)

 

[Image] Photo references of all identified bite marks including the number of incidences (n) (see Table S8 for complete list of reference marks)  

Bernadette Cassel's insight:

 

La vanille Vanilla planifolia dans le nord-est de Madagascar contribue aux moyens de subsistance de plus de 80% des petits exploitants locaux. Une récente flambée des prix de la vanille transformée a entraîné une expansion de la culture de la vanille dans la région.

 

Les orchidées vanillières sont cultivées dans des systèmes agroforestiers qui sont soit établis dans les forêts, soit sur des terres en jachère, ce qui souligne le rôle ambigu de la culture dans le paysage de la région ; le boom de la vanille peut inciter à un nouvel empiètement des plantations dans les forêts, mais les "agroforêts" de vanille qui sont établies sur des terres anciennement en jachère peuvent réhabiliter le couvert arboré dans la matrice du paysage et mettre un terme à la culture itinérante.

 

Dans l'ensemble, les "agroforêts" sont considérées comme une option agricole respectueuse de la biodiversité car les structures forestières typiques persistent dans ces systèmes, et avec elles les fonctions et services écosystémiques associés, tels que le biocontrôle naturel.

 

 Or le biocontrôle naturel est souvent directement lié au rendement des cultures dans les systèmes agricoles tropicaux, où les pertes de rendement dues aux parasites sont généralement plus importantes que dans les systèmes tempérés.

 

En général, la déforestation affecte les interactions biotiques comme la lutte biologique, en raison de la simplification structurelle à l'échelle du paysage. De nombreux prédateurs réagissent rapidement aux changements environnementaux car ils sont souvent plus gros et moins abondants que leurs proies.

 

En conséquence, les changements de composition des prédateurs et les structures trophiques biaisées sont les premières manifestations de la perte de biodiversité et du fonctionnement des écosystèmes.

 

(d'après l'étude, partie 'Introduction')

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Les recherches et développement en lutte biologique par augmentation réservent encore bien des surprises !

Les recherches et développement en lutte biologique par augmentation réservent encore bien des surprises ! | EntomoNews | Scoop.it
La lutte biologique par augmentation fait appel à l’emploi d’auxiliaires, le plus souvent des arthropodes prédateurs et/ou des parasitoïdes, contre des ravageurs des cultures. Dans de tels cas, la démarche de Recherche et Développement passe le plus souvent par une série d’étapes ; notamment : (i) l’identification précise de l’espèce, (ii) la prise en compte et l’exploitation d’une éventuelle variabilité intra-spécifique, (iii) l’évaluation de ses performances en laboratoire puis au champ et (iv) l’intégration de son usage dans des stratégies plus globales.

 

Institut Sophia Agrobiotech - Film - Les punaises. Par Nicolas Ris, 23.01.2019

 

"Ainsi, c’est seulement en 2007 que des études ont mis en évidence que la punaise prédatrice Macrolophus pygmeus - commercialisée pour lutter contre les pucerons, aleurodes, etc - regroupaient en fait deux espèces différentes, M. pygmaeus, l’espèce réellement utilisée en lutte biologique et M. melanotoma une espèce à l’écologie alors peu connue.

 

Depuis, Macrolophus pygmaeus a fait l’objet de nombreuses études pour améliorer et faciliter son usage en cultures maraichères avec notamment l’objectif de favoriser sa présence via l’usage de plantes dites de services telles que le souci (programme « MACROPLUS » mené par le GRAB).

En parallèle, les travaux menés dans le cadre du projet européen IAPP « COLBICS » ont permis de clarifier la diversité intra-spécifique au sein de l’espèce M. pygmaeus avec pour ambition, d’abord, de sélectionner les « souches » les mieux adaptées à une production de masse puis de comprendre comment maintenir cette qualité au cours du temps.

 

Enfin, des travaux récents conduits au sein de l’Institut Sophia Agrobiotech en collaboration avec le laboratoire de Pathologie Végétale, visent à conférer à ces prédateurs une plus-value originale basée sur le principe de « l’entomovectoring »."

(...)

