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In the waterlogged Netherlands, climate change is considered neither a hypothetical nor a drag on the economy. Instead, it’s an opportunity.
“Avant le Déluge”, le documentaire très hollywoodien sur le changement climatique produit par Leonardo DiCaprio, et réalisé par Fisher Stevens, est disponible en intégralité sur Dailymotion jusqu’au 6 novembre.
Via Hubert MESSMER
Dans les annales des Nations unies, le 22 avril 2016 restera sans doute comme une journée record en nombre de signatures d’un accord international, 175 délégations ayant fait le déplacement à New York pour approuver le texte destiné à ralentir le réchauffement de la planète. On se souviendra aussi que la France, qui assure la présidence de la conférence climat (COP21) jusqu’en novembre, fut le premier pays à parapher le registre, par la main de François Hollande. On saluera sans doute la jeune Tanzanienne de 16 ans qui introduit les discours par son propre témoignage, et l’oscar du meilleur acteur Leonardo DiCaprio, qui conclut les prises de parole en implorant « cette assemblée à agir et à nous protéger ».
La COP 21 se devait de déboucher sur un accord efficace, juste et crédible. Mission accomplie ? L’accord annoncé est ambitieux. L’objectif à atteindre est maintenant « bien en dessous des 2 °C » et le monde devrait ne plus produire d’émission de gaz à effet de serre (GES) en net après 2050 ; les fonds dédiés aux pays en voie de développement dépasseront après 2020 les 100 milliards de dollars par an qui avaient été décidés à Copenhague en 2009.
La COP 21 (Conférence des Nations unies sur le changement climatique) se déroulera à Paris du 29 novembre au 11 décembre 2015. Sous l’impulsion de deux de ses membres : Mickaël Laclé et Virginie Caura, le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) souhaite porter le revenu de base au cœur des discussions qui occuperont cette quinzaine. Cette dynamique interne a conduit le mouvement à rejoindre la Coalition Climat 21 dans le but de participer entre autres au Sommet citoyen pour le Climat qui aura lieu à Paris, ainsi qu’à Montreuil le week-end des 5 et 6 décembre 2015, parallèlement à la COP. Un revenu de base peut en effet être l’outil qui autorisera le développement d’innovations économiques, sociales et locales tout en conciliant prospérité, écologie et cohésion sociale.
Depuis son lancement en octobre 2013, à Bayonne, la dynamique citoyenne Alternatiba, qui mobilise sur l’urgence climatique et la justice sociale en vue de la COP21, prend de l’ampleur. Cet été, des dizaines de « Villages des alternatives » sont programmés aux quatre coins de l’Hexagone et chez nos voisins européens. Celui de Saint-Quentin-en-Yvelines, en région parisienne, est l’un des premiers de la saison à avoir eu lieu, début juin.
Un fablab pour accompagner la sortie d’un film. C’est le projet de l’association Wild Touch qui prépare la sortie en octobre 2015 de «La glace et le ciel» de Luc Jacquet, documentaire autour du climatologue Claude Lorius, lanceur d’alerte historique sur la question du réchauffement climatique.
En Floride, les personnels du ministère de la protection de l'environnement se sont vus interdire l'emploi de termes tels que "réchauffement climatique" et "durabilité". Une longue enquête du FCIR, le Centre de reportages d'investigation en Floride, relayée par The Guardian, a révélé que ces directives surprenantes étaient imposées à des milliers d'employés, obligés d'exclure les termes dérangeants de leurs e-mails et rapports officiels, sous peine de sanctions.
L’argent que gère le Fonds de réserve des retraites est censé garantir aux générations futures le bénéfice d’une protection sociale. Problème : une partie des excédents de cotisations retraites est investi dans des secteurs très polluants et des entreprises controversées. Basta ! et l’Observatoire des multinationales ont étudié la liste de ces placements, qui profitent notamment à Total, Shell, Gazprom, Monsanto, ou même à l’industrie du tabac ! Le Fonds de réserve des retraites sera la cible d’une campagne de mobilisation animée par le mouvement écologiste 350.org. Objectif : que les institutions financières retirent leurs investissements des secteurs qui contribuent fortement au changement climatique.
