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Neuf mois. C'est le temps laissé à l'État par la justice pour prendre toutes les mesures utiles pour atteindre l'objectif climatique de la France. La décision est inédite. La pression monte autour du projet de loi Climat et résilience actuellement en cours d'examen, que le gouvernement souhaite faire voter avant la fin du quinquennat, après son passage en première lecture à l'Assemblée nationale et au Sénat.
"L'examen du projet de loi "climat et résilience" débute ce lundi 29 mars 2021 à l'Assemblée nationale, s'appuyant notamment sur les travaux de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC). Rencontre avec le Lillois Lambert Allaerd et le Samarien Jean-Luc Verdière, tous les deux membre de la CCC."
Les experts sont formels : si nous voulons rester sous la barre des 1,5°C, il nous reste moins de dix ans pour agir. Or, le monde n'est pas du tout sur la bonne trajectoire. Et bien que la pandémie de Covid-19 a permis une chute brutale des émissions en 2020, le répit ne devrait être que de courte durée si nous ne changeons pas en profondeur nos modes de production et de consommation. La clé réside dans les plans de relance qui doivent de toute urgence passer au vert.
Le plan de relance, annoncé par le gouvernement, a permis de montrer l’importance de la transition écologique puisqu’un tiers des 100 milliards d’euros lui sont consacrés. Ce message fort peut pourtant très vite trouver ses limites. Si les sommes allouées sont distribuées sans être accompagnées d’un projet de transformation du modèle actuel, les financements ne trouveront pas les projets nécessaires pour construire une autre économie, résiliente et durable.
Les appels et les rapports se multiplient depuis plusieurs semaines pour préparer la sortie de crise et inscrire l'urgence climatique dans les futurs plans de relance. Cinq priorités absolues en émergent pour que "le jour d'après" permette bel et bien de construire une société plus résiliente et juste.
À la crise sanitaire ne doit pas succéder une crise économique, financière, sociale et écologique.
Via Centre de Doc de la MRES
Si le COVID-19 secoue tout notre système économique mondialisé, le chemin d'une transition vers un nouveau modèle, durable et solidaire, n'a pas encore été tracé. Or, les communautés humaines que sont les territoires sont les plus aptes à engager ce mouvement. Nombre d'acteurs déjà engagés dans ces transitions proposent d'unir leur forces et d'accélérer cet élan. Socialter relaie l'appel de la Fabrique des Transitions.
La Commission mondiale sur l'adaptation, créée en octobre 2018 par le philanthrope Bill Gates, publie son premier rapport sur l’urgence de l’adaptation au changement climatique. Elle estime qu'investir 1 800 milliards de dollars dans cinq actions prioritaires permettrait d’engendrer plus de 7 000 milliards de bénéfices nets, tout en sauvant des milliers de vies.
« Pour la première fois au Canada, une étude sérieuse et indépendante dresse un portrait juste de la situation de certaines municipalités quant à leur résilience et aux couts qu’engendre leur adaptation aux changements climatiques. Il y a donc urgence d’agir. Cette étude nous permettra de planifier de façon plus stratégique nos mesures de résilience. »
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L'étau se resserre autour du projet de loi Climat. Dans le cadre de l'audience de Grande-Synthe le 11 juin, ville qui a attaqué l'État pour inaction climatique, le rapporteur public appelle le gouvernement à prendre des mesures à la hauteur des objectifs climat de la France, dans un délai de neuf mois. Soit le temps qu'il reste à l'Exécutif pour faire voter son projet de loi, qui est examiné par le Sénat depuis le 14 juin.
Alors que le projet de loi pour le climat sera examiné dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale à partir de lundi, des manifestations étaient organisées partout dans la région. À Lille, plus de 1 000 personnes se sont élancées de la place de la République ce dimanche après-midi pour réclamer une « vraie » loi climat.
Via Centre de Doc de la MRES
Telle est la question que l'on se pose à la lecture du plan de relance, près de 300 pages dont 113 consacrées à l'écologie, même si ce terme générique regroupe des mesures non parfaitement « orthodoxes » selon l'avocate Corinne Lepage.
Cette année, la crise sanitaire planétaire liée au coronavirus a obligé l’humanité à ralentir, à moins se déplacer et moins consommer.
Les conséquences du réchauffement climatique sont d’ores et déjà visibles et vont s’amplifier au fil du temps. Géographe et membre du Haut Conseil sur le Climat, Magali Reghezza-Zitt estime que la crise sanitaire du Covid-19 doit nous inciter à penser et à accepter nos vulnérabilités pour mieux se préparer.
Alors qu'Emmanuel Macron réfléchit à un "monde d'après" plus social et table sur le "temps long" et la "résilience", les citoyens sont de plus en plus sollicités pour penser l'après Coronavirus. WWF et la Croix Rouge ont lancé la plateforme Inventons le monde d'après, plusieurs acteurs économiques ont créé "ReCOVery" pour une économie plus durable et les parlementaires sollicitent les citoyens pour penser le "Jour d'Après".
L'Agence européenne de l'Environnement publie, ce lundi, une série de cartes interactives illustrant les conséquences d'un réchauffement climatique. D'ici à la fin du siècle, les activités touristiques et portuaires de notre littoral pourraient se retrouver sous les eaux.
"Le 29 mars, les scientifiques du Centro de Investigacao Agricola et Tecnologia (Ciat) et du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) ont annoncé la création d'un outil (le Climate Risk Vulnerability Assesment) pour identifier les zones les plus vulnérables aux changements climatiques."
Jean-Louis Subileau a remis à Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, et Patrick Kanner, ministre de la Ville, son rapport sur la rénovation des cités minières du Nord
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