 

→ Vidéo : Ce film a été réalisé dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir MEDITES de diffusion de la culture scientifique, avec le soutien financier du plan ECOPHYTO

 

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Pour en savoir plus sur l'entomovectoring :

 

→ This paper gives an overview on the unique concept of the entomovector. 17 janv. 2019 - Request PDF on ResearchGate

 

 

→ "A technology called entomovectoring allows pollinators to carry tiny amounts of powder to flowering crops, avoiding large-scale spraying of harmful chemicals."

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

L'’entomovectoring :

 

"L’objectif est d‘utiliser ces prédateurs pour diffuser précisément et parcimonieusement des faibles doses des solutions de biocontrôle (microorganismes ou solutions de stimulateurs des défenses naturelles des plantes) contre des pathogènes de plantes."

 

 

À (re)lire aussi :

 

'flying doctors' in EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=flying+doctors

 

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Les insectes et les bactéries comme alternative aux pesticides

Les insectes et les bactéries comme alternative aux pesticides | EntomoNews | Scoop.it
A Antibes, des chercheurs de l’INRA préparent la sortie des pesticides chimiques. La lutte biologique s’organise à l’aide d’insectes, bactéries, champignons et phéromones.

 

Par Alexis Riopel, 05.06.2018 (accès limité)

 

"Pas la moindre mouche ne sort d’ici sans invitation. Entre les deux portes d’Entomopolis, des pièges collants et une lampe à rayons ultraviolets interceptent tout insecte en liberté. La précaution est de mise dans ce pavillon de l’Institut Sophia Agrobiotech à Antibes (Provence-Alpes-Côte d’Azur), car on y trouve des insectes invasifs qui font des ravages en France et d’autres espèces exotiques qu’on songe à introduire dans les campagnes afin de combattre les premières. On y organise la lutte biologique.

 

« Actuellement, la protection des cultures repose largement sur des substances chimiques de synthèse. Les méthodes du biocontrôle permettent une défense beaucoup plus respectueuse de l’environnement et de la santé humaine », avance Thibaut Malausa, coordinateur scientifique du biocontrôle à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), auquel l’Institut Sophia Agrobiotech est rattaché. Le biocontrôle consiste à opposer des insectes, des bactéries, des virus ou des champignons aux organismes nuisibles, à disperser des molécules odorantes pour les éloigner, à épandre des substances naturelles pour les tuer ou à réaménager le paysage pour favoriser la présence de leurs ennemis naturels.

 

« La lutte biologique existe depuis la fin du XIXe siècle, mais elle s’est peu développée parce que les pesticides chimiques étaient très abordables. Aujourd’hui, on y revient », souligne Christian Lannou, le chef du département Santé des plantes et environnement à l’INRA. Les efforts du centre de recherche méditerranéen se concentrent surtout sur la protection face aux insectes nuisibles. Cela tombe à point, puisque les insecticides de la famille des néonicotinoïdes seront interdits en France le 1er septembre, et que les agriculteurs ont un besoin urgent d’alternatives à ces neurotoxiques décimant les abeilles."

(...)

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Biocontrôle : 52 nouveaux produits d'ici 2018

Biocontrôle : 52 nouveaux produits d'ici 2018 | EntomoNews | Scoop.it
Le 8 février dernier, s'est tenu au centre des congrès de Nancy un colloque sur le biocontrôle organisé par l'Ensaïa, en partenariat avec BASF. L'occasion pour 300 agriculteurs, chercheurs et entreprises d'échanger autour des perspectives de développement de ces produits.

 

Agrisalon, 31.03.2016

 

"... Aujourd'hui, ces produits représentent entre 3 et 5 % du marché. D'après une enquête de l'IBMA, 52 nouveaux produits devraient être mis sur le marché d'ici 2018 si les procédures sont simplifiées et/ou accélérées. Il a été rappelé que si les produits de biocontrôle sont soumis à la même réglementation que les produits phytopharmaceutiques, ils pourraient bénéficier de procédures accélérées dédiées aux « préparations peu préoccupantes »."

(...)

                   

Bernadette Cassel's insight:

 

ENSAIA, Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie et des Industries Alimentaires 


BASF SE est un groupe chimique allemand et le plus grand groupe de chimie au monde https://fr.wikipedia.org/wiki/BASF

 

IBMA : International biocontrol manufacturers association

 

Avenir Adn Agri's curator insight, April 13, 2016 1:07 AM
Toujours trop lent à venir... les décideurs ne sont pas assez proches des réalités supportées par les producteurs !...