L’exploitation du lieu, qui devrait être opérationnel dans quelques mois, a été confiée à ValVital, le numéro deux français de l’industrie thermale.

Le réseau de chaleur du Grand Reims passe de 60 à 90 % d’énergies renouvelables grâce à la construction d’un nouvel incinérateur à bois traité de récupération, tout en octroyant une baisse de prix aux abonnés… et 75 % en moins d’émissions de CO2.

Les solutions se multiplient pour une transition écologique des avions, mais aussi pour les infrastructures aéroportuaires.

Un changement technologique dans le mode de propulsion des avions est à l’étude, par exemple via les biocarburants ou, à plus long-terme, l’hydrogène.

La valorisation de la biomasse est un véritable enjeu pour le secteur agricole. Production d'énergie ou de matériaux biosourcés… les possibilités sont multiples en plus de l'alimentaire. La filière bioéconomie est en tout cas en train d'émerger dans les Hauts-de-France.

Le Cerema lance une nouvelle série de 7 fiches pour présenter les aspects techniques, juridiques et économiques des différentes filières d'énergies renouvelables. Les trois premières sont en ligne, et portent sur la biomasse solide, l'éolien terrestre et le photovoltaïque.

En février, la communauté de communes de Parthenay-Gâtine (Deux-Sèvres) a loué pour son centre aquatique GatinéO une chaudière à bois. Objectifs : éviter de chauffer l’air et l’eau au gaz et maintenir sa piscine ouverte, coûte que coûte, malgré la hausse des prix de cette énergie. La mise en place, pour quelques mois, va aussi permettre de tester la pertinence et le coût du système.

Pour les réseaux publics locaux de chaleur et de froid alimentés en ressources renouvelables, la crise énergétique agit comme un levier de croissance. Maire de Blois (Loir-et-Cher), Marc Gricourt a stimulé l'intérêt de ses confrères, le 12 juillet, au congrès annuel de Villes de France : « Où en serions-nous aujourd'hui sans nos deux réseaux ? » Alimentées au bois et aux ordures ménagères pour desservir deux quartiers de 5 000 et 2 800 logements, les infrastructures municipales rencontrent un succès croissant auprès des copropriétés, après avoir séduit l'hôpital local.

Localtis : Depuis 2005, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d'énergie a progressé de 10 points en France pour atteindre 19,3% en 2021, selon des statistiques du ministère de la Transition énergétique publiées ce 20 juin. Malgré un rythme de développement constant, hors crise sanitaire, elle reste encore loin de l'objectif de 33% en 2030 fixé par la loi énergie climat de 2019.

Bon nombre de bâtiments publics restent accros au gaz, voire au fioul. Et peinent à obtenir des financements pour passer à la chaleur issue d’une énergie renouvelable.En regroupant de petits projets dans un contrat d’objectifs patrimonial ou territorial, des collectivités arrivent à atteindre les seuils permettant de bénéficier du fonds chaleur.Ces contrats permettent aussi à des communes rurales de lever les verrous techniques qui les empêchent de se lancer seules dans le bois-énergie ou la géothermie.

Depuis 2016, à Pomacle, le Centre de biotechnologies et bioéconomie réunit quatre unités académiques de recherche sur la valorisation de la biomasse agricole. Renforcer la pluridisciplinarité des travaux scientifiques doit faciliter la création de valeur avec le tissu industriel local, autour de la bioraffinerie de Bazancourt-Pomacle. Si le bâtiment a été construit grâce à des fonds régionaux et européens, le financement des équipes de recherche repose sur le Grand Reims, la région et le département.

La politique énergétique volontariste menée depuis 2003 à Tramayes porte ses fruits. Avec des emplois à la clé. Tramayes est lauréate dans la catégorie «développement durable et écoresponsable» du Prix Ma ville, mon artisan, organisé par CMA France, le réseau des chambres de métiers et de l'artisanat.