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De plus en plus de sportifs font une croix sur certaines compétitions en même temps que l'avion. Mais s'il n'y a pas de char à voile en remplacement, comme le proposait ironiquement l'entraîneur du Paris-Saint-Germain, ces sportifs de regrettent rien. Ils trouvent des compromis pour poursuivre leur carrière et inventent de nouveaux modèles plus durables pour le sport.
Le monde est en train de franchir cinq points de bascule, avec des conséquences irréversibles sur les écosystèmes. Disparition des calottes glaciaires du Groënland et de l’Antarctique Ouest, des récifs coralliens tropicaux ou encore dégel du pergélisol : ce ne sont plus des projections lointaines mais des réalités qui peuvent se produire dès maintenant, au niveau de réchauffement actuel. Au fur et à mesure que la température moyenne mondiale va s'élever, de nouveaux points de bascule seront atteints.
À quelques semaines de la prochaine COP26 sur le climat, l’ONU s’alarme. Les pays, qui devaient prendre de nouveaux engagements en matière d’émissions de CO2, tardent. Si 113 pays ont renforcé leurs ambitions, cela concerne moins de la moitié des émissions mondiales. En l’état, le monde va largement dépasser l’objectif de réchauffement maximum de 2°C, voire 1,5°C, fixé par l’Accord de Paris.
"Après une décennie d’échec, les quotas carbone semblent commencer à remplir leur rôle : pousser à la baisse des émissions de CO2. Le marché carbone pourrait s’élargir à de nouveaux secteurs, selon une réforme qui sera proposée le 14 juillet par la Commission européenne."
Les experts sont formels : si nous voulons rester sous la barre des 1,5°C, il nous reste moins de dix ans pour agir. Or, le monde n'est pas du tout sur la bonne trajectoire. Et bien que la pandémie de Covid-19 a permis une chute brutale des émissions en 2020, le répit ne devrait être que de courte durée si nous ne changeons pas en profondeur nos modes de production et de consommation. La clé réside dans les plans de relance qui doivent de toute urgence passer au vert.
Aligner les activités d'une entreprise sur les objectifs internationaux de lutte contre le réchauffement planétaire n'est plus l'apanage de quelques précurseurs, comme c'était le cas en 2015 lors de la signature de l'Accord de Paris. Aujourd'hui, c'est une condition sine qua none pour améliorer sa rentabilité et attirer les investisseurs. Désormais, des milliers d'entreprises sont engagées sur cette voie.
Samedi 12 décembre, pour les cinq ans de l'Accord de Paris, les Nations Unies, le Royaume-Uni et la France organisaient un sommet de l'ambition climatique pour lancer la dynamique internationale d'ici la COP26 de novembre 2021. Pour la première fois dans un tel événement, seuls les Etats les plus ambitieux étaient autorisés à s'exprimer. Parmi eux, la Chine précise ses engagements à 2030. De son côté, l'ONU appelle à déclarer "l'état d'urgence climatique".
Au terme de longues négociations qui ont duré toute la nuit, l'Union européenne a adopté un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre relevé pour 2030, passant de 40 à 55 %. C'était un impératif à la veille du cinquième anniversaire de l'Accord de Paris et d'un sommet au cours duquel les États les plus ambitieux annonceront leurs nouveaux objectifs climatiques. Après la Chine, le Japon ou encore le Canada, les Européens se devaient eux aussi de montrer l'exemple.
Le Haut conseil pour le climat s'est penché sur les émissions importées de la France, qui constituent près de la moitié de l'impact climatique du pays. Des stratégies de décarbonation des chaînes de valeur, filière par filière, sont préconisées.
Le retour du confinement est un coup dur pour tous les Français et les Européens. Au printemps, nous avions cru à un "monde d’après" mais nos espoirs semblent douchés. Relevons la tête ! À la faveur des nombreux appels à changer de modèles, les lignes ont bougé ces derniers mois : La Chine s’engage sur le climat, l’agroalimentaire se fait plus économe, le Mercosur est rejeté… Il y a "des raisons d’y croire" ! Et pendant tout ce confinement, Novethic vous montrera toutes ces bonnes initiatives.
"En ces temps de canicule, c'est une information qui pourrait donner... froid dans le dos : la fonte de la calotte glaciaire du Groenland aurait atteint un point de non-retour. C'est une étude publiée sur le site Nature Communications Earth and Environnement qui tire la sonnette d'alarme : tous les efforts entrepris n'empêcheraient pas la fonte des glaciers et leur disparition totale. Nous avons essayé d'y voir plus clair."
Cet été, Novethic vous propose un tour du monde un peu particulier afin d’aller voir comment certaines régions s’organisent pour faire face aux premiers impacts du changement climatique. C’est ce qu’on appelle l’adaptation, dans le jargon diplomatique onusien. Un sujet bien trop longtemps négligé mais incontournable face à la montée de risques nouveaux. Aujourd’hui, nous nous envolons pour les Philippines. Dans cet archipel régulièrement frappé par des typhons, le plan d'adaptation mis en place repense toute la gestion des écosystèmes locaux.
