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La raréfaction de l’or bleu à cause du réchauffement conduit les autorités à mieux estimer la consommation réelle d’eau. Une note dévoile ce jeudi 18 avril l’ampleur de l’augmentation de l’irrigation, en particulier dans le nord de la France.
Il n’y aura pas d’agriculture durable ni de bonne santé nutritionnelle sans changement des régimes alimentaires ; et ceci constitue un défi d’ampleur. Or la stratégie mobilisée jusque-là en France pour mener cette transition alimentaire, et qui repose sur le pari du consommateur responsable, ou « consom’acteur », ne produit pas les résultats escomptés. L’Iddri insiste sur la nécessité d’une action publique beaucoup plus forte pour être à la hauteur des enjeux.
La protection de l’environnement et la préservation des sols sont des enjeux primordiaux dans l’agriculture d’aujourd’hui et de demain. Des élèves du lycée agricole Robert-Schuman ont participé à un challenge régional centré sur la méthanisation.
Alors que le débat public sur l’opportunité de la réautorisation des néonicotinoïdes fait rage, la jaunisse semble beaucoup moins toucher les betteraves bio
Créé dans le sud de la France il y a près de huit ans, le label "Territoire bio engagé" se déploie cette année au niveau national.
Une étude de France Stratégie propose de corréler les aides aux exploitations à leur score d'exigence environnementale, mais aussi de faire évoluer les pratiques des consommateurs.
Les représentants des États membres de l'UE ont voté, ce vendredi 6 décembre, en faveur de l'interdiction du chlorpyrifos et du chlorpyrifos-méthyl. Ce vote, obtenu dans le cadre du comité des plantes, des animaux, des denrées alimentaires et des aliments pour animaux (Scopaff), fait suite à une proposition de la Commission européenne de ne pas renouveler l'autorisation de ces substances, qui expire le 31 janvier 2020.
Le rapport spécial du Giec publié le 8 août conduit à condamner l'agriculture industrielle. Il montre la dépendance de l'homme à la qualité des terres, dont un quart sont dégradées alors qu'elles constituent une solution face au changement climatique.
Les sols constituent les seuls puits de carbone naturels dont nous disposons pour espérer atteindre la neutralité carbone en 2050 et s’aligner avec l’Accord de Paris. Alors que le Giec a alerté cette semaine sur les impacts du changement climatique sur l'usage des sols, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) a évalué le potentiel de stockage des terres françaises. En modifiant nos pratiques agricoles dans les grandes cultures et en stoppant l’artificialisation, nous pourrions atteindre l’équilibre.
Oui, l'agroécologie pourrait nourrir tous les Européens d'ici 2050, affirme dans une étude l'Iddri. Suppression des pesticides de synthèse, moins de production animale, plus de légumineuses... La production baisserait en moyenne de 35 %, mais aurait des bienfaits indéniables sur la biodiversité, l'environnement et la qualité de l'alimentation. Reste aux Européens de suivre les recommandations nutritionnelles en mangeant moins et mieux, clé de cette transition agricole.
FIGARO DEMAIN - Un rapport du think tank Terra Nova préconise de diviser par deux notre consommation de viande afin de préserver notre santé, la planète, mais aussi, plus surprenant, la filière agricole. Explications.
À l’occasion du Salon International de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, a remis, ce mercredi 1er mars, les prix de l’appel à projets 2016-2017 du programme national de l’alimentation (PNA).
C'est dans un contexte de crise agricole aigüe que s'ouvre ce week-end le Salon de l’agriculture. Certains professionnels parviennent néanmoins à tirer leur épingle du jeu : ceux qui ont fait le choix du bio. La filière attire de plus en plus d’agriculteurs et séduit même au sein des géants de l’industrie comme Danone. Il y a dix ans, le groupe créait sa filiale 100% bio, Les 2 vaches, qui se lance aujourd'hui à l'assaut du marché espagnol. Récit d’une success story !
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En plein débat sur le mal-être des agriculteurs, auquel le gouvernement a répondu par un recul de certaines normes environnementales, un collectif d'une soixantaine de chercheurs publie un rapport inédit sur les bénéfices de la transition écologique pour l'agriculture. Celle-ci permettrait d'économiser près de 10 000 milliards de dollars par an dans le monde, et de revaloriser les conditions de vie des agriculteurs. Les principaux enseignements résumés dans une infographie.