Notre meilleur espoir pour faire face au changement climatique et nourrir la population croissante de la planète est d'engager un effort mondial visant à donner aux petits agriculteurs et aux communautés autochtones un contrôle sur les terres.
Via JJ Grodent
Pour atténuer les impacts des événements climatiques sur leurs activités économiques, plusieurs centaines de métropoles en réseau prennent des mesures pour protéger leurs infrastructures et limiter leur dépendance aux énergies fossiles.
Via La Métropole de Lyon- M3, Bernard BRUNET
Une famille de Tuvalu a obtenu un droit de résidence en Nouvelle-Zélande en raison du changement climatique. Début août 2014, une famille originaire du minuscule archipel polynésien des Tuvalu (26 kilomètres carrés, en plein cœur du Pacifique), s'est vu accorder le droit de résidence en Nouvelle-Zélande. Le motif: la menace de la montée des eaux due au changement climatique. C'est la première fois qu'un Etat reconnaît un statut de réfugié à des personnes ayant fui pour cette raison. Pour l'instant, la Convention internationale relative au statut des réfugiés [pdf, en anglais] ne reconnait pas encore les victimes du climat.
Après Les Marchands de doute, Erik M. Conway et Naomi Oreskes se livrent à un essai de prospective. Dans L’effondrement de la civilisation occidentale (LLL Les liens qui libèrent, 128 p., 13,9€), un historien de 2093 tente de répondre à la question suivante : pourquoi sommes-nous restés inactifs, alors que nous disposions d’informations scientifiques robustes sur le changement climatique et que nous savions quels terribles événements allaient suivre.Nous sommes en 2093, avènement de l’ « Age de la Pénombre », et deux historiens futurs se retournent sur leur passé – qui est notre présent et notre avenir probable. Tout avait pourtant bien commencé avec la création du GIEC en 1988. Mais rapidement le « déni » se répand en faisant valoir l’incertitude des données scientifiques. Les effets du changement climatique s’intensifient, et en 2023, l’année de l’«été perpétuel », il y a 500 000 morts et 500 milliards de dollars de perte.
Via association concert urbain
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L’Australie a ratifié jeudi 10 novembre l’accord de Paris contre le réchauffement climatique. Moins d’un an après son adoption dans la capitale française par 195 pays, le premier traité mondial pour éviter un emballement des dérèglements climatiques est entré en vigueur vendredi 4 novembre. Sa ratification par l’Australie avait été différée du fait des élections de juillet.
« Dernière chance pour la biodiversité ». Depuis 2011, l’Office national des forêts fait migrer des d’arbres provenant du sud de la France, pour les planter en forêt de Verdun.
Via AREC Occitanie
Si la montée des eaux est inévitable, elle risque également d’être plus importante que prévu – jusqu’à 2 mètres d’élévation d’ici la fin du siècle. C’est ce que suggère une étude américaine publiée jeudi 31 mars dans la revue Nature. Les auteurs, Robert DeConto, de l’université du Massachusetts, et David Pollard, de l’université de Pennsylvanie, ont modélisé la contribution de l’Antarctique à l’élévation des mers et ont mis en avant la sensibilité de cette calotte glaciaire.
« DeConto et Pollard proposent ici un des modèles les plus sophistiqués qui représente l’écoulement de l’Antarctique dans son ensemble, explique Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue et coprésidente du groupe 1 au sein du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Jusqu’ici, on ne pouvait pas prendre en compte l’Antarctique dans les prévisions de la montée des eaux. »
"Tout ne sera pas réglé" par l'accord de Paris sur le climat mais "rien n'aurait été réglé" sans lui, a estimé mardi le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.
Un accord sans précédent pour lutter contre le réchauffement climatique a été adopté samedi par 195 pays. "Tout ne sera pas réglé par Paris mais rien n'aurait été réglé sans Paris", a dit Laurent Fabius interrogé sur Europe 1.
Via Hubert MESSMER
Du 30 novembre au 11 décembre, Paris organise la COP21, un sommet sur le climat où le réchauffement climatique et les moyens de le limiter seront au coeur des débats. Des débats scientifiques, mais aussi politiques car le réchauffement climatique aura des répercussions sur la planète entière. Des experts exposent leurs points de vue et des citoyens font part de leurs leurs préoccupations.