Air France ne sera pas seule. En contrepartie d'une aide de sept milliards d'euros débloquée par le gouvernement pour sortir de la crise, la compagnie aérienne devait abandonner les liaisons intérieures desservies par le train en moins de 2h30. Pour que ses concurrents low cost ne reprennent pas ce créneau, le gouvernement a annoncé que toutes les compagnies aériennes seraient concernées par cette interdiction.
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"« Les climatologues sont formels : nous allons dans la mauvaise direction », prévient l'Organisation météorologique mondiale (OMM) en publiant, le 13 septembre, le nouveau rapport intitulé United in Science. Ce rapport dresse le bilan dresse le bilan des publications scientifiques les plus récentes traitant du changement climatique, de ses incidences et des réactions qu'il suscite."
À un mois de la COP26, Novethic revient sur les principaux enjeux de ce sommet climatique international. Il se tiendra du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow, en Écosse, après avoir été reporté d’un an en raison de la pandémie de Covid-19. C’est la plus importante rencontre internationale sur le climat depuis l’Accord de Paris, mais son succès est loin d’être garanti.
Dans un nouveau rapport, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat conclut que le dérèglement touche toutes les régions du monde, à un rythme très rapide, et qu’il s’intensifie de manière sans précédent.
"La pandémie de Covid-19 n’a pas ralenti l’avancée inexorable du changement climatique. Rien n’indique que la reprise s’accompagne d’une croissance plus verte, selon un nouveau rapport publié jeudi par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et des organisations partenaires."
À l'approche des cinq ans de l'Accord de Paris, célébré ce samedi 12 décembre, et alors que l'économie mondiale est bouleversée par le Covid-19, le bilan de l'action climatique reste mitigé. Selon le panorama dressé par l'observatoire Climate Chance, la crise sanitaire a permis d'accélérer certains signaux faibles de la transition écologique, notamment dans la production d'électricité ou la mobilité urbaine. Mais, à l'inverse, elle a aggravé des tendances déjà inquiétantes concernant par exemple la déforestation.
Ce samedi 12 décembre, la France organisait un événement spécial pour les cinq ans de l'Accord de Paris, en amont d'un sommet international. L'ensemble des participants a rappelé l'absolue nécessité d'associer les citoyens et plus globalement les acteurs non-étatiques dans la lutte contre le changement climatique. Au cœur de ce plaidoyer, la Convention citoyenne pour le climat, un exercice de démocratie inédit.
Malgré le report d'un an de la COP26 de Glasgow (Écosse) sur le climat, certains des plus gros émetteurs de la planète, tels que la Chine ou encore le Japon, ont pris des engagements vers la neutralité carbone. L'ensemble de ces nouvelles annonces placent le monde sur une trajectoire de réchauffement de 2,1°C, selon Climate Action Tracker. Jamais nous n'avions été si près de l'objectif de l'Accord de Paris, dont nous célébrerons le cinquième anniversaire ce 12 décembre.
Communément dénommé "gaz hilarant", le protoxyde d’azote n’a rien d’amusant. C'est en effet le troisième gaz à effet de serre le plus présent dans l'atmosphère, responsable du changement climatique mais aussi de la destruction de la couche d'ozone. Et sa concentration ne cesse de croître : + 30 % depuis 1980 en raison de l'explosion de l'utilisation d'engrais azotés dans l'agriculture. En France, les citoyens de la Convention climat appellent à taxer leur utilisation.
Un rapport d’Oxfam sur les banques françaises a mis le feu aux poudres. L’ONG estime que les financements et investissements des banques les mettent sur une trajectoire de réchauffement climatique à 4 degrés. "Faux", répondent les banques, qui font valoir leurs engagements récents pour aligner leurs politiques sur l’Accord de Paris.
"La Conférence de l'ONU sur le climat (COP 26) se tiendra finalement en novembre 2021 à Glasgow (Écosse) confirme, ce jeudi 24 septembre, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, dans un communiqué. La COP 26, qui devait se tenir en novembre 2020, a été reportée d'un an en raison de la crise sanitaire du coronavirus."
Selon de nouvelles données publiées ce mercredi 15 juillet par le Global Carbon Project, les émissions de méthane continuent d'augmenter, principalement dans les énergies fossiles et l'agriculture. Ce gaz à effet de serre, au pouvoir réchauffant 82 fois plus important que le CO2 sur vingt ans, est encore trop souvent oublié dans la lutte contre le changement climatique. Il constitue pourtant un levier très efficace car sa durée de vie dans l'atmosphère n'est "que" de dix ans, contre une centaine d'années pour le CO2.
Depuis la COP21 de 2015, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à s'engager dans la neutralité carbone. Mais cela implique qu'elles fassent appel à la compensation carbone, sans forcément avoir établi en parallèle une trajectoire de réduction des émissions de CO2 compatible avec le scénario 1,5°C. Or la neutralité carbone ne peut être atteinte que si ce prérequis est rempli, au risque sinon de ralentir la lutte contre le changement climatique.
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