L’association pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP) d’Hantay a été pionnière dans la région. Elle est aussi une des premières à faire évoluer ses installations pour s’adapter à la succession d’épisodes climatiques violents et à la raréfaction de l’eau.
Via Centre de Doc de la MRES
"Véritables auxiliaires de l'agriculture, les arbres sont de retour dans les campagnes. Lorsqu'on les associe aux cultures et/ou à l'élevage, c'est le principe de l'agroforesterie, les bienfaits se font sentir sur la qualité des sols et le bien-être des animaux. Et en plus c'est beau !"
À Gamaches, dans la Somme, un jeune couple s’est lancé depuis 2016 dans la culture de plantes aromatiques et médicinales pour en faire des huiles essentielles et des infusions. Un pari osé qui porte ses fruits.
C’est une bonne nouvelle pour la filière biologique dans les Hauts-de-France : cette agriculture voit le nombre de producteurs qui font le choix de la conversion croître significativement. Fin 2019, c’est même un record régional : 210 nouveaux producteurs ou exploitations en conversions bio sont enregistrés, soit une hausse de 18% par rapport à 2018 ; 6 500 emplois directs y sont liés.
Bio en Hauts-de-France travaille depuis trois ans à la création d’une filière équitable pour la betterave sucrière bio. L'objectif : « répondre aux interpellations de producteurs et à la forte motivation d’entreprises agroalimentaires souhaitant relocaliser leur approvisionnement », présente...
Via Centre de Doc de la MRES
Alors que les scientifiques du monde entier se penchent cette semaine sur l’état de la biodiversité, les auteurs de cette tribune montrent que préserver la biodiversité et lutter contre le changement climatique vont de pair grâce à l’agroécologie.
Pour la première fois en Europe, le quatrième congrès mondial d’agroforesterie réunit plus de 1 200 chercheurs, agriculteurs, scientifiques et décideurs politiques d’une centaine de pays. Cette technique qui consiste à planter des arbres et des haies au milieu des champs est traditionnelle, mais peu performante dans les pays tropicaux et oubliée dans les pays occidentaux. Comment accélérer son développement ?
Moins de surfaces et d'énergie nécessaires, moins d'émissions de gaz à effet de serre. Un régime majoritairement bio a un impact moindre sur ces indicateurs environnementaux qu'un régime conventionnel. Solagro aboutit à cette conclusion grâce à son étude Bionutrinet.
François Lefèvre, agriculteur et Maire de Le-Plessier-sur-Saint-Just (60) est installé en grandes cultures céréalières sur le plateau picard depuis 1993. Cherchant depuis son installation à améliorer ses pratiques agricoles notamment pour protéger le captage en eau potable proche de ses terres, il a finalement converti une première partie de son exploitation à l’agriculture biologique en 2010 puis la totalité de ses 305 hectares en bio.
En quoi les pratiques de l’agriculture biologique sont-elles bonnes pour l’adaptation aux changements climatiques ?
La hausse de la température et de l’évapotranspiration, la variabilité météorologique plus forte (pluies fortes et sécheresses des sols) et la réduction des débits devraient impacter l’agriculture sur le bassin. Les pratiques liées à l’agriculture biologique (couverture hivernale, cultures associées, plantation de haies favorables aux auxiliaires de culture, rotations longues…) améliorent la structure et la qualité des sols, préviennent les ruissellements, retiennent l’humidité dans les sols et servent d’habitats à la biodiversité. Elles sont donc toutes indiquées pour rendre les cultures plus résilientes face aux dérèglements climatiques. Enfin, l’agriculture biologique, d’autant plus lorsqu’elle est pratiquée à proximité d’un captage en eau potable, permet d’améliorer considérablement la qualité de l’eau pour les habitants du territoire desservi.
Un travail de modélisation à l’échelle de la France montre que les sols pourraient devenir émetteurs de carbone au 21e siècle si les tendances de réchauffement et d’artificialisation des sols se poursuivent à leurs rythmes actuels. L’initiative 4 pour mille apparaît ainsi plus que jamais nécessaire.
Le « zéro phyto », c’est pour demain ! Au 1er janvier 2017, les collectivités n’auront plus le droit d’utiliser des pesticides, si ravageurs pour l’environnement. Sains-en-Gohelle a ouvert le débat, mais toutes les villes devront s’y mettre… si ce n’est pas déjà fait. Et en 2020, les particuliers aussi devront se convertir.
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