Agir contre le changement climatique est à la fois une urgence et l’opportunité d’accomplir les plus grands progrès pour la santé publique au cours du 21e siècle. C’est en ces termes que le rapport de la Commission du Lancet sur la santé et le changement climatique présente le défi posé à l’humanité. Mis en ligne mardi 23 juin sur le site de l’hebdomadaire médical britannique, le document a été rédigé par une équipe universitaire multidisciplinaire européenne et chinoise.
Il s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre The Lancet et le University College de Londres (UCL) qui avait abouti a un premier rapport en 2009 sur la gestion des effets sanitaires du changement climatique. Le rapport de 2009 avait identifié le changement climatique comme « la plus grande menace mondiale pour la santé publique au 21e siècle ». Celui de 2015 estime que « les effets du changement climatique sont déjà perceptibles aujourd’hui et les projections pour l’avenir représentent un risque potentiellement catastrophique d’une ampleur inacceptable pour la santé humaine ».
Entretien avec Jean-François Soussana, 55 ans, directeur scientifique environnement à l'Inra
Via Bernadette Cassel
Réchauffement climatique, épuisement des ressources, inégalités, … alors que ces crises deviennent chaque jour plus urgentes, le modèle “open source” peut-il ouvrir une nouvelle voie, à quelques mois de la conférence Paris Climat 2015 (COP21) ?
Les catastrophes naturelles semblent en hausse et les conflits humains sont multiples et interminables. Le nombre de personnes déplacées ne cesse malheureusement de s’accroître et ce, dans des conditions souvent déplorables. Face à ces situations extrêmes, certains projets pourraient, faute de mieux, améliorer les conditions de vie des réfugiés en attendant une nouvelle vie…
L’exode climatique ou humanitaire
Turbulences aériennes accrues, épisodes polaires et caniculaires toujours plus extrêmes, vagues géantes dans les océans: les spécialistes mondiaux du climat ont brossé un tableau apocalyptique de la météo des prochaines décennies lors d’un congrès international qui s’est conclu jeudi à Montréal.
Les écologistes doivent s’écarter des argumentaires alarmistes et moralisateurs pour aborder la question du changement climatique d’une manière plus inclusive et plus politique. L’écologie politique semble confrontée à un curieux paradoxe. D’une part, elle est de manière générale perçue avec sympathie. D’autre part, elle inquiète en invoquant rituellement un futur terrifiant. Souvent, elle fait entendre des propos relatifs à notre planète qui, vulnérable et aux limites intangibles, est menacée d’être détruite par l’action prédatrice de l’homme, par l’épuisement, par la pollution. Il est devenu scandaleux, voire obscène, de mettre en doute de tels faits, surtout depuis le succès mondial remporté par le film « Une vérité qui dérange » d’Al Gore et depuis les plus récents rapports du GIEC sur le climat. La vérité selon Gore est que l’activité humaine met en péril la survie de notre civilisation et même, la simple habitabilité de notre planète. Aussi la lutte sans merci contre le changement climatique devient un objectif moral premier et même un devoir d’ordre spirituel. Le réchauffement climatique nous impose, selon Gore, une certitude morale comparable à celle qui animait un Lincoln dans son combat contre l’esclavage ou un Roosevelt combattant le fascisme. Comme le confirme le publiciste britannique Georges Monbiot, nier le changement climatique équivaut à nier l’holocauste ou à affirmer que la betterave rouge guérit du Sida. Ces dernières années ce consensus a été battu en brèche par l’arrivée d’une mouture nouvelle de climatosceptiques. Initialement leurs prises de position étaient tellement éloignées de celles du monde scientifique qu’elles n’étaient pas prises au sérieux. Cependant en novembre 2009, deux ans après qu’Al Gore et le GIEC se soient partagé le Prix Nobel de la Paix, le « Climategate » éclate : la divulgation de courriels émanant de climatologues réputés, britanniques et américains, laisse entendre qu’ils auraient passé sous silence des données gênantes parce qu’elles diminueraient le caractère urgent du message des écologistes et environnementalistes. En outre, on aurait découvert des erreurs dans le rapport même du groupe de travail n°2 du GIEC : de petites exagérations qui, là aussi, tendraient à gonfler le caractère dramatique, mais non justifié d’un point de vue strictement factuel, des conséquences du changement climatique.
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