Beem Energy, quand soleil et simplicité font bon ménage 

Aider des collectivités "peu éclairées" à prendre les bonnes décisions pour lutter contre le phénomène d'îlot de chaleur urbain (ICU), tel est l'objectif de la start-up d'État "Plus fraîche ma ville", portée par l'Ademe. Cet outil en ligne d'aide à la décision faisait le 3 juin dernier l'objet d'une présentation détaillée lors d'un webinaire organisé par l'Association des maires de France, qui soutient le projet.

Pour développer la filière de la méthanisation, une convention de partenariat a été signée dans l'Aisne par l'Association des méthaniseurs des Hauts-de-France avec 3 caisses régionales du Crédit Agricole qui financent de plus de 130 unités de méthanisation.

Dans la Somme, la station BioGNV d'Abbeville est désormais opérationnelle. Intégrée au réseau Gazie, elle s’inscrit dans une dynamique locale de décarbonation du transport.

Lancé par le Groupe Legendre, GEPS Techno et l’Idremer, avec le soutien de l’Ademe, le projet DIKWE conjugue protection portuaire et production d’énergie renouvelable. Le principe repose sur l’équipement d’une digue de protection du littoral d’un système houlomoteur, doté d’un volet oscillant actionné par les vagues, permettant de convertir leur force en électricité durable et locale.

La construction d’un premier démonstrateur sur le site portuaire de Boulogne-sur-Mer, d’ici fin 2025, marque une étape décisive pour ce projet visionnaire.

Construire des approches stratégiques à plusieurs échelles emboîtées - nationale, de bassin et d’agglomération - apparaît , au terme d’un rapport inter-inspections (Igedd/IGA) publié début juin, comme la meilleure façon de mettre en œuvre la nouvelle directive relative au traitement des eaux résiduaires urbaines (Deru 2) "de manière efficace et moins coûteuse, mieux portée et acceptée".

Sambre Mobilités, le syndicat mixte de transports urbains de la Sambre, se développe avec la mise en place, depuis le 2 juin, de Vélo&go, des vélos à assistance électrique en location à longue durée, grâce à son partenariat avec Stibus. Ce service est disponible pour tous les habitants de l’Agglomération Maubeuge Val de Sambre, d’Hargnies et de La Longueville, abonnés à Stibus ou non. Il est possible de louer les vélos 3, 6, 9 à 12 mois. Ils sont équipés d’un panier, d’un antivol, d’une batterie et d’un chargeur. La location est à partir de 50 € pour 3 mois et peut aller jusqu’à 180 € pour 1 an.

La station de stockage Baochi, dans le Yunnan, intègre à grande échelle les technologies lithium-ion et sodium-ion, une première mondiale, dans le but de stabiliser les énergies renouvelables et de réduire les coûts alors que la Chine accélère sa transition énergétique.

Le gouvernement avait annoncé la semaine dernière la fermeture du guichet de dépôt des dossiers de demande d’aide MaPrimeRénov’ pour les rénovations énergétiques globales, les travaux d’isolation et de remplacement de chaudière ponctuels dès le 1er juillet. La pause prendra fin le 15 septembre, a annoncé la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin.

Nouveau partenariat pour Mistral AI ! Après CMA CGM, Stellantis ou encore Orange, la licorne française, locomotive de l'intelligence artificielle (IA) générative s'associe à un nouveau grand groupe français, en l'occurence TotalEnergies.
Concrètement, Mistral AI va développer pour le géant français des solutions d'assistance destinées à améliorer l'expérience de ses clients. Elle va aussi l'aider à développer des solutions d'aide à la décision pour améliorer la performance de ses actifs industriels. Enfin, Mistral AI va concevoir un assistant pour les 1000 chercheurs de TotalEnergies. La startup va ainsi les accompagner à développer des énergies renouvelables et à baisser l'empreinte environnementale du groupe. 

Le gouvernement a signé le 10 juin le contrat de filière nucléaire pour la période 2025-2028 qui acte la relance de l’atome en France et le programme EPR2 de construction de six nouveaux réacteurs de grande puissance à horizon 2038. Un plan en quatre axes et 17 projets transverses pour structurer la filière avec des priorités : renforcer la performance industrielle et sécuriser les compétences dans une filière où les besoins en mains d’œuvre seront « énormes » dans les années à venir.

Face à une politique des déchets qui selon elle "ne fonctionne pas", l’association Amorce a présenté ce 11 juin ses propositions pour relancer l’économie circulaire en France. Parmi elles, une réforme en profondeur de la TGAP intégrant des mesures de responsabilisation des producteurs, un "véritable" fonds économie circulaire doté de 1,3 milliard d’euros par an, ou encore l’élaboration obligatoire d’une planification de gestion des déchets à l’échelle intercommunal

Le programme Marguerite, supervisé par le Ministère de la Transition écologique, soutient les artisans et commerçants dans les grandes villes pour adopter des pratiques logistiques durables. À Lille, 14 solutions, dont l'entreprise Le Fourgon (livraison de boissons consignées), font partie de cette initiative. Les participants peuvent tester ces solutions avec une aide financière (jusqu'à 1 200€) pour améliorer leur logistique tout en réduisant leur empreinte écologique. L'objectif national est de convertir 1 800 artisans, avec un objectif local de 136 à Lille d'ici fin 2026. 

Les produits biosourcés, sont composés de matières issues du monde du vivant : la biomasse (ex : le bois, le lin, la laine ou les algues). Ils représentent une alternative prometteuse aux ressources fossiles. Ils s'intègrent dans de nombreux secteurs, de la construction au textile, et offrent sous certaines conditions un potentiel considérable pour une économie plus décarbonée. La France, avec près de 90% de son territoire couvert de surfaces agricoles ou forestières, est un acteur clé de cette bioéconomie en plein essor. Face à ce constat, il est essentiel de comprendre les enjeux et les défis liés au développement des produits biosourcés, afin d'assurer une transition responsable et durable.

Cette nouvelle technologie de stockage d’énergie réinvente le principe du pompage-turbinage. À la différence des fameux STEP, le système est mis en œuvre non pas entre deux grands réservoirs d’eau de différentes altitudes, mais… au fond des océans. Un concept quelque peu difficile à imaginer, mais dont le potentiel mondial de capacité pourrait dépasser les 800 térawattheures selon les porteurs du projet.

Le 19 septembre dernier, la Métropole de Montpellier a profité de la Semaine Européenne de la Mobilité pour organiser une rencontre associant tous les grands acteurs locaux de la cyclologistique (dont le cluster régional Vélo Vallée, l’association nationale des Boîtes à Vélo, la Fédération professionnelle de cyclologistique, la Poste et le CEREMA) pour faire le point sur cette activité qui consiste à organiser les livraison de marchandises en ville avec des vélo-cargo, et son potentiel de développement.